Journal Watch de nos experts

Nouvelles cibles protéiques pour la prévention du diabète de type 2 et leur rôle dans le lien entre ­alimentation et maladie

Les protéines circulantes sont associées au diabète de type 2 (DT2), mais la question de la causalité n’a pas souvent été étudiée jusqu’à présent. Il n’est pas certain que les protéines plasmatiques puissent constituer des cibles appropriées pour la prévention du DT2. Dans une étude récemment publiée, les auteurs ont tenté, à partir de deux études de cohorte basées sur la population et d’une analyse de randomisation mendélienne, d’identifier les liens entre les protéines plasmatiques et l’apparition du DT2, et de déterminer si ces protéines pouvaient jouer un rôle médiateur dans le lien entre l’alimentation et le risque de DT2.

Méthodes
Dans le cadre de cette étude, 276 protéines plasmatiques ont été mesurées dans deux cohortes prospectives suédoises. La cohorte de découverte était composée de 4103 femmes, tandis que la cohorte de réplication comprenait 1017 femmes et 4124 hommes. Au cours de la période de suivi, 189 femmes de la cohorte de découverte et 297 participants de la cohorte de réplication ont développé un DT2. Les liens entre les protéines et l’apparition du DT2 ont été estimés à l’aide de modèles de risques proportionnels de Cox. Des analyses de randomisation mendélienne ont été réalisées à l’aide de loci de traits quantitatifs cis-protéiques afin d’évaluer la pertinence causale, ainsi que des analyses de colocalisation pour étudier les variants causaux communs entre les protéines et le DT2. Les auteurs ont également cherché à déterminer si les protéines pouvaient servir de médiateurs entre les habitudes alimentaires, telles qu’analysées par composantes principales, et l’apparition du DT2.

Résultats
Au total, 112 protéines ont été associées à l’apparition du DT2 dans les deux cohortes, indépendamment de l’âge, du sexe et des facteurs liés au mode de vie. Des taux génétiquement élevés du récepteur de la tyrosine protéine kinase TYRO3, de la molécule d’adhésion intercellulaire 2 (ICAM2), de la sortiline (SORT1) et de la protéine nucléaire 24 de la sialomucine (PN24) étaient associés à un risque accru de DT2, tandis que la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), la protéine associée à CD2 (CD2AP), la métalloprotéinase matricielle 12 (MMP12), la nectine-2 (NECTIN2), le récepteur de la réticulon-4 (RTN4R) et le facteur de croissance des fibroblastes 21 (FGF21) étaient inversement associés (P corrigé pour les faux positifs < 0.05). Des preuves solides (hypothèse postérieure 4 de colocalisation > 0.8) ont été trouvées pour des variantes génétiques communes de NECTIN2, RTN4R et SORT1 associées au DT2. Une étude d’association à l’échelle du phénotype a confirmé ces associations au niveau génétique. Les chercheurs ont identifié un rôle médiateur des protéines dans l’association entre un régime alimentaire sain (consommation élevée de légumes, de fruits, de noix et de céréales complètes) et le DT2, grâce à des preuves génétiques.

Conclusion
Cette étude fournit de nouvelles informations fondées sur des protéines qui ont un lien causal avec le DT2 et leur relation avec l’alimentation habituelle. Ces informations peuvent servir de guide pour élaborer des stratégies nutritionnelles visant à prévenir le DT2.

Pr Walter F. Riesen

Source
Shi L et al. Novel protein targets for type 2 diabetes prevention and their mediating role in the diet-disease relationship: evidence from 2 population-based cohorts and a Mendelian randomization analysis. Am J Clin Nutr 2025;122:1400-1412. doi: 10.1016/j.ajcnut.2025.07.015. Epub 2025 Sep 15.

La mémoire immunitaire innée des éosinophiles favorise les inflammations pulmonaires allergiques après une infection bactérienne cutanée

Une infection bactérienne cutanée localisée peut déclencher une mémoire immunitaire des éosinophiles qui, à son tour, peut moduler l’immunité de type 2 de manière systémique et favoriser la sensibilisation allergique.

L’exposition aux micro-organismes au niveau des interfaces barrières favorise le développement et l’équilibre du système immunitaire, mais les conséquences des infections locales sur l’immunité systémique et les inflammations secondaires restent floues. Dans un article récemment publié, les auteurs montrent que l’exposition de la peau à la bactérie Staphylococcus aureus a un impact durable sur le système immunitaire des souris, avec des effets spécifiques sur les populations de cellules précurseurs ainsi que sur les neutrophiles et les éosinophiles matures de la moelle osseuse. Les modifications des éosinophiles causées par l’infection étaient durables et s’accompagnaient de changements fonctionnels, épigénétiques et métaboliques notables. L’exposition aux bactéries a renforcé la sensibilisation allergique de la peau et aggravé la pneumonie causée par les allergènes. La reprogrammation fonctionnelle des éosinophiles dans la moelle osseuse et les réactions pulmonaires aux allergènes sont contrôlées par l’interleukine-33, une molécule d’alarme, et par le produit de clivage du complément C5a. Cette étude souligne les effets systémiques de l’inflammation cutanée et met en lumière les mécanismes de la mémoire immunitaire innée des éosinophiles ainsi que les processus de communication entre les organes qui modulent les réactions systémiques aux allergènes.

Pr Walter F. Riesen

Source
Radhouani M. et al. Eosinophil innate Immune memory after bacterial infection promotes allergic lung inflammation. Sci. Immunol 2025 ; 4 Apr Vol 10, Issue 106. DOI: 10.1126/sciimmunol.adp6231

Un opioïde modifié perd son potentiel addictif

Le remplacement d’un atome d’oxygène de l’anneau E de la structure de base de la morphine par un groupe méthylène permettrait d’éviter les effets secondaires, tels que la dépression respiratoire et la dépendance, tout en conservant l’effet analgésique. C’est ce qu’ont constaté le Dr Sato Akijama et son équipe de recherche de l’université de Californie à Berkeley.

La morphine est un agoniste puissant du récepteur opioïde µ (MOR) et un analgésique efficace. Elle présente toutefois plusieurs effets secondaires, notamment une dépression respiratoire et une dépendance.

Les dérivés de la morphine et des opioïdes analgésiques apparentés sont étudiés depuis près de deux siècles. Cependant, la plupart de ces dérivés se concentrent sur des modifications à la périphérie de ces structures. Le Dr Akijama et son équipe ont maintenant mis au point une synthèse en 15 étapes d’un dérivé de la morphine dans lequel un atome d’oxygène du cycle E a été remplacé par un groupe méthylène (CH₂). Ce simple remplacement a entraîné des changements significatifs dans le profil biologique du composé résultant, notamment une diminution de la dépression respiratoire et l’absence de préférence conditionnée pour un lieu chez les souris. Les modifications apportées à l’atome central de l’antagoniste opioïde nalorphine ont également montré des activités différentes de celles du composé de départ.

En résumé, les dérivés des opioïdes basés sur des modifications des atomes centraux pourraient conduire à de nouveaux analgésiques aux propriétés plus avantageuses.

Pr Walter F. Riesen

Source
Akijama S et al. Total synthesis and biological activity of «carabamorphine»: O-to-CH2 replacement in the E-ring of the morphine core structure. PNAS 2025; 122: e2425438122

Nous souhaitons la bienvenue à notre nouveau ­co-rédacteur en chef Sylvain Nguyen

Nous souhaitons la bienvenue à notre nouveau ­co-rédacteur en chef Sylvain Nguyen

À partir du 1er janvier 2026, nous accueillerons notre nouveau co-rédacteur en chef chez la gazette médicale, le Dr Sylvain Nguyen. Le Pr Christophe Büla est donc désormais co-rédacteur en chef et partagera cette fonction avec le Dr Nguyen à partir de 2026.

Le Dr Sylvain Nguyen est Médecin chef de service a l’hopital Riviera Chablais (Vaud). Il est spécialiste en médecine interne générale avec une formation approfondie en gériatrie. Diplômé en médecine à l’université de Lausanne, le Dr Nguyen effectue son clinicat dans divers hôpitaux de Suisse Romande avant d’intégrer l’équipe du CHUV. C’est en 2015 qu’il obtient son titre de spécialiste en médecine interne, qu’il complète par un titre de formation approfondie en gériatrie. Il a également suivi la formation de la European Academy for the Medecine of Ageing (EAMA).

Fort d’une expérience de 10 ans au sein du Service gériatrie et réadaptation gériatrique du CHUV, le Dr Nguyen était chef de clinique avant d’être promu au poste de médecin cadre hospitalier. Au bénéfice d’une solide expertise dans la prise en charge interdisciplinaire globale et personnalisée des personnes âgées, il est également très investi dans la formation des étudiant/-es et futures générations de médecins, leur permettant ainsi d’acquérir une grande autonomie. Publié à de nombreuses reprises, le Dr Nguyen s’investit en parallèle sur différents projets au niveau cantonal et national: membre de l’association vaudoise de gériatrie (AVG), co-fondateur du réseau des jeunes gériatres suisses, président de la commission des examens de la société professionnelle de gériatrie (SPSG) ou encore ses activités d’enseignement.

Le Pr Christophe Büla et le Dr Sylvain Nguyen se réjouissent beaucoup de cette collaboration et vous remercient pour votre fidélité en tant que lecteurs.

Pr Christophe Büla

Service de Gériatrie et réadaptation gériatrique,
Centre hospitalier universitaire vaudois
Ch. de Mont Paisible 16
1011 Lausanne

Dr Sylvain Nguyen

Rennaz

Künstliche Intelligenz und Entlassungsbriefe

Trotz der Digitalisierung der Krankenakte bleibt der Entlassungsbrief ein unverzichtbarer Bestandteil des Krankenhausaufenthalts eines Patienten.

Sein Hauptzweck besteht nach wie vor darin, gültige und umfassende Informationen (Untersuchungen, therapeutische Überlegungen, Eingriffe und Behandlungen) über den Krankenhausaufenthalt sowie Vorschläge für die weitere Behandlung zu übermitteln. Diese anspruchsvolle Aufgabe ermöglicht (oder sollte ermöglichen!) auch ein pädagogisches Ziel, nämlich die Schulung des synthetischen, strukturierten und prägnanten Denkens. In jüngerer Zeit ist zu diesen beiden Zielen ein rein finanzielles Ziel hinzugekommen, das manchmal sogar so weit geht, dass es die Prioritäten verwischt. Diese Entwicklung hat zweifellos zu dem Gefühl der «administrativen» Überlastung des medizinischen Personals beigetragen, auch wenn diese Informationsübermittlung nach wie vor eine ebenso wichtige Aufgabe ist wie die medizinische Versorgung. Kann künstliche Intelligenz (KI) uns dabei helfen? Die Ergebnisse einer aktuellen Studie lassen dies vermuten (1).

Die Forscher haben nach dem Zufallsprinzip die Akten von hundert Patienten ausgewählt, die drei bis sechs Tage in der Inneren Medizin hospitalisiert waren, und ein KI-Modell vom Typ «Large Language Models» (LLM) gebeten, einen Entlassungsbrief zu erstellen. Dieses und das ursprüngliche Entlassenschreiben des behandelnden Arztes wurden anschliessend von 22 Ärzten blind hinsichtlich Vollständigkeit, Klarheit und Prägnanz sowie möglicher Fehler (Ungenauigkeiten, Auslassungen und Halluzinationen = völlig falsche Informationen) verglichen und bewertet.
Das Ergebnis? Die von der KI generierten Briefe wurden als klarer und prägnanter, aber weniger vollständig bewertet. Sie enthielten auch häufiger Fehler, deren potenzielle Folgen sich jedoch nicht von denen im ursprünglichen Entlassungsbrief unterschieden. Insgesamt äusserten die Gutachter keine Präferenz für die eine oder andere Art von Brief.

Insgesamt war die Qualität beider Arten von Entlassungsbriefen ähnlich und vor allem verbesserungsfähig. Die Autoren schlagen daher vor, einen Ansatz in Betracht zu ziehen, bei dem ein erster Entwurf von der KI erstellt und anschliessend vom Arzt Korrektur gelesen wird, um Fehler zu beseitigen und die Vollständigkeit zu verbessern. Auch wenn zu befürchten ist, dass nun die KI das pädagogische Ziel der Klarheit und Prägnanz erfüllt, scheint dies eine hervorragende Gelegenheit zu sein, das Problem der «administrativen» Überlastung anzugehen. Es liegt an uns, dafür zu sorgen, dass die Korrekturlesung weiterhin streng bleibt!

Prof. Dr. med.Christophe Büla

Lausanne

1. Williams CYK, Subramanian CR, Ali SS, et al. Physician and large language model–generated hospital discharge summaries. JAMA Intern Med 2025;185(7):1-8. doi:10.1001/jamainternmed.2025.0821

Journal Watch von unseren Experten

Neue Protein-Targets für die Prävention von Typ-2-Diabetes und ihre vermittelnde Rolle im ­Zusammenhang zwischen Ernährung und Krankheit

Zirkulierende Proteine stehen im Zusammenhang mit Typ-2-Diabetes (T2D), aber die Kausalität wurde bisher oft nicht untersucht. Ob Plasmaproteine geeignete Ziele für die T2D-Prävention sein könnten, bleibt ungewiss. In einer kürzlich publizierten Studie versuchten die Autoren aus zwei bevölkerungsbasierten Kohortenstudien und einer Mendelschen Randomisierungsanalyse die Zusammenhänge zwischen Plasmaproteinen und neu auftretendem T2D zu identifizieren und herauszufinden, ob Proteine Zusammenhänge zwischen Ernährung und T2D-Risiko vermitteln können.

Methoden
In der Studie wurden 276 Plasmaproteine in zwei schwedischen prospektiven Kohorten gemessen. Die Entdeckungskohorte bestand aus 4103 Frauen, die Replikationskohorte aus 1017 Frauen und 4124 Männern. Während der Nachbeobachtungszeit entwickelten 189 Frauen in der Entdeckungskohorte und 297 Teilnehmer in der Replikationskohorte T2D. Die Zusammenhänge zwischen Proteinen und neu auftretendem T2D wurden anhand von Cox-Proportional-Hazards-Modellen geschätzt. Es wurden Mendel’sche Randomisierungsanalysen unter Verwendung von cis-Protein-Quantitative-Trait-Loci durchgeführt, um die kausale Relevanz zu bewerten, sowie Kolokalisierungsanalysen, um gemeinsame kausale Varianten zwischen Proteinen und T2D zu untersuchen. Die Autoren untersuchten ausserdem, ob Proteine Zusammenhänge zwischen Ernährungsmustern, die aus der Hauptkomponentenanalyse abgeleitet wurden, und neu auftretendem T2D vermitteln könnten.

Resultate
Insgesamt wurden in zwei Kohorten 112 Proteine mit dem Auftreten von T2D in Verbindung gebracht, unabhängig von Alter, Geschlecht und Lebensstilfaktoren. Genetisch erhöhte Spiegel des Tyrosin-Proteinkinase-Rezeptors TYRO3, des interzellulären Adhäsionsmoleküls 2, Sortilin (SORT1) und des Sialomucin-Kernproteins 24 waren mit einem erhöhten T2D-Risiko assoziiert, während Catechol-O-Methyltransferase, CD2-assoziiertes Protein, Matrix-Metalloproteinase-12, Nectin-2 (NECTIN2), Reticulon-4-Rezeptor (RTN4R) und Fibroblasten-Wachstumsfaktor 21 umgekehrt assoziiert (falsch-positiv-korrigierte P < 0,05). Es wurden starke Hinweise (posterior Hypothese 4 der Kolokalisierung > 0,8) auf gemeinsame genetische Varianten von NECTIN2, RTN4R und SORT1 mit T2D gefunden. Eine phänotypweite Assoziationsuntersuchung auf Genebene bestätigte die Assoziationen von Proteinen mit T2D-Merkmalen. Die Studienleiter identifizierten eine vermittelnde Rolle von Proteinen mit genetischen Belegen für die Assoziation zwischen einem gesunden Ernährungsmuster (d.h. hoher Verzehr von Gemüse, Obst, Nüssen und Vollkornprodukten) und T2D.

Schlussfolgerungen
Die Studie liefert neue und fundierte Erkenntnisse über Proteine, die in einem kausalen Zusammenhang mit T2D stehen, und deren Zusammenhang mit der gewohnten Ernährung. Diese Erkenntnisse können als Leitfaden für Ernährungs­strategien zur Prävention von T2D dienen.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

Quellen
Shi L et al. Novel protein targets for type 2 diabetes prevention and their mediating role in the diet-disease relationship: evidence from 2 population-based cohorts and a Mendelian randomization analysis. Am J Clin Nutr 2025;122:1400-1412. doi: 10.1016/j.ajcnut.2025.07.015. Epub 2025 Sep 15.

Einführung: Integrative Onkologie

In einem europäischen Survey gaben 19 bis 73 % der an Krebs betroffenen Patienten an, Komplementärmedizin zu nutzen (1), mit Zunahme der Nutzung in den letzten Jahren (2). Die Gründe sind unterschiedlich: bessere Symptomkontrolle, Wohlbefinden für Körper und Psyche, selber etwas tun können, den Leib gegen den Krebs stärken. Auch sollte Komplementärmedizin zu Beginn angeboten werden (3). Nach dem Diagnoseschock besteht häufig der Wunsch, aus einer passiven in eine selbstwirksame, aktive Rolle überzugehen (4, 5). Chemotherapien, Immuntherapien, komplexe zielgerichtete Therapien, Radiotherapie und Operationen können als aggressiv und unmenschlich erlebt werden, geübte Achtsamkeit, Kunsttherapie, äussere Anwendungen oder eine selbst injizierte Misteltherapie, als menschengemäss und gesundheitsfördernd. Man wird wieder Herr/Frau im eigenen Leib, wird wieder Gestalter seiner persönlichen Biographie.

Mittlerweile belegen auch Studien den positiven Effekt von integrativmedizinischen Massnahmen auf die Lebensqualität sowie die Symptomkontrolle in allen Phasen der Krebserkrankung (z. B. bei Nausea, Wallungen, Polyneuropathie, Angst, Schlafstörungen, Fatigue). Nicht zuletzt hat die im Jahr 2003 gegründete nordamerikanische Society for Integrative Oncology (SIO: https://integrativeonc.org) dazu beigetragen, die wissenschaftliche Evidenz für Komplementärmedizin in der Onkologie deutlich zu verbessern. Guidelines werden in prominenten Journals publiziert, sodass von verschiedenen Seiten der Appell kommt, die Standards of Care in der Onkologie anzupassen und Komplementärmedizin systematisch zu integrieren (6). In Deutschland sind ebenfalls S3-Leitlinien für Komplementärmedizin in der Onkologie erschienen (https://www.leitlinienprogramm-onkologie.de/leitlinien/komplementaermedizin). Bei belegter Wirksamkeit sollte eine ausgewählte Komplementärmedizin bereits bald nach der Diagnose einer Krebserkrankung angeboten werden, im Sinne einer frühen integrativen Onkologie.

In der Schweiz ist ein gewisses komplementärmedizinisches Angebot in den Kliniken für Onkologie schon längst nicht mehr die Ausnahme. Keine integrative Onkologie zu führen, wird zum Konkurrenznachteil. Am 25. April 2024 wurde im Kantonsspital Aarau von über 20 Institutionen das Schweizerische Netzwerk für Integrative Onkologie SNIO (https://integrative-oncology.ch) gegründet (Abb. 1). Darunter alle Universitätsspitäler und mehrere Kantonsspitäler. Ziele des Netzwerkes sind die Förderung von Qualität, Edukation und klinischer Forschung in der integrativen Onkologie. SNIO zählt heute 24 Mitglieder aus allen Landesregionen. Dieses Jahr sind im November am Schweizerischen Kongress für Hämatologie und Onkologie SOHC in Basel mehrere Symposien geplant: Nursing Interventions in Integrative Oncology gemeinsam mit der Onkologie Pflege Schweiz, Integrative Medicine in Pediatric Oncology mit der Schweizerischen Pädiatrischen Onkologie Gruppe SPOG, ein SNIO Science Update (https://www.sohc.ch) und Integrative Onkologie wird im Basiskurs Medizinische Onkologie regulär geschult.

Dankenswerterweise haben sich für diese Auflage der Therapeutischen Umschau Experten von SNIO-Institutionen erfolgreich an die Arbeit gemacht, um einen fundierten und spannenden Einblick in die Disziplinen und Themen der integrativen Onkologie zu ermöglichen.

Die klinischen Angebote von Integrativer Onkologie in SNIO-Zentren basieren auf der Vielfalt der (Traditionell-) Komplementären und Integrativen Medizin (7) und zeigen die Fokussierung auf die in der Schweiz besonders verankerten 7 Kerndisziplinen. Im Artikel Gemeinsamkeiten und Kerndisziplinen wird die gemeinsame Basis dieser Kerndisziplinen diskutiert. Dazu gehören die SNIO-Statuten (siehe Kasten), die auf der Definition der SIO aufbauen (8), und Charakteristika der Schweiz und Europas berücksichtigen, wie z. B. das Verständnis von Phytotherapie (Mehrkomponenten-Extrakte aus ganzen Pflanzen), von Lebensstilmedizin (Fokus auf Verhaltensänderungen basierend auf achtsamer Selbstreflexion und Verbundenheit) oder von traditioneller Medizin (inkl. ganzheitliche medizinische Systeme [Whole Medical Systems]).

Die Artikel der 7 Kerndisziplinen diskutieren neben den Inhalten auch Aspekte der verfügbaren wissenschaftlichen Evidenz und spezifische Qualitätskriterien. Diese beiden Aspekte werden vertieft in den Artikeln Forschung und Weiter- und Fortbildung.

Auch in der Integrativen Onkologie sind präzise, konkrete Forschungsfragen notwendig, basierend auf einer soliden und reflektierten klinischen Praxis mit Einbezug der Patientenpräferenz. Der Artikel Forschung diskutiert das Dreibein (oder 3 Säulen) der evidenzbasierten Medizin und die Wahl einer geeigneten Forschungsmethodik. Dabei ist ein gründliches Verständnis der gelebten klinischen Realität der Integrativen Onkologie erforderlich (u. a. Patientenauswahl, Beschreibung des therapeutischen Kontexts, angemessene Kontrollgruppen, relevante Ergebnis-Kriterien [z. B. Kohärenz, Autonome Regulation (9)]) und ein breites Repertoire an (kombinierten) Forschungsmethoden mit unterschiedlichen gesetzlichen Vorschriften und Möglichkeiten der vernetzten Forschung (SNIO Working Group Forschung). Dieser Artikel soll dazu beitragen, die Evidenzverankerung der Integrativen Onkologie in der Schweiz zu stärken.

Qualitätskriterien in der Onkologie basieren v. a. auf der Weiter- und Fortbildung, Zertifizierungsprozessen und fachlichem Austausch. Dabei werden zunehmend spezifische Qualitätsindikatoren in Leitlinien (www.leitlinienprogramm-onkologie.de/qualitaetsindikatoren) formuliert. In der Integrativen Onkologie werden einerseits für Kerndisziplinen spezifische Qualitätskriterien definiert. Diese dienen sowohl zur Sicherstellung der bestmöglichen Wirksamkeit von therapeutischen Massnahmen (u. a. mit adäquater fachlicher Qualifikation der Fachpersonen) als auch zur Minimierung von Risiken. Im Artikel Weiter- und Fortbildung werden Angebote der Weiter- und Fortbildung vorgestellt und diskutiert (SNIO Working Group Edukation) und auch allgemeine Qualitätskriterien für die Integrative Onkologie diskutiert (10) (wie adäquate Informationen über die onkologische Erkrankung und Behandlungsoptionen zur Vermeidung von falschen Heilsversprechungen; wie Einbettung der aktiv erfragten Patientenpräferenz in die klinische Entscheidungsfindung mit robuster Evidenzverankerung; oder wie proaktive, transparente Koordination und Kommunikation zwischen den verschiedenen Akteuren für eine optimale interdisziplinäre, patientenzentrierte Versorgung).

Ein wesentliches Element für die Entwicklung von Qualitätskriterien für Integrative Onkologie in der Schweiz im Sinne einer konsensuellen, transparenten und verantwortlichen «Best Practice» ist das SNIO-Projekt Konsensus der SNIO Working Group Konsensus (siehe Artikel Forschung).

Das Spektrum an möglichen Angeboten der Integrativen Onkologie in den Behandlungspfaden der modernen Onkologie ist breit. In den beiden Artikeln Palliative und End-of-Life Care sowie Survivorship werden beispielhaft ausgewählte Behandlungsmöglichkeiten bei typischen klinischen Situationen (z. B. Insomnie, CINP, Fatigue, Symptomkontrolle am Lebensende) diskutiert. Dabei werden auch Gemeinsamkeiten der Integrativen Onkologie mit der modernen onkologischen Survivorship Care, der Palliativmedizin und Supportive Care diskutiert (11), beispielhaft bezüglich Ernährung mit Verbindung von onkologischer Ernährungsmedizin und Unterstützung von Verhaltensänderungen mit Massnahmen der Integrativen Onkologie. Dabei hat die Integrative Onkologie das Potenzial, Lücken in der Krebsbehandlung und unterstützenden Pflege zu schliessen, muss jedoch Kompetenzen aus den «konventionellen» Bereichen (z. B. Ernährung, Bewegungswissenschaft, Rehabilitation, Psychologie, Palliativmedizin) einbringen und die konventionelle onkologische Versorgung anerkennen und (gegenseitig) respektieren. Es spielt wie bei der Supportive Care und Palliative Care weniger die Zuteilung zu einem Begriff eine Rolle (12), sondern primär, dass patientenzentrierte, bedürfnisorientierte, qualitativ hochstehende, evidenzbasierte Massnahmen in transprofessioneller und interdisziplinärer Zusammenarbeit zu den betroffenen Menschen beim Leben mit und nach Krebs kommen.

Wir wünschen Ihnen eine inspirierende und lehrreiche Lektüre dieser Ausgabe.

Florian Strasser 1, 2, Marc Schläppi 1

1 Zentrum Integrative Medizin, HOCH Health Ostschweiz, Kantonsspital St. Gallen, Schweiz
2 Cancer Fatigue Clinic (Münsterlingen, Sargans, Schaffhausen), Schweiz

PD Dr. med. Florian Strasser

Senior Research Consultant
Zentrum Integrative Medizin, HOCH Health Ostschweiz
Kantonsspital St. Gallen
Rorschacher Strasse 95, 9000 St. Gallen

Cancer Fatigue Clinic
(Münsterlingen, Sargans, Schaffhausen), Schweiz

cancerfatigueclinic@hin.ch

Marc Schläppi ist Präsident des Swiss Network for Integrative Oncology.

Florian Strasser ist Extended Board Member des Swiss Network for Integrative Oncology, er hat Honorare für Vorträge, Beratung oder Teilnahme an Advisory Boards erhalten (letzte 5 Jahre) von Abbott Nutrition, Danone-Nutricia, Fresenius, Helsinn, Ology, Pfizer, Sanofi; er führt in selbstständiger Tätigkeit die ambulanten Sprechstunden der Cancer Fatigue Clinic durch.

Auszug aus SNIO-Statuten
• Integrative Onkologie ist eine patientenzentrierte und zielorientierte Integration von Interventionen aus der komplementären und integrativen Medizin (KIM) in die konventionelle onkologische Behandlung und Betreuung.
• Die betreffenden Interventionen werden dabei von Ärzt/-innen, Pflegenden und Therapeut/-innen mit einer in der Schweiz anerkannten, zertifizierten Ausbildung durchgeführt.
• Ein integrativonkologisches Behandlungskonzept gründet auf einem ganzheitlichen bio-psycho-sozio-spirituellen (BPSS) Menschenverständnis und anerkennt die salutogene Beziehung von Mensch zu Mensch sowie zwischen Mensch und Natur.

1. Molassiotis A, Fernández-Ortega P, Pud D, Ozden G, Scott JA, Panteli V, Margulies A, Browall M, Magri M, Selvekerova S, Madsen E, Milovics L, Bruyns I, Gudmundsdottir G, Hummers ton S, Ahmad AM, Platin N, Kearney N, Patiraki E. Use of complementary and alternative medicine in cancer patients: a European survey. Ann Oncol. 2005 Apr;16(4):655-63.
2. Horneber M, Bueschel G, Dennert G, Less D, Ritter E, Zwahlen M. How many cancer patients use complementary and alternative medicine: a systematic review and metaanalysis. Integr Cancer Ther. 2012 Sep;11(3):187-203,
3. Wode K, Henriksson R, Sharp L, Stoltenberg A, Hök Nordberg J. Cancer patients’ use of complementary and alternative medicine in Sweden: a cross-sectional study. BMC Complement Altern Med. 2019 Mar 13;19(1):62.
4. Horneber M, van Ackeren G, Fischer F, Kappauf H, Birkmann J. Addressing Unmet Information Needs: Results of a Clinician-Led Consultation Service About Complementary and Alternative Medicine for Cancer Patients and Their Relatives. Integr Cancer Ther. 2018 Dec;17(4):1172-1182.
5. Boland L, Bennett K, Connolly D. Self-management interventions for cancer survivors: a systematic review. Support Care Cancer 2018;26(5):1585-1595
6. Lopez G, Narayanan S, Cohen L. Integrative medicine in oncology: redefining the standard of care. Nat Rev Cancer. 2024 Nov;24(11):739-740
7. WHO-Definition: complementary medicine refers to additional healthcare practices that are not part of a country’s mainstream medicine. https://www.who.int/health-topics/traditional-complementary-and-integrative-medicine#tab=tab_1
8. Witt CM, Balneaves LG, Cardoso MJ, Cohen L, Greenlee H, Johnstone P, Kücük Ö, Mailman J, Mao JJ. A Comprehensive Definition for Integrative Oncology. J Natl Cancer Inst Monogr. 2017 Nov 1;2017(52).
9. Kröz M, Reif M, Fässler-Teal LR, Berger B, Sasselli C, Zerm R, Martin D, Gutenbrunner C, Büssing A. Predictors of fatigue improvement in multimodal, multimodal-aerobic and aerobic exercise intervention studies in breast cancer survivors with cancer-related fatigue. Sci Rep. 2025 Jul 1;15(1):20690.
10. Balneaves LG, Watling CZ, Hayward EN, Ross B, Taylor-Brown J, Porcino A, Truant TLO. Addressing Complementary and Alternative Medicine Use Among Individuals With Cancer: An Integrative Review and Clinical Practice Guideline. J Natl Cancer Inst. 2022 Jan 11;114(1):25-37
11. Theunissen I, Bagot JL. Supportive cancer care: is integrative oncology the future? Curr Opin Oncol. 2024 Jul 1;36(4):248-252.
12. Jordan K, Aapro M, Kaasa S, Ripamonti CI, Scotté F, Strasser F, Young A, Bruera E, Herrstedt J, Keefe D, Laird B, Walsh D, Douillard JY, Cervantes A. European Society for Medical Oncology (ESMO) position paper on supportive and palliative care. Ann Oncol. 2018 Jan 1;29(1):36-43

Evidenz, Forschungsmethodik und Qualitätskriterien in der Integrativen Onkologie: Grundlagen, Konsens und Perspektiven

Einleitung

Die Integrative Onkologie (IO) steht an der Schnittstelle zwischen konventioneller Krebsmedizin und komplementären Verfahren. Mit dem wachsenden Interesse an ganzheitlichen Behandlungsansätzen stellen sich jedoch grundlegende Fragen: Was gilt in diesem Feld als «Evidenz»? Welche methodischen Standards sind angemessen und praktikabel? Und wie lässt sich die Qualität integrativer Behandlungsangebote bewerten und sichern?

Der vorliegende Artikel beleuchtet zentrale Grundlagen der IO aus methodischer und wissenschaftstheoretischer Perspektive mit dem Ziel, zu einer fundierten, konsensorientierten und zukunftsfähigen Positionierung der IO im Spannungsfeld von Wissenschaft, klinischer Praxis und Patientenrealität beizutragen.

Der Evidenzbegriff in der Integrativen Onkologie

Der Begriff «Evidenz» kann (lt. Duden) verstanden werden als «unmittelbare und vollständige Einsichtigkeit, Deutlichkeit, Gewissheit» sowie im Medizingebrauch als den «empirisch erbrachten Nachweis der Wirksamkeit eines Präparats / einer Therapieform etc.» (1). Die philosophischen Ursprünge der Evidenz liegen im 19. Jahrhundert. Der Begriff evidenzbasierte Medizin (EBM) wurde durch David Sackett et al. in den 1990er-Jahren geprägt und definiert als «gewissenhafter, ausdrücklicher und vernünftiger Gebrauch der gegenwärtig besten wissenschaftlichen Evidenz für Entscheidungen in der Versorgung individueller Patient/-innen». Dabei liegt die Betonung auf der Integration von «individueller klinischer Expertise (inklusive der Identifikation und Verwendung der Werte des individuellen Patienten in dessen Situation) mit der «besten verfügbaren Evidenz von systematischer Forschung» (2). Auf dieser Basis wird manchmal der Begriff «Drei zentrale Säulen der EBM» verwendet (Evidenz, klinische Expertise, Individualität Patient/-in). Dabei sind nicht unabhängige Säulen gemeint, sondern die Kombination im Sinn eines Dreibeins.
Die erste Säule der EBM benennt den aktuellen Stand der besten wissenschaftlichen Forschung oder die sog. externe Evidenz. Sackett gliederte diese hierarchisch in fünf Level (LoE) in Abhängigkeit von der möglichen Bias (Verzerrung). Diese Gliederung (3) dient noch heute als Grundlage für viele Leitlinien (z. B. ESMO [4], S3-Guidelines Onkologie [5]).

Level 1: Grosse randomisierte kontrollierte Studien (RCTs) mit eindeutigen Ergebnissen
Level 2: Kleine RCTs mit nicht eindeutigen Ergebnissen
Level 3: Kohorten- oder Fall-Kontroll-Studien
Level 4: Historische Kohorten oder Fall-Kontroll-Studien
Level 5: Fallserien, Studien ohne Kontrollen
Der Entwicklungsprozess von Guidelines wurde vom LoE erweitert mit Checklisten zur systematischen Evaluation (AGREE [6]), Beschreibung der Intervention (TIDieR [7]) und Empfehlungen (GoR: Grades of Recommendation, GRADE [8]). Onkologische Guidelines der Supportive Care können starke Empfehlungen (GoR A/B) bei tiefer Evidenz (LOE IV/V) enthalten (9, 10, 11).

Es kursieren noch immer Annahmen, dass komplementäre Massnahmen nicht wissenschaftlich überprüft seien. Dementgegen stehen gross angelegte RCTs und Metaanalysen (siehe Artikel Kerndisziplinen) sowie Leitlinien, welche die gewonnenen Erkenntnisse zusammenfassen und in Empfehlungen übersetzen (12, 13, 14, 15, 16, 17). In der deutschsprachigen S3-Leitlinie «Komplementärmedizin in der Behandlung von onkologischen Patient/-innen» beispielsweise entspricht der Grossteil der Empfehlungen einem hohen Evidenzgrad (I oder II) (18).

Dennoch bringt das Konzept spezifische Herausforderungen mit sich. RCTs stellen den Goldstandard (19) der Evidenzgenerierung aufgrund der geringsten Anfälligkeit für Bias dar, allerdings auch mit Fehlentwicklungen (20, 21, 22, 23, 24, 25) inkl. Publication Bias (26, 27), Spin/Reporting Bias (28, 29) und Citation Bias (30), oft assoziiert mit Industriebeeinflussung (31, 32). RCTs sind vor allem geeignet bei standardisierbaren Interventionen (33, 34) wie der Wirksamkeitsprüfung eines Medikamentes. Bei komplexen multimodalen und/oder individualisierten Interventionen wie der IO oder z. B. der hochspezialisierten Medizin (35, 36, 37) stellen RCTs nur begrenzt die ideale Forschungsmethodik dar. Durch das Streben nach «perfekten» Studienszenarien wird oft die reale Population, die eventuell kränker und komplexer ist, nicht adäquat abgebildet (Selection Bias [38, 39]; Referral Bias [40]), was die Aussagekraft der RCTs für die klinische Praxis limitiert (41). Das Expertenwissen ist (auch) in der Onkologie für die klinische Praxis und Guidelines wichtiger als RCTs (davon nur 7 % mit Placebokontrolle [42]): 94 % der Guideline-Empfehlungen basieren nicht auf RCTs (43), sondern auf Erfahrung (44) (mit Forderung nach robuster Begründung [45]), strukturierten Qualitätsbeurteilungen für Onkologika (46, 47), Kohortenstudien (48, 49) und zunehmend Real-World-Daten (50, 51, 52). Erschwerend für die Generierung externer Evidenz kommt hinzu, dass die Forschungsfinanzierung zu komplementären Verfahren oft geringer ausfällt als für konventionelle Verfahren oder pharmakologische Studien (53), da die Verfahren selten patentierbar oder kommerziell weniger attraktiv sind.

Die zweite Säule der EBM stellt die individuelle klinische Expertise dar. Die Mindestvoraussetzung sollte eine solide klinische Aus- und Weiterbildung sowie kontinuierliche Fortbildung und Erfahrungsgewinn darstellen (www.union-comed.ch). Neben den konventionellen medizinischen Fachrichtungen wie «Onkologie» gibt es SIWF-akkreditierte Fähigkeitsausweise für die Kerndisziplinen (siehe Artikel Kerndisziplinen und Artikel Edukation). Eine doppelte Zertifizierung (z. B. onkologisches Fachgebiet sowie komplementärmedizinischer Fähigkeitsausweis) ermöglicht nicht nur die adäquate Abwägung der passenden Therapieform (sowohl konventionell als auch komplementär) für die aktuelle Patientensituation, sondern stellt auch den Qualitätsstandard für die Anwendung der Therapie sicher (1). Zertifizierungslabels wie «Integrative Klinik» (www.integrative-kliniken.ch) helfen dabei, ganze Institute und Abteilungen mit entsprechenden Qualifikationen hervorzuheben. Für nicht ärztliches Gesundheitsfachpersonal gibt es Register (Erfahrungs-Medizinische Register [www.emr.ch], ASCA [www.asca.ch]).

Insgesamt ist die Bandbreite an Anbietern auf dem Feld der Komplementär- oder gar Alternativmedizin gross. Sie reicht von der oben genannten Doppelzertifizierung von Fachärzt/-innen bis hin zu Personen ohne jeglichen medizinischen Hintergrund (54). Hinzu kommt, dass durch Digitalisierung und Social Media die unkontrollierte Verbreitung von ungeprüften Inhalten und der Vertrieb für teils teure Produkte (siehe Artikel Integrative Palliative Care: «financial toxicity») ohne Wirksamkeits- und/oder Sicherheitsnachweis erleichtert werden (55). Es ist daher nicht immer einfach für Patient/-innen, Angehörige und gar medizinische Fachpersonen, in diesem Dschungel an Angeboten und Informationen die «Spreu vom Weizen» zu trennen. Der Abschnitt «Qualitätskriterien» beleuchtet diesen Aspekt.

Die dritte Säule der EBM stellt die Wünsche und Werte der Patient/-innen dar. Die Patientenpräferenz kann im Entscheidungsprozess systematisch einbezogen werden (56) und hat einen relevanten Einfluss auf das Behandlungsergebnis (57). In der IO spielt Patientenzentrierung eine tragende Rolle. Die Empfehlungen und Angebote sollten unter Einbezug der Bedürfnisse und Erfahrungen der Patient/-innen in die Beurteilung der klinisch verantwortlichen Fachperson mit Kenntnis der Evidenzgrundlagen (2) individuell angepasst sein. Um den Spagat zwischen Studiendaten/Leitlinienempfehlungen, eigenen klinischen Erfahrungswerten und Patientenpräferenz zu bewältigen, erfordert es neben entsprechenden Sachkenntnissen professionelles Einfühlungsvermögen und Kommunikationskompetenz (58). Dabei sind formelle Assessment­in­strumente für die Patientenpräferenz wenig verfügbar (59). Das konsequente Umsetzen von Shared Decision Making (60, 61), in palliativen Situationen evtl. kombiniert mit einem strukturierten Entscheidungsprozess (62), ist die Grundlage, um gemeinsam mit den Patient/-innen zu entscheiden, was im individuellen Fall sinnvoll, nachvollziehbar und verantwortbar ist.

Zusammenfassend wird ersichtlich, dass es sich bei «Evidenz» nicht nur um eine wissenschaftliche Grösse handelt, sondern auch um ein ethisches und kommunikatives Konzept. Um der Komplexität patientenzentrierter Krebsversorgung gerecht zu werden, bedarf es in der IO, als «evidenzinformiertem, patientenzentriertem Gebiet der Krebstherapie» (63), eines dynamischen, kontextsensiblen und vielschichtigen Verständnisses des Evidenzbegriffs, welcher Forschungsergebnisse, ärztliche Erfahrung und patientenbezogene Werte gleichwertig berücksichtigt.

Forschungsmethodik

Die konventionelle biomedizinische Forschung folgt typischerweise einem linearen Weg – von mechanistischen Entdeckungen im Labor über aufeinanderfolgende Phasen klinischer Studien bis hin zur behördlichen Zulassung und klinischen Anwendung. Dieses klassische «bench-to-bedside»-Modell hat sich in der Arzneimittelentwicklung bewährt. Die Forschung in der Integrativen Medizin (IM) kehrt diesen Ablauf jedoch häufig um (64, 65). Viele IM-Interventionen wie Akupunktur, Yoga, Pflanzenheilkunde und Meditation stammen aus jahrhundertealten traditionellen klinischen Praktiken, die oft in ganzheitlichen Medizinsystemen verwurzelt sind und sich vom westlichen, biomedizinischen Paradigma unterscheiden (64). Sie begannen typischerweise am «Krankenbett», basierend auf gelebter therapeutischer Erfahrung, während die wissenschaftliche Erforschung zur Klärung von Wirkmechanismen oder zur Quantifizierung von Effekten erst kürzlich einsetzte. Diese Verschiebung spiegelt einen eigenständigen Erkenntnisansatz wider, der der IM zugrunde liegt. Im Gegensatz zur reduktionistischen Wissenschaftstheorie der konventionellen Biomedizin, die isolierte Mechanismen und kontrollierte Variablen priorisiert, verfolgt die IM einen ganzheitlichen Ansatz (64, 66). Sie bewertet nicht nur biologische Effekte, sondern auch die Bedeutung, die Patient/-innen ihren Behandlungen beimessen, den kulturellen Kontext, die therapeutische Beziehung und möglicherweise auch die Krankheit selbst (1).

IM lehnt wissenschaftliche Forschung nicht ab, im Gegenteil: Es gibt eine wachsende Zahl an qualitativ hochwertigen Studien, die die Wirksamkeit und Sicherheit komplementärmedizinischer Ansätze in der Krebsversorgung belegen, etwa Yoga gegen Fatigue oder Akupunktur gegen Gelenkschmerzen infolge einer endokrinen Therapie (16, 67, 68, 69). Dennoch stellt die IM die Dominanz der RCTs als universellen Evidenzstandard infrage. Sie fordert die Akzeptanz für ein breiteres methodisches Repertoire – eines, das der Komplexität, dem Kontext und der persönlichen Erfahrung einer Intervention gerecht wird.

RCTs, systematische Übersichtsarbeiten und Metaanalysen bleiben unverzichtbare Säulen der EBM (vgl. weiter oben). Dennoch zeigen sie grundlegende Einschränkungen bei der Anwendung auf die IM: Viele komplementäre Ansätze sind komplex und multimodal, was eine Standardisierung erschwert, ohne dabei ihre ganzheitliche Natur zu verändern. Auch ist eine Verblindung häufig schwierig – Patient/-innen merken, wenn sie Yoga praktizieren oder Akupunktur erhalten –, und Placebos können methodische Schwächen mit sich bringen, wie im Fall der Scheinakupunktur, die nicht physiologisch inert ist und daher die wahre Behandlungseffektivität unterschätzen kann (70). Darüber hinaus finden viele IM-Interventionen in einem therapeutischen Ökosystem statt, die Patienteninteraktion mit dem Gesundheitsfachpersonal sowie individuelle Rahmenbedingungen und Anpassungen umfasst – Elemente, die sich in herkömmlichen Studiendesigns schwer isolieren oder quantifizieren lassen. Zudem zielen viele dieser Ansätze nicht nur auf die Linderung von Symp­tomen, sondern auch auf die Förderung von Resilienz, Krankheitsbewältigung oder Sinnfindung – Ergebnisse, die sich oft von herkömmlichen Endpunkten abgrenzen. Schliesslich ist auch das klassische hierarchische Evidenzmodell möglicherweise zu eng gefasst, da RCTs auf hohem Evidenzniveau meist hochselektive Patient/-innen-Populationen einbeziehen, die nicht die klinische Praxis widerspiegeln. Gut dokumentierte Verzerrungen – wie selektive Berichterstattung, Publikationsbias und Industrieeinflüsse – erschweren die Interpretation solcher Evidenz zusätzlich (1, 71).

Erweiterung des methodischen Repertoires

Um den Realitäten und der Komplexität gerecht zu werden, hat sich die IM über die traditionellen RCTs hinaus gegenüber einem erweiterten Spektrum an Forschungsmethoden geöffnet. Mixed-Methods-Forschung kombiniert quantitative Ergebnisse mit qualitativen Einsichten, um nicht nur die Frage «Wirkt es?» zu beantworten, sondern auch «Wie fühlt es sich an?», «Hilft es den Patient/-innen?», und erlaubt so eine tiefere Erforschung von Patientenerfahrungen, Werten und therapeutischen Beziehungen – Dimensionen, die im ganzheitlichen Ansatz der IM zentral sind (72). Pragmatische Studien hingegen bewerten Interventionen im realen Versorgungskontext und ermöglichen flexible Protokolle sowie breite Einschlusskriterien, die der klinischen Praxis entsprechen. Ein gutes Beispiel ist die grosse Studie von Brinkhaus et al., die den Einsatz prophylaktischer Akupunktur während Chemotherapie bei Brustkrebspatientinnen untersuchte (73). Ihr Design spiegelte zentrale pragmatische Elemente wider: Die Behandlungen fanden im alltäglichen Krankenhausumfeld statt, mit Flexibilität in der Wahl der Akupunkturtechniken entsprechend dem Zustand der Patientin; die Studienpopulation war breit gefächert und umfasste verschiedene Brustkrebsstadien und Chemotherapieregimes; die Ergebnisse konzentrierten sich auf patientenzentrierte Masse. Bemerkenswerterweise zeigten sich zwar keine signifikanten Verbesserungen in standardisierten Lebensqualitätswerten, aber qualitative Interviews ergaben, dass die Patientinnen bedeutende psychologische und physische Vorteile während der Behandlung durch die Akupunktur erlebten (73). Beobachtungsstudien und Register bieten ihrerseits wertvolle Erkenntnisse aus der Praxis hinsichtlich Anwendungsgewohnheiten, Sicherheit und Langzeitergebnissen, ergänzen RCT-Daten und helfen dabei, sowohl klinische Entscheidungen als auch Gesundheitspolitik zu informieren. Sie eignen sich besonders für individualisierte Ansätze wie homöopathische Präparate, traditionelle Pflanzenheilkunde oder Therapiekonzepte aus der Anthroposophisch erweiterten Medizin (AEM) (52), bei denen personalisierte Betreuung und langjährige klinische Anwendung sich nicht leicht durch konventionelle RCT-Designs abbilden lassen. Die Whole-Systems-Forschung wiederum bewertet die integrative Versorgung als kohärentes therapeutisches System statt isolierter Komponenten und erkennt synergetische Effekte sowie die Bedeutung des Kontextes an (74). Dieses Modell eignet sich besonders für komplexe medizinische Gesamtsysteme wie die Traditionelle Chinesische Medizin (TCM) und die Traditionelle Indische Medizin (Ayurveda), bei denen Ergebnisse aus dem dynamischen Zusammenspiel mehrerer Therapiesäulen innerhalb eines kulturell bedeutungsvollen Rahmens hervorgehen. So zeigte eine kürzlich an der University of California durchgeführte Studie zu einer multimodalen ayurvedischen Intervention für Brustkrebsüberlebende sowohl Durchführbarkeit als auch vielversprechende Verbesserungen in Lebensqualität, Schlaf, Fatigue und emotionalem Wohlbefinden (75). Präferenzbasierte Studiendesigns stellen einen weiteren innovativen und äusserst relevanten Ansatz in der IM-Forschung dar, da sie die Wahl der Patient/-innen explizit in das Studienprotokoll integrieren (76). Die kürzlich veröffentlichte MATCH-Studie (77) – bislang die grösste Untersuchung zu Mind-Body-Verfahren in der Onkologie – bietet hierfür ein wegweisendes Beispiel: Krebsüberlebende konnten zwischen einem achtsamkeitsbasierten Trainingsprogramm und Tai Chi/Qi Gong wählen oder wurden randomisiert, wenn keine starke Präferenz bez. Therapien bestand. Die Ergebnisse zeigen, dass die Berücksichtigung individueller Präferenzen sowohl die Teilnahmebereitschaft als auch die Zufriedenheit der Teilnehmenden erhöhte, obwohl keine überlegene Wirksamkeit der frei gewählten Intervention nachgewiesen werden konnte (77). Qualitative Daten verdeutlichten zudem, dass die Präferenzen stark von Erwartungen, Vorerfahrungen, Wissen und dem Gefühl der Selbstwirksamkeit geprägt waren (78). Die MATCH-Studie illustriert eindrucksvoll, wie durch die Integration von Wahlmöglichkeiten sowohl die wissenschaftliche Aussagekraft als auch die klinische Relevanz von Studien in der IO gesteigert werden können – insbesondere angesichts der Tatsache, dass Erwartungen eine zentrale Rolle in der IM haben (57). Viele IM-Ansätze sind kulturell stark besetzt und mit bestehenden Überzeugungen verbunden, die die wahrgenommene Wirksamkeit steigern und klinische Ergebnisse beeinflussen können (79, 80, 81). In diesem Zusammenhang sei darauf hingewiesen, dass die Weltgesundheitsorganisation kürzlich den Entwurf ihrer Global Traditional Medicine Strategy (2025–2034) veröffentlicht hat (82). Diese hebt die Notwendigkeit hervor, Forschungsmethoden zu erweitern und anzupassen, um der besonderen Komplexität der traditionellen, komplementären und integrativen Medizin gerecht zu werden. Die Strategie plädiert für verstärkte Förderung von kultursensiblen und ganzheitlichen Forschungsansätzen, die menschenzentrierte Versorgung einbeziehen und traditionelles Wissen respektieren (82). Ein weiteres Beispiel für ein innovatives Design ist RISAT (random invitation single-arm trial design) (83).

IM stellt das konventionelle «bench-to-bedside»-Forschungsparadigma infrage, indem sie einen komplexen, kontextuellen und patientenzentrierten Ansatz verkörpert und flexiblere, kreativere und vielfältigere Forschungsmethoden fordert. Anstatt komplementäre Ansätze in die starren Rahmenbedingungen pharmakologischer Studien zu pressen, sollten Forschende Methoden anwenden, die der facettenreichen Natur integrativer Versorgung gerecht werden und wissenschaftliche Strenge mit Abbildung der Real-World-Komplexität und Patientenerfahrung verbinden. Letztlich wird durch diese Weiterentwicklung der Forschungsmethodik nicht nur den Eigenschaften der IM gerecht, sondern es wird auch der Horizont der medizinischen Wissenschaft erweitert. Damit ebnet sich der Weg für eine inklusivere, mitfühlendere und wirksamere Krebsversorgung.

Intervention und Regulation

Klinische Forschung in der IO erfordert die gleichen Anforderungen an Forschungsmethodik, Bewilligung durch die Ethikkommissionen (EK) wie konventionell-medizinische Projekte, was die Sicherstellung der Einhaltung von Patientenrechten und deren Sicherheit, Transparenz der Forschungsprojekte inkl. Registrierung und Publikation aller Ergebnisse (auch negative Resultate) beinhaltet.

Dies bedeutet praktisch, dass Aussagen von Fachpersonen im Bereich komplementärer und integrativer Medizin zu «wissenschaftlich bewiesen» oder «durch eigene Forschung unterlegt» nur dann als seriös und vertrauenswürdig beurteilt werden können, wenn diese Forschungsprojekte in Datenbanken der EKs (in der Schweiz: BASEC), der Studienregister und der wissenschaftlichen Publikationen auffindbar sind (z. B. www.pubmed.gov).
Bei Forschungsprojekten mit Interventionen von medizinischen Gesamtsystemen (wie die AeM (1) oder TCM [siehe Artikel Kerndiszipinen]) werden aufgrund der hohen Komplexität und Wechselwirkungen individualisierter Behandlungen oft Einzelfallstudien durchgeführt. Diese Methode wird auch eingesetzt bei neuen Anwendungen von traditionellen Arzneimitteln. Für diese Forschungsprojekte und auch retrospektive Datenanalysen sind EK-Bewilligungen und eine Zustimmung von Patient/-innen («Generalkonsent» oder projektbezogene Einwilligung) erforderlich. Nur bei vollständig anonymisierten Daten ist keine Einwilligung notwendig.

Bei neuen u. a. intravenösen Anwendungen von potenzierten Arzneimitteln (siehe Kapitel Klassische Homöopathie) i. R. eines Forschungsprojekts muss eine klinische Studie (Swissmedic, EK) der höchsten Sicherheitskategorie C durchgeführt werden.

Die klinische Forschung in der IO soll die Behandlungskonzepte möglichst authentisch und kliniknah belassen (d. h., durch ein Forschungsprojekt soll keine künstliche Veränderung einer komplexen klinischen Realität erfolgen [75, 84, 85]), Forschungsfragen präzise formulieren (86) und darauf aufbauend die adäquate Forschungsmethodik (siehe Abschnitt oben) entwickeln und anwenden.

SNIO-Konsensus

In die onkologische Versorgung an zertifizierten Schweizer Krebszentren wurden in den letzten Jahren zunehmend auch Angebote aus der IO implementiert. Im April 2024 haben sich einige dieser onkologischen Behandlungszentren dazu entschieden, gemeinsam das SNIO zu gründen. Die gemeinsamen Ziele fokussieren hierbei vor allem auf die Entwicklung gemeinsamer Qualitätskriterien, Fort- und Weiterbildungsmöglichkeiten sowie Forschungsförderung im Bereich der IO.

Um das Ziel der gemeinsamen Qualitätskriterien zu erreichen, hat sich eine Arbeitsgruppe zu Konsensusfragen gebildet, welche die Definition gemeinsamer Prinzipien und Integrationskriterien für Schweizer Krebszentren mit integrativem Angebot verfolgt.
Um dieses Ziel zu erreichen, wurde durch die Arbeitsgruppe eine erste Liste möglicher Themen, beruhend auf einer narrativen Literatursuche, definiert, welche im Rahmen eines Workshops mit allen SNIO-Mitgliedern diskutiert wurde. Die Anmerkungen, Ergänzungen und Rückfragen wurden aufgenommen und durch je eine ärztliche und pflegerische Vertretung unabhängig voneinander weiter ausformuliert (Core Group).

Dieser Entwurf stellt nun im Weiteren die Basis für einen Konsensusprozess mit einer Patientenvertreterin und den weiteren Mitgliedern der Konsensusarbeitsgruppe dar. Das Ergebnis dieses Konsensusprozesses bildet wiederum den Ausgangspunkt für den geplanten formalen Delphi-Prozess. Im Rahmen des Delphi-Prozesses werden Vertreter/-innen der teilnehmenden Zentren eingeladen, an einer Onlineumfrage teilzunehmen. Die Umfrage enthält die Statements zu den gemeinsamen Prinzipien (1. Teil) bzw. die Statements zu den Integrationskriterien (2. Teil). Die teilnehmenden Personen geben nun an, wie stark sie dem Statement zustimmen und für wie relevant sie dieses erachten. Die Core Group wird die Onlineumfrage auswerten und alle Statements mit einer Zustimmung > 80 % annehmen. Die Statements mit einer geringeren Zustimmungsrate werden entsprechend den Anmerkungen adaptiert und fliessen in eine nächste Befragungsrunde ein. Sollte nach den ersten beiden Runden weiter eine deutliche Uneinigkeit bestehen, wird eine dritte Runde im Rahmen eines persönlichen Treffens geplant. Dieses Vorgehen wird für beide Teile durchgeführt. Der Unterschied zwischen den beiden Teilen besteht jedoch darin, dass im 1. Teil ein zweistufiger Prozess stattfinden wird, in dem zuerst die Personen mit Doppelzertifizierung abstimmen werden, und dann in einem zweiten Schritt die leitenden Onkolog/-innen und Patientenvertreter/-innen einbezogen werden.

Dieses strukturierte Vorgehen im Rahmen eines Delphi-Prozesses bietet die Möglichkeit, eine stabile Basis für die weitere Zusammenarbeit der SNIO-Mitglieder zu legen und das gemeinsame Verständnis einer qualitativ hochwertigen, sicheren und nachhaltigen IO zu stärken. Insbesondere die interprofessionelle Herangehensweise und der aktive Einbezug von Patientenvertreter/-innen sind wichtige Elemente für das Gelingen.

Praktische Qualitätskriterien für ­Angebote in der Integrativen Onkologie

Wie bereits weiter oben im Text erwähnt, ist es aufgrund der vielfältigen Angebote im Bereich der IO insbesondere für interessierte Laien und nicht spezifisch geschultes medizinisches Personal oftmals schwierig, die unterschiedlichen, insbesondere auch interprofessionellen Angebote bezüglich ihrer inhaltlichen Qualität zu bewerten und unseriöse, an rein wirtschaftlichen Interessen orientierte Angebote von seriösen, qualitativ hochwertigen Angeboten zu unterscheiden. Obwohl Inhalte der IO in Kursen, Lehrplänen und Schulungen vorhanden sind, sind die Informationen über die erforderlichen Kernkompetenzen unvollständig und bisher noch nicht ausreichend standardisiert. Zur besseren Orientierung können daher praktische Qualitätskriterien dienen, welche konkrete Merkmale und Standards umfassen, die die Qualität und Sicherheit der angebotenen Massnahmen sicherstellen.

Die Angebote sollten nach Möglichkeit den Kriterien der EBM unterliegen, insbesondere sollten die Angebote idealerweise auf wissenschaftlich fundierten Erkenntnissen beruhen, um Wirksamkeit und Sicherheit zu gewährleisten. Ebenso spielt die Patientenpräferenz bei der Auswahl des Angebots eine entscheidende Rolle, im besten Fall können bereits Vorerfahrungen oder vorhandene Ressourcen bei der Auswahl der Methode einfliessen und somit eine individuelle Beratung ermöglichen, welche auf die aktuellen Bedürfnisse und Lebenssituationen der Ratsuchenden abgestimmt ist.
Ein weiteres wichtiges Qualitätskriterium bei der Auswahl sollte die Qualifikation des anbietenden Personals sein. Fachkräfte, welche die Angebote durchführen, sollten angemessen qualifiziert sein (siehe Artikel Edukation). Des Weiteren sollten regelmässige Fortbildungen im Sinne einer dauerhaften Qualitätssicherung und laufenden Qualitätsverbesserung erfolgen. Die entsprechende Qualifikation beinhaltet auch eine individuelle Beratung der Patient/-innen.

Auch Transparenz und Aufklärung über Inhalte, Ziele und mögliche Risiken des Angebotes sowie eine Integration in das onkologische Therapiekonzept im Sinne eines komplementären Therapieangebots mit im besten Fall synergistischer Wirkung können als praktische Qualitätskriterien herangezogen werden und unterscheiden die IO somit deutlich von sogenannten alternativmedizinischen Angeboten, welche eine solche Herangehensweise ausschliesst.

Die Festlegung praktischer Qualitätskriterien hilft dabei, die Sicherheit, Wirksamkeit und Akzeptanz der Angebote in der IO langfristig zu gewährleisten.

SNIO-Arbeitsgruppe Forschung

Die Arbeitsgruppe Forschung von SNIO hat zum Ziel
a) multizentrische klinische Forschungsprojekte in der Schweiz zu fördern, dabei
b) junge Forschende und Patient/-innen sowie mehrere Disziplinen aktiv einzubeziehen und
c) gleichzeitig zentrale Fragestellungen der Implementierungsforschung aufzugreifen.
Die Gruppe ist offen für alle forschungsinteressierten Menschen aus dem medizinischen Bereich und trifft sich alle 1–2 Monate virtuell (www.integrative-oncology.ch), um a) niederschwellig Ideen für Projekte zu besprechen, b) laufende Projekte inhaltlich zu diskutieren, c) neue Projekte in die Projektdatenbank (s. u.) aufzunehmen, d) sich über wissenschaftliche IO-Tagungen auszutauschen und e) neue wissenschaftliche Publikationen zu diskutieren.

Die Projektdatenbank (87) soll
a) den Einschluss von Patient/-innen in laufende Studien verbessern,
b) die Mitarbeit von klinischen und/oder akademisch interessierten Einzelpersonen fördern,
c) die Teilnahme von SNIO-Zentren an laufenden Studien unterstützen.

In dieser Liste werden Projekte aufgenommen mit Bezug zu
1. der «Allgemeinen Integrativen Onkologie» (wie definiert durch SNIO),
2. den spezifischen Fachrichtungen, vertreten im SNIO ­(siehe Artikel Kerndisziplinen),
3. wichtigen IO-Aspekten anderer Bereiche (z. B. Ernährung, körperliche Aktivität, Psychoonkologie).

Um an diesen klinischen Forschungsprojekten teilnehmen zu können, müssen SNIO-Zentren die folgenden Qualitätskriterien erfüllen:
a) Einhaltung der Standardkriterien von Swiss Cancer Research (früher SAKK) für Studienzentren
b) Einhaltung der Qualitätsstandards für die diagnostische und interventionelle IO, wie sie in den SNIO-Konsensus-Kriterien definiert werden

Fazit

Die Integrative Onkologie (IO) ordnet sich an der Schnittstelle von wissenschaftlich fundierter Schulmedizin und erfahrungsbasierten und evidenzinformierten komplementären Therapieansätzen ein. Im Spannungsfeld zwischen konventioneller Evidenzhierarchie, individueller klinischer Expertise und den Bedürfnissen der Patient/-innen zeigt sich, dass eine rein lineare, reduktionistische Sichtweise der Komplexität integrativer Behandlungsansätze nicht gerecht wird. Stattdessen erfordert die IO ein erweitertes, dynamisches und kontextsensibles Evidenzverständnis, das auch qualitative Forschung, Mixed-­Methods-Designs und patientenzentrierte Studienformate berücksichtigt.

Die methodische Vielfalt der integrativen Forschung – von pragmatischen Studien über Whole-Systems-Ansätze bis hin zu präferenzbasierten Designs – trägt dazu bei, therapeutische Realität, kulturelle Kontexte und individuelle Erwartungen angemessen abzubilden. Gleichzeitig bleibt wissenschaftliche Strenge ein zentrales Qualitätsmerkmal: Studien müssen ethisch bewilligt, transparent registriert und nachvollziehbar publiziert werden. Ebenso gilt: Nur durch klare Qualitätsstandards, definierte Ausbildungswege und transparente Kommunikation lassen sich inte­grative Angebote von unwissenschaftlichen oder gar schädlichen Praktiken abgrenzen.

Mit der Gründung des SNIO und der Etablierung eines strukturierten Konsensusprozesses wurde ein wichtiger Meilenstein für die Weiterentwicklung und Qualitätssicherung der IO in der Schweiz gesetzt. Durch gemeinsame Standards, interprofessionelle Zusammenarbeit, aktive Einbindung von Patient/-innen und Förderung klinischer Forschung entsteht eine solide Grundlage für eine sichere, wirksame und patientenzentrierte integrative Krebsversorgung. Damit leistet die IO nicht nur einen Beitrag zur Verbesserung der Lebensqualität onkologischer Patient/-innen, sondern auch zur Weiterentwicklung eines ganzheitlich orientierten, menschenzentrierten Gesundheitssystems.

Isabell Ge 1, Marie-Estelle Gaignard 2, Sara Kohler 3, Julia Reusch 4, Florian Strasser 5, 6, Arnoud J Templeton 7

1 Frauenklinik und Brustklinik, Universitätsspital Basel, 4056 Basel, Schweiz
2 Department of Oncology, Swiss Cancer Center Leman, Geneva University Hospitals, Geneva, Schweiz
3 Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW), Institut für Pflege, Winterthur, Schweiz
4 Klinik für Onkologie und Hämatologie, Stadtspital Zürich Triemli, Schweiz
5 Zentrum Integrative Medizin, HOCH Health Ostschweiz, Kantonsspital St. Gallen, Schweiz
6 Cancer Fatigue Clinic (Münsterlingen, Sargans, Schaffhausen), Schweiz
7 Onkologie St. Claraspital Basel, St. Clara Forschung Basel, Medizinische Fakultät Universität Basel, Schweiz

Dr. med. Isabell Ge

Frauenklinik und Brustklinik
Universitätsspital Basel
Spitalstrasse 21
4056 Basel

Isabellxiang.ge@usb.ch

Marie-Estelle Gaignard ist Board Member des Swiss Network for Integrative Oncology. Florian Strasser ist Extended Board Member des Swiss Network for Integrative Oncology, er hat Honorare für Vorträge, Beratung oder Teilnahme an Advisory Boards erhalten (letzte 5 Jahre) von Abbott Nutrition, Danone-Nutricia, Fresenius, Helsinn, Ology, Pfizer, Sanofi; er führt in selbstständiger Tätigkeit die ambulanten Sprechstunden der Cancer Fatigue Clinic durch. Arnoud Templeton hat Honorare für Vorträge, Beratung oder Teilnahme an Advisory Boards erhalten von Astellas (I), Bayer (I), Janssen (I, P), Johnson&Johnson (P), Ipsen (I), Merck (P), MSD (I). Die weiteren Autor/-innen haben keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

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