Klisyri® (Wirkstoff: Tirbanibulin)

Erstzulassung in der Schweiz: 03.02.2022
Arzneimittel (Salbe) zur Behandlung nicht hyperkeratotischer, nicht hypertropher aktinischer Keratosen im Gesicht oder auf der Kopfhaut bei Erwachsenen.

Hinweise zur Zulassung

Klisyri wurde zugelassen für die Behandlung von Erwachsenen mit nicht hyperkeratotischer (nicht stark verhornter), nicht hyper-tropher (nicht stark entwickelter) aktinischer Keratosen im Gesicht oder auf der Kopfhaut. Aktinische Keratosen sind lichtbedingte Hautveränderungen, meist chronische Schädigungen der verhornten Oberhaut.
Für die Beurteilung des Zulassungsgesuchs für das Arzneimittel Klisyri hat Swissmedic die Bewertungen der amerikanischen Arzneimittelagentur (FDA) sowie die entsprechenden Produktinformationen berücksichtigt. Da die Bewertung der klinischen Daten auf Grundlage der Beurteilungsberichte der ausländischen Partnerbehörde erfolgte, liegen die Voraussetzungen für einen SwissPAR (Swiss Public Assessment Report) und einen darauf aufbauenden Public Summary SwissPAR nicht vollständig vor. Swissmedic verweist auf die Zulassung des ausländischen Vergleichspräparates. www.fda.gov

Weitere Informationen zum Arzneimittel

Zum Zeitpunkt der Publikation des Public Summary SwissPAR zu Klisyri sind die Fachinformation sowie die Patientinnen- und Patienteninformation (Packungsbeilage) noch nicht verfügbar. Sobald das Arzneimittel in der Schweiz erhältlich ist, werden die Fach-und Patientinnen- und Patienteninformation auf folgender Seite im Internet zur Verfügung gestellt: www.swissmedicinfo.ch
Weitere Fragen beantworten Gesundheitsfachpersonen.

Brukinsa® (Wirkstoff: Zanubrutinib)

Erstzulassung in der Schweiz: 08.02.2022
Arzneimittel (Hartkapsel) zur Behandlung von Erwachsenen mit Waldenströms Makroglobulinämie (WM)

Hinweise zur Zulassung

Brukinsa mit dem Wirkstoff Zanubrutinib wird zur Behandlung bei Erwachsenen mit Waldenströms Makroglobulinämie (WM) eingesetzt, die schon mindestens eine vorherige Therapie erhalten haben oder wenn eine Chemoimmuntherapie1 nicht in Frage kommt.
Die Waldenströms Makroglobulinämie, auch bekannt als lymphoplasmazytisches Lymphom, ist eine Krebserkrankung, der B-Lym-phozyten (weisse Blutkörperchen), die zu grosse Mengen eines Proteins namens IgM produzieren. Die Waldenströms Makroglo-bulinämie macht etwa 2 % aller bösartigen Bluterkrankungen aus.
Da es sich bei dieser Krankheit um eine seltene und lebensbedrohende Krankheit handelt, wurde Brukinsa als «Orphan Drug» zu-gelassen. Mit «Orphan Drug» werden wichtige Arzneimittel für seltene Krankheiten bezeichnet. Brukinsa wurde gemäss Artikel 13 des Heilmittelgesetzes (HMG) zugelassen. Das bedeutet, dass das Arzneimittel bereits in einem anderen Land mit vergleichbarer Arzneimittelkontrolle zugelassen ist. In diesem Fall berücksichtigt Swissmedic die Ergebnisse der von der ausländischen Arzneimittelbehörde durchgeführten Prüfungen, sofern bestimmte Anforderungen erfüllt sind. Es geht um Prüfungen zur Qualität, Wirksamkeit und Sicherheit des Arzneimittels und inwieweit die Ergebnisse für die Schweiz übernommen werden können.
Die Berücksichtigung der Ergebnisse ausländischer Zulassungsverfahren soll dazu beitragen, dass im Ausland bereits zugelassene Arzneimittel den Patientinnen und Patienten in der Schweiz möglichst rasch zur Verfügung stehen.
Für die Zulassung von Brukinsa in der Schweiz hat Swissmedic Teile der Begutachtung für den Zulassungsentscheid von der kanadischen Behörde (Health Canada) übernommen und keine eigene wissenschaftliche Begutachtung durchgeführt.
Somit verweist Swissmedic im SwissPAR (Swiss Public Assessment Report) und im daraus gewonnenen Public Summary SwissPAR auf den Assessment Report sowie auf den Kurzbericht der Referenzbehörde: (Health Canada – Canada.ca)

Weitere Informationen zum Arzneimittel

Information für medizinisches Fachpersonal: Fachinformation Brukinsa
Information für Patientinnen und Patienten (Packungsbeilage): Patienteninformation Brukinsa
Weitere Fragen beantworten Gesundheitsfachpersonen.

1 Chemoimmuntherapie: Bei einer Chemoimmuntherapie werden Zytostatika in Kombination mit einem Antikörper verabreicht. Dadurch wirkt die Chemotherapie nicht generell auf alle schnell wachsenden Zellen im Körper, sondern gezielt
gegen ein bestimmtes Merkmal der Tumorzellen.

Un traitement moderne repose sur quatre piliers

La nouvelle ligne directrice de l’ ESC pour l’ insuffisance cardiaque implique un changement de stratégie. Il est désormais recommandé d’ initier rapidement le traitement avec les quatre substances améliorant le pronostic, selon la devise : le plus tôt possible, si possible quatre !

Le traitement de l’ insuffisance cardiaque systolique (HFrEF) a connu de grands progrès grâce à l’ introduction de nouvelles substances. Aujourd’ hui, outre les bêtabloquants, les bloqueurs de RAS et l’  antagoniste de l’ aldostérone (ARM), l’ ARNI et les inhibiteurs du SGLT2 sont également disponibles en tant que substances améliorant le pronostic. Cela a nécessité une mise à jour des lignes directrices. Selon le professeur Frank Ruschitzka, de Zurich, les nouvelles recommandations représentent un changement de stratégie, voire de paradigme.
La « combinaison des 4 » (ARNI/inhibiteurs de l’ ECA, bêtabloquant, l’ ARM, les inhibiteurs du SGLT2 est désormais prônée comme traitement de base moderne. Au lieu de l’ approche par étapes utilisée jusqu’ à présent, avec une titration jusqu’ à la dose cible à chaque étape et une durée > 6 mois qui en résulte, on recommande désormais l’ établissement précoce et parallèle des quatre principes thérapeutiques. On peut par exemple commencer par la combinaison bêtabloquant plus inhibiteur du SGLT2, avant d’ ajouter l’ ARNI et l’ ARM. Selon les nouvelles recommandations, les trois étapes devraient être réalisées en l’ espace de quatre semaines et la titration à la dose cible ne devrait avoir lieu qu’ après l’ initiation de toutes les médications. Ce n’ est pas la séquence exacte qui est importante, mais le fait que les quatre principes thérapeutiques soient mis en œuvre en peu de temps. Les auteurs n’ ont pas renoncé à la recommandation de ne remplacer l’ inhibiteur de l’ ECA par l’ ARNI (Entresto®) que si le patient reste symptomatique sous l’ inhibiteur de l’ ECA. Mais l’ utilisation primaire de l’ ARNI au lieu d’ un inhibiteur de l’ ECA peut également être envisagée, et il y a même de nombreux arguments en sa faveur. La place du bloqueur de l’ AT1 a changé. Il a disparu du répertoire standard et n’ est désormais recommandé que si les inhibiteurs de l’ ECA ou l’ ARNI ne sont pas tolérés.

Étude EMPEROR-Reduced et DAPA-HF

L’ intégration des inhibiteurs de SGLT2 en tant que concept primaire dans la directive repose sur les données de deux grandes études de point final, à savoir l’ étude EMPEROR-Reduced et l’ étude DAPA-HF. Dans le cadre de l’ étude EMPEROR-Reduced, un effet cardioprotecteur a été démontré pour l’ empagliflozine (Jardiance®), et cela également chez les non-diabétiques. 3’ 370 patients ont été inclus dans cette étude souffrant d’ insuffisance cardiaque (FE ≤ 40 %) avec ou sans diabète sucré. Le critère d’ évaluation primaire de l’ étude était la combinaison d’ un décès d’ origine cardiovasculaire et d’ une hospitalisation pour insuffisance cardiaque, le critère d’ évaluation secondaire étant une détérioration de la fonction rénale. Dans le groupe empagliflozine, 361 patients ont atteint le critère d’ évaluation primaire, contre 462 dans le groupe placebo. Cela correspond à une réduction du risque de 25 %. Le taux d’ hospitalisation pour insuffisance cardiaque a été réduit de 30 % et la fréquence des événements rénaux a même été réduite de 50 %. Le bénéfice de l’ inhibiteur de SGLT2 a également été constaté chez les patients qui n’ étaient pas encore complètement recompensés. Il n’ y a pas eu d’ interactions avec l’ ARNI.
Une étude sur le diabète (DECLARE) a d’ abord montré que la dapagliflozine (Forxiga®), un inhibiteur du SGLT2, réduisait le risque de manifestation d’ une insuffisance cardiaque chez les diabétiques de type 2. Les mécanismes cardioprotecteurs directs qui se mettent en place indépendamment du contrôle métabolique devraient jouer un rôle décisif. C’ est ce qui a motivé l’ étude DAPA-HF, qui a examiné l’ effet de la dapagliflozine, un inhibiteur du SGLT2, en cas d’ insuffisance cardiaque, aussi bien chez les diabétiques que chez les personnes en bonne santé métabolique.
Les patients ont reçu 10 mg de dapagliflozine une fois par jour ou un placebo en plus du traitement standard conforme aux directives. Seule la moitié des participants à l’ étude avait un diabète de type 2. Avec un suivi médian de 18,2 mois, la dapagliflozine a réduit le critère d’ évaluation primaire combiné (hospitalisation pour insuffisance cardiaque et décès cardiovasculaire) de 26 %, le risque d’ aggravation de l’ insuffisance cardiaque de 30 % et le risque de décès cardiovasculaire de 18 %. La mortalité globale a été réduite de 17 %. La qualité de vie a également été nettement améliorée. Il n’ y a pas eu de différence entre les diabétiques et les personnes en bonne santé métabolique. La dapagliflozine a été bien tolérée, il n’ y avait pas de différence avec le placebo.

Dr. med.Peter Stiefelhagen

Chronischer Husten

Der chronische Husten ist als neuropathische Erkrankung zu betrachten. Er zeichnet sich durch eine gesteigerte Sensitivität des Hustenreflexes aus, weshalb schon geringe Stimuli zur Auslösung führen können. Die Diagnostik sollte strukturiert und stufenweise erfolgen – von den häufigen Ursachen zu den seltenen. Trotz seiner Häufigkeit sind Therapieoptionen limitiert und mit einschneidenden Nebenwirkungen vergesellschaftet.

Chronic cough should be considered a neuropathic disease. It is characterized by an increased sensitivity of the cough reflex, which is why even small stimuli can lead to triggering. Diagnosis should be structured and stepwise – from common causes to rare ones. Despite its frequency, therapeutic options are limited and associated with drastic side effects.
Key Words: chronic cough, neuropathic disease, cough reflex

Husten ist eine Reflexhandlung der Atemwege, die dazu dient, die oberen Atemwege zu befreien (1). Chronischer Husten, der länger als 8 Wochen anhält, ist in der Bevölkerung weit verbreitet. Gemäss einer Metaanalyse wird die Prävalenz des chronischen Hustens auf 10% geschätzt (2), wobei Frauen generell und insbesondere in der fünften und sechsten Lebensdekade überproportional betroffen sind (3, 4). Zu den Ursachen gehören Zigarettenrauchen, Exposition gegenüber Zigarettenrauch und Umweltverschmutzung, insbesondere Feinstaub. Zu den Krankheiten, die chronischen Husten verursachen, gehören Asthma bronchiale, Erkrankungen der oberen Atemwege («upper airway cough syndrome» (UACS), die gastroösophageale Refluxkrankheit (GERD), Rhinosinusitis,
chronisch obstruktive Lungenerkrankung, Lungenfibrose und Bronchiektasie.

Bei einigen Patienten lässt sich keine Ursache feststellen, was zur Diagnose eines idiopathischen Hustens führt. Chronischer Husten ist häufig mit einer verstärkten Reaktion auf Reizstoffe verbunden. Plastische Veränderungen der intrinsischen und synaptischen Erregbarkeit im Hirnstamm, in der Wirbelsäule oder in den Atemwegsnerven können den Hustenreflex verstärken und auch ohne das auslösende Hustenereignis bestehen bleiben. Strukturelle und entzündliche Veränderungen der Atemwegsschleimhaut bei nicht-asthmatischem chronischem Husten könnten die Ursache oder die traumatische Reaktion auf wiederholtes Husten sein. Eine wirksame Kontrolle des Hustens erfordert nicht nur die Kontrolle der den Husten auslösenden Krankheit, sondern auch die Desensibilisierung der Hustenwege.

Neurophysiologie des chronischen Hustens

Chronischer Husten wird heute als ein Zustand neuronaler Dysregulation verstanden. Husten ist ein Reflex, der durch sensorische Nerven aus dem Gebiet der vagalen Afferenzen aktiviert wird (5). Als Reaktion auf die Erkennung potenziell schädlicher Reize durch sensorische Nozizeptoren der Atemwege wandern die Impulse den Nervus vagus hinauf über die Nodus- und Jugularganglien zur Medulla, wo sie durch zentrale Bahnen moduliert werden. Über somatische Efferenzen wird dann ein Signal an den Kehlkopf, die Atemmuskulatur und das Zwerchfell gesendet, das zu Husten führt (5-7). Chronischer Husten wird häufig durch eine geringe thermische, mechanische oder chemische Belastung ausgelöst, was auf eine gemeinsame Ätiologie hinweist, die als Hustenüberempfindlichkeitssyndrom (CHS) bekannt ist (8, 9). Das CHS ist durch eine Dysregulation der Nervenbahnen und Rezeptoren im zentralen Nervensystem, in den vagalen afferenten sensorischen Nerven und in den Ganglien gekennzeichnet (2, 9-13) was durch die Beobachtung belegt wird, dass viele hustenstillende Medikamente neuromodulatorische Eigenschaften haben (7, 13, 14).

Bei der Entstehung des chronischen Hustens ging man traditionell von einem Zusammenhang mit Virusinfektionen der Atemwege oder durch klinisch diagnostizierte Krankheiten wie Asthma oder gastroösophageale Refluxkrankheit (GERD) aus. Diese werden neu mehr als Trigger des chronischen Hustens angesehen (15, 16). Es können aber auch bestimmte Medikamente wie Angiotensin-konvertierende Enzyminhibitoren die Hustenempfindlichkeit erhöhen (17). Diese Bedingungen erfassen jedoch nicht die komplexe Heterogenität des Erscheinungsbildes dieser Atemwegserkrankungen in der Klinik, und in den letzten Jahren ist man dazu übergegangen, bei der Behandlung von Patienten mit chronischen Atemwegs­erkrankungen von den behandelbaren Merkmalen auszugehen Insbesondere die Empfindlichkeit der Nervenbahnen, die für die Auslösung von Husten verantwortlich sind, scheint ein einheitliches Merkmal von Patienten mit chronischem Husten zu sein, unabhängig von der klinischen Gesamtpräsentation. Das Husten-Hypersensitivitätssyndrom stellt daher einen spezifischen Krankheitszustand dar, der weiterer intensiver Forschung bedarf (9). Klinische Studien mit neuen Therapieansätze untermauern seine Relevanz (18).

Abklärung des chronischen Hustens

Jeder Husten, welcher länger als acht Wochen andauert, macht eine strukturierte Abklärung notwendig. Die Basisabklärung umfasst eine ausführliche Anamnese, die klinische Untersuchung, sowie ein Thorax-Röntgenbild (19). Die Basisdiagnostik erlaubt naheliegende Ursachen zu entdecken. Liegt eine zugrundeliegende Krankheit vor, sollten zielgerichtete Untersuchungen eingeleitet werden. Diese umfassen eine Echokardiographie bei Hinweisen auf eine Herzinsuffizienz oder eine Computertomographie bei Verdacht auf ein Malignom (20). Ein häufiger Grund für chronischen Husten ist die Einnahme von ACE-Hemmern. Bis zu 15% der PatientInnen unter einer ACE-Hemmer-Therapie klagen über chronischen Husten. In diesen Fällen empfiehlt sich die Umstellung auf eine andere antihypertensive Therapie oder ein Auslassversuch über mindestens 3 Wochen (21). Ein weiterer wichtiger Auslöser chronischen Hustens ist das Rauchen, welches direkt mit dem Auftreten der chronischen Bronchitis und der COPD verbunden ist.

Falls die Basisdiagnostik keine richtungsweisenden Angaben erlaubt, sollten die häufigsten Ursachen wie Asthma, UACS oder GERD mit weiteren diagnostischen Schritten abgeklärt werden (22).

Asthma bronchiale

Der asthmatische Husten wird in drei Subgruppen unterteilt: Klassisches Asthma, Husten als Asthmaäquivalent und Nichtasthmatische eosinophile Bronchitis (23). Neben den typischen Asthma-Symptomen kann Husten bei Asthma auch als alleiniges Symptom auftreten. Der Verdacht auf ein Asthma kann mit Hilfe einer Spirometrie objektiviert werden. Dabei ist der tiefe Voraus­sagewert dieser Untersuchung zu berücksichtigen. Eine normale Spirometrie schliesst ein Asthma bronchiale nicht aus. Die bronchiale Hyperreagilität, wie sie typischerweise beim klassischen Asthma oder beim Husten als Asthma-Aequivalent auftritt (24) kann mittels Methacholin-Provokationstest abgeklärt werden.

Eine Eosinophilie > 3% kann entweder auf ein eosinophiles Asthma oder auf eine nichtasthmatische eosinophile Bronchitis hinweisen. Die Eosinophilen können im Blut, im Sputum oder in der bronchoalveolären Lavage (BAL) gemessen werden. Zusätzlich kann in der Atemluft fraktioniertes exhaliertes NO (FeNO) bestimmt werden. Deutlich erhöhtes FeNO spricht für Allergien bzw. Asthma bronchiale (4, 5). Wenn sich trotz adäquater Therapie der Husten nicht bessert, spricht man von einem refraktären Husten (5, 20, 25).

Gastroösophagealer Reflux

Die Zusammenhänge zwischen GERD und chronischem Husten werden mitunter kontrovers diskutiert (4, 26). Ein Cochrane-Review aus dem Jahr 2011 fand eine ungenügende Evidenz dafür, sodass eine Therapie mit Protonenpumpeninhibitoren nicht generell zu empfehlen ist. Bei tatsächlichem Vorhandensein von Refluxbeschwerden, hat sich in der Praxis ein mindestens zweimonatiger empirischer Therapieversuch mit Protonenpumpenhemmern bewährt. Fehlen indes Reflux-Symptome ist eine ausführliche Refluxdiagnostik empfohlen. Bei fehlender Refluxsymptomatik gibt es keine empirische Therapie (4, 26).

Man tendiert heute zu der These, dass die Stimulation von Afferenzen in der Nase oder im Pharynx und im Larynx durch entzündliche Mediatoren den Husten verursacht. Eine einmonatige Therapie mit topischen Kortikosteroiden kann empirisch versucht werden. Bestehen Probleme der oberen Atemwege empfiehlt sich die Zuweisung zu einer HNO-Spezialistin, einem HNO-Spezialisten (27, 28). Bleiben obige Abklärungen ergebnislos, können eine Computertomografie des Thorax und eine Bronchoskopie wegweisend sein, um auch seltene Ursachen aufzudecken (29).

Therapie des chronischen Hustens

Die Therapie richtet sich grundsätzlich nach dem Krankheitsbild, welches den chronischen Husten verursacht. Dadurch kann bei vielen PatientInnen eine Linderung der Symptomatik erreicht werden. Wenn sich der Husten nicht erklären lässt und die Hustenproblematik nur unzureichend kontrolliert werden kann, müssen alternative Therapieoptionen in Betracht gezogen werden. Eine gezielte medikamentöse Behandlung des unerklärten Hustens ist bislang nicht vorhanden. In der Praxis versucht man die Symptomatik mit neuromodulatorischen Medikamenten wie Gabapentin, Pregabalin oder Morphin zu bessern. Als nichtmedikamentöse Therapieform ist die Logopädie zu empfehlen. Dabei üben die PatientInnen den Hustenreflex zu unterdrücken und lernen zusätzlich unterstützende Atem- und Entspannungstechniken.

Das Nutzen-Risiko-Verhältnis bzw. mögliche Nebenwirkungen müssen bei jeder Therapie individuell mit den PatientInnen besprochen werden. Neue Therapieansätze, die auf bestimmte zentrale und periphere Rezeptoren abzielen, werden erforscht, konnten bisher aber keine entscheidenden Erfolge verbuchen (1, 13, 26). In einer Studie konnte durch einen TRPV1-Antagonisten (Transient receptor potential vanilloid 1) die Sensitivität auf Capsaicin (Inhaltsstoff von Chili) gesenkt werden, doch zu einer Verbesserung der Hustensymptomatik führte dies nicht (29). Demnächst steht uns der P2X3-Rezeptor-Antagonist Gefapixant zur Verfügung, welcher auf die vagalen afferenten Nerven der Atemwege wirkt und damit, wie es scheint, den unerklärten bzw. therapie­refraktären Husten signifikant reduziert (30).

Copyright bei Aerzteverlag medinfo AG

Prof. Dr. med.Jörg D. Leuppi

Facharzt Allgemeine Innere Medizin und Pneumologie
Klinischer Professor für Innere Medizin Universität Basel
Chief Medial Officer und Leiter Universitäres Instiut Innere Medizin
Kantonsspital Baselland

joerg.leuppi@ksbl.ch

med. pract. Anja Makhdoomi

Medizinische Universitätsklinik
Kantonsspital Baselland, 4410 Liestal
Medizinische Fakultät, Universität Basel
4001 Basel

Prof. Dr. med. Andreas Zeller MSc

Leiter Universitäres Zentrum für Hausarztmedizin beider Basel, uniham-bb
Kantonsspital Baselland, Mühlemattstr. 26, CH-4410 Liestal
und Praxis Hammer, Bläsiring 160, 4057 Basel

andreas.zeller@unibas.ch

Die Autoren haben keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

◆ Die Diagnostik des chronischen Hustens stellt eine Herausforderung dar und erfordert grossen Aufwand.
◆ Bei der Diagnostik ist ein strukturiertes Vorgehen mit Priorisierung der Ursachen nach Häufigkeit wichtig, d.h. von den häufigen Ursachen zu den seltenen.
◆ Gemäss allgemeinem Konsens gilt der Husten als neuropathische Erkrankung, die sich durch eine gesteigerte Sensitivität des Husten­reflexes auszeichnet. Somit lösen bereits geringe Stimuli den Husten aus.
◆ Chronischer Husten ist ein häufiges Symptom, das die Lebensqualität Betroffener einschränkt. Dennoch sind die Therapieoptionen leider limitiert und mit einschneidenden Nebenwirkungen verbunden. Die Erforschung neuer spezifischer Medikamente ist jedoch im Gang.

1. Chung KF, Pavord ID: Prevalence, pathogenesis,and causes of chronic cough. Lancet 2008; 371(9621): 1364 – 1374
2. Song WJ, et al.: The global epidemiology of chronic cough in adults: a systematic review and meta-analysis. Eur Respir J 2015; 45(5): 1479 – 1481
3. Kavalcikova-Bogdanova N, et al.: Chronic Cough as a Female Gender Issue.
Adv Exp Med Biol 2015;905: 69 – 78.
4. Morice AH, et al.: Gender differences in airway behaviour. Thorax 2000; 55(7): 629
5. Morice AH et al. ERS guidelines on the diagnosis and treatment of chronic cough in adults and children. Eur Respir J 2020;55:1901136.
6. Keller JA et al. Translating cough mechanisms into better cough suppressants. Chest 2017;152:833–841.
7. Morice AH: The cough hypersensitivity syndrome: a novel paradigm for understanding cough. Lung. 2010, 188: S87-S90
8. Canning BJ. Afferent nerves regulating the cough reflex: mechanisms and
mediators of cough in disease. Otolaryngol Clin North Am 2010;43:15–25, vii.
9. Chung KF, McGarvey L, Mazzone SB. Chronic cough as a neuropathic disorder. Lancet Respir Med 2013;1:414–422.
10. Belvisi MG, Birrell MA, Khalid S, Wortley MA, Dockry R, Coote J, et al. Neurophenotypes in airway diseases: insights from translational cough studies. Am J Respir Crit Care Med 2016;193:1364–1372.
11. Deng Z, Zhou W, Sun J, Li C, Zhong B, Lai K. IFN-γ enhances the cough reflex sensitivity via calcium influx in vagal sensory neurons. Am J Respir Crit Care Med 2018;198:868–879.
12. .Lin RL, Gu Q, Lee LY. Hypersensitivity of vagal pulmonary afferents induced by tumor necrosis factor alpha in mice. Front Physiol 2017;8:411
13. Niimi A, Matsumoto H, Ueda T, Takemura M, Suzuki K, Tanaka E, et al. Impaired cough reflex in patients with recurrent pneumonia. Thorax 2003;58:152–153.
14. Ryan NM, Birring SS, Gibson PG. Gabapentin for refractory chronic cough: a
randomised, double-blind, placebo-controlled trial. Lancet 2012;380:1583–1589.
15. Escamilla R, Roche N: Cough hypersensitivity syndrome: towards a new approach to chronic cough. Eur Respir J 2014; 44(5): 1103 – 1106.
16. Song WJ, Chung KF: Exploring the clinical relevance of cough hypersensitivity syndrome. Expert Rev Respir Med 2020; 14(3): 275 – 284
17. MORICE AH et al. Angiotensin-converting enzyme and the cough reflex. Lancet 1987; 2: 1116–8.
18. Visca D, et al.: Management of chornic refactory cough in adults. Eur J Intern Med 2020; 81: 15 – 21
19. Morice AH, et al.: Recommendations for the management of cough in adults. Thorax 2006; 61(Suppl 1): i1 – i24
20. Kardos P, et al.: Leitlinie der Deutschen Gesellschaft für Pneumologie und Beatmungsmedizin zur Diagnostik und Therapie von erwachsenen Patienten mit
Husten. Pneumologie 2019; 73: 143 – 180.
21. Yeo WW, et al.: Cough and enalapril: assessment by spontaneous reporting and visual analogue scale under double-blind conditions. Br J Clin Pharmacol 1991; 31(3): 356 – 359
22. Pratter MR: Overview of common causes of chronic cough: ACCP evidence-based clinical practice guidelines. Chest 2006; 129(1 Suppl): 59S – 62S
23. Buhl R, et al.: S2k-Leitlinie zur Diagnostik und Therapie von Patienten mit
Asthma. Pneumologie 2017; 71(12): 849 – 919
24. Coates AL, et al.: ERS technical standard on bronchial challenge testing: general considerations and performance of methancholine challenge tests. Eur Respir J 2017; 49(5): 1601526.
25. Côté A, et al.: Managing Chronic Cough Due to Asthma and NAEB in Adults and Adolescents: CHEST Guideline and Expert Panel Report. Chest 2020; 158(1):
68 – 96
26. Kahrilas P, et al.: Chronic Cough Due to Gastroesophageal Reflux in Adults: CHEST Guideline and Expert Panel Report. Chest 2016; 150(6): 1341 – 1360.
27. Plevkova J, Song WJ: Chronic cough in subjects with upper airway diseases – analysis of mechanisms and clinical applications. Asia Pac Allergy 2013; 3(2): 127 – 135.
28. Pratter MR: Chronic upper airway cough syndrome secondary to rhinosinus
diseases (previously reffered to as postnasal drip syndrome): ACDP evidence-based clinical practive guidelines. Chest 2006; 129(1 Suppl): 63S – 71S.
29. Decalmer S, et al.: Airway abnormalities at flexible bronchoscopy in patients with chronic cough. Eur Respir J 2007; 30(6): 1138 – 1142.
30. Smith JA, et al.: Gefapixant in two randomised dose-escalatoin studies in chronic cough. Eur Respir J 2020; 55(3): 1901615.