Am 22. Kongress für praktische Gynäkologie und Geburtshilfe 2019 widmete sich Dr. med. Andreas Roherer, Chur, dem Thema Osteoporose. Der folgende Bericht basiert auf dem Handout von Dr. Rohrer.
Die Krankheit ist durch eine tiefe Knochenmasse charakterisiert und zeigt eine Störung der Mikroarchitektur des Knochengewebes. Dies führt zu einer Reduktion der Knochenstärke und dadurch zu einer Erhöhung des Frakturrisikos, wie Dr. med. Andreas Rohrer, Chur, erklärte. Weltweit sind etwa 200 Mio. Frauen von Osteoporose betroffen. Im Alter von 60 betrifft dies 1/10 der Frauen, mit 70 1/5 und mit 80 2/5. Alle 3 Sekunden tritt weltweit eine osteoporotische Fraktur auf und alle 22 Sekunden eine Wirbelkörperfraktur. In der Schweiz werden bei 50-Jährigen rund 20% der Männer und 50% der Frauen in den Folgejahren mindestens 1 osteoporotische Fraktur erleiden. In der Schweiz treten pro Jahr über 75 000 Osteoporosebedingte Frakturen auf und dies verursacht Kosten von über 2 Milliarden Franken.
Diagnose der Osteoporose
Die Standardmethode zur Diagnose der Osteoporose ist neben dem klassischen Röntgen die Knochendichtemessung mittels DXA-Scan an LWS und Hüfte. Das Ergebnis der DXA-Messung wird als T-Score, oder auch Osteoporose-Wert, bezeichnet und in Gramm pro Quadratzentimeter (g/cm2) angegeben. Der T-Score gibt an, wie stark die gemessene Knochendichte von der Knochendichte junger, gesunder Erwachsener abweicht. Ein T-Wert von < -1.0 SD gilt als Osteopenie und ein T-Wert von < -2.5 SD als Osteoporose. Mit jeder Abnahme um eine SD nimmt das relative Risiko für Frakturen um den Faktor 2 zu. Eine zusätzliche Information liefert der Trabecular Bone Score (TBS) und dies kann zur Differenzierung der Therapie beitragen.
Wirbelkörperfrakturen erhöhen das Risiko für Folgefrakturen. Frauen mit einer Wirbelkörperfraktur haben ein 5fach erhöhtes Frakturrisiko für neue Wirbelkörperfrakturen und ein 2fach erhöhtes Frakturrisiko für Schenkelhalsfrakturen. Zur Erfassung der Osteoporose ist es von grosser Bedeutung, vorangegangene Frakturen (Anamnese!) zu diagnostizieren und die entsprechenden Abklärungen (Röntgen, DXA-Scan etc.) sowie die Therapie in die Wege zu leiten.
Jede Wirbelkörperfraktur führt zu einer Abnahme der Mobilität und zu einer Verminderung der Lebensqualität: Abnahme der Grösse, Kyphose, akute und chronische Rückenschmerzen, Abnahme der Mobilität im Alltag, Gehilfe etc. Insbesondere schmerzhafte Wirbelkörperfrakturen können mittels Vertebro- und Kyphoplastie chirurgisch behandelt werden.
Merkpunkte zu Wirbelkörperfrakturen: häufigste osteoporotische Frakturen; erhöhte Mortalität nach Wirbelkörperfrakturen; erhöhte Morbidität auch nach klinisch stummem Verlauf der Frakturen; Zunahme für folgende Wirbelkörperfrakturen um den Faktor 5 und übrige Frakturen um den Faktor 2-4.
Therapeutische Möglichkeiten
Die Bisphosphonate zeigen ausgenommen für Ibandronat einen Empfehlungsgrad A bezüglich der Risikoreduktion von Wirbel-
körperfrakturen, peripheren Frakturen und proximalen Femurfrakturen. Bei Ibandronat besteht ein Empfehlungsgrad B für periphere Frakturen. Das Risiko für atypische Femurfrakturen liegt bei 6-30/10 000 und jenes für Osteonekrosen des Kiefers bei 1/100 000. Eine Hypokaliämie stellt eine Kontraindikation für eine Bisphosphonat-Therapie dar. Eine Kausalität bezüglich neuaufgetretenem Vorhofflimmern konnte bisher nicht nachgewiesen werden. Eine Therapie mit Ibandronat peroral oder i.v. bei Männern sollte via vorgängige Kostengutsprache bei der Krankenkasse abgeklärt werden.
Die Behandlung mit Denosumab 60 mg (Prolia) alle 6 Monate zeigt eine anhaltende Wirksamkeit über 10 Jahre; Osteonekrosen des Kiefers und atypische Femurschaftfrakturen sind selten. Die Möglichkeit der totalen Reversibilität der Wirksamkeit nach Stopp der Denosumab-Therapie mit rascher Zunahme eines Knochenmineralverlustes und dem Risiko für Wirbelkörperfrakturen muss beachtet werden. Klare wissenschaftliche Daten für eine Anschlusstherapie nach Stopp von Denosumab (Prolia) zur Verhinderung des sogenannten ReboundPhänomens fehlen. Der allgemeine Konsensus geht aber dahin, dass nach Abschluss der Prolia-Therapie im Minimum für 12 Monate eine Bisphosphonat-Therapie durchgeführt wird.
Im Prinzip muss vom Therapieabbruch einer Denosumab-Therapie abgeraten werden. Die Sicherstellung einer adäquaten Calciumzufuhr von 1000 mg täglich primär via Nahrungsmittel ist wichtig. In den meisten Fällen ist eine Substitution von Vitamin D3 800-1 000 E täglich empfehlenswert.
Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen
Quelle: 22. Kongress für praktische Gynäkologie und Geburtshilfe, Näfels 7. – 8. November 2019.
Réflexions d’ un homme de 85 ans, en parfaite santé, marié, vivant depuis près de 10 ans sur un site d’ appartements protégés regroupant 75 personnes à risque (de 65 ans à plus de 90 ans, autonomes) au-dessus de Lausanne.
Les premières recommandations de l’ OFSP communiquées par le Conseil Fédéral ont été très mal reçues, même si elles ont été suivies à la lettre. Nous sommes tous ici des personnes à risque selon la première recommandation en fonction de l’ âge. Dans notre canton, il y a 6 000 personnes en EMS sur 200 000 personnes dans cette catégorie d’ âge qui vivent en relative bonne santé en appartement standard dans les villes et nos campagnes. Condamner à une détention librement consentie a eu un effet désastreux sur ces seniors en créant une discrimination difficilement supportable par ses conséquences psychologiques dont l’ anxiété, voire une peur réelle de croiser quelqu’ un d’ infecté. Celle-ci a été encore amplifiée par la deuxième recommandation de ne pas prendre les transports publics. Beaucoup de locataires ont abandonné leur voiture précisément pour privilégier les transports publics qui nous permettent d’ être à dix minutes à peine d’ un centre médical, pharmacies, Coop et Migros, poste, et restaurants à proximité. Nous avons été contraints de supprimer le bus qui nous amenait une fois par semaine en groupe pour faire les achats. Il a fallu avoir recours à la solidarité des familles, jeunes voisins privés d’ école ou aux petits-enfants Fig. 1).
Fig. 1 : Passage des commissions entre les grands-parents et deux des petits-enfants Anhorn (de gauche à droite : Maximilien, Willie et Ruth, son épouse, et Barthélémy).
Difficile d’ imaginer la difficulté pour une dame de prier son petit-fils d’ aller acheter des produits pour des soins intimes. Difficile aussi pour ces dames de se priver de leur coiffeuse qui a son salon dans nos murs.
Plus possible non plus de consulter les thérapeutes qui se partagent un salon de soins de confort (physio, podologue, esthéticienne, naturopathe, drainage lymphatique, sophrologue) dans notre maison principale. Encore plus difficile d’ arrêter les cours de gymnastique douce, Qi-Gong, les jeux de société, les conférences, les concerts, les ateliers de mémoire, le cinéclub. Renoncer aux repas communautaires. La culture est aussi très importante pour les personnes de nos âges. Tout cela pour nous protéger. Et comment comprendre que le plus grand nombre de morts a eu lieu dans les EMS où les résidents étaient les plus exposés par l’ âge et les morbidités mais les mieux protégés contre le virus ?
Chaque cas est particulier, personne ne jette la pierre à nos autorités. Par ce témoignage je voudrais simplement rappeler que nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie. Avoir classé et disqualifié un bon quart de la population sous prétexte de l’ âge est pour le moins contestable dans le cas d’ une prochaine pandémie qui viendra à coup sûr. Même faire des sous-classes d’ âge serait négatif et encore plus contesté légalement. Quand on avance en âge, on sait très bien que la vie va nous quitter bientôt. La très grande majorité des aînés sont prêts à affronter l’ ultime voyage sans ou avec assistance, mais en liberté. Alors priver les aînés de toutes leurs activités, seuls en ville, longtemps sans avoir de masques à disposition pour leurs rares sorties, ou en nombre raisonnable sur des sites spécialisés, je ne suis pas certain que ce soit une bonne solution. Notre société peut mieux faire, il faudra bien qu’ elle accepte de prendre des risques. Il y aura certainement beaucoup de dégâts psychiques et sociaux. J’ espère qu’ on fera la fête à plus de 5 personnes quand je partirai et qu’ on n’ écrira pas sur ma tombe « Mort sous haute protection ».
Willie Anhorn
Fondation NetAge
Route du Jorat 190a
1000 Lausanne 26
Le pronostic des patientes atteintes d’ un cancer du sein s’ est sensiblement amélioré lors des dernières années. En Europe, le taux de mortalité du cancer du sein a diminué (selon les estimations) de 8,7 % entre 2014 et 2019 (1). Le Dr méd. Konstantin Dedes et le Dr méd. Christian Kurzeder, privat-docents, fournissent dans cette interview des éléments de réponse concernant les facteurs ayant contribué à cette évolution positive.
Le pronostic des patientes atteintes d’ un cancer du sein s’ est sensiblement amélioré lors des dernières années. En Europe, le taux de mortalité du cancer du sein a diminué (selon les estimations) de 8,7 % entre 2014 et 2019 (1). Le Dr méd. Konstantin Dedes et le Dr méd. Christian Kurzeder, privat-docents, fournissent dans cette interview des éléments de réponse concernant les facteurs ayant contribué à cette évolution positive.
Die venöse Thromboembolie (VTE) ist ein multifaktorielles Geschehen. Gemäss Virchow verursacht durch einen beeinträchtigten Blutfluss (Stase), ein Gefässtrauma oder eine Hyperkoagulabilität. Ob und wie eine Gerinnungsabklärung im Management einer VTE hilft, soll im Folgenden beleuchtet werden.
Die Inzidenz der venösen Thromboembolie ist nicht wesentlich anders als jene des Myokardinfarkts 1-2/1000 Personen. Diese steigt deutlich mit dem Alter. Wegen Schwangerschaft, Wochenbett, hormoneller Verhütung und Unfällen sind aber jüngere Personen nicht unwesentlich betroffen. In Europa dürften jährlich 500 000 Todesfälle in Zusammenhang mit venösen Thromboembolien stehen (1). Für über 80% der aufgetretenen Thromboembolien lassen sich Risikofaktoren finden (Tab. 1) (2, 3). Mehr als 2/3 der Ereignisse treten provoziert durch Operationen, Hospitalisation und Tumorleiden auf. Primär gilt es, Thromboembolien durch geeignete prophylaktische Massnahmen zu verhindern. Tritt eine VTE auf müssen Symptome rasch richtig gedeutet, die Diagnose bildgebend gesichert und die Behandlung eingeleitet werden. Mit Ausnahme des Nachweises von Antiphospholipid Antikörpern und Lupus Antikoagulans beeinflusst kein Gerinnungstest die Art der Behandlung. In der akuten Situation einer VTE hat die Behandlung oberste Priorität. Eine streng systematische Herangehensweise mit Anamnese, körperlicher Untersuchung und Übersichtslabors helfen die aufgetretene VTE richtig einzuordnen. Eine Gerinnungsabklärung steht nur bei selektionierten Patienten am Ende dieses Prozesses.
Systematischer Ansatz zur Abklärung venöser Thromboembolie
Anamnese: Nach Risiken wie operativen Eingriffen, Traumata und Hospitalisationen (bis 90 Tage zurück!), Immobilisationen (Reiseanamnese), Schwangerschaften ist zu fragen. Frühere Thromboembolien und Erkrankungen mit erhöhtem Thromboserisiko wie systemischer Lupus erythematodes, myeloproliferative Erkrankungen, nephrotisches Syndrom, entzündliche Darmerkrankungen müssen in Erfahrung gebracht werden. Eingenommene Medikamente, besonders hormonelle Kontrazeptiva, Hormonersatzbehandlungen, Testosteronsubstitution, Tamoxifen und Steroidanwendung sind festzuhalten. Frauen sind nach Aborten zu fragen. Die Familienanamnese ist hinsichtlich Thromboembolien zu erfassen. Nach Symptomen, welche auf eine Neoplasie hinweisen könnten, wie Gewichtsabnahmen, Müdigkeit, Appetitverlust, Husten, Hämoptoe, Stuhlunregelmässigkeiten, Hämaturie ist gezielt zu fragen. Status: Bei der körperlichen Untersuchung sucht man Veränderungen, welche auf eine maligne Erkrankung hinweisen könnten wie Lymphadenopathie, Verhärtungen der Mamma oder Testes, Aszites, Hepatomegalie, Splenomegalie, Ödeme. Übersichtslabor: Blutbild mit Ausstrich für mikroskopische Beurteilung, Gerinnungsstatus inkl. Lupus Antikoagulans Test, CRP/BSR, Leber- und Nierenwerte, Urinstatus und allenfalls Hämoccult-Test. Pathologischen Befunden ist nachzugehen. Bildgebung: Die Bildgebung muss die Diagnose der Thromboembolie sichern und soll die Lokalisation und Ausdehnung der Gerinnsel festhalten.
Thrombophilieabklärung für wen?
Es besteht allgemeiner Konsens, dass nicht jede Person mit einer durchgemachten Thromboembolie eine Thrombophilieabklärung braucht (4, 5). Denn der Nachweis einer Thrombophilie beeinflusst die Therapie und spätere Prophylaxe kaum. Die Mortalität ändert nicht. Die am häufigsten anzutreffenden Thrombophilien heterozygote Faktor-V-Leiden-Mutation und heterozygote Prothrombinmutation beeinflussen das Rezidiv-
risiko nach Erstthrombose nicht. Die Thrombophilien, welche die Rückfallgefahr und damit die Dauer der Antikoagulation beeinflussen könnten (Antithrombin-, Protein-C-Mangel, homozygote Faktor-V-Leiden-Mutation, kombiniert heterozygote Faktor-V-Leiden plus heterozygote Prothrombinmutation) sind selten (Tab. 2). In folgenden Situationen ist die Gerinnungsuntersuchung aber empfohlen: Positive Familienanamnese: Hat eine oder haben mehrere direkt verwandte Personen (Eltern, Geschwister, Kinder) im Alter unter 45 Jahre eine Thromboembolie durchgemacht, ist die Wahrscheinlichkeit deutlich erhöht, dass bei der Abklärung eine Thrombophilie gefunden wird (6). Eine hereditäre Thrombophilie ist zu suchen. Junge Patienten unter 45-50 Jahre: Patienten mit einer Thrombo-
embolie in dieser Altersgruppe haben in bis zur Hälfte der Fälle eine Thrombophilie. Sie sollen auf das Vorliegen einer angeborenen Thrombophilie und ein Antiphospholipid Syndrom untersucht werden. Patienten mit wiederkehrenden Thromboembolien: Bei wiederkehrenden Thromboembolien in relativ kurzer Folge ist nach einer angeborenen Thrombophilie und einem Antiphospholipid Syndrom zu suchen. Die Schwelle, eine okkulte Neoplasie zu suchen wird niedrig. Patienten mit atypisch lokalisierten Thrombosen: Patienten mit Pfortader-, Lebervenen-, Mesenterialvenen- und Cerebralvenenthrombosen sind auf eine hereditäre Thrombophilie und ein Antiphospholipid Syndrom zu testen. Bei splanchnischen Thrombosen liegt mit recht hoher Wahrscheinlichkeit ein myeloproliferatives Syndrom (MPS) vor. Man sucht eine JAK-2 V617F Mutation. Daneben ist auch an eine paroxysmale nächtliche Hämoglobinurie (PNH) zu denken. In der Regel ist in diesen speziellen Situationen eine Vorstellung beim Hämatologen ratsam. Patienten mit arteriellen Thrombosen: Bei arteriellen Thrombosen kann ein Antiphospholipid Syndrom wesentliche Ursache sein und sollte besonders bei jüngeren Patienten gesucht werden. Besteht auch eine Möglichkeit für gekreuzte Embolien (offenes Foramen ovale) ist auch eine hereditäre Thrombophilie zu suchen. Andernfalls sind diese nicht Risiken für arterielle Thrombosen.
Nutzen und potentieller Schaden der Thrombophilieabklärung bei diesen selektionierten Patienten
Der Nachweis einer Thrombophilie kann in zukünftigen Risiko-situationen zu einer personalisierten Thromboseprophylaxe benutzt werden, die dosisintensiviert und verlängert durchgeführt wird. Der Nachweis einer hereditären Thrombophilie kann helfen, Verwandte ersten Grades mit erhöhtem Thromboserisiko zu finden. Alle hereditären Thrombophilien werden autosomal dominant vererbt. Direkt Verwandte haben deshalb eine Vortestwahrscheinlichkeit von 50% die bekannte Thrombophilie auch aufzuweisen. Die Kenntnis, dass eine Gefährdung für Thrombosen vorliegt, kann dazu verwendet werden, Hormone gezielt und restriktiv einzusetzen und Thromboseprophylaxen individualisiert durchzuführen. Das Wissen um einen Antithrombin Mangel z.B. könnte verwendet werden, in Risikosituationen wie z.B. während einer Schwangerschaft eine Thromboseprophylaxe und peripartal eine Antithrombinsubstitution durchzuführen.
Mögliche Nachteile
Da der Nachweis einer Thrombophilie keinen Überlebensvorteil bringt, ist er primär mit Kosten und wenig belegtem Nutzen verbunden. Der Nachweis einer Thrombophilie könnte zu einer unreflektiert langen Antikoagulation führen. Die Diagnose Thrombophilie kann in den Betroffenen Ängste provozieren. Der Patient ist deshalb in den Entscheid eine Abklärung durchzuführen einzubeziehen.
Thrombophilieabklärung, wenn ja, was zu welchem Zeitpunkt?
Ein Antiphospholipid Syndrom kann dann diagnostiziert werden wenn klinische Ereignisse wie anderweitig nicht erklärte venöse und arterielle Thromboembolien, wiederholte Aborte, intrauteriner Fruchttod, schwere Präeklampsie oder eine Plazentainsuffizienz mit dem Nachweis von Laborbefunden wie erhöhten IgG/IgM-Titern von Anti-Cardiolipin und/oder Anti-β2-Glykoprotein-1-Antikörpern und/oder einem positiven Lupus-Antikoagulans Test zusammentreffen. Die Laborbefunde müssen im Abstand von mindestens 12 Wochen zweimal positiv ausfallen bevor die Diagnose Antiphospholipid Syndrom gestellt werden darf.
Treten bei jüngeren Patienten venöse und arterielle Thromboembolien ohne anderweitige Risikofaktoren auf, ist die Suche nach Antiphospholipid Antikörpern nebst dem Lupus Antikoagulans Test bereits beim Übersichtslabor mit einzuschliessen. Denn beim hochrisiko Antiphospholipid Syndrom (positiver Lupus Antikoagulans Test, erhöhte Titer Anti-Cardiolipin plus Anti-β2-Glykoprotein-1-Antikörper) ist Rivaroxaban der Behandlung mit Vitamin-K-Antagonisten klar unterlegen (7). Die Behandlung muss mit Vitamin-K-Antagonisten erfolgen.
Abklärung hereditäre Thrombophilie
Zur Abklärung der hereditären Thrombophilien empfehle ich im Setting einer Praxis die funktionelle Bestimmung von Antithrombin und Protein C, die antigenetische Bestimmung des freien Proteins S und die molekulargenetische Suche einer Faktor II (Prothrombinmutation G20210A) und Faktor V (R506Q, Leiden) Mutation. Um pathologische Befunde von Protein C und S interpretieren zu können, ist es unerlässlich zu zeigen, dass zur gleichen Zeit der Bestimmung dieser Inhibitoren die Prothrombinzeit (Quick) normal ist. Ein verminderter Spontanquick könnte ein Hinweis auf einen Vitamin-K-Mangel sein, welcher gleichermassen auch die Vitamin K abhängigen Proteine C und S verringert. Wichtig: Östrogen kann zu einem erworbenen Protein-S-Mangel führen!
Zeitpunkt der Abklärung einer hereditären Thrombophilie
Die Suche einer hereditären Thrombophilie sollte so geplant werden, dass sie unter optimalen Voraussetzungen, d.h. zum richtigen Zeitpunkt erfolgt und eine möglichst abschliessende Beurteilung erlaubt. Diverse Einflüsse können die Thrombophiliediagnostik stören und verfälschen (Tab. 3). Im Idealfall erfolgt die Thrombophilieabklärung 3-4 Wochen nach abgesetzter Antikoagulation. Ist offen, ob eine Indikation für eine Langzeitantikoagulation vorliegt, soll die Abklärung frühestens drei Monate nach dem akuten Ereignis erfolgen. Die Antikoagulation, heute meist ein DOAC, wird 48-72 Std. pausiert und nach erfolgter Blutentnahme fortgesetzt.
Suche nach einer Thrombophilie bei asymptomatischen Patienten
Ob asymptomatische Patienten auf eine Thrombophilie getestet werden sollen bedarf der Abwägung von Vor- und Nachteilen. Kein Nachweis einer Thrombophilie, auch nicht einer solchen mit hohem Risiko für eine Erstthrombose, wie etwa ein Antithrombin Mangel, würde gemäss heutigem Erkenntnisstand prophylaktisch antikoaguliert.
Mögliche Vorteile der Abklärung
Patienten mit bekannter Thrombophilie könnten gezielt instruiert werden die frühen Warnzeichen einer Thromboembolie zu erkennen und beim Auftreten von solchen adäquat zu handeln. Eine gezielte Aufklärung über das erhöhte Risiko bei der Verwendung von Östrogen wird möglich und in Risikosituationen für die Entstehung einer Thromboembolie könnte eine individualisierte Thromboseprophylaxe durchgeführt werden (z.B. niedermolekulares Heparin während der ganzen Schwangerschaft und im Wochenbett bei einem Antithrombin Mangel).
Mögliche Nachteile der Abklärung
Thrombophilien mit hohem Thromboserisiko sind selten und die häufigen Thrombophilien erhöhen das Thromboserisiko wenig (Tab. 2). Thrombophilie Screening Programme würden deshalb teuer. In den USA wurde in einer Kosten-Nutzen-Rechnung geschätzt, dass basierend auf den Zahlen von Todesfällen an Thromboembolien unter kombinierten Kontrazeptiva (3 pro Million Anwenderinnen pro Jahr ohne und 14 pro Million pro Jahr mit heterozygoter Faktor-V-Leiden-Mutation) 92’000 Frauen mit Faktor-V-Leiden-Mutation identifiziert werden müssten, welche anschliessend auf östrogenhaltige Kontrazeptiva verzichten müssten, um einen Todesfall zu verhindern. Um diese Frauen zu identifizieren, müssten über 300 Millionen US$ aufgewendet werden (8). Basierend auf diesen ökonomischen Daten wird davon abgeraten, generell vor der Verschreibung östrogenhaltiger Kontrazeptiva eine hereditäre Thrombophilie zu suchen.
Fazit
Abgesehen vom Nachweis eines Antiphospholipid Syndroms haben Gerinnungsuntersuchungen wenig direkten Einfluss auf den Behandlungspfad einer venösen Thromboembolie. Bei jüngeren Patienten mit unerklärt aufgetretenen venösen und arteriellen Thromboembolien ist rasch nach Antiphospholipid Antikörpern und einem Lupus Antikoagulans zu suchen. Bei Verdacht, dass ein Antiphospholipid Syndrom vorliegt, ist die Antikoagulation überlappend mit niedermolekularem Heparin und einem Vitamin-K-Antagonisten zu starten. Ansonsten hat der Einsatz von Laboruntersuchungen auf der Suche einer Hyperkoagulabilität zurückhaltend und gut überlegt zu erfolgen. Eine angeborene Thrombophilie ist im Kontext einer Thrombose bei jungen Patienten, allen Frauen im gebärfähigen Alter, Personen mit rezidivierenden Thromboembolien und solchen mittleren Alters (45-60 Jahre) mit Kindern und Geschwistern durchzufuhren. Alle hereditären Thrombophilien werden autosomal dominant vererbt. Direkt Verwandte eines lndexpatienten mit Thrombophilie weisen eine solche mit einer Wahrscheinlichkeit von 50% ebenfalls auf. Nur die seltenen hereditären Thrombophilien beeinflussen das Rezidivrisiko (Tab. 2) und somit potentiell die Behandlung. Der Nachweis einer der häufigen hereditären Thrombophilien (Faktor-V-Leiden, Prothrombinmutation) beeinflusst das Rückfallrisiko nicht. Sie erhöhen aber wesentlich das Risiko eine Erstthrombose zu erleiden. Der Nachweis dieser Thrombophilien hilft zwar nicht beim Management des Indexpatienten kann aber helfen, direkt Verwandte mit erhöhtem Risiko für eine Erstthrombose zu identifizieren und diese durch gezielte Beratung und Prophylaxe vor einem solchen Ereignis zu bewahren. Die Suche nach einem Antiphospholipid Syndrom kostet 180, jene nach einer hereditären Thrombophilie rund 430 Franken. Dieser Betrag kann effizient eingesetzt sein, wenn die Befunde helfen, bei direkt Verwandten Untersuchungen zu verhindern oder ganz gezielt durchzuführen. Es ist deshalb wichtig, dass die Befunde dem Patienten mitgeteilt und ausgehändigt werden, so dass er sie mit Angehörigen teilen kann.
Der Autor hat in Zusammenhang mit diesem Artikel keine Interessenskonflikte deklariert.
Nur der Nachweis eines Antiphospholipid Syndroms (pos. Lupus Antikoagulans Test, erhöhte Titer von Anti-Cardiolipin und Anti-β2-Glyko-protein 1 IgG und IgM Antikörper) beeinflusst die Behandlung einer Thromboembolie (Behandlung primär mit Vitamin-K-Antagonisten).
Der Nachweis einer hereditären Thrombophilie beeinflusst nur in wenigen Fällen die Behandlung einer Thromboembolie.
Nutzniesser des Nachweises einer hereditären Thrombophilie sind
primär Verwandte ersten Grades, die nach gezielter Untersuchung von einem erhöhten Thromboserisiko erfahren.
Hereditäre Thrombophilien sollten nur bei selektionierten Patienten mit Merkmalen wie: positive Familienanamnese, junges Alter, wiederkehrende Thromboembolien, atypisch lokalisierte Thrombosen
(abdominal, cerebral) gesucht werden.
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4. T. Baglin et al., Clinical guidelines for testing for heritable thrombophilia. British journal of haematology 149, 209-220 (2010).
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Das Elektrokardiogramm – bereits 1903 durch den holländischen Physiologen Willem Einthoven erfunden – ist aus dem klinischen Alltag nicht mehr weg zu denken. Es ist einfach verfügbar, nicht invasiv und erlaubt eine rasche Diagnose von wichtigen unmittelbar behandlungsbedürftigen kardiologischen Erkrankungen. Es kann einen im klinischen Alltag durchaus vor Herausforderungen stellen, nicht immer ist die Unterscheidung zwischen Artefakt und Pathologie einfach und die Differentialdiagnose mancher EKG-Veränderungen breit. Im Folgenden möchten wir auf die EKG-Charakteristika von tachykarden Herzrhythmusstörungen eingehen.
Bei der Analyse von tachykarden Rhythmusstörungen (Herzfrequenz > 100/min) lohnt sich eine Einteilung anhand von Regelmässigkeit und Dauer der QRS-Komplexe (siehe Tabl. 1). Dies lässt eine Eingrenzung der möglichen Differentialdiagnosen zu und erlaubt das Festlegen der initialen Therapiestrategie, auch wenn die definitive Diagnose nicht immer ohne elektrophysiologische Untersuchung gestellt werden kann.
Schmalkomplextachykardien
Findet sich ein schmaler QRS-Komplex bedeutet dies, dass die Erregungsleitung unterhalb des AV-Knotens über das normale Erregungsleitungssystem (His-Bündel, Tawara-Schenkel und Purkinje-Fasern) geleitet wird. Die Tachykardie entsteht somit immer im Vorhof oder AV-Knoten. Am leichtesten lässt sich dabei das Vorhofflimmern von den anderen Arrhythmien abgrenzen, die QRS-Komplexe sind dabei absolut arrhythmisch und P-Wellen fehlen gänzlich.
Bei den Schmalkomplextachykardien mit regelmässigen QRS-Komplexen empfehlen wir einerseits nach sichtbaren P-Wellen zu suchen und andererseits das Frequenzverhalten zu analysieren. Während eine Sinustachykardie und manche ektope atriale Tachykardien frequenzvariabel sind, also zum Beispiel atem- oder belastungsabhängig schneller oder langsamer werden, besteht bei einer Reentry-Tachykardie (AVNRT, AVRT) meist eine relativ starre Herzfrequenz (typischerweise um 140-200/min). Entsprechend berichten die Patienten meist auch über einen abrupten Beginn der Symptomatik. AV-Knoten-Reentry-Tachykardie: In Abbildung 1 zeigen sich beim genauen Hinschauen in den meisten Ableitungen P-Wellen direkt nach dem QRS-Komplex (Pfeile). Es handelt sich um das typische Bild einer AV-Knoten-Reentrytachykardie.
Die P-Wellen entstehen durch die kreisende Erregung im AV-Knoten mit retrograder Erregung der Vorhöfe. Da die mechanische Vorhofkontraktion zeitlich nicht mehr mit der Trikuspidalklappenöffnung synchronisiert ist, können hier Pulsationen in den Halsvenen auftreten («Frog sign»). Vorhofflattern: Beim Vorhofflattern handelt es sich ebenfalls um eine regelmässige Tachykardie im Vorhof (typische Vorhoffrequenz 220-300/min). Jedoch werden diese Vorhoferregungen häufig in wechselnden Abständen auf die Ventrikel weitergeleitet, so dass die QRS-Komplexe unregelmässig auftreten können. Vom Vorhofflimmern kann man dies dadurch differenzieren, dass hier P-Wellen sichtbar sind (typischerweise Sägezahnmuster in den Ableitungen II, III und aVF). Das typische Vorhofflattern entsteht durch einen Reentry-Kreislauf im rechten Vorhof (durch cavotrikuspidalen Isthmus), siehe Abbildung 2. Therapie: Primär sollte bei regelmässigen Schmalkomplextachykardien ein vagales Manöver (Valsalva-Manöver oder Carotismassage) durchgeführt werden. Führt dies nicht zum Erfolg, ist das Medikament der Wahl zur Diagnostik und Therapie Adenosin. Die rasche intravenöse Applikation von 6 mg (bei fehlendem Ansprechen 12 oder maximal 18 mg) führt zu einer Verzögerung oder vollständigen Blockierung der Reizleitung im AV-Knoten über wenige Sekunden. AV-Knoten abhängige Reentrytachykardien (AVNRT oder AVRT) können dadurch häufig terminiert werden. Die anschliessende Therapie der Wahl ist in diesem Fall eine elektrophysiologische Untersuchung mit Ablation der zusätzlichen Leitungsbahn.
Handelt es sich um eine AV-Knoten unabhängige Tachykardie (Vorhofflattern, atriale Tachykardie, ventrikuläre Tachykardie) hat Adenosin meist keinen Einfluss darauf und kann diese nicht terminieren. Aufgrund der kurzzeitigen AV-Blockierung lassen sich aber allfällige P-Wellen besser beurteilen («demaskieren»). Wichtigste Kontraindikation für Adenosin ist neben der hämodynamischen Instabilität ein bekanntes Asthma bronchiale. Gewisse atriale Tachykardien terminieren jedoch unter Adenosin.
Breitkomplextachykardien
Im Gegensatz zu Schmalkomplextachykardien können Breitkomplextachykardien ihren Ursprung im gesamten Herzen haben. Die Wichtigste, meist unmittelbar behandlungsbedürftige und zugleich häufigste Differentialdiagnose ist hier sicherlich die ventrikuläre Tachykardie.
Jedoch kann jede supraventrikuläre Tachykardie mit einem breiten QRS-Komplex einhergehen, wenn das ventrikuläre Myokard neben dem normalen Reizleitungssystem auch über eine akzessorische Bahn erregt wird oder die Reizleitung unterhalb des AV-Knotens zusätzlich beeinträchtigt ist. Letzteres ist der Fall bei vorbestehendem Schenkelblock oder Auftreten von Aberranz (dies bedeutet eine intermittierende Blockierung im Reizleitungssystem bedingt durch unterschiedliche Refraktärzeiten der Leitungsstrukturen also z.B. das Auftreten eines frequenzabhängigen Rechts- oder Linksschenkelblockes).
Hilfreich ist hier, wann immer möglich, der Vergleich mit einem Vor-EKG im supraventrikulären Rhythmus. Besteht eine unveränderte QRS-Morphologie, schliesst dies eine ventrikuläre Tachykardie aus. Des Weiteren wurden diverse Algorithmen entwickelt, welche anhand von vordefinierten EKG-Kriterien in der Differenzierung zwischen ventrikulär und supraventrikulär helfen sollen. Diese vermögen aber alle nicht die Beurteilung im klinischen Kontext zu ersetzen, da keiner eine genügende Sensitivität und Spezifität aufweist. Einer der ersten und in der Praxis häufig verwendeten Algorithmen basiert auf den Brugada-Kriterien (vgl. Tab. 2). Trifft eines der genannten Kriterien zu, erhöht dies die Wahrscheinlichkeit eines ventrikulären Ursprungs der Tachykardien. Vorbestehender Schenkelblock: In Abbildung 3 zeigt sich ein tachykardes Vorhofflimmern bei gleichzeitig bestehendem Linksschenkelblock. Der Linksschenkelblock (LSB) lässt sich im EKG erkennen am breiten QRS-Komplex mit typischerweise überdrehter Linksachse verbunden mit negativen QRS-Komplexen in V1/V2 und positiven QRS-Komplexen V5/V6.
Ein erstmalig dokumentierter LSB ist immer abklärungsbedürftig, um eine zugrundeliegende Erkrankung nicht zu verpassen. Bei unserem 63-jährigen Patienten (Abb. 3 und 4) ist der Schenkelbock auf die dilatative Kardiomyopathie zurück zu führen, was bei dieser Grunderkrankung häufige Folge ist. Weitere häufige Ursachen sind eine koronare Herzkrankheit oder Hypertrophie des linken Ventrikels. Kammertachykardie (Abb 5): Zur Differentialdiagnose dieser regelmässigen Breitkomplextachykardie sind die erwähnten Brugada-Kriterien (siehe Tab. 2) hilfreich.
Abklärung: Die weitere Abklärung inkl. Koronarangiographie zeigte keine strukturelle Kardiopathie oder zugrundeliegende kardiologische Erkrankung. Anhand des EKGs vermuten wir eine benigne Kammertachykardie aus dem linksventrikulären Ausflusstrakt. Therapie: Diese wäre einer elektrophysiologischen Untersuchung und Ablation zugänglich, alternativ kann hier medikamentös ein Klasse 1c-Antiarrhythmikum (z.B. Flecainid) eingesetzt werden.
Jede Tachykardie − selbst die meist gut tolerierten supraventrikulären Reentrytachykardien − ist potentiell kreislaufrelevant. Dafür gefährdet sind insbesondere Patienten mit vorbestehender systolischer oder diastolischer Herzinsuffizienz, da durch die Rhythmusstörung häufig die ventrikuläre Füllung durch eine synchronisierte atriale Kontraktion wegfällt. Die abschliessende Beurteilung des EKGs und Festlegen der Therapie erfordert Erfahrung und häufig auch einen Moment Zeit. Bestehen Zeichen einer hämodynamischen Instabilität, dann ist die Therapie aller Tachykardien die elektrische Kardioversion.
Die Autoren haben in Zusammenhang mit diesem Artikel keine Interessenskonflikte deklariert.
Die Eingrenzung der Differentialdiagnosen von Tachykardien gelingt durch die Einteilung in Regelmässigkeit und QRS-Dauer, nach
Möglichkeit soll immer mit einem Vor-EKG verglichen werden.
Bei regelmässigen Schmalkomplextachykardien besteht die erste Massnahme in einem vagalen Manöver, führt dies nicht zum Erfolg,
ist die intravenöse Gabe von Adenosin die Methode der Wahl zur
Diagnostik und Therapie.
Wichtigste – weil potentiell gefährlichste – Differentialdiagnose von Breitkomplextachykardien ist die ventrikuläre Tachykardie. Jedoch kann jede supraventrikuläre Tachykardie mit einem breiten QRS-
Komplex einhergehen, sofern eine Aberranz besteht. Hilfreich zur
Differenzierung sind zum Beispiel die Brugada-Kriterien.