Syndrome von Willebrand acquis: case report et revue de littérature

Presentation du cas

Contexte

Il s’  agit d’  un patient de 59 ans, récemment diagnostiqué d’  une maladie de Waldenström. Il est référé dans un centre universitaire pour gestion d’  une diathèse hémorragique et suspicion d’  un syndrome d’  hyperviscosité avec indication à une plasmaphérèse. Les éléments en faveur d’  un syndrome d’  hyperviscosité comprenaient l’  hyperparaprotéinémie, l’  épistaxis et l’  engorgement des veines rétiniennes au fonds d’  œil. Concernant le traitement de la maladie de Waldenström le patient suit un schéma incluant le bortezomib (Velcade®) et dexaméthasone.

Anamnese

A l’  anamnèse, le patient ne reporte pas de symptômes en lien avec un syndrome d’  hyperviscosité, notamment pas de troubles visuels, signes neurologiques ou dyspnée. En revanche, il décrit l’  apparition d’  une épistaxis récidivant depuis environ 2–3 mois ainsi que des ecchymoses d’  apparition spontanée. Il n’  y a pas d’  autres signes d’  une diathèse hémorragique, notamment pas de méléna, hématurie ou saignement prolongé. A noter que le patient a eu une colectomie post-diverticulite en 2019, sans complication hémorragique dans les suites chirurgicales. Il n’  y a pas de pathologie hématologique connue dans la famille.

Status

Au niveau du status, on objective des hématomes aux niveaux des membres, d’  âges différents. Il n’  y a pas de pétéchies ni de purpura. L’  examen ORL ne retrouve pas de saignement. Le status cardiopulmonaire est sans particularité.

Examens Complémentaires

La fonction rénale est conservée, et aucun trouble électrolytique n’  est objectivé. L’  hémogramme retrouve une hémoglobine stable à 74 g/l, avec un hématocrite à 0.23 l/l, des réticulocytes à 17.8 G/l, et des thrombocytes à 126 G/l. Il n’  y a pas d’  éléments en faveur d’  un syndrome de lyse. L’  électrophorèse des protéines met en évidence des protéines totales à 99 g/l avec un pic d’  IgM à 70 g/l. Les tests de la crase démontrent une hémostase altérée avec TP 70 %, INR 1.2, aPTT 51 sec et temps de thrombine 15 sec. Le fibrinogène et les D-dimères sont dans la norme. Le dosage des facteurs de la coagulation retrouve une diminution de l’  activité du facteur VIII (FVIII) coagulant (29 %) et chromogénique, et du facteur von Willebrand (FVW) activé (17 %) et antigénique (20 %).

Diagnostic

Les analyses de coagulation mettent ainsi en évidence un déficit en FVIII et FVW. Le diagnostic différentiel se pose entre une maladie von Willebrand héréditaire et acquise. Au vu de l’  absence d’  antécédent de diathèse hémorragique, et du contexte hémato-oncologique, le diagnostic d’  un déficit acquis secondaire à la paraprotéinémie est suspecté. Le syndrome de l’  hyperviscosité est évoqué au vu d’  une IgM à 70 g/l, d’  une atteinte rétinienne et de l’  épistaxis.

Traitement

L’  indication à la plasmaphérèse, à but d’ épurer la paraprotéine IgM, est double: pour possible syndrome d’ hyperviscosité (niveau d’ évidence 1B) (1) et syndrome de von Willebrand acquise paranéoplasique. La mise en place de l’ accès vasculaire par cathéter de dialyse fémoral est encadrée par un traitement substitutif (Wilate® 3000 UI: FVW et FVIII avec un rapport 1 : 1). Il bénéficie de deux séances de plasmaphérèses avec anticoagulation loco-régionale par citrate et volume plasmatique échangé de 3900 ml par séance composé de 2 culots de plasma frais congelé et 3000 ml d’ albumine 5 % et 500 ml de NaCl 0.9 %.

Chronologie des événements

Après la première plasmaphérèse les protéines totales diminuent de 99 g/l à 79 g/l, puis à 56 g/l après la seconde plasmaphérèse. Les deux séances de plasmaphérèse conduisent également à une rapide réduction des IgM (de 70 g/l à 15 g/l) en raison de la distribution majoritairement intravasculaire des IgM (80 % intravasculaire) avec peu de phénomène de rebond après les traitements. Les tests de la crase objectivent une augmentation du FVIII et FVW (Fig. 1). Le patient peut ainsi regagner son domicile, avec poursuite du traitement hémato-oncologique en ambulatoire.

Revue de la litterature

Facteur von Willebrand (VWF)

Le facteur Von Willebrand (FVW) est une grande glycoprotéine multimérique qui joue un rôle crucial dans le système de coagulation du sang. Il doit son nom au médecin finlandais Erik von Willebrand (1870–1949), qui a été le premier à identifier la pathologie liée à son déficit en 1926, en la différenciant de l’ hémophilie (2, 3).

Le FVW est une protéine complexe dont la structure comprend plusieurs domaines fonctionnels. Il existe dans le sang sous différentes tailles (multimères), allant de formes plus petites à des formes plus grandes, de plus en plus adhésives. La synthèse du FVW a lieu dans les cellules endothéliales et les mégacaryocytes. Il est ensuite libéré dans la circulation sanguine, où il circule jusqu’ à ce qu’ il soit nécessaire à l’ hémostase (4, 5).
L’ une des deux fonctions du FVW est de faciliter l’ adhésion des plaquettes au site de la lésion vasculaire (Fig. 2). Lorsque les vaisseaux sanguins sont endommagés, exposant le collagène sous-jacent, le FVW se lie au collagène et forme un pont entre la paroi du vaisseau endommagé et les plaquettes. Il joue ainsi un rôle clé dans la formation du clou plaquettaire initial sur le site d’ une lésion vasculaire, favorisant l’ adhésion et l’ agrégation des plaquettes. L’ adhésivité du FVW est directement proportionnelle à la longueur des multimères. Le FVW sert aussi de protéine porteuse pour le facteur VIII, un facteur de coagulation important dans l’ hémostase secondaire. Lorsque le FVW se lie au facteur VIII, il le protège d’ une dégradation rapide, prolongeant ainsi sa présence dans la circulation sanguine et renforçant son activité de coagulation. Le FVW, en enrichissant le FVIII au site de lésion vasculaire, contribue également à la production de la fibrine, le tissu protéique qui renforce le bouchon plaquettaire et forme un caillot sanguin plus durable (6). Un déficit en FVW va donc perturber l’ hémostase primaire et secondaire.
Le déficit héréditaire en facteur von Willebrand entraîne un trouble de la coagulation connu sous le nom de maladie de von Willebrand (MVW). La clinique est souvent peu bruyante. On observe des saignements des muqueuses (gencives et épistaxis), des ecchymoses spontanées, des saignement prolongés ou des saignements menstruels abondants. Il existe différents types de MVW congénitale liée à des anomalies quantitatives (dites de type 1 si le déficit est partiel; type 3 si total) ou qualitatives (types 2) du FWV. La forme acquise, nommée syndrome de von Willebrand, est secondaire à plusieurs pathologies sous-jacentes. Dans cette revue de littérature, nous nous focaliserons sur la forme acquise (2, 7).
Dans le syndrome de von Willebrand acquis (SWa), les niveaux ou la fonction du FVW sont compromis en raison d’ une autre affection médicale. Par exemple, des maladies comme les maladies auto-immunes ou certaines tumeurs malignes peuvent entraîner la production d’ anticorps qui ciblent et détruisent le FVW, contribuant ainsi aux tendances hémorragiques.

Déficit acquis en FVW

a. Rappel épidémiologique
Décrit pour la première fois en 1968 dans le contexte d’ un lupus systémique, le SWa est une pathologie rare, dont la prévalence est certainement sous-estimée en raison du fait que ce diagnostic n’ est que peu souvent évoqué, probablement à cause de la grande variabilité des présentations cliniques. Contrairement à la maladie de von Willebrand congénitale, le SWa se manifeste à un âge plus avancé. Typiquement, on ne retrouve pas d’ antécédents familiaux de diathèse hémorragique. La répartition entre hommes et femmes est égale (8, 9).

b. Physiopathologie
Le syndrome de von Willebrand acquis (SWa) est un trouble rare de la coagulation caractérisé par une déficit acquis quantitatif partiel (type 1) ou qualitatif (type 2) du FVW, secondaire à une pathologie sous-jacente. Le SWa est donc une manifestation d’ une autre affection médicale.
L’ étiologie la plus fréquente est la production par le système immunitaire d’ auto-anticorps qui ciblent le FVW. Ces anticorps entraînent une élimination rapide du FVW de la circulation sanguine, réduisant ainsi son taux et altérant sa fonction. Les anticorps peuvent aussi interférer avec la liaison du FVW aux plaquettes ou faciliter sa dégradation, contribuant ainsi à un déficit en FVW fonctionnel.
Dans le contexte de la macroglobulinémie de Waldenström, les anticorps IgM produits par des lymphocytes anormaux peuvent former des complexes immuns avec le FVW. Ces complexes immuns contribuent à la clairance et à la dégradation du FVW, ce qui entraîne une réduction des niveaux et une déficience fonctionnelle.
D’ autres pathologies peuvent entraîner une protéolyse ou une dégradation accrue du FVW. Des enzymes ou des facteurs activés dans le contexte de certaines maladies peuvent cliver les molécules de FVW, les rendant non fonctionnelles.
Dans certains cas, le SWa peut résulter d’ une diminution de la synthèse du FVW par les cellules endothéliales ou les mégacaryocytes, soit dans le cadre de maladies inflammatoires chroniques qui entraînent un stress oxydatif sur les cellules endothéliales, soit par toxicité de certains médicaments. Dans des autres situations, le FVW est absorbé sur la surface de cellules tumorales.
Les conditions cardiaques qui provoquent une augmentation du stress mécanique ou des turbulences dans les vaisseaux sanguins peuvent contribuer au dépliage et à la dégradation des multimères du FVW par la protéine ADAMTS-13. Ce dépliage réduit l’ activité fonctionnelle du VWF, compromettant sa capacité à participer à la formation de caillots sanguins (10, 11).

c. Étiologies (Tab. 1)
Le SWa est associé principalement aux maladies myéloprolifératives (thrombocytémie essentielle, polycythemia vera) et lymphoprolifératives (myélome multiple, macroglobulinémie de Waldenström), aux maladies auto-immunes (lupus, connectivites), et aux maladies cardiovasculaires (sténose aortique, valve mécanique). Certains médicaments ont été associés au développement du SWa, comme par exemple, l’ acide valproïque et la ciprofloxacine. Enfin d’ autres causes plus rares comme l’ hypothyroïdie, ou des infections (virales et parasitaires) ont également été décrites comme étiologies (8, 10–13). La gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MUGS) et le myélome multiple sont les étiologies les plus fréquemment retrouvées (14).


Le SWa peut se manifester sous forme d’ un défaut quantitatif (type 1) ou qualitatif (type 2), en fonction du mécanisme sous-jacent (diminution de la production, augmentation de la clairance, augmentation de la protéolyse, augmentation de l’ absorption). Par exemple, dans le cas de l’ hypothyroïdie, le SWa est généralement de type 1, suggérant une production réduite de FVW. En revanche, les patients présentant des auto-anticorps, une sténose aortique, ou une protéolyse accrue du FVW peuvent présenter un trouble de type 2 (15).
Dans un registre de la Société internationale de thrombose et d’ hémostase (ISTH) (9) qui a rassemblé les données de 211 cas de SWa, les troubles lymphoprolifératifs (y compris les MGUS et le myélome multiple) étaient la maladie sous-jacente la plus fréquente dans 48 % des cas, tandis que les néoplasies myéloprolifératives et les tumeurs solides représentaient 15 % et 5 % des cas, respectivement. Ainsi, 2/3 des cas de SWa sont liés aux maladies hémato-oncologiques.
Dans deux études de 2015, Mital et al. (16, 17) ont objectivés que sur 312 patients atteints de thrombocytémie essentielle (n=170) ou de polycythemia vera (n=142) la prévalence respective du SWa était de 20 % et 12 %.
À noter que le SWa dans les maladies cardiovasculaires n’ a été étudié que très récemment, et que leur proportion est très probablement sous-estimée (18).

d. Manifestations cliniques
La sévérité de la présentation clinique du SWa peut varier considérablement. Certains cas sont asymptomatiques. Les manifestations cliniques typiques sont des saignements cutanéo-muqueux, des pétéchies, des ecchymoses, des saignements gingivaux, des épistaxis, des saignements menstruels abondants et des saignements gastro-intestinaux. La gravité des symptômes peut varier, et les saignements peuvent être spontanés ou excessifs à la suite d’ interventions chirurgicales ou de blessures. La présentation clinique est ainsi très variable, et peut passer inaperçue pendant de nombreuses années (19).

e. Diagnostic
Le diagnostic du SWa se base sur différents tests de laboratoire. Pour identifier un défaut de l’ hémostase primaire, on peut réaliser un test PFA® (Platelet Function Analyzer) qui a une sensibilité de plus de 90 % pour diagnostiquer un déficit en FVW (20). À ce propos, il faut noter que l’ analyse PFA dépend aussi du taux plaquettaire et de l’ hématocrite et que, malgré sa dénomination, il ne permet pas un screening fiable des fonctions plaquettaires. Pour tester l’ hémostase secondaire, on réalise un aPTT qui peut être prolongé car le facteur VIII est lié au FWV.
Plusieurs tests spécifiques évaluent à la fois le niveau et la fonction du FVW pour déceler une diminution du FVW et/ou de son activité fonctionnelle. Les tests clés traditionnels incluent l’ antigène du FVW (VWF:Ag) et la liaison du FVW à son récepteur plaquettaire (glycoprotéine Ib, GPIb), classiquement mesuré à l’ aide du test du cofacteur de la ristocétine (VWF:RCo) et nouvellement à l’ aide de billes couplées avec un récepteur GPIb hyperfonctionnel (VWF:Ac). Il est également essentiel d’ évaluer l’ activité coagulante du facteur VIII (FVIII:C). D’ autres tests fonctionnels, tels que la liaison du FVW au collagène (VWF:CB), doivent également être pris en compte dans des situations complexes. En général, l’ antigène du FVW (VWF:Ag) sera normal ou légèrement diminué, alors que son activité sera-t-elle nettement diminuée (VWF:Ac). Ainsi le ratio VWF:Ac/VWF:Ag est souvent diminué (< 0.7) (21). Il est nécessaire également de réaliser une électrophorèse pour démontrer le déficit des plus grands multimères de FVW. Enfin, il est également possible de mesurer le propeptide du FVW qui permet de distinguer un défaut de production d’ une clearance augmentée (22).
Il existe ainsi plusieurs tests de laboratoire différents dont aucun n’ est très spécifique. Il faut ainsi analyser les multiples tests réalisés, étudier la chronologie des symptômes (notamment l’ âge auquel les premiers symptômes sont apparus), et mener une anamnèse familiale précise afin de préciser au mieux le diagnostic. Il est important de différencier une maladie de von Willebrand congénitale, d’ une forme acquise, car le traitement varie considérablement. Cette différentiation est facilitée par l’ observation de la cinétique de recirculation (estimation de la demi-vie) du FVW transfusé.

f. Traitement (Fig. 3)
Il existe deux types d’ approche thérapeutique dans le SWa. La première approche consiste à s’ attaquer à la pathologie sous-jacente. Le traitement de la cause associée au SWa conduit à l’ amélioration ou à la résolution du syndrome.
La seconde approche consiste à un traitement symptomatique, soit en prévention d’ une situation à risque (chirurgie, grossesse, colonoscopie de dépistage), soit dans le traitement d’ une situation aiguë (hémorragie). La desmopressine (DDAVP), en stimulant le relargage de FVW des cellules endothéliales, et augmentant le taux plasmatique de FVIII, peut permettre de diminuer le risque hémorragique. Le registre de l’ ISTH a rapporté un taux de réussite global avec le DDAVP d’ environ 30 %. La réponse au traitement est toutefois de brève durée et très variée en fonction de l’ étiologie sous-jacente au SWa: 10 % dans les maladies cardiovasculaires, 21 % dans les néoplasies myéloprolifératives, 33% dans les maladies auto-immunes et 44 % dans les troubles lymphoprolifératifs (8, 12, 13, 23, 24).
La substitution plasmatique en FVW et FVIII a également été étudiée avec des résultats favorables. Environ 40 % des patients souffrant de SWa présentent une bonne réponse. La substitution nécessite toutefois un monitoring biologique continu car les réponses sont très variables en termes de durée (8, 12, 13, 25). Les traitements fibrinolytiques, tel l’ acide tranexamique (Cyklokapron®), peuvent également jouer en rôle dans les situations d’ urgence (26).
Les immunoglobulines intraveineuses (IVIG) ont démontré un bon effet dans certains cas, notamment les SWa associés aux tumeurs solides, ainsi que dans les processus auto-immuns et lymphoprolifératifs à IgG (MGUS, myélome multiple) (12, 13, 25). Enfin la plasmaphérèse, qui va éliminer les auto-anticorps et les paraprotéines, est utilisée principalement dans les maladies à IgM.

Maladie de Waldenström

La macroglobulinémie de Waldenström (MW) est un type rare de lymphome non hodgkinien caractérisé par la prolifération de globules blancs anormaux (lymphocytes B) dans la moelle osseuse et la surproduction d’ un anticorps spécifique IgM. L’  âge de survenue moyen est de 71 ans. L’  incidence est faible: 0.3 cas par 100 000 habitants par année. Les symptômes courants sont la faiblesse, la fatigue, l’  anémie, l’  hypertrophie des ganglions lymphatiques, les atteintes neurologiques (23 % de polyneuropathies au diagnostic), et, dans certains cas, le syndrome d’  hyperviscosité dû à des taux élevés d’  IgM dans le sang. Le risque hémorragique est également augmenté, en lien avec plusieurs complications possibles de la MW: SWa, amyloïdose, cryoglubulinémie, hématopoïèse inefficace. Le diagnostic se pose par immunofixation et biopsie de moelle osseuse (27–29).
Dans le contexte de la macroglobulinémie de Waldenström, les anticorps IgM produits par des lymphocytes anormaux peuvent former des complexes immuns avec le FVW. Ces complexes immuns contribuent à la clairance et à la dégradation du FVW, ce qui entraîne une diminution de son taux et une déficience fonctionnelle. Le SWa survient chez 6% des patients atteints de MW, et son incidence augmente proportionnellement au taux d’  IgM. Plus le taux d’  IgM est élevé, plus le risque d’  un SWa est important (30).
Le traitement se base ainsi sur l’  élimination des IgM, pour en diminuer le taux dans des valeurs en dessous de 30 à 60 g/L. La plasmaphérèse est le traitement de choix, mais implique la pose de voies veineuses de gros calibre, avec un risque hémorragique important. Un traitement adjuvant par desmopressine et concentrés de FVW/FVIII est par conséquent utilisé (28, 30, 31). La diminution du taux d’  IgM permet en général de traitement du syndrome von Willebrand acquis.

Conclusion

Le SWa est une pathologie rare, complexe et variée. Sa prévalence est fortement sous-estimée. De nombreuses conditions médicales sont liées à ce syndrome, notamment les hémopathies malignes, les pathologies auto-immunes et certaines pathologies cardiovasculaires. Le diagnostic est posé sur la base d’  une clinique évocatrice, de l’  absence d’  anamnèse familiale pour une diathèse hémorragique, et de divers tests de laboratoire. Le défi réside ensuite dans l’  identification de la pathologie sous-jacente. Son identification est primordiale car elle va guider le traitement causal. Des traitements de support, comme les concentrés plasmatiques en FVW et FVIII, ainsi que les antifibrinolytiques sont utilisés notamment dans les situations d’  urgence, et en prévention de complications dans des situations à risque, comme les chirurgies.

Vincent Jendly

Service de médecine interne
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
Rue du Bugnon 46,
CH-1011 Lausanne, Suisse

vincent.jendly@chuv.ch

Dr. med. Nora Schwotzer

Service de néphrologie,
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) and Université de Lausanne (UNIL),
Lausanne

Dr. med. Jérôme Voegeli

FMH médecine interne et hématologie FMH/FAMH,
Centre d’ hématologie CMCV,
La Chaux de Fonds

Francisco J. Gomez

FMH médecine interne et hématologie FMH/FAMH,
Centre d’ hématologie CMCV,
La Chaux de Fonds

Dr. med. Sébastien Kissling

Service de néphrologie,
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) and Université de Lausanne (UNIL),
Lausanne

Lorenzo Lorenzo

Service et Laboratoire central d’ hématologie,
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) and Université de Lausanne (UNIL),
Lausanne

Les auteurs n’ ont pas déclaré de conflit d’ intérêts en rapport avec cet article

1. Connelly-Smith L, Alquist CR, Aqui NA, Hofmann JC, Klingel R, Onwuemene OA, Patriquin CJ, Pham HP, Sanchez AP, Schneiderman J, Witt V, Zantek ND, Dunbar NM. Guidelines on the Use of Therapeutic Apheresis in Clinical Practice – Evidence-Based Approach from the Writing Committee of the American Society for Apheresis: The Ninth Special Issue. J Clin Apher. 2023 Apr;38(2):77-278. doi: 10.1002/jca.22043. PMID: 37017433.
2. F. Boehlen, H. Robert-Ebadi, P. de Moerloose, Rev Med Suisse 2007 ; 3 : 346-50
3. Fontana, P., Boehlen, F., Hémostase diagnostic et prise en charge des syndromes hémorragiques dits mineurs, Rev Med Suisse, 2008/140 (Vol.-6), p. 122–126.
4. Sadler JE, Budde U, Eikenboom JC, Update on the pathophysiology and classification of vonWillebrand disease: A report of the Subcommittee on von Willebrand Factor. J Thromb Haemost 2006; 4:2103–14
5. Fressinaud E, Meyer D. La maladie de vonWillebrand: du diagnostic au traitement. Rev Prat 2005;55: 2209–18
6. Cortes GA, Moore MJ, El-Nakeep S. Physiology, Von Willebrand Factor. 2023 Feb 20. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2023 Jan–. PMID: 32644488
7. TosettoA, Rodeghiero F, Castaman G, A quantitative analysis of bleeding symptoms in type 1 von Willebrand disease: Results from a multicenter European study (MCMDM-1 VWD). J Thromb Haemost 2006;4:766–73
8. Franchini M, Mannucci PM. Acquired von Willebrand syndrome: focused for hematologists. Haematologica. 2020 Aug;105(8):2032-2037.. Epub 2020 Jun 18. PMID: 32554559; PMCID: PMC7395262.
9. Federici AB, Budde U, Rand JH. Acquired von Willebrand syndrome 2004: International Registry–diagnosis and management from online to bedside. Hämostaseologie. 2004 Feb;24(1):50-5. PMID: 15029273.
10. Thomas J, Kostousov V, Teruya J. Bleeding 30. and thrombotic complications in the use of extracorporeal membrane oxygenation. Semin Thromb Hemost. 2018;44(1):20-29
11. Nascimbene A, Neelamegham S, Frazier OH, Moake JL, Dong JF. Acquired von Willebrand syndrome associated with left ventricular assist device. Blood. 2016 Jun 23;127(25):3133-41. doi: 10.1182/blood-2015-10-636480. Epub 2016 May 3. PMID: 27143258; PMCID: PMC4920020.
12. Federici AB, Rand JH, Bucciarelli P, et al. 26. Acquired von Willebrand syndrome: data from an International registry. Thromb Haemost. 2000;84(2):345-349.
13. Federici AB, Budde U, Castaman G, Rand JH, Tiede A. Current diagnostic and therapeutic approaches to patients with acquired von Willebrand syndrome: a 2013 update. Semin Thromb Hemost. 2013;39(2):191-201
14. Mital A. Acquired von Willebrand Syndrome. Adv Clin Exp Med. 2016 Nov-Dec;25(6):1337-1344. doi: 10.17219/acem/64942. PMID: 28028990.
15. Franchini M, Lippi G, Favaloro EJ. Advances in hematology. Etiology and diagnosis of acquired von Willebrand syndrome. Clin Adv Hematol Oncol. 2010 Jan;8(1):20-4. PMID: 20351678.
16. Mital A, Prejzner W, Bieniaszewska M, Hellmann A. Prevalence of acquired von Willebrand syndrome during essential thrombocythemia: a retrospective analysis of 170 consecutive patients. Pol Arch Med Wewn. 2015;125(12):914-920.
17. Mital A, Prejzner W, Swia ̨tkowska Stodulska R, Hellmann A. Factors predisposing to acquired von Willebrand syndrome during the course of polycythemia vera – ret- rospective analysis of 142 consecutive cases. Thromb Res. 2015;136(4):754-757.
18. Vincentelli A, Susen S, Le Tourneau T, Six I, Fabre O, Juthier F, Bauters A, Decoene C, Goudemand J, Prat A, Jude B: Acquired von Willebrand syndrome in aortic stenosis. N Engl J Med 2003, 349, 343–349
19. Langer AL, Connell NT. Acquired von Willebrand Syndrome. Hematol Oncol Clin North Am. 2021 Dec;35(6):1103-1116. doi: 10.1016/j.hoc.2021.07.005. Epub 2021 Aug 12. PMID: 34391604.
20. Reber G, Boehlen F, Fontana P. Investigation de l’ hémostase primaire in vitro à l’ aide du Platelet Function Analyzer (PFA-100TM). Rev Med Suisse 2003;123:491-4
21. Favaloro EJ, Facey D, Grispo L. Laboratory assessment of von Willebrand factor. Use of different assays can influence the diagnosis of von Willebrand’ s disease, dependent on differing sensitivity of sample preparation and differential recognition of high molecular weight VWF forms. Am J Clin Pathol. 1995;104(3):264-271
22. Eikenboom J, Federici AB, Dirven RJ, et al; MCMDM-1VWD Study Group. VWF propeptide and ratios between VWF, VWF propeptide, and FVIII in the characterization of type 1 von Willebrand disease. Blood.2013;121(12):2336-2339
23. Franchini M. The use of desmopressin as a 619. hemostatic agent: a concise review. Am J Hematol. 2007;82(8):731-735.
24. Biguzzi E, Siboni SM, Peyvandi F. Acquired von Willebrand syndrome and response to desmopressin. Haemophilia. 2018;24(1):e25- e28
25. Federici AB, Budde U, Rand JH. Acquired von Willebrand syndrome 2004: internation- 27. al registry. Hämostaseologie. 2004;24(1):50-55.
26. Franchini M, Mannucci PM. The never ending success story of tranexamic acid in acquired bleeding. Haematologica. 2020;105 (5):1201-1205
27. Baďurová K, Gregorová J, Vlachová M, Krejčí M, Ševčíková S. Waldenström macroglobulinemia. Klin Onkol. 2021 Fall;34(6):428-433. English. doi: 10.48095/ccko2021428. PMID: 34911327.
28. Brysland SA, Maqbool MG, Talaulikar D, Gardiner EE. Bleeding Propensity in Waldenström Macroglobulinemia: Potential Causes and Evaluation. Thromb Haemost. 2022 Nov;122(11):1843-1857. doi: 10.1055/a-1896-7092. Epub 2022 Jul 11. PMID: 35817084; PMCID: PMC9626029.
29. Talaulikar D, Tam CS, Joshua D, et al. Treatment of patients with Waldenström macroglobulinaemia: clinical practice guidelines from the Myeloma Foundation of Australia Medical and Scien- tific Advisory Group. Intern Med J 2017;47(01):35–49
30. Castillo JJ, Gustine JN, Meid K, et al. Low levels of von Willebrand markers associate with high serum IgM levels and improve with response to therapy, in patients with Waldenström macroglo- bulinaemia. Br J Haematol 2019;184(06):1011–1014
31. Abou-Ismail MY, Rodgers GM, Bray PF, Lim MY. Acquired von Willebrand syndrome in monoclonal gammopathy – a scoping review on hemostatic management. Res Pract Thromb Haemost 2021;5(02):356–365

28-jähriger Patient mit in den Kiefer ausstrahlenden ­Kopfschmerzen temporal links

Anamnese

Jetziges Leiden

Notfallmässige Selbstzuweisung des Patienten aufgrund starker Schmerzen an der linken Schläfe. Der Patient berichtet über linksseitige temporale Kopfschmerzen, welche bis in den Kiefer ausstrahlen und durch Berührung und Kauen verstärkt würden. Zudem verspürt er einen Druckschmerz hinter dem linken Auge. Diese Symptome bestehen seit zwei Wochen mit einer Schmerzstärke von acht von zehn auf der Visual Analogskala (VAS 8/10). In der Nacht kommt es zu einer Verstärkung der Schmerzsymptomatik, sodass er nicht mehr schlafen kann. Er habe zuvor noch nie eine ähnliche Schmerzsymptomatik gehabt. Zusätzlich berichtet der Patient über starke Übelkeit mit täglichem Nüchternerbrechen, was bereits seit sechs Monaten bestehe. Beim Patienten sind weder Migräne noch Cluster- oder andere spezifische Kopfschmerzformen bekannt. Es liegen keine relevanten Vorerkrankungen vor.

Systemanamnese

Der Patient verneint Fieber oder Nachtschweiss sowie nächtliches Zähneknirschen. Dyspnoe, Thoraxschmerzen und Husten, Gelenk- oder Muskelbeschwerden sowie Hautausschläge werden ebenfalls verneint. Miktions- und Stuhlanamnese ist unauffällig. Der Patient gibt Schwindel und Übelkeit mit Nüchternerbrechen an (14, 15).

Befunde

Status

28-jähriger Patient. Glasgow Coma Score (GCS) 15, allseits orientiert (Person, Ort, Zeit, Situation). Blutdruck 137/78 mm Hg, Puls 102/min, Temperatur 37° C, Sauerstoffsättigung unter Raumluft 90 %, Atemfrequenz 15/min, Grösse 180 cm, Gewicht 95 kg, Body-Mass-Index (BMI) 29.32 kg/m2. Enoral: Mundschleimhaut, Zunge, Rachen, Tonsillen reizlos. Der Zahnstatus und Okklusion sind unauffällig, ebenso die Palpation der Kiefergelenke über den äusseren Eingang des Gehörganges. Integument: altersentsprechend unauffällig, leichte Schwellung über der linken A. temporalis mit Druckdolenz.
Cor: reine Herztöne, Karotiden ohne Strömungsgeräusch, Halsvenen nicht gestaut, hepatojugulärer Reflux negativ, keine peripheren Ödeme. A. radialis +/+, A. tibialis posterior +/+, A. dorsalis pedis +/+. Rekapillarisationszeit normal.
Pulmonal: symmetrisch sonore Perkussion, vesikuläres Atemgeräusch über allen Lungenfeldern, keine Nebengeräusche.
Abdomen: normale Darmgeräusche in allen Quadranten, weiches Abdomen ohne Druckdolenzen, Nierenlogen: klopfindolent. Keine Hepato- oder Splenomegalie.
Wirbelsäule: klopf- und druckindolent. Kein axialer Stauchungsschmerz.
Neurologie: kein Meningismus, Pupillen isokor und beidseits prompt lichtreagibel, Visus und Gesichtsfeld in der Fingerperimetrie unauffällig, Hirnnerven III–XII unauffällig, Sensomotorik an allen Extremitäten unauffällig. BSR –/–, TSR +/+, PSR +/+, ASR +/+, Lasègue beidseits negativ, kein Absinken im Arm- und Beinvorhalteversuch, unauffällige Finger-Nase- und Knie-Hacken-Versuche, Gangbild normal.

Labordiagnostik

Basis klein: Differenzialblutbild, Kreatinin, Quick/International Normalized Ratio (INR), Glukose, Kalium, Natrium, Alanin-Aminotransferase, C-reaktives Protein zeigen sich normwertig.
Blutsenkungsgeschwindigkeit: 2 mm/h (< 15 mm/h), Calcium: 2.3 mmol/L (2.09–2.54 mmol/l).

Differenzialdiagnostische Überlegungen

Leitsymptome sind anhaltende, in den Kiefer ausstrahlende, temporale Kopfschmerzen mit lokaler Hyperästhesie und Kiefer-Claudicatio (differenzialdiagnostische Tab. 1).

a. Kiefergelenkarthrose
b. Trigeminusneuralgie
c. Arteriitis temporalis
d. Sinusvenenthrombose
e. Langerhans-Zell-Histiozytose

Weitere Abklärungsschritte,
Therapie und Verlauf

Computertomographie (CT) Neurokranium mit Kontrastmittel:

Es findet sich eine 14 x 11 x 11 mm grosse Osteolyse des Os temporale links ohne Randsklerose und ohne Orbitabeteiligung. Fokal randständig grenzt eine kontrastmittelaufnehmende Weichteilläsion von ca. 2 cm Durchmesser mit bikonvexer Vorwölbung der Weichteile an. Nach i. v.-Kontrastmittelgabe sonst kein pathologisches intraaxiales Enhancement des Hirnparenchyms. Keine intrakranielle Blutung. Normal kontrastierte intrakranielle grosse venöse Blutleiter (Abb. 1 A).

Magnetresonanztomographie (MRI) Neuro­kranium nativ und mit Kontrastmittel

Es zeigt sich eine kragenknopfartige Weichteilformation links-temporal mit Destruktion der lokoregionären Schädelkalotte, die breitbasig den meningealen Strukturen aufsitzt, eine zentrale Nekrose aufweist und den linken M. temporalis diffus infiltriert. Als mögliche bildmorphologische Differenzialdiagnosen werden ein Hämangioperizytom, ein hochgradiges Meningeom, eine Solitärmetastase bei unklarem Primarius oder ein eosinophiles Granulom diskutiert. Die übrige Schädelkalotte, Weichteile, zerebrale sowie intrakranielle Strukturen sind ohne pathologischen Befund (Abb. 1 B und C).

Weiteres diagnostisches Vorgehen und Therapie

Zur Diagnosesicherung ist eine histologische Aufarbeitung unumgänglich. Aufgrund des umschriebenen und chirurgisch gut zugänglichen Befundes wird der Entscheid zur mikrochirurgischen Komplettresektion der Läsion mit Rekonstruktion der Schädelkalotte gestellt. Der Eingriff kann komplikationslos durchgeführt und das Resektat der neuropathologischen Aufarbeitung zugeführt werden (Abb. 2 A).

Diagnose

Histologisch finden sich histiozytäre Zellen mit entzündlichen Infiltraten, sowie einzelnen mehrkernigen Riesenzellen. Immunhistochemisch sind die Langerhans-Zellen durch die Expression des CD1a-Antigens und Langerin (CD207) charakterisiert. Zudem können in den Langerhans-Zellen S100-Proteine nachgewiesen werden. Damit ist die Diagnose einer umschriebenen Langerhans-Zell-Histiozytose gestellt. Immunhistochemisch zeigte sich zusätzlich eine BRAFV600E-Mutation (Abb. 3 A–G). Während der endokrinologischen Untersuchungen wurden laborchemisch erniedrigtes Prolaktin, Testosteron sowie SHBG gemessen, jedoch ohne Substitutionsbedarf. Im MRI des Schädels zeigte sich kein hypophysäres Korrelat als Ursache des Hormonmangels. Der erniedrigte SHBG-Wert ist durch die Adipositas erklärbar. Internistisch zeigten sich keine pulmonalen sowie dermatologischen Auffälligkeiten.
Charakteristika der Langerhans-Zell-Histiozytose sind die akute und disseminierte Infiltration verschiedenster Organe wie Lunge, Knochenmark, Haut, Leber, Milz oder Lymphknoten. Generell kann die Erkrankung jedes Organ oder jede Körperregion befallen. Unbehandelt hat sie eine hohe Letalität. Am häufigsten beteiligte Organe sind das Skelettsystem (80 %), die Haut (33 %) und die Hypophyse (25 %). Tumoröse ZNS-Läsionen sind selten und nur in 6 % der Fälle vorhanden (9).

Weiterer Verlauf

Es zeigt sich ein perioperativer komplikationsloser Verlauf ohne fokal-neurologische Defizite. In der postoperativen MRI zeigt sich eine Komplettresektion, und der Patient ist beschwerdefrei (Abb. 1 D und E). Eine vier Monate nach der Operation durchgeführte F-18-Fluorethyltyrosin, Radionuklid (FET) Positronen-Emissions-Tomographie (PET) CT gibt keine Hinweise auf weitere Läsionen (Abb. 2 B)

pract. med. Sena Özkaratufan

GZO Spital Wetzikon
Spitalstrasse 66
8620 Wetzikon

sena.oezkaratufan@gzo.ch

PD Dr. med. Julia Velz

Oberärztin an der Klinik für Neurochirurgie
Universitätsspital Zürich
Rämistrasse 100
8091 Zürich

julia.velz@usz.ch

Prof. Dr. med. Luca Regli

Klinikdirektor. Klinik für Neurochirurgie
Universitätsspital Zürich
Rämistrasse 100
8091 Zürich

luca.regli@usz.ch

Ph.D. Dr. med. Daniel Kirschenbaum

Oberarzt, Institut für Neuropathologie
Universitätsspital Zürich
Rämistrasse 100
8091 Zürich

daniel.kirschenbaum@usz.ch

Dr. med. Diane Möller-Goede

Kaderärztin Endokrinologie
GZO AG Spital Wetzikon
Spitalstrasse 66
8620 Wetzikon

Prof. Dr. med. Urs Eriksson

Leitender Arzt Kardiologie
Chefarzt Medizin
Departementsvorsteher Medizin
GZO AG Spital Wetzikon
Spitalstrasse 66, 8620 Wetzikon

Die Autorinnen und Autoren haben keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

1. (Olesen) Die Internationalen Klassifikation von Kopfschmerzerkrankungen, 3. Auflage – ICHD-3 https://ichd-3.org/de/
2. Werner Hacke: Neurologie. 14. Auflage Springer 2016, ISBN: 978-3-662-46891-3
3. Göbel: Die Kopfschmerzen. 3. Auflage Springer 2012, ISBN: 978-3-642-20694-8.
4. Brandt et al.: Therapie und Verlauf neurologischer Erkrankungen. 6. Auflage Kohlhammer 2012, ISBN: 3-170-21674-0
5. Herold et al.: Innere Medizin 2020. Herold 2020, ISBN: 978-3-981-46609-6
6. Schirmer et al.: S2k-Leitlinie: Management der Großgefäßvaskulitiden, Zeitschrift für Rheumatologie, Band: 79, Nummer: S3, 2020
7. Hellmich: Management der Polymyalgia rheumatica und der Großgefäßvaskulitiden, Der Internist, Band: 57, Nummer: 11, 2016
8. Einhäupl et al.: EFNS guideline on the treatment of cerebral venous and sinus thrombosis in adult patients, European Journal of Neurology, Band: 17, Nummer: 10
9. Velz et al.: Isolated intracerebral Langerhans cell histiocytosis with multifocal lesions, 2017
10. Dapprich J: Interdisziplinäre Funktionstherapie, Kiefergelenk und Wirbelsäule 2. Auflage 2018 Deutscher Ärzteverlag Köln
11. AMBOSS GmbH; Kapitel: Trigeminusneuralgie, [https://next.amboss.com/de/article/ii0Jrf?q=trigeminusneuralgie#Z728498cdd6c4f42bfbf97316943e12c0; Kapitel zuletzt aktualisiert am: 17.07.2023; Kapitel zitiert am: 05.10.2023]
12. AMBOSS GmbH; Kapitel: Riesenzellarteriitis, [https://next.amboss.com/de/article/1T02p2?q=arteriitis%20temporalis#Z9c9425c966e9c3d2f1c3e2571fe7c779; Kapitel zuletzt aktualisiert am: 26.07.2023; Kapitel zitiert am: 05.10.2023]
13. AMBOSS GmbH; Kapitel: Zerebrale Sinus- und Venenthrombose, [https://next.amboss.com/de/article/SR0ymf?q=sinusvenenthrombose%20-%20kodierung%20nach%20icd#Zbfde1da893cadee909c0ad94adb71e32; Kapitel zuletzt aktualisiert am: 16.05.2023; Kapitel zitiert am: 05.10.2023]
14. Datenbank Universitätsspital Zürich, Neurochirurgie, Neuropathologie
15. Krankenakte, Universitätsspital Zürich Neurochirurgie, GZO Spital Wetzikon Innere Medizin

Schlangenbiss im Glarnerland – ein potenziell lebensbedrohliches Ereignis?

Anamnese und Befunde

Eine 39-jährige gesunde Ärztin verbrachte die Sommerferien in einer Glarner Berghütte. Um ca. 14 Uhr trat sie barfuss auf eine Kreuzotter, welche sie in den rechten Fuss biss. Zehn Minuten nach Desinfektion, Hochlagerung und Kühlung des rechten Fusses verspürte die Patientin plötzlich, ohne zu hyperventilieren, Kribbelparästhesien an allen Fingern und ein Engegefühl im Hals. Anschliessend machte sich die Patientin mit ihrer Familie so schnell wie möglich mit dem Auto auf den Weg in Richtung Tal. Als Handyempfang zur Verfügung stand, wurde um 14.26 Uhr die Flugrettung alarmiert, etwa 15 Minuten später landete der Helikopter bei der Patientin. Der Patientin ging es zunehmend schlechter: Die Kehle fühlte sich geschwollen an, sie konnte kaum noch schlucken und klagte über Übelkeit und Erbrechen.

Der Flugrettung (45 Minuten nach Biss) präsentierte sich die Patientin in deutlich reduziertem Allgemeinzustand mit einem Blutdruck von 109/55 mmHg und einer Tachykardie von 111/min. Die Sauerstoffsättigung unter Raumluft lag bei 91 % mit normaler Atemfrequenz. Die Patientin hatte geschwollene Lippen und ein leicht geschwollenes Gaumensegel mit zunehmender Dysphagie. Es zeigte sich eine deutliche Schwellung an der Schlangenbissstelle, und die Patientin klagte über Bauchkrämpfe mit wiederholtem Erbrechen. Der GCS lag bei 15.

Notfallmassnahmen

Die Patientin erhielt 0.5 mg Adrenalin i.m. und eine Adrenalininhalation mit 10 Liter Sauerstoff pro Minute. Es ­wurde ihr eine kristalloide Lösung inklusive 2 mg Clemastin, 125 mg Methylprednisolon und 4 mg Ondansetron intravenös gegeben. Zunächst besserten sich die Beschwerden leicht, anschliessend kam es jedoch während der Bergung und dem Flugtransport zu einer deutlichen Zustandsverschlechterung mit rezidivierendem Erbrechen, Bradykardie, schwach palpablem peripheren Puls, Hypotonie, Dyspnoe und zeitweiser Somnolenz. Unter repetitiver in­travenöser und intramuskulärer Adrenalingabe war die Patientin kardiopulmonal stabil, sodass bei suffizienter Atmung auf eine Intubation verzichtet werden konnte und die Übergabe, knapp 90 Minuten nach Biss, im Schockraum eines Zentrumsspitals erfolgte.

Klinischer Verlauf im Spital

Im Schockraum des Zentrumsspitals wurde unverzüglich 200 mg ViperaTab, ein für die Kreuzotter spezifisches europäisches Antivenin, intravenös verabreicht. Da im selben Spital zwei Wochen zuvor ein ähnliches Ereignis behandelt wurde, war das Spitalpersonal auf den aktuellen Fall gut vorbereitet. Die Patientin wurde zur Überwachung auf die Intensivstation verlegt. Dort waren sowohl das Angioödem der Lippen und des Gaumensegels als auch das Larynxödem regredient bei stets unauffälligem kardiopulmonalen Status, sodass die Patientin am nächsten Tag auf die chirurgische Bettenstation verlegt wurde. Die Schwellung um die Bissstelle (zwei dezent sichtbare Bissmarken im Abstand von 1 cm) hinter dem Innenknöchel breitete sich jedoch im weiteren Verlauf vom Fuss, Unterschenkel über den gesamten rechten Oberschenkel aus (Abb. 1). Aufgrund eines drohenden Kompartmentsyndroms mit massiven Schmerzen erfolgte eine engmaschige Überwachung mit abschwellender und erweiterter analgetischer Therapie mittels Metamizol, Paracetamol, Ibuprofen und Tapentadol. Weitere Dosen des Antidotes wurden nicht verabreicht. Trotz ausgeprägter Schwellung des rechten Beines verbunden mit starken Schmerzen entwickelte sich kein Kompartmentsyndrom, sodass sich eine Fasziotomie erübrigte. Die Patientin wurde nach 4 Tagen in schmerzkompensiertem und ordentlichem Allgemeinzustand nach Hause entlassen.

Klinischer Verlauf nach dem Spital

Anfangs besserten sich durch konsequentes Hochlagern und Schonung die rechtsseitigen Beinschmerzen leicht, so- dass die Analgesie reduziert wurde. Im weiteren Verlauf entwickelte sich jedoch ein ausgedehntes und schmerzhaftes Hämatom am rechten Bein (Abb. 2). Eine Woche nach Schlangenbiss litt die Patientin zusätzlich unter stechenden Oberbauchschmerzen rechts und breiigem Stuhlgang. Ausserdem klagte sie über Müdigkeit mit Kopfschmerzen, Übelkeit und Appetitlosigkeit. Wegen zunehmend immobilisierenden Beinschmerzen rechts und Angst vor einer Infektion stellte sie sich eine Woche nach Schlangenbiss auf der Notfallstation des lokalen Spitals vor. Es konnte laborchemisch (Tab. 1) eine Infektion ausgeschlossen werden, und die Basisanalgesie (Metamizol, Paracetamol und Ibuprofen) wurde mit Oxycodonhydrochlorid-Lösung ergänzt. Eine leichte Hepatopathie mit laborchemisch erhöhten Leberwerten und sonografisch minimaler Flüssigkeitskollektion im Morison-Pouch verursachte am ehesten die rechtsseitigen Oberbauchschmerzen. Im Verlauf normalisierten sich die Leberwerte wieder. Die allgemeine Müdigkeit und Kraftlosigkeit konnten auf eine normo­chrome, normozytäre Anämie, am ehesten aufgrund des ausgedehnten Beinhämatoms, zurückgeführt werden. Auch nach 6 Wochen war bei persistierendem Beinödem rechts tagsüber noch eine Kompressionstherapie notwendig (Abb. 3). Die gesamte Rekonvaleszenz mit vollständiger Genesung dauerte 3 Monate.

Kommentar

In der Schweiz leben neben sechs ungiftigen Natternarten auch zwei giftige Vipernarten, die Kreuzotter (Vipera berus) und die Aspisviper (Vipera aspis) (1). In unserem Fall wurde die Patientin von einer Kreuzotter mit typischer X-Zeichnung am Hinterkopf (Abb. 4) gebissen (Abb. 5) (2). Die Kreuzotter ist in der Schweiz v.a. in den Kantonen Glarus und Graubünden zwischen 1600 und 2700 m ü. M. heimisch (2). Die Aspisviper hingegen kommt insbesondere in den Glarner Alpen nicht vor (2).

Schlangenbisse in der Schweiz geschehen v.a. in den Sommermonaten, was einerseits auf die 4- bis 7-monatige Winterruhe der Schlangen und andererseits auf die im Sommer vermehrte Freizeitaktivität in der Natur zurückzuführen ist (1, 2, 3). Einheimische Giftschlangen in der Schweiz attackieren Menschen nie, sondern beissen, wie in unserem Fallbeispiel, lediglich in Notwehr (1, 2, 3). Durch Tragen von gutem Schuhwerk wäre dieser Schlangenbiss vermeidbar gewesen, da die Giftzähne (3–5 mm lang) einheimischer Vipern Schuhleder kaum überwinden können (1, 4). Die Mehrheit der Schlangenbisse sind an der Hand (70 %) oder am Fuss (13 %) lokalisiert (1, 3). Zwischen 1997 und 2018 wurden der Stiftung Tox Info Suisse durchschnittlich 21 Fälle pro Jahr gemeldet (1). Gemäss den jährlich erscheinenden Schlangenbissstatistiken von Tox Info Suisse wurde zwischen 2018 und 2022 eine Inzidenzverdoppelung (durchschnittlich 42 Bisse pro Jahr) registriert, deren Gründe spekulativ (Freizeitaktivität, vermehrter Beizug von Tox Info Suisse) bleiben (5).

Die biologische Schlangengiftwirkung besteht primär darin, die Beute zu immobilisieren und zu verdauen (2). Das Gift der im vorliegenden Fall involvierten Kreuzotter enthält vor allem proteolytische, hämolytische und zytotoxische Enzyme (1, 2). Die Giftmenge und deren Zusammensetzung sind bei Giftschlangenbissen variabel, weshalb sich auch die Vergiftungssymptomatik im Einzelfall stark unterscheiden kann (6). Grundsätzlich werden lokale und systemische Vergiftungssymptome unterschieden. Die lokalen Symptome sind am häufigsten: Schmerzen, Schwellung, Rötung, seltener Hämorrhagien, Lymphadenopathie, Parästhesien, Nekrosen oder ein Kompartmentsyndrom (1). Bei den systemischen Reaktionen treten häufig gas­trointestinale Beschwerden (Übelkeit, Erbrechen, Bauchschmerzen und Durchfall) auf. Gelegentlich (unter 10 %) kommt es zu kardiopulmonalen (Tachykardie, Hypotonie bis Schock, Dyspnoe) oder neurologischen (Somnolenz, Schwindel, Sehstörung, Kopfschmerzen) Symptomen (1, 4). Schwere anaphylaktoide Schockreaktionen zeigen sich nur selten (3.2 %) (1). Laborchemische Veränderungen (Gerinnungsstörung, Leukozytose, Thrombozytopenie, Anämie, Hepatopathie, Niereninsuffizienz, metabolische Acidose) sind sehr variabel, wobei Leukozytose und Thrombopenie, aber auch eine erhöhte INR und erniedrigtes Fibrinogen als prognostische Indikatoren für schwere Verläufe dienen können (1, 3, 4, 7). Vipernbisse lassen sich in vier Schweregrade einteilen (Tab. 2) (8): Die Vergiftungen durch einheimische Schlangen verlaufen in ca. 50 % asymptomatisch (8 %) bis leicht (43 %) und in 50 % mittelschwer (36 %) bis schwer (13 %) (1).

Der letzte Todesfall nach einheimischem Schlangenbiss in der Schweiz wurde 1961 registriert (1). In unserem Fall erfolgten einerseits eine rasch einsetzende, potenziell lebensbedrohliche anaphylaktoide Reaktion auf das Schlangengift (Schwellung der Lippen und des Gaumensegels, Parästhesien, Schwindel und beginnende Somnolenz, schwere gastrointestinale Beschwerden mit rezidivierendem Erbrechen, Übelkeit und starken Bauchschmerzen sowie kardiopulmonale Symptome mit zunächst therapierefraktärer Hypotonie und Dyspnoe) und andererseits lokal ein ausgeprägtes, die Rekonvaleszenzzeit stark verlängerndes hämorrhagisches Ödem des gesamten rechten Beines mit potenzieller Gefahr eines Kompartmentsyndroms. Die massive Hämorrhagie kann entweder durch nicht erkannte Gerinnungsstörungen (vgl. Laborbefunde), am ehesten jedoch durch eine direkte enzymatische Wirkung des Schlangengifts auf das subkutane Gewebe und Endothel der Gefässe erklärt werden (4). Wie bei unserer Patientin treten schwere, potenziell lebensbedrohliche Symptome üblicherweise sehr rasch nach dem Schlangenbiss auf (3). Es ist deshalb entscheidend, dass ein Schlangenbissopfer auch bei scheinbar leichter Vergiftung schnellstmöglich notfallmedizinisch versorgt wird.

Präventive Massnahmen sind gutes Schuhwerk tragen, Schlangen nicht anfassen oder belästigen und Rastplätze im Freien vor der Benutzung auf Schlangen absuchen (Schlangen verkriechen sich gern unter Steinen, Holzstössen und Büschen) (4).
Sollte es trotzdem zu einem Schlangenbiss kommen, sind folgende präklinische Massnahmen sinnvoll (4):
– Ruhe bewahren, d.h., Panik und überstürzte Massnahmen vermeiden
– Einschränkung von physischer Aktivität, damit die Giftverteilung nicht beschleunigt und der Kreislauf nicht zusätzlich belastet wird
– Die Bissstelle soll desinfiziert und ruhig gestellt sowie Schmuck an der betroffenen Extremität entfernt werden. Das Abbinden der betroffenen Extremität ist obsolet.
– Sofortige notfallärztliche Betreuung in die Wege leiten.

Ein Ödem an der Bissstelle entwickelt sich innert 2 Stunden nach Biss und erreicht die maximale Ausdehnung nach 48 bis 72 Stunden (4). Die meisten schweren Vergiftungen gehen mit rasch einsetzenden systemischen Symptomen einher, sodass in der Regel 6 Stunden nach Biss keine neuen relevanten systemischen Beschwerden mehr auftreten (4). Es gibt jedoch auch Fallberichte aus Italien und Frankreich, bei welchen nach zuvor leichter bis mittelschwerer Symptomatik erst 14 Stunden nach Biss bedeutsame neurotoxische Beschwerden (Blepharoptosis, Diplopie) auftraten (9). Vor diesem Hintergrund wird eine medizinische Überwachung bei asymptomatischen Patienten für mindestens 6 Stunden empfohlen, bei symptomatischen (bereits ab Grad 1) Patienten idealerweise für 24 Stunden (1, 4). Sowohl die therapeutischen Massnahmen als auch die Überwachungszeit richten sich nach dem Schweregrad der Vergiftung und den auftretenden Symptomen (4). In unserem Fall waren primär notfallmedizinische Massnahmen zum Erhalt der Vitalfunktionen notwendig. Die früh nachweisbare Leukozytose und metabolische Acidose bei unserer Patientin sprachen neben den ausgeprägten lokalen und systemischen Symptomen für eine schwere Vergiftung, weshalb die rasche spezifische Antivenintherapie indiziert war. Die Indikation zur Antiveningabe besteht grundsätzlich bei allen schweren Vergiftungen (Grad 3), aber auch bei mittelschweren Vergiftungen (Grad 2) mit Anzeichen einer beginnenden schweren Vergiftung (Tab. 3) (4). Zwischen 1997 und 2018 erhielten rund 20 % der Viperbissopfer in der Schweiz ein Antivenin mit jeweils gutem Ansprechen (1).

Von den Total 219 Patienten entwickelten 7 Patienten (3.2 %) nach der Antivenintherapie eine schwere anaphylaktische/anaphylaktoide Reaktion (1). Diese Angst vor schwerwiegenden Folgen war der Hauptgrund für eine sehr restriktive Anwendung der Antivenintherapie in der Vergangenheit (3). Unter anderem hat 1995 eine Kasuistik, in der nach heutigen Empfehlungen eindeutig eine damals nicht durchgeführte Antivenintherapie indiziert gewesen wäre, zum Paradigmenwechsel in Richtung der heutigen proaktiven Antiveninempfehlungen geführt (3). Zusätzlich sind in der Schweiz die aktuellen Antivenine aus gereinigten F(ab)2-Antikörperfragmenten aus dem Serum von Pferden oder Schafen weniger allergen und haben eine längere Halbwertszeit als frühere Antivenine (3). In der Schweiz kann die Ärzteschaft die nötigen Antivenine über die bei ANTIVENIN-CH aufgeführten Zentren jederzeit beziehen. Trotz Antiveningabe klagte unsere Patientin über eine ausgeprägte Schwellung mit starken anhaltenden Schmerzen des gesamten rechten Beines, sodass ein Kompartmentsyndrom drohte. Meistens ist das Ödem nach einem Schlangenbiss jedoch subkutan und nicht in einem Faszien-Kompartment lokalisiert (10). Es besteht deshalb nur sehr selten die Indikation für eine Fasziotomie. Vor Durchführung einer Fasziotomie sollte einerseits das Kompartmentsyndrom mit einer intrakompartimentellen Druckmessung verifiziert werden und andererseits zunächst eine wiederholte Antiveningabe erfolgen (10, 11, 12). Die Hospitalisationszeit nach einheimischem Schlangenbiss dauert durchschnittlich zwei Tage (0–12 Tage) und korreliert mit dem Schweregrad der Vergiftung (1).

Die Rekonvaleszenzzeit ist ebenfalls abhängig von der Ausprägung der lokalen und systemischen Symptome. Unter der Annahme eines weiter wirksamen lokalen Giftdepots wäre in unserem Fall eine wiederholte Antiveningabe durchaus indiziert gewesen und hätte möglicherweise die zusätzliche Opiatgabe zur Basisanalgesie mittels Metamizol, Paracetamol und Ibuprofen erspart sowie die prolongierte Rekonvaleszenzzeit von 3 Monaten deutlich verkürzt (11). Unsere Patientin hatte einen komplizierten Verlauf mit ausgeprägtem hämorrhagischen Ödem des gesamten rechten Beines und fast 3 Wochen anhaltenden immobilisierenden Schmerzen. Die Schmerzen waren so stark, dass klinisch eine sekundäre Weichteilinfektion vermutet wurde. In der Regel kommt es jedoch nicht zu einem Weichteilinfekt, sodass eine antibiotische Therapie nicht indiziert ist (3). Zudem zeigte die Patientin eine symptomatische Blutungsanämie mit Halbierung des ursprünglich gemessenen Hämoglobinwertes innert einer Woche. Die laborchemisch festgestellte Hepatopathie mit Oberbauchschmerzen rechts und sonografisch minimaler perihepatischer Flüssigkeitskollektion war differenzialdiagnostisch am ehesten multifaktoriell bedingt: toxisch durch das Schlangengift, sekundär durch die anaphylaktoide Reaktion, medikamentös-toxisch durch das Antivenin und die Analgetika.

Dieser Fall zeigt, wie notwendig angemessenes Verhalten nach einem Biss durch eine einheimische Giftschlange ist, damit die seltenen, aber potenziell lebensbedrohlichen Folgen schwerer Vergiftungen vermieden werden.

pract. med. Jonas Micheroli

Ärzte Netstal AG
Tschuoppisstrasse 39
8754 Netstal

jonasmicheroli@hin.ch

PD Dr. med. Markus Schneemann

Chefarzt Klinik für Innere Medizin
Kantonsspital
Notfallzentrum
Geissbergstrasse 81
CH-8208 Schaffhausen

markus.schneemann@spitaeler-sh.ch

PD Dr. med. Thomas Brack

Chefarzt Medizinische Klinik
Departementsleiter Medizin und Psychiatrie
Kantonsspital Glarus

thomas.brack@ksgl.ch

Die Autoren haben keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

1. Fuchs J., Gessner T., Kupferschmidt H., Weiler S., Indigenous venomous snakebites in Switzerland: analysis of reports to the National Poisons Information Centre over 22 Years. Swiss Med Wkly. 2021;151:w30085
2. Meier J, Berney C. Aspisviper (Vipera aspis) und Kreuzotter (Vipera berus): Die medizinisch bedeutsamen Giftschlangen der Schweiz 1. Teil: Biologie, Verbreitung und Giftzusammensetzung. Swiss Med Forum. 2003;03(32):746–53.
3. Petite J., Viper bites: treat or ignore? Review of a series of 99 patients bitten by Vipera aspis in an alpine Swiss area. Swiss Med Wkly. 2005 Oct;135(41-42): 618–25.16380847
4. Meier J, Rauber-Lüthy C, Kupferschmidt H. Aspisviper (Vipera aspis) und Kreuzotter (Vipera berus): Die medizinisch bedeutsamen Giftschlangen der Schweiz 2.Teil: Vorbeugung, Erste Hilfe und Behandlung von Bissunfällen. Swiss Med Forum. 2003;03(34):780–5.
5. Tox Info Suisse (Internet). Zürich: Tox Info Suisse (cited 2024 April 15). Available from: https://www.toxinfo.ch/antivenin
6. Siigur J., Siigur E., Biochemistry and toxicology of proteins and peptides purified from the venom of Vipera berus berus. Toxicon: X. 2022;100131
7. Boels D, Hamel JF, Deguigne MB et al. (2012) European Viper Envenomings: Assessment of ViperfavTM and Other Symptomatic Treatments. Clin Toxicol 50: 189-196. DOI: 10.3109/15563650.2012.660695.
8. Audebert F, Sorkine M, Bon C. Envenoming by viper bites in France: clinical gradation and biological quantification by ELISA. Toxicon. 1992;30:599–609. 10.1016/0041-0101(92)90854-X1519251
9. Sassoè M., Envenomation by Vipera aspis in Piedmont (Italy): A report of three cases, including one case with neurological symptoms. Toxicon. 2023;230:107154
10. Darracq M.A., Cantrell F.L., Klauk B., Thornton S.L. A Chance to cut is not always a chance to cure – fasciotomy in the treatment of rattlesnake envenomation: A retrospective poison center study. Toxicon. 2015;101:23-26
11. Lamb T, Stewart D, David A. Warrell D. A. et al. Moderate-to-severe Vipera berus envenoming requiring ViperaTAb antivenom therapy in the UK. Clinical Toxicology, 2021, 59:11, 992-1001, DOI: 10.1080/15563650.2021.1891245
12. Warrell D. A., William D.J. Clinical aspects of snakebite envenoming and its treatment in low-resource settings. The Lancet. 2023; 401: 1382–98
13. VAPAGuide – Venomous And Poisonous Animals Guide (Internet). Stuttgart: VAPAGuide Junghanss/Bodio (cited 2024 April 15). Available from: https://www.vapaguide.info/search?param=berus

Erythem und grippale Symptome bei einem Jäger mit Vorerkrankungen

Anamnese und Befunde

Anamnese

Auf der Notfallstation des Spitals Schwyz stellt sich im späten Frühling ein 64-jähriger Patient mit Fieber und einem ringförmigen Erythem auf der Schulteroberseite vor. Seit etwa einem Monat fühlt er sich immer wieder leicht erkältet; Symptome sind leichter trockener Husten, Schnupfen, Halsschmerzen und intermittierendes Fieber, bisher immer gut toleriert und nicht einschränkend in seinem Alltag. An diesem Tag verspürt er Müdigkeit, leichten Druck auf dem Kopf sowie Konzentrationsschwierigkeiten, wobei Husten und Halsschmerzen bereits sistieren. Bauchschmerzen, gastrointestinale Beschwerden und Dysurie hatte er zu keinem Zeitpunkt gehabt.

Die persönliche Anamnese ist relevant für eine arterielle Hypertonie, eine Gicht, eine Allergie auf Penicillin und Allopurinol sowie ein intrahepatisches cholangiozelluläres Karzinom in einer anhaltenden kompletten Remission, wobei das letzte Computertomogramm Thorax und Abdomen knapp drei Monate zuvor absolviert wurde. Nach einem durch Rekto-Sigmoid-Resektion therapierten Adenokarzinom des Sigmas erfolgt regelmässig eine Koloskopie, zuletzt vor zwei Jahren.

Kurze Anamnese mit Betonung des jetzigen Leidens

Auf die Hautveränderung wurde er am Vortag durch seinen Kollegen hingewiesen. An eine Verletzung oder einen Insektenstich in der Schulterregion kann er sich nicht erinnern, auch verspürt er weder Juckreiz noch Schmerzen. Der passionierte Jäger – die erlegten Tiere zerwirkt er selbst – hält sich viel im Wald auf und erwähnt zahlreiche Zeckenstiche, gegen FSME ist er geimpft. Die Reiseanamnese des Pensionärs ist bis auf einen Aufenthalt in Deutschland blande.

Befunde

Der voll orientierte, febrile (38.8 °C) Patient weist weder Meningismus noch neurologische Ausfälle auf, die Herz-/Lungenauskultation ist blande. Bei reizlosen Laparotomienarben im Rahmen der onkologischen Vorerkrankung können keine abdominellen Resistenzen festgestellt werden. Palpatorisch zeigen sich unauffällige Lymphknoten, die grossen Gelenke sind reizlos. Oberhalb der rechten Schulter fällt ein ca. 8 x 6 cm messendes Erythem auf, bestehend aus einer rundlichen, leicht erhabenen dunkelroten Hautveränderung mit einer zentral gelegenen kleinen Ulzeration, umgeben von einem hellroten, geringfügig schuppigen Ring. Somit handelt es sich um einen ausgeprägteren Befund als auf dem Foto (Abb. 1), das der Patient am Vortag aufnahm. Am rechten Oberschenkel findet sich eine lebende Zecke. Laborchemisch analysieren wir (neu zu den drei Monate zurückliegenden Vorwerten) eine leichte CRP-Erhöhung bei 34 mg/l (Normwerte <5 mg/l), eine leichte LDH-Erhöhung bei 244 U/l (Normwerte 135–225 U/l) sowie Veränderungen im Blutbild mit Eosinopenie 0,1*10^9/l (Normwerte 0,2–0,5*10^9/l), Lymphopenie 0,6 *10^9/l (Normwerte 1,3–3,6*10^9/l) und Thrombozytopenie 112*10^9/l (Normwerte 160–370*10^9/l). Zur Infektfokussuche durchgeführtes Thorax-Röntgenbild sowie Urinstatus ergeben blande, der SarsCoV2-PCR-Test fällt negativ aus.

Differenzialdiagnostische Überlegungen

Die Differenzialdiagnose grippeähnlicher Beschwerden bzw. eines Fiebers ist – insbesondere bei einem Patienten mit diversen Vorerkrankungen – breit. Da die regelmässigen onkologischen Kontrollen, Laborwerte sowie die körperliche Untersuchung keine Hinweise auf ein Tumorrezidiv zeigen, wäre hier von einer infektiösen Ursache auszugehen. Bei einem aktiven Jäger ist es wichtig, an zeckenübertragene Krankheiten zu denken. Die in der Schweiz am häufigsten vorkommende Zeckenart Gemeiner Holzbock (Ixodes ricinus) ist zwischen März und November aktiv. Durch Zecken werden in der Schweiz hauptsächlich Borrelia burgdorferi sensu lato (geschätzt 8 000–15 000 Fälle jährlich) sowie FSME-Viren (200–400 Fälle jährlich gemeldet) übertragen. Weitere durch Zecken übertragene Erreger sind Francisella tularensis (gemeldet bis zu 239 Fälle jährlich), selten auch Anaplasma phagocytophilum, Rickettsia helvetica und monacensis, Babesia spp. sowie Candidatus Neoehrlichia mikurensis (1, 2, 3).

Differenzialdiagnostisch kommen hier auch andere Zoonosen infrage, die sich u.a. durch Fieber und Kopfschmerzen äussern, wie z.B. Brucellose (gemeldet bis zu neun Fälle jährlich) (3, 9, 14, 16), Leptospirose (keine offiziellen Zahlen) (8, 14, 15) und Q-Fieber (gemeldet bis zu 108 Fälle jährlich) (3, 12).
Der lokale Hautbefund allein könnte auch unspezifischen Reaktionen auf Zeckenstich, einem Erysipel oder einer Tinea entsprechen (11).
Wenn wir die differenzialdiagnostische Überlegung auf die Kombination eines umschriebenen Erythems sowie einer Zoonose stützen, wird die Auswahl enger.

Für eine Lyme-Borreliose im Stadium Erythema migrans (lokalisierte Infektion) ist in den ersten Tagen ein homogenes Erythem typisch. Sporadisch wird das Zentrum der frühen Läsion intensiv erythematös und verhärtet – vesikulär oder nekrotisch: wie bei beschriebenem Praxis-Fall. Wenn sich das Erythem ausdehnt, haben die meisten Läsionen hellrote äussere Ränder und eine Aufhellung in der Mitte. Weitere Symptome inklusive Fieber, Müdigkeit und Kopfschmerzen kommen im Stadium einer disseminierten Infektion vor (13).
Bei einer Tularämie ulzeroglandulärer Form kann die Hautläsion vor, gleichzeitig, mit oder ein bis mehrere Tage nach der Lymphadenopathie auftreten, als eine kleine Papel, die sich zu einer Pustel entwickelt, umgeben von einer entzündlichen Zone (10). Bei unserem Patienten konnte zwar keine Lymphadenopathie getastet werden, was aber eine Tularämie nicht ausschliesst, da hier eine frühe Phase vor dem Auftreten einer Lymphadenopathie möglich ist. Auch die vorausgegangene grippeähnliche Symptomatik würde zu dieser These passen.
Für eine Rickettsiose (Zeckenbissfieber) wäre neben grippeähnlichen Symptomen ein makulopapuläres Exanthem typisch, allerdings zu unserem Praxis-Fall nicht passend. Ebenso entspricht das bei Ehrlichiose und Leptospirose vorkommende makulopapuläre Exanthem nicht der gesichteten Hauteffloreszenz (14), zumal die Serologie auf Leptospirose negativ ausfiel.

Weitere Abklärungsschritte und Verlauf

Bei unserem Fokus auf zeckenübertragene Krankheiten initiierten wir beim ambulant behandelten Patienten eine antibiotische Therapie mit Doxycyclin 200 mg täglich, aufgeteilt in zwei Dosen.
Eine Erythema-migrans-Diagnose wird klinisch gestellt (11). Somit haben wir nur die Serologie auf Brucellen, Francisella tularensis und Leptospiren abgenommen. Nach Erhalt einer positiven Francisella-tularensis-Serologie mit einem Antikörper-Titer 1:80 in der Agglutination sind wir bei passender Klinik von einer Tularämie ausgegangen und haben dem Hausarzt empfohlen, die antibiotische Therapie für insgesamt 21 Tage fortzuführen. Die Serologie auf Brucella und Leptospiren fiel dabei negativ aus, die Blutkulturen blieben negativ. Anlässlich der zeitnahen onkologischen Kontrolle nach Abschluss der antibiotischen Therapie berichtete der Patient über ein gutes Allgemeinbefinden, seine Systemanamnese war blande. Klinisch, laborchemisch und radiologisch (Computertomogramm Thorax und Abdomen) zeigten sich keine neuen Aspekte.

Diagnose

Tularämie

Kommentar

Erreger

Tularämie, auch Hasenpest genannt, ist eine durch gram-negative Bakterien der Art Francisella tularensis ausgelöste Zoonose. Sie befallen kleine Säugetiere (vor allem wild lebende Hasen, Kaninchen und Nagetiere), werden aber auch in der Umwelt (Wasser, Erde) gefunden. Die Übertragung erfolgt meist durch Zecken- oder Insektenstiche, durch direkten Kontakt mit kontaminierter Umgebung oder erkrankten Tieren (z. B. beim Jagen, Zerwirken), beim Verzehr von deren ungenügend erhitztem Fleisch sowie durch Einnahme beziehungsweise Einatmen von verseuchtem Wasser und Staub. Bereits wenige Erreger können eine Erkrankung auslösen. Eine Übertragung von Mensch zu Mensch wurde bislang nicht dokumentiert (7).

Klinische Manifestation

Die Inkubationszeit beträgt in der Regel drei bis fünf Tage, seltener auch einen bis 21 Tage. Die Tularämie beginnt in der Regel abrupt mit Fieber, Schüttelfrost, Kopfschmerzen, Unwohlsein, Appetitlosigkeit und Müdigkeit. Weitere Symptome können Husten, Myalgien, Brustbeschwerden, Erbrechen, Halsschmerzen, Bauchschmerzen und Durchfall sein (7, 10). In Abhängigkeit von der Eintrittspforte werden die folgenden Formen unterschieden:

1. Ulzeroglandulär und glandulär: Nach einem Hautkontakt mit den Erregern (inklusive Zecken- oder Insektenstiche) bilden sich eine primäre Ulzeration und eine regionale Lymphknotenschwellung, bei spätem Behandlungsbeginn vereiternd und nekrotisierend. Bildet sich kein Ulcus, so liegt die glanduläre Form vor.
2. Oculoglandulär: Nach Infektion des Auges kommt es zu meist einseitiger Konjunktivitis mit Ödemen am Lid oder starkem Tränenfluss, Lichtempfindlichkeit und regionaler Lymphknotenschwellung.
3. Oropharyngeal: Nach Aufnahme von kontaminiertem Wasser oder Lebensmitteln kommt es zumeist zu einseitiger, oft massiv submandibulärer und zervikaler Lymphknotenschwellung. Auch Stomatitis, Pharyngitis und Tonsillitis sind möglich, bei hohen Dosen ist eine gastrointestinale Beteiligung mit Bauchschmerzen, Erbrechen und Durchfall nicht ausgeschlossen.
4. Pulmonal: Inhalation der Erreger führt zu Bronchopneumonie, Husten, Brustschmerzen, Atemstörungen und Atemnot, Schweissausbrüchen, Übelkeit, Erbrechen und hilärer Lymphknotenschwellung. Eine Pneumonie kann, muss aber nicht vorkommen.
Als Komplikationen von Infektionen mit dem Subtyp tularensis können sekundäre Pneumonien, schwere Septi­kämie, Endokarditis, Leber- und Nierenversagen auftreten. Bei Infektionen mit dem Subtyp holarctica sind gelegentlich Meningitis und Sepsis zu beobachten; Pneumonien sind selten. Bei beiden Subtypen können Hauterscheinungen wie Erythema nodosum und Erythema multiforme auftreten. Bei Infektionen mit dem in Europa auftretenden Subtyp holarctica kommt es oft zur Spontanheilung; Todesfälle sind – auch ohne Behandlung – sehr selten (6).
Tularämie kann mit einer Reihe anderer Krankheiten verwechselt werden, insbesondere mit solchen, die mit Fieber und Lymphknotenvergrösserung einhergehen (5).

Diagnostik

Der direkte Erregernachweis durch Anzucht aus Blut, Gewebeproben oder Abstrichen gelingt nicht immer. Es stehen auch PCR-Methoden und Antigen-Nachweise zur Verfügung. Indirekt kann die Infektion durch Serum-Antikörper diagnostiziert werden (6).

Therapie

Die Erstlinientherapie bei einer Tularämie ist Ciprofloxacin. Bei schwerer Infektion oder einem schlechten Ansprechen wird ein Aminoglykosid dazugegeben. Meningitis, eine seltene Komplikation, wird mit einem Aminoglykosid plus Doxycyclin oder Ciprofloxacin behandelt. Bei leichter Erkrankung kann als alternative Monotherapie Doxycyclin gewählt werden, bei dessen bakteriostatischer Wirkung muss jedoch an ein mögliches Rückfallrisiko gedacht werden. Ein Betalaktam-Antibiotikum ist bei Tularämie ohne Wirkung (18).

Epidemiologie

Seit 2004 besteht in der Schweiz die Meldepflicht bei Mensch und Tier (4). Nach jährlich steigenden Fallzahlen zeigt sich für den Zeitraum 2017–2022 eine stabile Situation mit 121 bis 240 in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein jährlich gemeldeten Fällen (3).

Präventive Massnahmen

Ein Impfstoff gegen Tularämie ist in der Schweiz nicht verfügbar. Wichtig ist ein Zeckenschutz bei Aufenthalt im Freien, da bei circa 30 bis 40 % der humanen Tularämie-Fälle die Übertragung durch Zecken erfolgt (7, 17). Zum Schutz vor Übertragung sollten bei Kontakt mit kranken und toten Wildtieren – vornehmlich Hasen und Kaninchen – Vorsichtsmassnahmen getroffen werden. Insbesondere sollten Jäger beim Abbalgen Handschuhe und eine Atemschutzmaske (FFP2/FFP3) tragen. Fleisch von Hasen und Kaninchen sollte nur gut durchgegart verzehrt werden. In Gegenden, in denen Fälle von Tularämie aufgetreten sind, sollte Oberflächen- und Brunnenwasser vor dem Trinken abgekocht werden (6).

Kommentar zur Francisella-tularensis- ­Serologie

In der Regel sind die Titer der Francisella-tularensis-Antikörper in der ersten Krankheitswoche negativ, bei den meisten Patienten nach zwei Wochen positiv und erreichen nach vier oder fünf Wochen ihren Höhepunkt. Eine Verdachtsdiagnose wird durch einen Titer von 1:160 oder mehr bei Vorliegen einer kompatiblen Erkrankung gestützt, doch kann dies auch eine ältere Infektion widerspiegeln. Die definitive serologische Diagnose erfordert einen vierfachen oder stärkeren Titeranstieg zwischen akuten und rekonvaleszenten Proben, wobei mindestens ein Test positiv sein muss. Serologische Untersuchungen müssen möglicherweise in Abständen von sieben bis zehn Tagen wiederholt werden, bevor der Titeranstieg nachgewiesen werden kann. IgM- und IgG-Antikörper treten gemeinsam auf. Hohe Titer beider Antikörper können länger als ein Jahrzehnt nach der Infektion fortbestehen, was die Aussagekraft eines einzelnen positiven Ergebnisses einschränkt (10). Bei unserem Patienten wurde die serologische Untersuchung erst nach elf Monaten wiederholt, mit einem weiterhin positiven Francisella-tularensis-Titer (1:80). Bei passender Anamnese und Klinik gehen wir nach wie vor von einer im Juni 2022 durchgemachten Tularämie-Infektion aus.

Historie
Manuskript eingereicht: 09.01.2024
Angenommen nach Revision: 24.06.2024

Dr. Pavla Tlapa

Schachenmattli 1
6436 Muotathal

arztpraxis-muotathal@hin.ch

Prof. Dr. med. Reto Nüesch

Chefarzt Innere Medizin
Mitglied der Spitalleitung
Waldeggstrasse 10
6430 Schwyz

Die Autorin und der Autor haben keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert

1. Bundesamt für Gesundheit BAG. FAQ – Zecken und durch Zecken übertragbare Krankheitserreger. 2019. https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/zeckenuebertragene-krankheiten.html; letzter Zugriff: 13.04.2023.
2. Bundesamt für Gesundheit BAG. Zeckenübertragene Krankheiten. https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/zeckenuebertragene-krankheiten.html; letzter Zugriff: 18.04.2023.
3. Bundesamt für Gesundheit BAG. Zahlen zu Infektionskrankheiten. https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/zahlen-und-statistiken/zahlen-zu-infektionskrankheiten.html; letzter Zugriff: 03.05.2023.
4. BAG Bulletin 18/2018 Tularämie: Eine seltene zeckenübertragene Krankheit breitet sich aus. 2018. https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/tularaemie.html; letzter Zugriff: 13.04.2023.
5. World Health Organisation. WHO Guidelines on tularaemia. 2007. https://apps.who.int/iris/handle/10665/43793; letzter Zugriff: 21.06.2023.
6. RKI. RKI-Ratgeber. Tularämie. https://www.rki.de/DE/Content/Infekt/EpidBull/Merkblaetter/Ratgeber_Tularaemie.html?nn=2398124; letzter Zugriff: 13.04.2023.
7. Bundesamt für Gesundheit BAG. Krankheiten A-Z: Tularämie https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/tularaemie.html; letzter Zugriff: 14.04.2023.
8. Bundesamt für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen BLV, Leptospirose beim Tier und beim Menschen. https://www.blv.admin.ch/blv/de/home/tiere/tierseuchen/uebersicht-seuchen/alle-tierseuchen/leptospirose.html; letzter Zugriff: 26.04.2023
9. Bundesamt für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen BLV, Bericht zur Überwachung von Zoonosen und lebensmittelbedingten Krankheitsausbrüchen, Daten 2020. 2021. https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/brucellose.html; letzter Zugriff: 26.04.2023.
10. Auwaerter PG, Penn RL. Francisella tularensis (Tularemia). In: Mandell, Douglas und Benett’ s Principles and Practice of Infektious Diseases. 9th ed. Elsevier 2020, 2759-2772
11. RKI. RKI-Ratgeber. Lyme Borreliose. https://www.rki.de/DE/Content/Infekt/EpidBull/Merkblaetter/Ratgeber_LymeBorreliose.html#doc2398672bodyText10; letzter Zugriff: 21.06.2023.
12. Diaz HD. Tick, Including Tick Paralysis. In: Mandell, Douglas und Benett’ s Principles and Practice of Infektious Diseases. 9th ed. Elsevier 2020, 3505-3525
13. Steere AC. Lyme Disease (Lyne Borreliosis) due to Borreila Burgdorferi. In: Mandell, Douglas und Benett’ s Principles and Practice of Infektious Diseases. 9th ed. Elsevier 2020, 2911-2921
14. Weber R, Fontana A, Schaer D. Status febrilis und systemische Entzündung bei Infektionen und immunologischen Krankheiten. In: Battegay E, Differentialdiagnose Innerer Krankheiten. Vom Symptom zur Diagnose. 21. Aufl. Stuttgart; Thieme: 2017. 665-673, 714
15. Haake DA, Nevett PN. Leptospira Species (Leptospirosis). In: Mandell, Douglas und Benett’ s Principles and Practice of Infectious Diseases. 9th ed. Elsevier 2020, 2898-2904
16. Gul HC, Erdem H. Brucellosis (Brucella Species). In: Mandell, Douglas und Benett’ s Principles and Practice of Infektious Diseases. 9th ed. Elsevier 2020, 2753-2757
17. Bundesamt für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen BLV, Bundesamt für Gesundheit BAG. Bericht zur Überwachung von Zoonosen und lebensmittelbedingten Krankheitsausbrüchen. Daten 2020. 2020. https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/tularaemie.html; letzter Zugriff: 21.06.2023.
18. Sanford Guide, Antimicrobial Therapie. 2024; https://www.sanfordguide.com; letzter Zugriff: 23.04.2024

Eine Fischintoxikation als seltene Ätiologie des Thoraxschmerzes

Fallbericht

Anamnese und Befunde

Eine 58-jährige Patientin stellte sich notfallmässig mit Schwindel und Nausea sowie einem Ganzkörpererythem und pektanginösen Beschwerden nach dem Verzehr eines Thunfischsteaks in einem Restaurant vor. Bis auf eine Kälteurtikaria waren keine Vorerkrankungen bekannt. Initial bemerkte die Patientin direkt nach Einnahme einen metallisch-scharfen Geschmack auf der Zunge. Die Symptome entwickelten sich in voller Ausprägung, nachdem die Patientin zu Hause ankam, sodass sie drei Stunden nach dem Verzehr des Thunfischs die Ambulanz verständigte. Die Sanitäter vermuteten zuerst eine allergische Reaktion und verabreichten Flüssigkeit, intramuskuläres Adrenalin sowie Steroide und Clemastin.

Kurze Anamnese mit Betonung des jetzigen Leidens

Im Spital zeigte sich die Patientin initial hypotensiv (91/47 mmHg), sodass die intravenöse Flüssigkeitszufuhr fortgesetzt wurde. In der körperlichen Untersuchung ergab sich ein diffuses Erythem am ganzen Körper, aber ein vesikuläres Atemgeräusch ohne Stridor. Die kardiale Untersuchung erbrachte keinen pathologischen Befund. Auf der Notfallstation beschrieb die Patientin keine respiratorischen Symp­tome und benötigte keinen Sauerstoff.

Laborchemisch konnte eine mässige Leukozytose sowie ein erhöhtes Kreatinin nachgewiesen werden. Troponin- T-Analyse und Blutalkoholspiegel ergaben Normalbefunde. Die Tryptase-Werte bei der Aufnahme waren normal. Nach einer zweiten intramuskulären Adrenalingabe zeigte die Patientin normotone Blutdruckwerte, und das Erythem war vollständig regredient. Im initialen Elektrokardiogramm (EKG) zeigten sich diffuse minimale ST-Senkungen (Abb. 1), welche in der Verlaufskontrolle nach einer Stunde viel deutlicher wurden und sich in einem Hauptstamm-EKG-Muster präsentierten (Abb. 2).

Die Patientin wurde zur weiteren Überwachung auf unsere Intermediate Care Station aufgenommen. In den folgenden Laborkontrollen stieg das kardiale Tro­ponin T deutlich an, was uns veranlasste, unser kardiologisches Team hinzuziehen, da wir ein akutes Koronarsyndrom befürchteten. Die Echokardiographie ergab eine normale Ejektionsfraktion und keinen Hinweis auf Wandbewegungsstörungen. In der Koronarangiographie imponierten die Koronargefässe mit lediglich einer moderaten Koronarsklerose ohne Stenosierung (Abb. 3). In Verbindung mit dem Hauptstamm-EKG wurde ein Koronarspasmus durch die Adrenalingaben postuliert, es zeigten sich in der Koronarangiographie jedoch keine Hinweise für eine höhere Spasmusneigung. Während des Krankenhausaufenthalts zeigten die Folge-EKGs eine Verbesserung der ST-Streckenveränderungen und schliesslich eine Normalisierung.

Der Troponin-T-Wert erreichte einen Spitzenwert
von 192 ng/ml (0–26 ng/ml) mit anschliessender Normalisierung. Die Tryptase zeigte sich auch in der wiederholten Kontrolle am zweiten Tag des Spitalaufenthalts
normwertig.
Alle Symptome klangen innerhalb von 12 Stunden nach der notfallmässigen Vorstellung ab, und die Patientin konnte nach Hause entlassen werden.

Differenzialdiagnostische Überlegungen

Die systemische anaphylaktoide Reaktion mit Beginn Stunden nach der Einnahme des kontaminierten Fisches ist sehr suggestiv für eine Histaminintoxikation. Das ­negative Ergebnis der Tryptase-Analyse passt auch zu einer Histaminintoxikation.
In dem hier beschriebenen Fall wurde ein Typ 1 Kounis-Syndrom vermutet, da die Symptome nach Behandlung der anaphylaktoiden Reaktion verschwanden und in der angiographischen Untersuchung keine kritische Koronarerkrankung gefunden wurde. Als Differenzialdia­gnosen der systemischen anaphylaktoiden Reaktion mit Beginn Stunden nach der Einnahme des Fisches kamen eine klassische Anaphylaxie mit dem pathogenetischen Mechanismus der Mastzelldegranulation oder eine direkte Histaminintoxikation durch die Einnahme des möglicherweise kontaminierten Fisches infrage. Das repetitiv negative Ergebnis der Tryptase-Analyse passte zu einer Histaminintoxikation.

Bei gleichzeitigem Vorhandensein eines akuten Koronarsyndroms ohne Nachweis einer kritischen Stenose in der Koronarangiographie war ein Typ 1 Kounis-Syndrom möglich, wobei das Kounis-Syndrom bislang nur im Rahmen von klassischen Anaphylaxien mit Mastzelldegranulation und weniger im Rahmen von Histaminintoxikationen beschrieben wurde.
Da in der Schweiz jedoch vermehrt Fisch konsumiert wird, wird die Inzidenz des Kounis-Syndroms im Rahmen von Histaminintoxikationen zunehmen.
Ein wie von den Kardiologen vermuteter, durch Adrenalin verursachter Vasospasmus wurde differenzialdiagnostisch in Betracht gezogen. Dieser würde jedoch die Persistenz der pektanginösen Beschwerden und das Fehlen einer Spasmusneigung in der Koronarangiographie nicht erklären.

Weitere Abklärungsschritte

Eine allergologische Abklärung wurde empfohlen. Hier fand sich keine Sensibilisierung auf Fisch oder Soja. Da sich die Patientin gegen Ende der Konsultation auch nicht sicher war, ob allenfalls Baumnüsse im Gericht waren, wurde auch eine serologische Bestimmung diesbezüglich durchgeführt, jedoch konnten wir auch keine Sensibilisierung auf Walnuss feststellen.

Diagnose

Scombroid-Vergiftung mit Typ 1 Kounis-Syndrom durch die Histaminintoxikation

Kommentar

Scombroid-Vergiftungen können nach dem Verzehr von nicht fachgerecht gelagertem Fisch vorkommen. Fischfleisch enthält Histidin. Wenn der Fisch durch gramnegative Bakterien kontaminiert ist, spaltet das bakterielle Enzym Histidin-Decarboxylase das Histidin zu Histamin. Das exogene eingenommene Histamin führt zu einer allergieähnlichen Reaktion, wie es ebenfalls bei einer Allergie-induzierten Histaminantwort durch die Degranulation von Mastzellen kommen kann (4).

Diese Reaktionen sind jedoch nicht IgE- oder gar Allergen-vermittelt, sondern werden direkt durch das im Fisch enthaltene Histamin ausgelöst.
Tox Info Suisse registriert jedes Jahr circa 10 bestätigte Fälle dieser Art von Lebensmittelvergiftung. Die Symptome einer Scombroid-Vergiftung sind sehr ähnlich wie die einer klassischen Anaphylaxie und können leicht verwechselt werden. Am häufigsten treten Scombroid-Vergiftungen nach Fischkonsum auf. Die betroffenen Fische sind Makrelen (Scombroide), Thunfische (Thunis spp.), Bonitos (Sarda spp.), Makrelenhechte (Scombroidecidea), Stachelmakrelen (Caragidae), Heringe und Sardinen (Clupeidae), Anchovis und Sardellen (Engraulidae) sowie Blaufische (Pomatoidae). Insbesondere Makrelen gehören zu einer Gruppe von Fischen mit hohem Histamingehalt.

Das Kounis-Syndrom wird klinisch als Kombination eines akuten Koronarsyndroms mit einer Histamin-induzierten anaphylaktischen oder anaphylaktoiden Reaktion definiert, wobei es über eine Mastzelldegranulation zu einer Histaminliberation gekommen ist (6). Die Diagnose des Kounis-Syndroms ist nicht trivial und erfordert viel Erfahrung. Die klinischen Symptome einer allergischen oder anaphylak­toiden Reaktion sowie die laborchemischen und elektrokardiographischen Befunde einer akuten kardialen Ischämie sollten den Verdacht auf ein Kounis-Syndrom lenken.

Es sind drei Formen des Kounis-Syndroms bekannt (3):
– Typ 1 tritt bei Patienten auf, die keinen Hinweis auf eine koronare Herzerkrankung haben. Hierbei ist pathophysiologisch die endotheliale Dysfunktion mit konsekutivem Vasospasmus Grund für die Symptomatik.
– Typ 2 tritt bei Patienten mit nicht kritischen arteriosklerotischen Veränderungen auf. Die Symptomatik ist dabei durch Koronarspasmen mit Einreissen von atherosklerotischen Plaques und konsekutiver Thrombosierung der Wandverletzungen zu erklären.
– Typ 3 bezieht sich auf allergische Reaktionen gegen Komponenten der koronaren Herzerkrankung mit konsekutiver in-Stent-Thrombose.

Sekundäre, durch allergische Reaktionen verursachte, akute Koronarsyndrome sind mit einer signifikant erhöhten Morbidität und Mortalität verbunden und benötigen daher eine intensivmedizinische Überwachung (3). Das klinische Management des Kounis-Syndroms ist eine Herausforderung, da die kardialen sowie die allergischen oder (wie in diesem Fall) anaphylaktoiden Symptome gleichzeitig behandelt werden müssen. Bei Patienten mit einer Typ-1-Variante kann allein die Therapie der allergischen oder anaphylaktoiden Reaktion die Symptome beseitigen.

Adrenalin ist die Standardbehandlung der Anaphylaxie, kann jedoch eine myokardiale Ischämie aggravieren und einen Koronarspasmus verschlechtern. Es sollte daher unter überwachten Bedingungen verabreicht werden. Unproblematisch sind intravenöse Steroide sowie H1- und H2-wirksame Antihistaminika. Die Behandlung ischämischer Schmerzen beim Kounis-Syndrom weicht ebenfalls von den Standardbehandlungsprotokollen ab, da sich Opio­ide wie Morphin auf die Mastzelldegranulation auswirken und somit die allergische Reaktion aggravieren können. Fentanyl als Opioid mit der geringsten Auswirkung auf die Mastzelldegranulation ist daher die empfohlene Wahl der Therapie bei diesen Patienten (3).

Die Messung der Serumtryptase als Marker der Mastzellaktivierung ist nicht immer diagnostisch zuverlässig. Da sie nur eine sehr kurze Halbwertszeit von circa 90 Minuten hat, sollte die erste Probe eine halbe Stunde nach Beginn der initialen Symptome entnommen werden und weitere Proben nach 30 Minuten respektive nach 2 Stunden. Ähnlich kurzwirksam ist Histamin mit einer Halbwertszeit von ca. 8 Minuten, was die laborchemische Bestimmung ebenfalls massiv erschwert. Zudem ist sie stark beeinflusst von Analgetika-Einnahmen, insbesondere Morphin (3).

Anamnestisch berichtete die Patientin bei Eintritt, bis auf eine Kälteurtikaria ohne Dauertherapie keine Krankheiten zu haben. In der Vergangenheit wurde sie allerdings bei wiederholt aufgetretenen, unklaren Thoraxschmerzen kardiologisch abgeklärt, was keine richtungsweisenden Befunde ergab. In der erweiterten Anamnese auf der Abteilung gab die Patientin an, dass die thorakalen Beschwerden bei Kälte und zum Beginn körperlicher Belastung (zum Beispiel Jogging) stärker seien, im Verlauf einer Trainingseinheit aber vollständig verschwänden.

Eine mögliche Assoziation zwischen der Histaminfreisetzung im Rahmen einer Kälteurtikaria und dem Koronarspasmus beim Typ 1 Kounis-Syndroms wurde schon in einzelnen seltenen Fällen in der Literatur beschrieben (5).
Unserer Meinung nach ist in unserem Fall eine Spasmusneigung der Koronararterien gegen Histamin möglich und kann durch einen Provokationstest in der Koronarangiographie nicht ausgeschlossen werden, da dieser unter einer vollen Antihistaminikatherapie erfolgte.
Auch wenn eine allergologische Abklärung im Rahmen des Work-up einer Scombroid-Vergiftung normalerweise nicht indiziert ist, haben wir in diesem Fall diese Möglichkeit mit der Patientin diskutiert und daher eine immuno-allergologische Standortbestimmung durchgeführt, welche keine Hinweise auf Fischsensibilisierung zeigte.

Streng genommen beschreiben wir hier eine neue Entität des Kounis-Syndroms Typ 1, wobei das Koronarspasmus-induzierende Histamin nicht von einer Mastzelldegranulation stammte, sondern direkt von exogen zugeführt wurde. Der Zusammenhang zwischen Scombroid-Intoxikationen und dem Auftreten eines solchen Kounis-Syndroms ist in der Literatur bereits dokumentiert, vor allem durch Fälle aus Mittelmeerländern (2).
Mit den veränderten Essgewohnheiten der Schweizer Bevölkerung (mehr Verzehr von Fisch) werden solche Fälle in Zukunft zunehmen.

Historie:
Manuskript eingereicht: 28.11.2023
Angenommen nach Revision: 30.04.2024

Dr. med. Michael Studhalter

Ärztlicher Leiter
Intensivstation und Intermediate Care Station
Kantonsspital Olten
Baslerstr 150
4600 Olten

michael.studhalter@spital.so.ch

Es bestehen keine Interessenkonflikte.

• Das durch exogen zugeführte Histamin vermittelte Scombroid-Syndrom kann leicht mit einer anaphylaktischen Reaktion verwechselt werden.
• Bei jedem Patienten mit einer systemischen allergieähnlichen Reaktion und einem neuen Auftreten von kardialen Symptomen sollte ein Kounis-Syndrom vermutet werden.
• Im Rahmen eines histamininduzierten Koronarsyndroms sollten allergieähnliche Symptome nicht primär mit Adrenalin behandelt werden, da dies die Symptome verschlechtern kann.

1. www.toxinfo.ch
2. Cesare de Gregorio, Giuseppe Ferrazzo, Ioanna Koniari & Nicholas G. Kounis (2022) Acute coronary syndrome from scombroid poisoning: a narrative review of case reports, Clinical Toxicology, 60:1, 1–9.
3. Kounis, Nicholas G. “Kounis syndrome: an update on epidemiology, pathogenesis, diagnosis and therapeutic management” Clinical Chemistry and Laboratory Medicine (CCLM), vol. 54, no. 10, 2016, pp. 1545–1559.
4. Ridolo E, Martignago I, Senna G, Ricci G. Scombroid syndrome: it seems to be fish allergy but… it isn’t. Curr Opin Allergy Clin Immunol. 2016 Oct;16(5):516–21.
5. Mazarakis A, Bardousis K, Almpanis G, Mazaraki I, Markou S, Kounis NG. Kounis syndrome following cold urticaria: the swimmer‘s death. Int J Cardiol. 2014 Sep 20;176(2):e52-3.
6. Khan K, Szalai G, Anjum H, Dimtri F, Yamamura D, Surani S.: Bee Attack or Heart Attack: Kounis Syndrome. Cureus. 2021; 13(4): e 14740. Epub 2021 Apr 28.

Neumanifestation einer Typ-2-Inflammation im Bereich der oberen Atemwege mit Polyposis nasi unter einem Asthmabiologikum

Einleitung

Asthmapatienten können die eosinophile Typ-2-Inflammation sowohl in den unteren Atemwegen (Asthma) als auch im Bereich der oberen Atemwege mit allergischer Rhinitis (early-onset Asthma) oder aber beim late-onset Asthma mit chronischer Rhinosinusitis mit nasaler Polyposis (CRSwNP) und eventueller Aspirinintoleranz (M. Widal = AERD) manifestieren. Das Ziel einer modernen Asthmabehandlung geht über eine schlichte Symptomkontrolle hinaus und strebt eine Remission an. Diese enthält gemäss eines Expertenkonsenses nebst dem Fehlen von Symptomen auch eine stabile Lungenfunktion ohne Steroideinsatz über 12 Monate. Dazu haben sich hier moderne Asthmabiologika als wirksam erwiesen (1). Das Ansprechen der Biologika kann aber im Bereich der beiden Etagen der Atemwege differieren, wie der beschriebene Fall zeigt. Unser Patient entwickelte unter der Therapie mit einem Anti-IL-5-Antikörper die Neumanifestation einer Polyposis nasi sowie eine Unverträglichkeitsreaktion auf Metamizol, deren Ätiologie und die mögliche Beeinflussung durch verschiedene Biologika (2) diskutiert wird.

Fallvignette

Im Alter von 29 Jahren manifestierten sich bei dem männlichen Patienten Husten, Auswurf und zunehmende Belastungsdyspnoe. Er war lebenslanger Nieraucher und hatte in der Jugend Leistungssport betrieben. Die gezielte Allergie- und Berufsanamnese war negativ.
Aufgrund der Symptomatik führte die Hausärztin zweimal einen oralen Steroidstoss (OCS) mit guter klinischer Wirkung durch. Da Herr N. nach dem Absetzen trotz hoch dosierter ICS/LABA erneut exazerbierte, wies sie ihn der Pneumologie des Spitals in Davos zu.

Bei erhöhter Eosinophilenzahl im Differenzialblutbild (2.6 G/l bzw. 24.9 %, Norm < 0.45 G/l bzw. 5 %), erhöhtem FeNO (exhaliertes Stickstoffmonoxid) von 107 ppb (Norm < 25 ppb) als weiterem Marker der Typ-2-Inflammation, negativem Inhalationsscreen (Phadia CAP sx1 0.18 kU/l, Norm < 0.7 kU/l) sowie wiederholt normwertigen ANCA (Anti Neutrophile Cytoplasmatische Antikörper) wurde trotz erhöhtem Gesamt-IgE (582 kU/l, Norm < 100 kU/l) die Diagnose eines nicht allergischen, eosinophilen adult-onset Asthmas gestellt und eine Behandlung gemäss GINA Stufe 4 eingeleitet. Dennoch kam es nach drei Monaten zu einer weiteren spontanen Exazerbation mit mittelschwerer, auf Betastimulatoren nicht reversibler Obstruktion. Unter OCS erfolgte erneut eine Normalisierung der Lungenfunktion mit absolutem FEV1-Anstieg (Erstsekundenkapazität) um 2.5 Liter (vgl. Abb. 1 und 2). (Man beachte Hustenartefakte als weiteres Zeichen der bronchialen Hyperreaktivität beim schlecht kontrollierten Asthma.)

Damit war die Limitatio zur Verordnung von Asthmabiologika erfüllt. Nach Kostengutsprache erhielt der Patient Benralizumab s.c., zuerst vierwöchentlich über drei Monate, dann alle acht Wochen. Aufgrund einer Nadelphobie erfolgte die Injektion immer überwacht im Spital durch qualifiziertes Personal. Darunter zeigte sich ein sehr gutes Ansprechen hinsichtlich des Asthmas. Bereits bei der dritten Gabe erreichte Herr N. seine individuell beste FEV1 von 5.8 l (128 % Soll). Im weiteren Verlauf blieb das Asthma stabil und gut kontrolliert.

Unter fortgeführter Behandlung mit Benralizumab manifestierte sich jedoch innerhalb von neun Monaten erstmals eine symptomatische chronische Rhinosinusitis mit Polyposis nasi (CRSwNP) mit Behinderung der Nasenatmung und Hyposmie mit fehlendem Ansprechen auf nasales Mometason. Trotz weiter guter Asthmakontrolle stieg das FeNO von zuletzt 21 ppb auf 50 ppb an. Ein erneutes Screening auf ANA und ANCA im Hinblick auf eine mögliche EGPA blieb negativ. Der Wechsel von Benralizumab auf Dupilumab wurde erwogen, aufgrund der hohen initialen Bluteosinophilenzahl jedoch nicht gewählt.

Nach Rücksprache trafen die Kollegen der ORL des Kantonsspitals Graubünden (KSGR) den Entscheid zur chirurgischen Intervention.
Der Eintritt des Patienten zur Operation erfolgte in respiratorisch stabiler Situation. Präoperativ Verabreichung von Dexamethason i.v. Zudem erhielt die Anästhesie von der ORL die Weisung, auf die Verabreichung von NSAR zu verzichten. Allergien oder Unverträglichkeiten waren zu diesem Zeitpunkt nicht bekannt. Nach Verabreichung von Ketamin, Clonidin und kurz darauf Metamizol intraoperativ kam es zu einem akuten Blutdruckabfall, Abnahme des Atemminutenvolumens und der Sauerstoffsättigung und danach zu einem Erythem an Stamm und Extremitäten ohne urtikarielle Reaktion. Klinisch entsprach dies dem Anaphylaxie-Grad 3 und wurde mit Adrenalin, Clemastin (Tavegyl®) und Methylprednisolon erfolgreich behandelt.

Diskussion

Aufgrund von Manifestationsalter, Symptomatik inkl. Ansprechen auf OCS, hoher Eosinophilenzahl mit wiederholt auch hohen FeNO-Werten bei normwertigem Allergiescreen und negativer Allergieanamnese handelt es sich um eine Typ-2-Inflammation mit Beteiligung der unteren Atemwege im Sinne eines nicht allergischen adult-onset Asthma bronchiale und der oberen Atemwege mit chronischer Rhinosinusitis und Polyposis nasi. Das erhöhte Gesamt-IgE erreichte in einer prospektiven Populationsuntersuchung keine Signifikanz bzgl. Asthmaphänotypisierung (3). Zusammen mit der anaphylaktoiden Reaktion auf Metamizol besteht unseres Erachtens mit grosser Wahrscheinlichkeit die klassische Trias eines M. Widal.

Die Differenzialdiagnose einer eosinophilen Granulomatose mit Polyangiitis (ehemals Churg Strauss) konnte bei fehlenden ANCA und fehlenden Hinweisen für eine Vaskulitis nicht bestätigt werden. Histologisch bestand im nasalen Polypektomiepräparat eine chronisch polypoid-hyperplastische Sinusitis mit reichlich Plasmazellen, jedoch ohne Eosinophilie. Granulome wurden darin nicht beschrieben.

Obwohl sowohl Clonidin wie auch Metamizol im Rahmen ihrer Wirkung für einen Blutdruckabfall verantwortlich sein können, weisen bronchiale Obstruktion und Erythem auf eine allergische bzw. pseudoallergische (anaphylaktoide) Akutreaktion hin. Diesbezüglich kommen zwei pathophysiologische Mechanismen infrage: Nebst der klassischen IgE-vermittelten Allergie auf Metamizol kann auch die mit Asthma und Polyposis nasi assoziierte Reaktion auf NSAR/COX1-Hemmer im Sinne eines M. Widal (AERD) Ursache der beobachteten Reaktion sein, da auch Metamizol über die Hemmung der Cyclooxygenase-1 wirkt und damit zur anaphylaktoiden Reaktion führen kann (4).

Für den Patienten hat es eine klinische Konsequenz, ob er in Zukunft nur Metamizol oder das gesamte Spektrum der Prostaglandinsynthesehemmer meiden muss. Leider ist die Differenzierung schwierig. Ein Basophilenaktivierungstest für Metamizol ist in der Schweiz gemäss unseren Nachforschungen nicht verfügbar, und die Sensitivität liegt bei nur 15 % (5). Eine Reexposition erachten wir aufgrund der Schwere der Reaktion als kontraindiziert. Einen praxistauglichen Approach bietet A. Trautmann in seinem Research Letter im Clinical & Experimental Allergy 2020 (4). Dort wird eine Hauttestung mit Applikation der verdünnten I.V.-Lösung von Metamizol vorgeschlagen. Kommt es dabei zu einer lokalen Reaktion, besteht eine hohe Wahrscheinlichkeit für eine IgE-vermittelte Allergie. Bei unserem Patienten blieb der Pricktest negativ für Metamizol und alle weiteren getesteten NSAR bei positiver Kontrolle, was das Vorliegen einer pseudoallergischen Reaktion im Sinne einer NSAID-Intoleranz sehr wahrscheinlich macht.

Interessant an diesem Fall sind unseres ­Erachtens folgende Punkte:

Beim Patienten hat sich bei vollständigem Fehlen von Eosinophilen im Blut unter Benralizumab eine CRSwNP neu entwickelt. Dies bedeutet, dass an der Ausbildung einer chronischen Sinusitis mit Polypen Pathomechanismen beteiligt sind, die über die reine Aktivität von IL-5 hinausgehen, da der Anti-IL-5(R)-Antikörper dies nicht verhindern konnte.
Auch unter Asthmabiologika ist es möglich, IgE-vermittelte und anaphylaktoide Hypersensitivitätsreaktionen auf NSAR zu entwickeln. Die Testung und weitere Abklärungen sind trotz Behandlung mit Antikörpern (ausser allenfalls Omalizumab) möglich.

Metamizol gehört zu den Prostaglandinsynthesehemmern und kann wie Aspirin und NSAR zu einer Intoleranzreaktion führen. Selten sind auch IgE-vermittelte Monosensibilisierungen möglich, womit Metamizol nebst der allseits bekannten Agranulozytose auch zu anaphylaktischen und anaphylaktoiden Reaktionen führen kann, was gern vergessen geht. Bei Vorliegen eines Asthmas und nasaler Polyposis sollte deshalb auf die Verabreichung von Metamizol verzichtet werden.

Der Mechanismus der NSAR-Intoleranz geht über eine Kaskade mit Aktivierung proinflammatorischer Zytokine, wobei auch hier die Rolle der eosinophilen Granulozyten hervorgehoben wird. Jedoch kommt es auch zur Mastzellaktivierung mit IgE-, IL-4- und IL-13-Freisetzung, was erklären kann, dass das am IL-5Rα-angreifende Benralizumab im Bereich der oberen Atemwege nicht wirksam war und die anaphylaktoide Reaktion trotz fehlender Eosinophilen auftreten konnte.

Eine retrospektive Analyse der Desensibilisierung bei bestehendem M. Widal mit täglicher niedrig dosierter Einnahme von Acetylsalicylsäure (ASS) bzw. Gabe von Dupilumab im Falle eines Therapieabbruchs aufgrund Unverträglichkeit oder Unwirksamkeit von ASS konnte bereits ein gutes Ansprechen auf Dupilumab zeigen (6). Und die erste prospektive Open-label-Studie bzgl. verbesserter ASS-Toleranz unter einem Biologikum ergab nach 6 Monaten eine Zunahme der Toleranz von 57 % gegen NSAR unter Dupilumab (7) mit kompletter Toleranz bei 23 % der Patienten sowie zudem Verbesserung der Symptome von Asthma und Polyposis nasi. Die Subgruppe mit verbesserter Aspirintoleranz zeigte eine signifikante Abnahme der Leukotrien-E4-Spiegel.

Ausblick

Aufgrund der diskutierten Studien stellt sich nun erneut die Frage nach der Umstellung von Benralizumab auf Dupilumab zur besseren Kontrolle der Symptomatik im HNO-Bereich ohne Verlust der weiterhin guten Asthmakontrolle. Damit könnte das Risiko für ein Rezidiv der nasalen Polyposis vermutlich massiv reduziert werden. Dagegen spricht die bei Diagnosestellung stark erhöhte Eosinophilenzahl, die unter Dupilumab noch ansteigen kann. Allerdings ist die absolute Eosinophilenzahl unter Dupilumab nicht massgebend, da die Zellen als nicht aktiviert gelten, womit auch weiterhin von einer guten Asthmakontrolle auszugehen wäre. Alternativ kommt der Anti-TSLP- Antikörper Tezepelumab (Tezspire®) infrage, da damit ein breites Spektrum an proinflammatorischen Mechanismen reduziert werden kann (inkl. Mastzellen), was ein gutes Ansprechen auch im Bereich der oberen Atemwege nahelegt. Allerdings ist diese Therapie bisher nur für Asthma untersucht und zugelassen.
Für den Fall, dass sich in der Zukunft bei unserem Patienten doch noch eine eosinophile Granulomatose mit Polyangiitis manifestiert, müsste allerdings der Anti-IL-5-Antikörper Mepolizumab zum Steroidsparen in der höheren Dosierung von 300 mg pro Monat eingesetzt werden, da nur er in dieser Indikation zugelassen ist.

Dipl. med. Anita E. Gander

Departement Innere Medizin, Pneumologie/Schlafmedizin
Kantonsspital Graubünden
Loëstrasse 170
7000 Chur

anita.gander@ksgr.ch

Es bestehen keine Interessenkonflikte

  • Therapieziel beim Asthma bronchiale: Remission:
    >12 Monate: Symptomkontrolle + Stabilisierung Lungenfunktion auf bestmöglichem Niveau + keine systemische pSteroide
  • Unterschiedliche Wirksamkeit von Asthmabiologika auf untere und obere Atemwege
  • Neue chronische Rhinosinusitis mit nasaler Polyposis unter Asthmabiologikum trotz fehlender Eosinophilie
  • Metamizol kann wie Aspirin bei Asthmatikern zur Anaphylaxie führen – auch unter einem Biologikum

1. Agache I, Beltran J, Akdis C, Akdis M, Canelo-Aybar C, Canonica GW, et al.
Efficacy and safety of treatment with biologicals (benralizumab, dupilumab,
mepolizumab, omalizumab and reslizumab) for severe eosinophilic asthma.
A systematic review for the EAACI Guidelines − recommendations on the
use of biologicals in severe asthma. Allergy. 2020;75(5):1023-42.
2. Sánchez J, García E, Lopez JF, Calle A, Buendia JA. Nonsteroidal Anti-inflammatory Drug (NSAID) Tolerance After Biological Therapy in Patients
With NSAID-Exacerbated Respiratory Disease: A Randomized Comparative
Trial. J Allergy Clin Immunol Pract. 2023;11(7):2172-9.
3. Heaney LG, Perez de Llano L, Al-Ahmad M, et al. Eosinophilic and
Noneosinophilic Asthma: An Expert Consensus Framework to Characterize Phenotypes in a Global Real-Life Severe Asthma Cohort. Chest.
2021;160(3):814-830.
4. Trautmann A, Brockow K, Stoevesandt J. Metamizole-induced reactions as
a paradigm of drug hypersensitivity: Non-allergic reactions, anaphylaxis,
and delayed-type allergy. Clin Exp Allergy. 2020;50(9):1103-6.
5. Gamboa P, Sanz ML, Caballero MR, Urrutia I, Antépara I, Esparza R, de
Weck AL. The flow-cytometric determination of basophil activation induced
by aspirin and other non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) is
useful for in vitro diagnosis of the NSAID hypersensitivity syndrome. Clin
Exp Allergy. 2004;34(9):1448-57.
6. Bertlich M, Ihler F, Bertlich I, Weiss BG, Gröger M, Haubner F. Management of chronic rhinosinusitis with nasal polyps in Samter triad
by low-dose ASA desensitization or dupilumab. Medicine (Baltimore).
2021;100(40):e27471.
7. Schneider S, Poglitsch K, Morgenstern C, Quint T, Gangl K, Sinz C, et al.
Dupilumab increases aspirin tolerance in NSAID-exacerbated respiratory
disease. Eur Respir J. 2023;61(3).