Malnutrition: existe-t-elle en Suisse chez les enfants et les adolescents?

La malnutrition peut être globale ou concerner des micronutriments critiques pour la croissance et le développement comme le fer, le zinc, et les vitamines B, C, A et D. Elle est présente en Suisse chez des enfants et des jeunes en lien avec une précarité économique croissante de leurs parents. Des habitudes alimentaires à risque (consommation de junk-food, ou évitements alimentaires) sont des facteurs de risque importants de carences. Globale ou partielle, la malnutrition des enfants et adolescents entraînera des conséquences potentiellement définitives sur leur développement physique et cognitif via l’ impact sur le développement cérébral. Le déficit en fer, très fréquent, pourra se manifester sous forme de dépression. Une attention médicale aux signes cliniques permettra le diagnostic et le traitement.

Malnutrition can be global or affect micronutrients critical for growth and development such as iron, zinc, and vitamins B, C, A and D. Malnutrition is present in children and young people in Switzerland in connection with the growing economic precarity of their parents. Risky eating habits such as junk food consumption or food avoidance behaviour are important risk factors for deficiencies. Global or partial, malnutrition in children and adolescents will have potentially permanent consequences on their physical and cognitive development via the impact on brain development. Iron deficiency, which is very common, can manifest itself in the form of depression. Medical attention to clinical signs will allow diagnosis and treatment.
Keywords: micronutrients, teenagers, deficiency, iron, diet quality

Introduction

Poser la question de l’ existence de la malnutrition en Suisse chez les jeunes, équivaut à briser un tabou et la question en choquera plus d’ un-e. Mais non voyons! Pas chez nous! Et pourtant c’ est le cas, elle existe, bien que les données suisses exactes manquent encore, mais celles publiées par Caritas et l’ Office Fédéral de la Statistique (OFS) sont inquiétantes.

Une particularité de la Suisse et de l’Allemagne est d’être les seuls pays du continent Européen (mais aussi d’Asie et des Amériques), dans lequel l’alimentation humaine n’est pas du ressort d’un ministère de la santé (OFSP Office Fédéral de la Santé Publique), mais d’être incluse dans l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires Vétérinaires (OSAV). Cette séparation de la santé d’avec les aliments et la chaine alimentaire complique l’approche de la nutrition humaine qui n’est pas perçue avec l’importance requise comme participant à la santé (avis de l’autrice MMB). Cet article a pour but de sensibiliser à quelques signaux cliniques d’alerte d’une carence permettant un dépistage, un diagnostic et une éventuelle intervention.

Malnutrition – définitions

Avant d’ aller plus loin, voici quelques définitions. La malnutrition est un état pathologique dû à une alimentation mal équilibrée ou insuffisante. Sur son site, l’ OMS (1), la définit en date du 1 mars 2024 comme des carences, des excès ou des déséquilibres dans l’ apport énergétique et/ou nutritionnel d’ une personne. Ce terme couvre trois grands groupes d’ affections:
1. la dénutrition, qui comprend l’ émaciation (faible rapport poids/taille) qui peut être traitée, le retard de croissance (faible rapport taille/âge) provoqué par une sous-nutrition chronique ou récurrente liés à la précarité souvent définitif, et l’ insuffisance pondérale (faible rapport poids/âge). La dénutrition rend les enfants en particulier beaucoup plus vulnérables face à la maladie et au risque de décès.
2. la malnutrition liée à l’ apport en micronutriments (éléments traces et vitamines), que ce soit leur carence (manque de vitamines et de minéraux essentiels) ou leur excès. Les micronutriments permettent au corps de produire des enzymes, des hormones et d’ autres substances essentielles à une bonne croissance et un bon développement. Les guidelines pratiques de l’ ESPEN (Société européenne de nutrition) dédiées aux micronutriments permettent d’ approfondir ce sujet (2). Certains déficits sont directement associés à une malnutrition globale, mais d’ autres sont liés à des particularités de l’ alimentation individuelle et locale (cf. infra).
3. le surpoids et l’ obésité: En 2022, parmi les enfants âgés de 5 à 19 ans, 390 millions étaient en surpoids, dont 160 millions étaient obèses ; ils étaient 190 millions à être maigres (rapport indice de masse corporelle (IMC)/âge < 2 écarts types à la valeur médiane de référence). On estimait à 149 millions le nombre d’ enfants âgés de moins de 5 ans qui présentaient un retard de croissance, alors que 37 millions étaient en surpoids ou obèses (chiffres de l’ OMS).

Causes de malnutrition

La malnutrition a de nombreuses causes, principalement la pauvreté, une éducation souvent très insuffisante et une alimentation déséquilibrée, incomplète ou monotone, et ensuite des maladies affectants les capacités d’ ingestion et d’ absorption. Les chiffres Suisses sur l’ état de la nutrition de la population ne sont pas satisfaisants pour plusieurs raisons (3, 4). Plusieurs études chez les adultes ont montré un risque sérieux de déficit en vitamine D (risque élevé pour les femmes enceintes (5, 6)), en fer, en zinc (7), et en acides gras à longue chaîne (8).
La précarité croissante touche directement l’ alimentation des enfants. Or l’ enfance est une phase critique de croissance et de développement avec des besoins métaboliques élevés. La différence entre pauvreté et précarité est sémantique. Il n’ y a qu’ à constater l’ importance croissante des banques alimentaires en Suisse et les demandes insistantes de dons des organisations caritatives, pour comprendre que nombreuses sont les personnes devant y avoir recours pour compléter leur alimentation.

Le 31.03.2025, Caritas publiait une demande de mesures urgentes basées sur des données inquiétantes, résumée ci-après. En Suisse, 1,4 million de personnes sont touchées ou menacées par la pauvreté (9): 16.1 % de la population suisse n’ a aucune marge de manœuvre financière pour faire face à l’ augmentation des coûts, notamment des loyers et des assurances-maladie. 8.1 % de la population suisse vivait en dessous du seuil de pauvreté officiel en 2023. Cela représente 708 000 personnes, selon les derniers chiffres de l’ Office fédéral de la statistique (OFS). De nombreux ménages ne sont pas en mesure d’ assurer leur subsistance malgré le revenu de leur travail. Les enfants et les membres de la famille n’ exerçant pas d’ activité professionnelle et vivant sous le même toit sont également concernés. «Les salaires de ces personnes sont absorbés par l’ augmentation du coût de la vie. La marge de manœuvre se réduit de plus en plus».

Micronutriments à risque

L’ ensemble des 11 éléments traces et 13 vitamines essentielles sont justement «essentiels» au bon fonctionnement de l’ organisme et à la croissance: ils devraient donc être couverts par l’ alimentation (2). Certains micronutriments sont plus critiques que d’ autres, car peu stockés dans l’ organisme, et présents dans un nombre limité d’ aliments.

A l’ échelle mondiale (OMS), l’ iode, le fer et la vitamine A sont les déficits les plus importants pour la santé publique, et représentent une menace majeure pour la santé et le développement. Le déficit en vitamine A est la cause principale de cécité évitable chez les enfants (10), étant aussi associée à de la mortalité, généralement dans un contexte de malnutrition (11). En Suisse, deux de ces 3 micronutriments sont potentiellement déficitaires chez les adultes sur la base de menuCH et des données de l’ OSAV (12): l’ iode et le fer. Pour un apport adéquat en iode, nous dépendons en Suisse de la prise de sel iodé: l’ information est présente sur les paquets de sel, mais peu visible et souvent mal comprise. L’ étude menuCH-adultes avait montré des différences régionales, et des divergences importantes par rapport aux recommandations alimentaires (3, 4). Il n’ y a pas encore de données pour les enfants, mais une étude vient de se terminer qui devrait fournir des données précises sur les habitudes alimentaires des 6–17 ans: menuCH-Kids (1800 enfants inclus).

Dans sa Stratégie suisse de nutrition 2025–2032 pour une alimentation saine et durable «pour tous» publiée en avril de cette année, le Département fédéral de l’ intérieur met l’ accent sur la promotion de la santé et de la durabilité, l’ amélioration de l’ offre en aliments sains et l’ encouragement de la recherche dans le domaine de l’ alimentation et des denrées alimentaires (13). Cette publication ne traite pas l’ accessibilité à l’ alimentation. Or les aliments sains et de qualité à teneur élevée en micronutriments et acides gras critiques sont les plus chers (Tab. 1).

Risque spécifique chez les enfants et les adolescents

Les phases de croissance rapide (gestation, âge préscolaire et adolescence) sont les plus sensibles à d’éventuels déficits nutritionnels en raison des besoins métaboliques accrus. Le développement cérébral et corporel sont concernés au même titre (14). Le développement cérébral requiert particulièrement des apports suffisants de macronutriments comme les acides gras de type oméga-3, d’acide arachidonique, et de micronutriments comme le fer, l’iode, et le zinc: un apport insuffisant est associé à un retard de développement de la cognition et de l’attention, potentiellement définitifs. Le DHA (acide docosa-hexaénoique) est essentiel pour la neurogenèse et migration neuronale, la composition et fluidité des acides gras membranaires et synaptogenèse (15). Le déficit en iode impacte sévèrement son développement (16). Or la Suisse est une zone à risque élevé de déficit motivant l’iodation du sel dès 1922 (crétinisme des Alpes).

Retour du scorbut: plusieurs études récentes ont montré que cette vieille maladie a refait son apparition et affecte particulièrement les enfants dans un contexte de pauvreté (17). En effet, les fruits et produits frais sont chers, et sont parmi les premiers à être supprimés quand le budget est limité. Une étude française récente a montré une nette augmentation des hospitalisations causées par le scorbut dû au déficit en vitamine C depuis le COVID-19 (diagnostic ICD-10 code E54), avec une association nette avec la précarité (18). La recherche d’ une gingivite fait donc partie de l’ examen clinique des enfants à risque.

Alimentation végétarienne: Les jeunes pratiquent généralement l’ alimentation de leurs parents, mais il y a aussi des décisions individuelles d’ enfants très jeunes de refuser les aliments d’ origine animale. Les produits animaux peuvent aussi être exclus pour des raisons économiques, mais sans intégrer d’ autres sources de protéines ou consommer des légumes de manière équilibrée, car ils sont chers. L’ alimentation végétarienne est saine avec un effet protecteur sur les maladies chroniques (19): elle est pratiquée depuis des millénaires dans plusieurs régions du globe. Le risque dans nos régions est la fréquente absence de culture et de connaissances alimentaires suffisantes pour l’ équilibrer, mettant les sujets à risque de déficits en fer, zinc, iode et en vitamines B12 et D (20). Ce risque est systématique en cas de régime végétalien strict, qui requiert la prise permanente de compléments alimentaires contenant les micronutriments précités et des acides gras oméga-3.

Alimentation déséquilibrée par «choix»: Les adolescents sont particulièrement exposés à des déficits en micronutriments à cause d’ une consommation exclusive de junk-food, ou de pratiques d’ évitement d’ aliments. De nombreuses études internationales ont objectivé les déséquilibres alimentaires et les déficits dans cette catégorie d’ âge (18, 21). Il existe même plusieurs case reports de perte aiguë de la vision bien investigués, dont l’ unique étiologie est un déficit en vitamine A ou B12 (22–24), même chez des enfants apparemment en bonne santé (25).
Un comportement alimentaire déséquilibré peut se retrouver chez des jeunes adultes, comme observé par une étudiante en médecine. Lors de périodes de stress (examens, rendus de travaux), le sport, les relations sociales et la nutrition passeront au second plan. Sous prétexte de minimiser la charge mentale externe, nombreux étudiants vont considérer que planifier ou préparer des repas équilibrés constitue des pensées parasites. Les solutions minimalistes seront privilégiées: l’ alimentation comprendra principalement des glucides – pâtes et nouilles instantanées pendant plusieurs semaines (Tab. 2). La gravité est minimisée: «ce n’ est pas grave, j’ en mangerai quand je rentrerai chez mes parents». Pour ceux dont le budget le permet, les livraisons à domicile sont une option potentiellement «moins pire». S’ y ajoute la consommation frénétique de boissons énergisantes! Préoccupant quand on pense que ces étudiants devraient devenir des médecins.
La prévention par une éducation sur le rôle de la nourriture pour la santé pourrait devenir un rôle important des écoles, en enseignant une alimentation équilibrée dès l’école enfantine et primaire: cet enseignement n’est que très rarement présent.

Dépression: Elle est l’ une des principales causes de maladie et d’ invalidité chez les adolescents (26). Les problèmes de santé mentale sont très fréquents au niveau mondial chez les 10 à 19 ans. Or le lien avec la malnutrition et certains micronutriments est bien établi, mais peu considéré. Chez les adultes, plusieurs déficits vitamines (riboflavine, folate, B12, E et D) sont clairement associés à des états dépressifs et anxieux. La fatigue et dépression sont un signe clinique d’ anémie ferriprive comme l’ a bien montré une étude bernoise (27): des femmes avec une anémie ferriprive avaient d’ abord été traitées avec des antidépresseurs avant de corriger leur déficit en fer – le coût économique de la non-correction du déficit en fer pendant plusieurs mois avait été chiffré à plusieurs millions de francs. À noter que l’ anémie correspond à la phase tardive de déficit en fer: les réserves sont compromises en amont de son développement.

Les études chez les adolescents les études épidémiologiques et d’intervention se sont focalisées sur zinc, fer, sélénium, vitamine D, folate, and B12 , micronutriments impliqués dans les processus de neurotransmission, de réparation neuronale et de prévention de lésions oxydatives qui pourraient jouer un rôle dans la pathogenèse de la dépression (26). En cas d’état dépressif, avant de se lancer dans une psychothérapie (qu’il faudra de toute manière attendre), il vaudrait la peine de vérifier l’intégrité biologique, et au minimum réaliser un bilan martial, comme les perturbations nutritionnelles sont assez fréquentes. Le fer affecte directement l’endurance physique et la performance cognitive (2), avec des besoins accrus pendant cette phase de croissance rapide.

Que faire en cas de malnutrition avérée ou ­suspectée?

Le diagnostic est essentiel et inclut une anamnèse alimentaire précise, un examen clinique (critères OMS), mais aussi des analyses de laboratoire ciblées sur les micronutriments à risque. Le traitement se basera idéalement sur leur combinaison, mais en cas de précarité, les choses se compliquent dans le contexte de l’assurance de base: analyses non remboursées et si des déficits devaient nécessiter une correction avec des compléments alimentaires, les multi-micronutriments ne sont pas non plus remboursés , seules le sont les compléments de vitamine D, le fer et les vitamines B1, B3, B6, et B12. Là encore, la précarité préviendrait un traitement adapté. Pour les adolescents, en termes de dosages, les compléments adultes que l’on trouve dans de nombreux magasins peuvent être utilisés, mais les produits pour les enfants plus jeunes sont de qualité variable (28) (à noter l’existence d’un excellent produit suisse pour enfants).

Conclusion

En cette période de restrictions budgétaires, au vu de ce qui précède, il faudrait que nos politiciens soient sensibilisés à la progression des déficits nutritionnels en lien avec la précarité croissante, et ne coupent pas les fonds alloués à la précarité. Notre pays a ratifié la convention relative aux droits de l’ Enfant en 1997, qui inclut de pouvoir grandir en bonne santé, avec une alimentation adéquate. La malnutrition et les carences peuvent entraîner des répercussions durables sur la santé des enfants, compromettant leur développement physique, émotionnel et cognitif. Chez les étudiants, une alimentation déséquilibrée et carencée peut compromettre leur capacité d’ apprentissage ainsi que leur santé mentale. Or des statistiques de l’ OFS (16 nov. 2023c) sur les bénéficiaires de l’ aide sociale indiquent qu’ au moins 134 000 enfants seraient touchés par la pauvreté en Suisse, et donc par le risque de ne pas s’ alimenter en suffisance. En tant que médecins, nous devons être attentifs à ce risque de malnutrition, et contribuer à atténuer ses conséquences en diagnostiquant puis traitant les enfants et adolescents affectés.

Copyright
Aerzteverlag medinfo AG

Pre Mette M. Berger, MD, PhD

Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)
Rue du Bugnon 46
CH-1011 Lausanne

mette.berger@unil.ch

Les auteures n’ ont pas déclaré de conflit d’ intérêts en rapport avec cet article.

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Von Genderfragen bis Hospital-at-Home: Aktuelle medizinische Impulse

Liebe Leserinnen und Leser,

eines unserer Fachgebiete im aktuellen Heft ist die Kardiologie, mit der sich gleich zwei spannende Artikel befassen. Die Gendermedizin etabliert sich derzeit in der Kardiologie. Früher wurden Frauen aufgrund ihres ­hormonellen Zyklus von relevanten kardiovaskulären Studien ausgeschlossen. Dennoch zeigen sich in der Kardiologie auch heute noch deutliche Unterschiede zwischen Frauen und Männern, beispielsweise bei der Erkennung eines Herzinfarkts oder von Herzrhythmusstörungen. Im Artikel von Vera Quiriconi et al. werden in diesem Kontext geschlechtsspezifische Unterschiede bei der Katheter-Ablation zur Behandlung von supraventrikulären Tachyarrhythmien untersucht. Auch hier wird gezeigt, dass Vorhofflimmern bei Frauen später diagnostiziert und behandelt wird. Gerade bei Patientinnen mit einem hohen CHA2DS2-VASc-Score ist eine frühe Erkennung und zumindest medikamentöse Behandlung von Vorhofflimmern wichtig, um einen Schlaganfall zu verhindern. Es gibt somit noch einiges zu tun! Lesen Sie dazu das wegweisende Editorial von Rubén Fuentes.

Der zweite Artikel beschreibt den Fall einer Patientin mit einer Typ-A-Aortendissektion. Aufgrund einer post­traumatischen Belastungsstörung wurde diese Diagnose verzögert gestellt und die lebenswichtige Therapie massiv verspätet eingeleitet. Eine engmaschige psychokardiologische Betreuung während der stationären kardialen Rehabilitation war schlussendlich erfolgreich und zeigt die Wichtigkeit einer interdisziplinären und interprofessionellen Betreuung.

«Hospital-at-Home» ist ein relativ neues und wichtiges Versorgungsmodell in der Schweiz. Im Artikel von Caroline Schneider et al. werden die ersten Ergebnisse hinsichtlich Versorgungssicherheit, Behandlungsqualität und Zufriedenheit einer Pionierklinik vorgestellt. In diesem Heft lesen Sie auch ein Update zum Thema Asthma für die Praxis von Thomas Rothe.

Wie üblich finden Sie in der aktuellen Ausgabe der «PRAXIS» weitere spannende Artikel und Praxis-Fälle.

Wir wünschen Ihnen eine interessante Lektüre!

Dagmar Keller Lang, Herausgeberin

Prof. Dr. med. Dagmar Keller Lang

Chefärztin, Leiterin Notfall
Klinik Gut
7500 St. Moritz

d.keller@klinik-gut.ch

Wie tief sollte der Blutdruck beim Diabetiker sein?

Frage

Wie stark sollte der Blutdruck bei Patienten mit Hypertonie und Typ-2-Diabetes gesenkt werden?

Hintergrund

Hypertoniker mit einem Typ-2-Diabetes als Komorbidität haben ein erhöhtes kardiovaskuläres Risiko. Die ESC-Leitlinien von 2024 empfehlen für diese Population, ein Blutdruckziel < 130 mmHg systolisch anzustreben (Klasse IA). Die Studienlage dazu ist bis dato nicht ganz eindeutig. In der SPRINT-Studie hat eine intensivierte Therapie bei Hypertonikern auf systolische Werte < 120 mmHg gegenüber der Standardbehandlung (< 140 mmHg) die Rate kardiovaskulärer Ereignisse und Gesamtmortalität signifikant gesenkt, jedoch waren Diabetiker von der Studie ausgeschlossen (2). In der ACCORD-Studie hat eine Blutdrucksenkung auf < 120 mmHg keinen signifikanten Vorteil für die teilnehmenden Diabetiker erbracht (3). Allerdings hat diese Studie sowohl blutzucker- als auch blutdrucksenkende Interventionen getestet und hatte keine ausreichende statistische Power, den unabhängigen Effekt der strengeren Blutdruckeinstellung zu zeigen.

Studienort

Die Blood Pressure Control Target in Diabetes (BPROAD)-Studie ist eine multizentrische, randomisierte Studie aus 145 Studienzentren in China (1).

Studiendesign und Methode

Die Studienteilnehmer erhielten randomisiert entweder eine intensive Blutdrucksenkung (systolischer Zielwert < 120 mmHg) oder eine Standardbehandlung (Zielwert < 140 mmHg). Der Blutdruck wurde in den ersten 3 Monaten monatlich und danach alle 3 Monate kontrolliert (als Praxisblutdruckmessung).

Ein- und Ausschlusskriterien

Eingeschlossen wurden Personen im Alter ≥ 50 Jahren mit Diabetes mellitus Typ 2, erhöhtem kardiovaskulären Risiko und einem systolischen Blutdruck ≥ 130 mmHg unter antihypertensiver Therapie oder ≥ 140 mmHg ohne Blutdruckmedikation.

Outcome

Als primärer Endpunkt wurde der Komposit aus kardiovaskulären Ereignissen, einschliesslich nicht tödlicher Myokardinfarkte, nicht tödlicher Schlaganfälle, behandelter oder hospitalisierter Herzinsuffizienz und kardiovaskulärer Tod über 5 Jahre erfasst.

Ergebnisse

Eingeschlossen wurden 12 821 Probanden. Die Baseline-Charakteristika beider Gruppen waren ausgeglichen: Im Median waren die Teilnehmenden knapp 64 Jahre alt und hatten einen mittleren Blutdruck von 140/76 mmHg. 45 % waren Frauen. 22.5 % hatten nach eigenen Angaben eine kardiovaskuläre Vorerkrankung. Auch weitere Risikofaktoren waren vergleichbar wie BMI (im Median 26.7), Raucherstatus, HbA1c, Cholesterin, Nierenfunktion und Dauer der Diabeteserkrankung. Nach 1 Jahr lag der mittlere Blutdruck unter intensiver Behandlung bei 121.6 mmHg und bei 133.2 mmHg in der Standardgruppe. Während des mittleren Follow-ups von 4.2 Jahren trat bei 393 Personen (1.65 % pro Jahr) in der Intensiv- und bei 492 Personen (2.09 % pro Jahr) in der Standardgruppe ein Ereignis des primären Endpunkts auf. Damit hat die intensivierte Strategie das relative Risiko für den primären Endpunkt um 21 % gesenkt (Hazard Ratio, HR, 0.79; 95 %-KI 0.69 bis 0.90; p < 0.001). Signifikant niedriger war auch das Risiko für eine beginnende Nierenschädigung im Sinne einer Albuminurie. Allerdings traten in der intensiv behandelten Gruppe signifikant häufiger Fälle symptomatischer Hypotonie (8 [0.1 %] vs. 1 [< 0.1 %], p = 0.05) und Hyperkaliämie auf (> 5.5 mmol/l: 177 [2.8 %] vs. 125 [2.0 %], p = 0.003).

Dr. med. Andrea Rosemann

Institut für Hausarztmedizin Universitätsspital Zürich (IHAMZ)
Pestalozzistrasse 24
8091 Zürich

andrea.rosemann@usz.ch

Die Autorin hat keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

• Die BPROAD-Studie liefert Evidenz, dass Typ-2-Diabetiker vergleichbar mit Hypertonikern ohne Diabetes prognostisch von einer intensivierten Blutdrucksenkung profitieren.
• Der mittlere systolische Blutdruck lag nach 1 Jahr unter intensiver Behandlung bei 121.6 mmHg, nur etwa 60 % in dieser Gruppe erreichten das angestrebte Blutdruckziel von < 120 mmHg. Angesichts der unter diesem Blutdruckresultat trotzdem erzielten signifikanten Risikoreduktion scheint eine weitere Anpassung des Zielblutdrucks auf < 120 mmHg, wie von den Autoren der Studie zur Diskussion gestellt, aktuell nicht erforderlich. Auch gilt zu berücksichtigen, dass die Studie ausschliesslich in China durchgeführt wurde und die Übertragbarkeit der Ergebnisse auf andere ethnische Gruppen unklar ist.
• Somit bestätigt die Studie die Leitlinien der ESC 2024 zum Management der Hypertonie bei Diabetikern, die einen systolischen Zielblutdruck von 120–129 mmHg empfehlen. Speziell während des Beginns der intensivierten Blutdruckintervention sollten die Patienten auf das Vorliegen von Hypotonien und Hyperkaliämien überwacht werden.

1. Bi Y, Li M, Liu Y, et al. BPROAD Research Group. Intensive Blood-Pressure Control in Patients with Type 2 Diabetes. N Engl J Med. 2024 Nov 16. doi: 10.1056/NEJMoa2412006
2. Research Group; Lewis CE, Fine LJ, Beddhu S, Cheung AK, Cushman WC, Cutler JA, Evans GW, Johnson KC, Kitzman DW, Oparil S, Rahman M, Reboussin DM, Rocco MV, Sink KM, Snyder JK, Whelton PK, Williamson JD, Wright JT Jr, Ambrosius WT. Final Report of a Trial of Intensive versus Standard Blood-Pressure Control. N Engl J Med. 2021 May 20;384(20):1921-1930. doi: 10.1056/NEJMoa1901281. PMID: 34010531; PMCID: PMC9907774.
3. ACCORD Study Group; Cushman WC, Evans GW, Byington RP, Goff DC Jr, Grimm RH Jr, Cutler JA, Simons-Morton DG, Basile JN, Corson MA, Probstfield JL, Katz L, Peterson KA, Friedewald WT, Buse JB, Bigger JT, Gerstein HC, Ismail-Beigi F. Effects of intensive blood-pressure control in type 2 diabetes mellitus. N Engl J Med. 2010 Apr 29;362(17):1575-85. doi: 10.1056/NEJMoa1001286. Epub 2010 Mar 14. PMID: 20228401; PMCID: PMC4123215.

Das Behandlungsmodell Hospital at Home in der Schweiz

Hospital at Home als international anerkanntes ­Versorgungskonzept

Unter dem Begriff Hospital at Home (HaH) versteht man eine Versorgungsform, bei der somatisch akut erkrankten, hospitalisationspflichtigen Patient/-innen eine spitaläquivalente Behandlung zu Hause statt im Spital ermöglicht wird. HaH ist nicht für alle spitalbedürftigen Patienten geeignet, aber für eine ausgewählte Zielgruppe, bei der eine sichere, medizinisch-pflegerische Versorgung und Behandlung im häuslichen Umfeld möglich ist.

Mit dem HaH-Ansatz soll die Gesundheitsversorgung wieder näher zu den Menschen gebracht werden und sowohl der Genesungsfortschritt (u. a. besserer Schlaf durch gewohnte Umgebung und Versorgung durch Angehörige) als auch die Sicherheit von Patient/-innen (u. a. Reduktion des Infektionsrisikos, Vermeidung von Delir, geringerer Schlafmittel- und Sedativaverbrauch, weniger Stürze und Frakturen) erhöht und der Ressourcenverbrauch im Gesundheitswesen reduziert werden (1, 2). Internationale Studien zeigen zudem, dass die Autonomie der Patient/-innen zu Hause gestärkt wird und dadurch deren Unabhängigkeit leichter aufrechterhalten oder wiederhergestellt werden kann (3, 4), was nachhaltig zur Gesundheitsförderung beiträgt.

Darüber hinaus fördern die Patientenzentrierung und die intra- und interprofessionelle Zusammenarbeit in der neuen Versorgungsform eine Steigerung der Berufszufriedenheit oder -attraktivität (5, 6), wodurch man sich eine längere Berufsverweildauer des medizinischen und pflegerischen Personals erhofft.

International, insbesondere in den USA, Israel, Spanien und UK, ist HaH ein fixer Bestandteil des Gesundheitswesens (7). Eine Cochrane-Review, basierend auf 20 randomisierten Studien zu HaH, wies eine hohe Sicherheit der Patient/-innen, niedrigere Komplikationsraten als im klassisch stationären Setting, geringere Behandlungskosten und eine hohe Zufriedenheit der Patient/-innen aus (8). In der Schweiz stellt HaH ein neues Versorgungsmodell im Gesundheitswesen dar, welches in einer zunehmenden Anzahl von Projekten angeboten und erprobt wird (9).

Die Klinik Arlesheim gehört zu den Pionieren von HaH in der Schweiz, wo die neue Versorgungsform seit Januar 2023 in einem Team von Ärzt/-innen und Pflegefachpersonen implementiert wurde (10). Nach einer Machbarkeitsprüfung und Entwicklungsphase in den Jahren 2020 bis 2022 wurden von Januar bis Juni 2023 die ersten Patient/-innen im Rahmen von HaH behandelt. Seit Juni 2023 wird ein relatives feststehendes Konzept im Rahmen einer Pilot- und Evaluationsphase angeboten, welches durch den Kanton Basel-Landschaft unterstützt wird. Seit Beginn im Juni 2023 bis Ende Februar 2025 wurden ca. 350 Patient/-innen spitaläquivalent zu Hause behandelt.

Nachfolgend soll am Beispiel der Klinik Arlesheim ein Einblick gegeben werden, wie ein solches HaH-Programm praktisch funktioniert und welche Wirkungen und Möglichkeiten die neue Versorgungsform mit sich bringt. Weiterhin werden erste Ergebnisse hinsichtlich der Versorgungssicherheit, Behandlungsqualität und Zufriedenheit dargestellt.

Das Pilotprojekt an der Klinik Arlesheim

Motivation und Zielsetzung

Für das Team von Hospital at Home sind die medizinische Versorgungs- und Behandlungsqualität und die Sicherheit der Patient/-innen höchste Priorität. Das Angebot einer HaH-Behandlung ist freiwillig, und die Patient/-innen können selbst entscheiden, ob sie das Angebot annehmen oder wie sie herkömmlich im klassischen stationären Setting behandelt werden möchten. An- und Zugehörige werden im Rahmen der Behandlung miteinbezogen, beraten und angeleitet.

Parallel zur Versorgung der Patient/-innen entwickelt das Team von Hospital at Home gemeinsam mit dem Verein hospitales ein mögliches, helvetisiertes Konzept «Hospital at Home» weiter und widmet sich der Team- und Organisationsentwicklung mit modernen Arbeits- und Organisationsformen. Dabei setzt das HaH-Team in Arlesheim auf einen hohen Grad an Selbstwirksamkeit eines jeden Mitarbeitenden und arbeitet mit flachen Hierarchien und einer besonderen Meetingkultur, die eine Mitbestimmung und -gestaltung des gesamten Teams ermöglichen.

Praktisches Vorgehen

Team Klinik Arlesheim
Das HaH-Team besteht aus festangestellten, erfahrenen internistischen Fachärzt/-innen und Assistenzärzt/-innen und aus diplomierten Pflegefachkräften. Alle Teammitglieder sind mit der Versorgung internistischer Patient/-innen im stationären Setting vertraut. Eine enge Zusammenarbeit mit Therapeut/-innen, Spitex (spitalexterne Hilfe und Pflege), Hausärzt/-innen, Radiologieinstituten und Fachärzt/-innen (Konsile) besteht, und diese können situativ zugezogen werden.

Zuweisung und Patientenaufnahme
Die Zuweisung zur HaH-Behandlung der Klinik Arlesheim erfolgt in ca. der Hälfte der Patient/-innen direkt durch den Hausarzt und zu einem Viertel durch den Notfall. Eine geringe Anzahl der Patient/-innen wird aus stationärer Behandlung oder von anderen Fachärzt/-innen zugewiesen.

Eine Zuweisung in die HaH-Behandlung erfordert eine ärztliche Feststellung der stationären Behandlungspflichtigkeit. Anschliessend erfolgt durch das interprofessionelle Behandlungsteam eine pflegerische und ärztliche Einschätzung, ob eine HaH-Behandlung sicher durchführbar, technisch möglich, sozial erwünscht und medizinisch sinnvoll zu Hause machbar ist (Abb. 1). Die Evaluation dieser Kriterien, welche als Sicherheitsprüfung dienen, erfolgt kontinuierlich, beginnend bei der ärztlichen Zuweisung und endet mit einer abschliessenden Prüfung während der Aufnahmevisite im Zuhause der Patient/-innen. Erst im Anschluss wird ein erstes Therapiekonzept festgelegt. Weiter wird bei Bedarf das kontinuierliche Home Monitoring installiert und der/die Patient/-in wird in dessen Handhabung instruiert. Eine Aufnahme ins HaH ist von Montag bis Sonntag während 24 h möglich.

Eine Chance der neuen Versorgungsform bietet die Behandlung von besonders vulnerablen Patient/-innen in heilpädagogischen Einrichtungen sowie Alters- und Pflegeheimen. Es besteht die Möglichkeit, dass die Bewohner/-innen in ihrer Wohneinrichtung bei akuten Erkrankungen, die hausärztlich nicht mehr verantwortet und versorgt werden können, anstelle einer Spitaleinweisung durch das HaH-Team in der Wohneinrichtung behandelt werden.

Das Team von Hospital at Home kann je nach medizinisch-pflegerischen Behandlungsaufwand in der untersuchten Phase 4 bis 8 Patient/-innen gleichzeitig behandeln.

Behandlung
Das HaH-Konzept beinhaltet tägliche Visiten durch pflegerisches und ärztliches Personal. Dauer und Häufigkeit der Visiten werden in Abhängigkeit des klinischen Zustands sowie des Bedürfnisses des/der Patient/-in skaliert. Nach bisherigen Erfahrungen benötigen nur etwas über 30 % der Patient/-innen mehr als 2 Visiten pro Tag. Die Hälfte der Patient/-innen kann nach maximal 1 Woche entlassen werden.
Die Therapieintensität der Behandlung wird analog zu einem Spitalaufenthalt nach Bedarf des/der Patient/-in im Behandlungsverlauf angepasst und ständig reevaluiert. Das Equipment für Diagnostik, Therapie und Versorgung inkl. Medikamente, EKG (Elektrokardiogramm), Ultraschall, POCT(Point of Care Testing)-Labor sowie Notfallequipment werden durch das HaH-Team mitgebracht. Intensivere Untersuchungen, z. B. Magnetresonanztomografie (MRT), Computertomografie (CT), endoskopische Untersuchungen oder Echokardiografie werden, sofern notwendig, mit regionalen Gesundheitsdienstleistern durchgeführt.

Am Tag vor der Entlassung erhalten die Patient/-innen notwendige Medikamentenverschreibungen und einen Austrittsbericht. Zudem werden Termine zur weiteren ambulanten Anschlussversorgung, wie z. B. Physiotherapie oder den nächsten Termin bei dem/der Hausärzt/-in, vereinbart. Um einen nahtlosen Übergang in der ambulanten Weiterbehandlung zu gewährleisten, erfolgt die direkte Rücksprache mit dem weiterbehandelnden Team (Hausärzt/-innen, Spitex, sofern etabliert), welche auch den Austrittsbericht von der HaH-Behandlung bekommt.

Im Falle eines Notfalls oder eines dringlichen medizinischen Vorkommnisses haben Patient/-innen rund um die Uhr die Möglichkeit, das HaH-Team zu kontaktieren. Es besteht eine 24/7 h ärztliche und pflegerische Rufbereitschaft. Zur Gewährleistung einer maximalen Sicherheit der Patient/-innen erfolgt bei Bedarf ein 24/7 h telemedizinisches Monitoring der Vitalparameter (10). Nach den bisherigen Erfahrungen benötigen nur 10 % der Patient/-innen ein telemedizinisches Monitoring.

Komplikationen (z. B. Delir oder Stürze) sowie Spitalverlegungen während der HaH-Behandlung werden systematisch im Rahmen der pflegerischen und ärztlichen Betreuung erfasst.

Erste Ergebnisse

Nachfolgend werden deskriptiv die Ergebnisse aus einer retrospektiven Analyse aller 89 Patient/-innen, die zwischen dem 1. Juni 2023 und dem 31. Dezember 2023 im HaH der Klinik Arlesheim behandelt wurden, dargestellt.

Hospital at Home erreicht ein vielfältiges, ­geriatrisch geprägtes Patient/-innen-Kollektiv

Das Alter (Standardabweichung, SD) des HaH-Kollektivs lag durchschnittlich bei 73 (± 18) Jahren (55 % weibliche Patienten). Die im HaH behandelten Diagnosen verdeutlichen das breite Spektrum an Erkrankungen, welches in diesem Versorgungsmodell behandelt werden kann (Abb. 2).

Der Mittelwert des Charlson-Komorbiditätsindex (SD), welcher das generelle Mortalitätsrisiko basierend auf der Anzahl und Schwere der Begleiterkrankungen darstellt, lag bei 2.8 (± 2.2, Range von 0–10), was einem 1-Jahres-Mortalitätsrisiko von ca. 10 % entspricht (11). 53 % der im HaH behandelten Patient/-innen wiesen einen Selbstpflegeindex (SPI) unter 32 auf (bei einem mittleren SPI [SD] von 31.9 [8.1]) (12). Der SPI (Range von 0–40) dient als Marker für die Selbständigkeit der Patient/-innen, wobei tiefere Werte einen höheren pflegerischen Aufwand bedeuten und bei Werten unter 32 weitere Schritte zur Abklärung der poststationären Versorgung einzuleiten sind. Eine Studie in 1372 Patient/-innen, die notfallmässig in die Innere Medizin des Kantonsspitals Aarau aufgenommen wurden, wies einen mittleren SPI (SD) von 35.6 (6.0) auf (13).

Diese Werte demonstrieren, dass es sich bei dem behandelten HaH-Kollektiv um polymorbide Patient/-innen mit erhöhtem Pflegeaufwand handelte.

Hospital at Home ermöglicht den Verbleib in der ursprünglichen Versorgungssituation

Tab. 1 stellt die Veränderung der Versorgungssituation des Patient/-innen-Kollektivs vor und nach der HaH-Behandlung dar, wobei die Situation bei Austritt sich auf die endgültige Versorgungssituation der Patient/-innen bezieht, die bei Spitalüberweisungen erst später eintrat. Aus der Kreuztabelle wird ersichtlich, dass 78 der 89 Patient/-innen in ihrer Versorgungssituation verblieben. 6 von 55 (11 %) Patient/-innen, die sich vorher noch selbst versorgt haben, erhielten nach der Entlassung Unterstützung durch die Spitex. Nur bei 3 Patient/-innen kam es in Bezug auf die Betreuungsintensität der Spitex zu einem höheren Betreuungsbedarf als vor der HaH-Behandlung. 12 Patient/-innen wurden in einem Pflegeheim betreut und verblieben auch dort.

4 Patient/-innen verstarben, bevor sie die durch die HaH begonnene Versorgung beendet hatten, und 1 Patient starb nach vorheriger Verlegung in ein anderes Spital. Alle diese Patient/-innen befanden sich in einer palliativen Lebenssituation und wurden aufgrund dieser oder aufgrund einer zusätzlichen akuten Erkrankung zugewiesen. Zu einem unerwarteten Todesfall ist es nicht gekommen.

10 Patient/-innen wurden während der HaH-Behandlung in ein Spital überwiesen, was in 7 Patient/-innen aus medizinischen oder technischen Gründen (z. B. aufgrund einer Zustandsverschlechterung oder zur weiteren Dia­gnostik) notwendig war und in 3 Patient/-innen aus sozialen Gründen (häusliche Unterversorgung oder Wunsch der Patient/-innen) erfolgte. Zu einer Verlegung pflegebedürftiger Patient/-innen aus dem häuslichen Setting in die Kurz- oder Langzeitpflege kam es im HaH-Kollektiv der Klinik Arlesheim nicht. Ebenso wurde bei keinem/ keiner Patient/-in ein Bedarf für eine geriatrische Rehabilitation festgestellt.

Hospital at Home zeigt ein geringes Auftreten unerwünschter Ereignisse

Bei 3 Patient/-innen kam es unter dem HaH-Aufenthalt zu einem Sturz, was eine beobachtete Sturzrate von 4.1 Stürzen pro 1000 Pflegetagen ergibt. Laut verschiedener internationaler Studien, welche über die Sturzhäufigkeit bei stationären Patient/-innen in unterschiedlichen klinischen Populationen berichten, liegt die Sturzhäufigkeit zwischen 2.7 und 11.7 pro 1000 Pflegetagen (14–17). Die Sturzrate im HaH-Kollektiv in Arlesheim ist somit als gering bis moderat einzustufen.

Häufige spital-assoziierte Komplikationen wie Delir und nosokomiale Infektionen wurden im HaH-Kollektiv nicht beobachtet, und nur bei 2 Patient/-innen (2 %) wurde während des HaH-Aufenthaltes ein neuer Dekubitus diagnostiziert.

Hospital at Home sorgt für eine hohe Zufriedenheit der Patient/-innen und Angehörigen

Zur Erfassung der Zufriedenheit von Patient/-innen und Angehörigen verwendet die Klinik Arlesheim einen selbst entworfenen Fragebogen, welcher von 33 Patient/-innen beantwortet wurde (Rücklaufquote 37 %). Alle 33 Patient/-innen würden die Behandlung im HaH der Klinik Arlesheim weiterempfehlen und empfanden die ärztliche und pflegerische Behandlung als erstklassig (84.8 %) oder gut (15.2 %). Auch die Rückmeldungen von Angehörigen (n = 27) fielen positiv aus. Die Angehörigen fühlten sich durch die HaH-Behandlung sicher begleitet, empfanden die Zeit während der Behandlung als entlastend und fühlten sich in Entscheidungen miteinbezogen.

Zusammenfassung und Ausblick

Insgesamt gelingt es dem HaH der Klinik Arlesheim, ein geriatrisches, polymorbides Patient/-innen-Kollektiv mit erhöhtem Pflegebedarf im häuslichen Umfeld – unterstützt durch Angehörige und ambulante Pflegedienstleister – zu betreuen und so Überweisungen ins Spital zu vermeiden. Der Erhalt der Versorgungssituation trotz einer akut spitalpflichtigen Erkrankung, die geringe Häufigkeit von Dekubitus und Stürzen und das Vermeiden von Delirien und nosokomialen Infektionen sowie das positive Feedback der Patient/-innen und Angehörigen unterstreichen das Potenzial, welches im HaH-Konzept liegt, Spitaleinweisungen bei Aufrechterhaltung der Qualität zu vermeiden und so nachhaltig die Gesundheitsversorgung der Bevölkerung zu verbessern.

Neben den Möglichkeiten und Chancen der neuen Versorgungsform gehören auch Herausforderungen zur täglichen Arbeit im HaH-Modell. Dazu zählt beispielsweise der organisatorische Aufwand, den die Vorausplanung des Materials und der Medikamente in Anspruch nimmt, die für die täglichen Visiten bei den Patient/-innen benötigt werden. Auch die Entscheidungsfindung, wann eine Behandlung zu Hause mit einem zu hohen Risiko einer Verschlechterung des Gesundheitszustands für den/die Patient/-in verbunden ist und nicht mehr verantwortet werden kann, gehört zum Alltag der Gesundheitsfachpersonen. Für eine erfolgreiche Implementierung des HaH-Modells ist daher ein hohes Mass an Flexibilität und Teamarbeit erforderlich, weshalb neue Formen der interprofessionellen Zusammenarbeit über verschiedene Sektoren hinweg in Arlesheim erprobt werden.

Die erste Resonanz der Mitarbeitenden ist jedoch positiv, insbesondere durch die starke Patientenzentrierung und die enge interprofessionelle Zusammenarbeit im Behandlungsteam.

In Bezug auf die Implementierung der neuen Versorgungsform im Gesundheitswesen sehen sich die Gesundheitsfachpersonen mit der Finanzierungsfrage konfrontiert. Es werden neue Abrechnungsmodelle benötigt werden, damit die HaH-Teams kostendeckend arbeiten können. Eine systematische Evaluation von Kosten und Nutzen ist geplant, um hier zu datengestützten Entscheidungen zu kommen.
Die ersten Evaluationsergebnisse unterstützen die Annahme, dass Hospital at Home eine spitaläquivalente, sichere und qualitativ hochwertige Medizin mit einer hohen Zufriedenheit der Patient/-innen, Angehörigen und Mitarbeiter/-innen ermöglicht. Damit könnte Hospital at Home in Zukunft einen Beitrag zur Weiterentwicklung der inte­grierten Versorgung leisten.

Caroline Schneider 1*, Severin Pöchtrager 2, 3*, Tane Lammers 2, 3, Thomas Bürkle 4, Christiane Eberhardt 2, Philipp Busche 5, Lukas Schöb 5, Daniel Krüerke 6, Markus Singer 7, Werner Vach 8, Friederike Johanna Schirin Thilo 1
*Geteilte Erstautorenschaft
1 Berner Fachhochschule, Angewandte Forschung und Entwicklung Pflege, Department Gesundheit, Bern, Schweiz
2 Hospital at Home, Klinik Arlesheim, Arlesheim, Schweiz
3 hospitales Verein, Dornach, Schweiz
4 Berner Fachhochschule, Institut für Medizininformatik, I4MI, Departement Technik und Informatik, Biel, Schweiz
5 Innere Medizin, Klinik Arlesheim, Arlesheim, Schweiz
6 Klinik Arlesheim, Departement Forschung, Arlesheim, Schweiz
7 Palliativklinik im Park, Arlesheim, Schweiz
8 Basel Academy for Quality and Research in Medicine, Basel, Schweiz

Historie
Manuskript eingegangen: 05.12.2024
Angenommen nach Revision: 10.03.2025

Herkunft der Arbeit (Institution/Klinik)
Die Arbeit entstand aus einer Kooperation des Vereins hospitales mit der Berner Fachhochschule und Basel Academy for Quality and Research in Medicine. Die Daten der HaH-Patient/-innen stammen aus der Klinik Arlesheim.

Dr. Caroline Schneider

Berner Fachhochschule, Department Gesundheit, aF & E Pflege
Murtenstrasse 10
3008 Bern

caroline.schneider@bfh.ch

Die Autorenschaft hat keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

• Es gelingt dem HaH dieser Pionierklinik, ein geriatrisches, polymorbides Patient/-innen-Kollektiv bei einer akuten hospitalisationspflichtigen Erkrankung im häuslichen Umfeld zu betreuen – unterstützt durch Angehörige und ambulante Pflegedienstleister – und so eine Behandlung im Spital zu vermeiden.
• Erste Ergebnisse deuten darauf hin, dass HaH kaum mit unerwünschten Ereignissen verbunden ist (Delir, nosokomiale Infektionen) und den Verbleib in der ursprünglichen Versorgungssituation vor der Behandlung erlaubt.
• HaH wird von Patient/-innen, Angehörigen und dem Gesundheitspersonal positiv bewertet und könnte eine Ergänzung zu etablierten Versorgungsmodellen in der Schweiz darstellen.

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Asthma-Update für die Praxis

Einführung

Grundversorgern ist es oft nicht möglich, die Neuerungen der wichtigsten Guidelines zu den häufigen Krankheitsbildern, u. a. auch fürs Asthma (1), detailliert zu kennen. Ausserdem sind manche der dort aufgeführten Inhalte interpretierbar. Hierbei soll dieser Text helfen und das Wichtigste in Diagnose und Therapie dieses Krankheitsbildes aufzeigen.

Ätiologische Faktoren

Der Entwicklung einer bronchialen Hyperreaktivität (BHR) bzw. eines klinisch manifesten Asthmas liegt eine genetische Prädisposition zugrunde, genauso auch der Atopie, der Anlage, allergenspezifische IgE-Antikörper (Ak) gegen typische Umweltallergene bilden zu können. Die Allergie manifestiert sich oft sehr früh in Form einer atopischen Dermatitis und kann als allergic march weitergehen, mit Entwicklung einer allergischen Rhinokonjunktivitis und z. B. eines Pollenasthmas. Verschiedene inhalative Noxen bewirken beim Asthma eine Dysfunktion der epithelialen Barriere in den Atemwegen (2). Bei der Al­lergie entwickelt sich diese früh, bei toxischen Noxen wie Detergenzien, Luftverschmutzung sowie Aktiv- und Passivrauchen oft erst spät in der 2. Lebenshälfte. Infolge der Barrierefunktionsstörung (BFS) kann sich dann eine eosinophile Typ-2-Inflammation ausbilden mit Freisetzung von u. a. Alarminen wie TSLP, Interleukinen (IL) wie IL-5 bzw. IL-13, was wiederum eine Sekret- und Bluteosinophilie bzw. die vermehrte Exhalation von Stickstoffmonoxid (FeNO) in der Ausatemluft bewirkt (3). Aggressive berufsbedingte Noxen wie Chlor- und Epoxiddämpfe induzieren teilweise in weniger als 24 Stunden eine langfristig krankmachende BFS der Mukosa (acute irritant-induced asthma, früher RADS genannt).

Asthmaformen (Phänotypen)

Das allergische Asthma wird aufgrund der frühen Manifestation als Early-onset-Asthma bezeichnet. Bei inhalativen Noxen dagegen kann die Latenz Jahrzehnte betragen. Man spricht dann vom Late-onset-Typ, der früher Intrinsic Asthma genannt wurde (4). Beiden Asthma-Phänotypen liegt eine eosinophile Typ-2-Inflammation zugrunde (5). Die Eosinophilie ist beim Late-onset-Typ oft stärker ausgeprägt als beim Early-onset-Asthma, zumindest im Rahmen von Exazerbationen.

Beim Early-onset-Asthma dominiert ein Allergenkontakt als Trigger einer Exazerbation, beim Late-onset-Typ ­dagegen hat sich mit der Erstmanifestation eine intrinsische Typ-2-Inflammation etabliert. Wird sie nicht ausreichend durch eine antiinflammatorische Therapie unterdrückt, nimmt sie wieder zu, kann also eine spontane Exazerbation auslösen. Die individuelle Schwellendosis, die hier zur Suppression der Typ-2-Inflammation notwendig ist, variiert interindividuell. Meist reichen inhalative Steroiddosen (ICS). Beim schweren Asthma sind aber teils hohe orale Corticosteroiddosen (OCS) jeden Tag unerlässlich. Bei beiden Phänotypen kann die Typ-2-Inflammation auch die oberen Atemwege betreffen (united airways), mit der Ausbildung einer Polyposis nasii.

Weitere Asthma-Phänotypen sind das neutrophile Asthma (6), das Anstrengungsasthma des Athleten (induziert durch vermehrte Inhalation kalter und trockener Luft) und das Asthma bei massivster Adipositas. Beim Letzteren ist die Pathophysiologie noch unklar. Beim neutrophilen Phänotyp lässt sich dieser Zelltyp in den Atemwegen seltener über Jahrzehnte dokumentieren, wie dies bei der Eosinophilie des Typ-2-Asthmas der Fall ist (7). Zur Neutrophilie können auch bakterielle Infekte sowie das Rauchen beitragen.

Was führt zur Exazerbation?

Virale Atemwegsinfekte erhöhen vorübergehend die BFS der Bronchialschleimhaut und bewirken so eine Verschlechterung der Kontrolle eines jeden Asthmas. Ein Early-onset-Asthma kann trotz vorliegender Sensibilisierung bei chronischem Allergenkontakt (z. B. die Hauskatze) relativ asymptomatisch verlaufen. Nimmt die BFS jedoch virusbedingt zu, dringen vermehrt Allergene in die Schleimhaut ein, sodass die nun stärkere allergische Reaktion jetzt klinisch manifest wird. Obwohl der Exazerbation ein Virus zugrunde liegt, besteht also primär ein allergisches Asthma. Ohne suffiziente allergologische Abklärung wird bei den Betroffenen fälschlicherweise die Diagnose Infekt-asthma gestellt.

Erfolgt beim Late-onset-Asthma eine Senkung der therapeutischen ICS- respektive OCS-Dosis unter die individuelle Schwelle, baut sich die Entzündung spontan wieder auf, oft mit Symptomen beider Etagen, d. h. Rhinorrhoe, Hyposmie, behinderte Nasenatmung sowie Husten, Auswurf und Dyspnoe. Klinisch wird dann oft fälschlicherweise die Situation als virusbedingte Exazerbation beurteilt, der wahre Grund der Exazerbation damit verkannt, sofern keine Messung des FeNO bzw. der Eosinophilen erfolgt.

Klinik des Asthmas

Trotz gemeinsamer Typ-2-Inflammation können sich Early- und Late-onset-Asthma deutlich in der Symptomatik unterscheiden.
Die typischen Asthmasymptome wie nächtlicher Husten/Atemnot, morgendliches Engegefühl, Anstrengung-induzierter Bronchospasmus (nicht selbstlimitierend innert 1–2 min wie bei der Belastungsdyspnoe) und häufiger Gebrauch eines Notfallmedikamentes mit nachfolgender rascher Symptomreduktion sind typische Symptome des Early-onset-Asthmas. Sie basieren auf der bronchialen Hyperreaktivität (BHR), die bei dieser Asthmaform im Vordergrund steht. Ist sie sehr ausgeprägt, rufen bereits unspezifische inhalative Reize (z. B. Rauch, kalte Luft) Symptome hervor. Serielle Peak-Flow(PF)- bzw. spirometrische FEV₁-Messungen zeigen einen Abfall der Prä-Bronchodilatator (BD)-Werte (morning dipping) bei anfangs noch guten Werten nach BD . Das Ausmass der Tagesvariabilität, also die zunehmende Differenz zwischen Prä- und Post-BD- Werten, korreliert mit dem Grad der aktuellen Asthmakontrolle.

Beim eosinophilen Adult-onset-Asthma kann das Ausmass der BHR und damit auch das eines Bronchospasmus gering sein. Im Vordergrund stehen hier die Obstruktion der Bronchien durch entzündliche Schwellung der Mukosa und zähes Bronchialsekret mit mucus plugging. Im Falle der ungenügenden therapeutischen Suppression der Typ-2-Inflammation nimmt die Post-BD-FEV₁ langsam, aber stetig ab (drifter type oft asthma [8]), ein BD führt meist zu keiner relevanten Besserung. Erst ein ausreichend dosierter Steroidstoss (steroid trial) kann diese Form der Obstruktion wieder beseitigen. Allerdings zeigt dieser Phänotyp oft die Entwicklung eines exzessiven jährlichen FEV₁-Verlustes (airway remodeling), sodass der Lungenfunktionsbefund dann formal dem einer COPD gleicht. Zur Beurteilung des Krankheitsverlaufs ist es deshalb sehr wichtig, die individuell beste FEV₁ (bzw. PF) zu kennen (9). Dazu muss auch in einer asymptomatischen Phase einmal eine Spirometrie erfolgen.

Beim Early-onset-Asthma entwickelt sich eine Exazerbation oft innert kurzer Zeit. Beim Early-onset-Asthma nimmt die Obstruktion dagegen meist nur langsam zu. Ältere, wenig mobile Patienten perzeptieren diese teilweise ungenügend. Klinisch imponiert ein vermehrter produktiver Husten sowie eine zunehmende Belastungsdyspnoe. Dies in Kombination mit einer Obstruktion ohne signifikante Besserung nach BD imitiert die Infektexazerbation eine COPD. Nur serielle PF- oder FEV₁-Kontrollen, der Vergleich der Werte mit der individuell besten FEV₁ und die Messung von Markern der Typ-2-Inflammation (FeNO/Eos) in der Exazerbation erlauben die Abgrenzung dieses Asthma-Phänotyps von einer COPD (10).

Diagnostik des Asthmas

Kein einzelner Test erlaubt die Diagnose bzw. den Ausschluss eines Asthmas. Die Diagnose setzt sich wie ein Puzzle aus verschiedenen Teilen zusammen. Dies sind Anamnese, Auskultation, Allergietest, typischer Lungenfunktionsbefund mit Kontrolle nach BD, Methacholintest (MCT), Messung der Marker der Typ-2-Inflammation sowie das Ansprechen auf eine antiasthmatische Therapie. Trotz seines Namens weist der Allergietest lediglich nach, dass eine Sensibilisierung vom IgE-Typ auf das entsprechende Allergen vorliegt. Sie kann klinisch latent sein, d. h., natürlicher Allergenkontakt führt nicht zu vermehrten Asthmasymptomen, oder aber sie ist klinisch aktuell (11). Dann liegt bei bestehender Allergenexposition der Symptomatik effektiv eine allergische Reaktion zugrunde. Nur dann darf von einem allergischen Asthma gesprochen werden.

Bei der Hälfte der Patienten mit allergischem Asthma führt die Allergenexposition zu einer alleinigen Sofortreaktion, bei der anderen Hälfte stellt sich nach 6 bis 8 Stunden zusätzlich eine verzögerte Reaktion mit eosinophilem und neutrophilem Influx in die Mukosa ein. Diese late reaction führt meist zu einem ausgeprägteren Asthmaschweregrad (12).

Bei symptomatischem Asthma findet sich in der Spirometrie oft eine relevante Obstruktion (der Z-score von FEV1/VC < −1.64), die bei dominierendem Bronchospasmus auf die Applikation eines kurz wirksamen Betastimulators (SABA) eine signifikante Besserung zeigt (Zunahme der FEV₁ und/oder der Vitalkapazität VC respektive forcierten Vitalkapazität FVC um > 10 % bezogen auf die Sollwerte) (13).
Der Nachweis einer starken BHR im MCT weist klar auf ein Asthma hin; aber auch bei asymptomatischen Angehörigen von Asthmatikern kann der Test positiv ausfallen. Lässt sich ohne Asthmatherapie keine BHR nachweisen, ist ein Asthma eher unwahrscheinlich. Allerdings ist die BHR beim Late-onset-Asthma oft nur gering ausgeprägt, mit entsprechend wenig typischen Asthmasymptomen und fehlender Abnahme der Obstruktion nach BD (5). Marker der Typ-2-Inflammation bestätigen dann die Diagnose.

Die Erhöhung des FeNO (IL-13 abhängig) und der Bluteosinophilenzahl (IL-5 abhängig) geht oft parallel, kann aber auch divergieren, sodass bei unklaren Fällen unbedingt beide Methoden eingesetzt werden sollten. Gerade bei der nasalen Polyposis, assoziiert mit dem eosinophilen Late-onset-Asthma, liegen die FeNO-Werte trotz Asthmatherapie teilweise sehr hoch (> 50 ppb), selbst wenn keine relevante Bluteosinophilie nachweisbar ist (< 0.3 g/l).

Spricht ein Patient auf die mindestens 3-wöchige Therapie mit hoch dosierten ICS klinisch bzw. lungenfunktionell an, bestätigt dies den initialen Asthmaverdacht (14). Selten ist allerdings ein OCS-Stoss im Sinne eines Reversibilitäts­testes bei mucus plugging notwendig.

Asthmakontrolle und Asthmaexazerbation

Gute Asthmakontrolle bedeutet, dass Patienten spontan oder aber durch eine Therapie weitestgehend beschwerdefrei werden. Da Patienten Asthmasymptome unterschiedlich gut perzeptieren, viele in ungenügender Weise, sollte die Asthmakontrolle regelmässig objektiviert werden. Dies gelingt z. B. durch den in vielen Sprachen online abrufbaren Asthma Control Test, der typische Asthmasymptome der vorangegangenen 4 Wochen erfasst (15). Ein Punktescore erleichtert die Interpretation.

Da die Fragen mit dem Ausmass der BHR korrelieren, ist dieser Test sehr zuverlässig bei der Beurteilung eines Early-onset-Asthmas. Beim Late-onset-Asthma ist es sinnvoll, zusätzlich noch die Marker der Typ-2-Inflammation zu messen sowie die FEV₁ nach BD und diese mit dem individuellen Bestwert zu vergleichen. So demaskiert sich eine Obstruktion durch mucus plugging.

Unter Exazerbation versteht man die plötzliche Symptomzunahme über das normale Mass der Bandbreite einer bestehenden Asthmakontrolle hinaus. Sie lässt sich also beim Early-onset-Asthma klinisch leicht diagnostizieren. Da beim Late-onset-Asthma die Symptome nur langsam zunehmen, kann die Exazerbation ohne Kontrolle der Marker und der Post-BD-FEV₁ lange verpasst werden, sodass dann ein protrahierter Stoss mit OCS notwendig ist, bis die individuell beste FEV₁ wieder erreicht werden kann. Die Beurteilung der Asthmakontrolle allein auf klinische Parameter erweist sich hier oft als ungenügend.

Schweres Asthma versus Asthmakontrolle

Sprechen die Symptome eines Patienten mit bestehender Diagnose Asthma nicht auf eine intensive Therapie an, ist ein pneumologischer Work-up unerlässlich. Zuerst wird dabei abgeklärt, ob ein anderes Krankheitsbild zu den Therapie-refraktären Symptomen führt. Kann die Asthmadiagnose bestätigt werden, wird nach Faktoren gesucht, die das Asthma difficult-to-control machen (16). Diese können eine ungenügende Inhalationstechnik, Steroidphobie, kontinuierliche Allergenexposition, Passiv- oder Aktivrauchen und andere sein. Besteht die Symptomatik bzw. der hohe Therapiebedarf trotz Ausschluss bzw. Behandlung dieser Faktoren fort, wird die Diagnose schweres Asthma gestellt.

Heute beruht die Einteilung in Asthma-Schweregrade allein auf der Medikamentendosis, die nötig ist, um das Asthma zu kontrollieren (Abb. 1). Unter Asthmakontrolle versteht man den Grad der Reduktion der Symptome unter der aktuellen Therapie (17). Insofern ist es möglich, dass ein leichtes Asthma bei fehlender Therapie bzw. im Rahmen eines viralen Infektes stark symptomatisch wird, während ein schweres Asthma unter ausreichender Therapie völlig beschwerdefrei und mit normaler Lungenfunktion imponieren kann.

Therapie

Inhalationen: Inhalativa stellen die Basis jeder Asthmatherapie dar, da dadurch systemische Nebenwirkungen minimiert werden. Aufgrund der vielfältigen Devices, die zur Verfügung stehen und die teilweise unterschiedliche Inhalationstechniken erfordern, ist eine gute In­struktion nötig. Anlässlich erneuter Konsultationen sollte der Patient die Technik immer wieder demonstrieren, da sich Fehler einschleichen können (18). Wichtig ist generell, dass aus Dosieraerosolen und Soft-Mist-Inhalern (Typ Respimat®) langsam inhaliert werden muss, aus Pulverinhalatoren dagegen mit kräftiger Inspiration.

Bis 2017 waren SABA der Standard der Reservemedikation. Es zeigte sich aber klar, dass der häufige Einsatz von SABA ein Asthma nachhaltig verschlechtern kann (19). Deshalb wird nun die Kombination aus einem ICS und Formoterol (lang wirksamer Betaagonist = LABA) bei aufkommenden Symptomen empfohlen, beim leichten Asthma auch als alleinige Reservetherapie (1). Nur das LABA Formoterol eignet sich dafür, da es einen schnellen Wirkungseintritt zeigt.

Die GINA-Empfehlungen teilen die Therapie in 5 Stufen ein, von reiner Bedarfstherapie bis zur maximal ausgebauten Therapie (Abb. 1).
Lässt sich das Asthma mit der Therapiestufe 1 oder 2 kontrollieren, ist es leichtgradig, in Stufe 3 mittelschwer. Sind aber die Therapiestufen 4 oder 5 nötig, um das Asthma zu kontrollieren bzw. bleibt der Patient trotz dieser Therapie (sofern korrekt eingenommen!) symptomatisch, liegt ein schweres Asthma vor.

In den Therapiestufen 2 bis 5 wird heute das MART-Prinzip (Maintenance and Reliever Treatment) empfohlen. Eine Kombination aus ICS und Formoterol stellt dann die tägliche Basistherapie dar, wird aber auch zusätzlich bei Bedarf eingesetzt. So dürfen z. B. kurzzeitig bis 12 Hübe Symbicort® 200/6 TH täglich eingesetzt werden. Mit dieser hohen ICS-Dosis gelingt es oft, eine aufkommende Exa­zerbation adäquat zu behandeln (20).

Therapie des schweren Asthmas

Beim schweren Adult-onset-Asthma mit intrinsischer Typ-2-Inflammation kann es sinnvoll sein, eine fixe ICS-Dosis zu wählen, die leicht oberhalb des individuellen Steroidbedarfs gelegen ist. Damit sinkt das Risiko einer spontanen Exazerbation mit Wiederanstieg der Eosinophilen bzw. des FeNO. Dazu eigenen sich v. a. Ciclesonid (Alvesco®) (21) und Fluticason-Fuorat (im Relvar®) (22). Das ältere Fluticason-Propionat ist dagegen mit häufigeren Nebenwirkungen behaftet.

Exazerbationen beim schweren Asthma, v. a. wenn die Steroiddosis unter den individuellen Bedarf reduziert wird, mit konsekutivem Anstieg von Eosinophilen und FeNO, erfordern immer wieder den Einsatz von OCS. Hier kann um Kostengutsprache für Asthma-Biologika nachgesucht werden, damit Nebenwirkungen von OCS vermieden werden. Sie wird erteilt, wenn die Marker der Typ-2-Inflammation signifikant erhöht sind und im vo­rangegangenen Jahr 3 oder mehr Exazerbationen, die mindestens eine 3-tägige Therapie mit OCS (40 mg Prednisolon) erforderten, aufgetreten sind.

Aktuell basieren die Biologika entweder auf einer Anti-IL-5, einer Anti-IL-4/-13 bzw. einer Anti-TSLP-Wirkung. Das schon lange verfügbare Omalizumab (Anti-IgE) ist hier den neuen unterlegen (23). Anti-IL-5-Ak (wie Nucala®, Fasenra®) senken massiv die Eosinophilenzahl, Anti-IL-4/-13-Ak v. a. das FeNO. Entsprechend wird eine Differenzialtherapie empfohlen (24). Sind vor allem die Eosinophilen massiv erhöht, wird mit einem Anti-IL-5- Ak, bei dominierendem Anstieg des FeNO aber mit einem Anti-IL-4/-13-Ak (Dupixent®) begonnen. Bei sehr ausgeprägter Bluteosinophilie muss jedoch immer wieder hinsichtlich einer zugrunde liegenden eosinophilen Granulomatose mit Polyangiitis (EGPA) gesucht werden. Aufgrund der alleinigen Wirkung auf die Eosinophilen kann es unter einer Anti-IL-5-Therapie trotzdem zur Ausbildung einer nasalen Polyposis kommen, da diese stärker IL-13 vermittelt ist. In diesem Fall müsste auf Dupixent® gewechselt werden. Alternativ kommt der Anti-TSLP-Ak Tezspire® infrage, der in der Entzündungskaskade weiter oben eingreift.

Um dem Pneumologen den Beginn mit Biologika zu erleichtern, dem Patienten damit häufige OCS-Gaben zu ersparen, ist es sinnvoll, wenn schon in der hausärztlichen Praxis nach signifikanten Exazerbationen gesucht wird. Dies ist insofern wichtig, weil beginnende Exazerbationen beim Adult-onset-Asthma noch keine akuten Asthmabeschwerden in Ruhe bewirken müssen. Klagt also ein Patient mit dieser Asthmaform über vermehrten produktiven Husten und eine Belastungsdyspnoe (bzw. Rhinorrhoe und Hyposmie als Symptome der assoziierten Polyposis nasii), ist eine Spirometrie sowie die Messung der Eosinophilenzahl im Differenzialblutbild (meist auswärtiges Labor!) notwendig, dies noch vor der Gabe von OCS. Sind die Eosinophilen > 0.3 g/l und die FEV₁ nach BD unter 90 % des individuellen Bestwertes abgefallen, liegt bereits eine signifikante Exazerbation vor und erfordert einen mindestens 3-tägigen OCS-Stoss (10). So lassen sich die Kriterien einer Biologikatherapie schneller erfüllen. Leider sind diese aber noch mit massiven Kosten behaftet.

Auch LAMA (lang wirkende Anticholinergika) sind beim schweren Asthma zugelassen. Sie mindern naturgemäss nicht die Typ-2-Inflammation. Beim langjährigen Asthma kommt es jedoch häufig zu einem airway remodeling, d. h. strukturellen Veränderungen der kleinen Atemwege mit einem Anteil fixierter Obstruktion. Hier droht unter körperlicher Belastung eine dynamische Lungenüberblähung (25), die zur Belastungsdyspnoe führt. LAMA und der Einsatz der Lippenbremse haben sich hier als wirksam erwiesen.

Leukotrien-Antagonisten (LATR) wie Montelukast, das potenziell die Wirkung der entzündlichen Mediatoren der Eosinophilen mindert, zeigen sich nur bei manchen Asthmatikern als wirksam und werden tendenziell seltener eingesetzt. Sobald ein Anti-IL5-Ak eingesetzt wird, kann vermutlich auf LATR verzichtet werden.

Therapie des allergischen Asthmas

Beim allergischen Asthma ist es sinnvoll zu erfassen, welche Sensibilisierungen klinisch aktuell sind. Hier ergeben Allergenkarenzmassnahmen bzw. eine Allergenimmuntherapie Sinn. Generell ist beim Asthma jede Exposition mit Rauch (Aktiv- und Passivrauchen, Luftverschmutzung) zu vermeiden. Je nach Wohnlage kann es sinnvoll sein, dass ein Luftreiniger mit HEPA-Filter die Luft der Innenräume regelmässig von Feinstäuben bzw. Allergenen reinigt.

Asthma-COPD-Koexistenz bzw. ­eosinophile COPD

Häufiger kommt es vor, dass die Symptomatik eines Early-onset-Asthmas in der Pubertät abnimmt und die Betroffenen mit dem Rauchen beginnen. Hier liegt die Gefahr der COPD-Entwicklung nicht wie generell bei ca. 20 %, sondern sehr viel höher (26). Da die BHR das Leben lang persistieren kann, profitieren diese Patienten von einem ICS, also einer Triple-Therapie aus ICS/LABA/LAMA.

Bei anderen Patienten besteht lange eine stabile COPD, die klar dokumentiert ist. Plötzlich kommt es aber zu schweren Exazerbationen mit jeweils rascher Besserung unter 5-tägiger Therapie mit OCS und Antibiotika. Werden in der Exazerbation, noch vor der OCS-Gabe, die Eosinophilen und das FeNO kontrolliert, sind diese Marker der Typ-2-Inflammation dann oft erhöht. Es hat sich also ein eosinophiles Adult-onset sthma auf die vorbestehende COPD aufgepflanzt (27).

In den aktuellen Guidelines werden die dafür zuvor verwendeten Begriffe ACO und Asthma-COPD-Koexistenz vermieden. Aus sozialmedizinischen Überlegungen he­raus wird jetzt von einer eosinophilen COPD gesprochen, die auch einer Triple-Therapie bedarf (28), im Falle eines OCS-Bedarfs sogar von Anti-IL-5- bzw. Anti-IL-13-Biologika profitiert (29).

Abkürzungen
Ak Antikörper
BD Bronchodilatation
BFS Barrierefunktionsstörung
BHR bronchiale Hyperreaktivität
FeNO exhalatorisch gemessenes Nitrit Oxid
FEV¹ Einsekundenkapazität
ICS inhalative Corticosteroide
IL Interleukine
LABA long-acting beta agonists (lang wirkende Betastimulatoren)
LAMA long-acting anti-muscarinics (lang wirkende Anticholinergika)
LTRA Leukotrien-Antagonisten
MART Maintenance and Reliever Treatment
MCT Methacholintest
OCS orale Corticosteroide
PF Peak-Flow
RADS reactive airway distress syndrome
SABA short acting beta agonists (kurz wirksame Betastimulatoren)
VC vital capacity = Vitalkapazität

Historie
Manuskript eingegangen: 08.01.2025
Manuskript angenommen: 10.03.2025

Dr. med. Thomas Rothe

Chefarzt Pneumologie a.i.
Kantonsspital Graubünden
7000 Chur

thomas.rothe@ksgr.ch

Der Autor hat keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

• Ein pneumologischer Asthma-Work-up legt initial den Asthma-Phänotyp fest und identifiziert den Schweregrad sowie individuelle Exazerbationsfaktoren.
• Die medikamentöse Therapie orientiert sich an einem 5-Stufen-Schema, mit dem Ziel, eine gute Asthmakontrolle zu erreichen. Ergänzend können Rauchstopp, Allergenkarenzmassnahmen bzw. eine Allergenimmuntherapie indiziert sein.
• Die Symptomatik des Early- und Late-onset-Asthmas kann deutlich differieren. Aus diesem Grund braucht es beim Letzteren immer auch spirometrische Kontrollen inklusive Bronchodilatation sowie eine Bestimmung der Eosinophilenzahl im Differenzialblutbild. Dies erfordert meist den Versand in ein externes Labor.

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Geschlechterspezifische Medizin – ein Grundpfeiler der personalisierten Behandlung

Die geschlechterspezifische Medizin oder «Gendermedizin» ist kein neumodischer Trend. Sie gewinnt zunehmend an Bedeutung. Im englischen Sprachraum wird sie als sex- and gender-specific medicine bezeichnet, wobei sich der Begriff sex auf das biologische Geschlecht und der Begriff gender auf das soziokulturelle Geschlecht bezieht (1). Vera Quiriconi, Firat Duru und Corinna Brunckhorst haben das Konzept im folgenden Artikel auf Patientinnen und Patienten angewendet, die eine Katheterablation bei su­praventrikulären Tachykardien erhalten haben. Die Ausführungen zeigen exemplarisch auf, wie subtil Outcomes durch sex und gender beeinflusst werden können.

In der Rhythmologie sind Unterschiede zwischen Männern und Frauen zahlreich beschrieben: So sind beispielsweise bei Frauen alle Überleitungszeiten kürzer als bei Männern, mit Ausnahme der ventrikulären Repolarisation (QT-Intervall), die bei Frauen länger dauert. Dies macht sie anfälliger für Nebenwirkungen von QT-verlängernden Medikamenten und erhöht für sie das damit einhergehende Arrhythmierisiko (2). Zudem weiss man, dass das Triggern einer supraventrikulären Tachykardie bei Frauen von Hormonen beeinflusst wird. So erhöht sich das Risiko beispielsweise je nach Phase im Menstruationszyklus sowie abhängig davon, ob die Frau prä- oder postmenopausal ist (3). Aber auch über die supraventrikulären Tachykardien hinaus gibt es spannende, mitunter auch klinisch relevante Unterschiede: So führen Testosteroneffekte sowie eine unterschiedliche Ausprägung bestimmter kardialer Ionenkanäle bei Männern zu deutlich mehr plötzlichen Herztoden beim Brugada-Syndrom als bei Frauen (4). Diese Beispiele beziehen sich alle auf das biologische Geschlecht und somit auf sex, Unterschiede in Bezug auf gender existieren jedoch ebenfalls: Diese sind bekanntlich dafür verantwortlich, dass Frauen in der Kardiologie grundsätzlich später diagnostiziert werden und im Vergleich zu Männern weniger Zugang zu invasiven Therapien erhalten (5).

Derartige Geschlechterunterschiede werden in der Gendermedizin aktuell breit erforscht, und zwar weit über die Rhythmologie und Kardiologie hinaus (6). Aktuelle Herausforderungen für die Disziplin bestehen noch in der öffentlichen Wahrnehmung sowie in gewissen medizinischen Kreisen, die die Gendermedizin für ein vorübergehendes Phänomen halten. Besonders die ältere Generation von Ärztinnen und Ärzten ist teilweise kritisch ge­stimmt – und das nicht zu Unrecht: In den Jahrzehnten nach der Frauengesundheitsbewegung der 1960er-Jahre wurde breit propagiert, dass Frauen und Männer gleichgestellt und gleichbehandelt werden sollten. Nun folgt eine Disziplin, die eine Ungleichbehandlung propagiert und sie sogar als notwendig für den medizinischen Fortschritt unterstreicht. Hinzu kommt, dass in der Öffentlichkeit Gendermedizin häufig fälschlicherweise mit Frauenmedizin gleichgesetzt wird. Dies ist auf den Ursprung der Disziplin zurückzuführen und mitverantwortlich dafür, dass sich aktuell mehrheitlich Frauen für das Gebiet starkmachen. Wie wir am oben genannten Beispiel mit dem Brugada-Syndrom sowie im Artikel von Quironi et al. gesehen haben, beziehen sich die bekannten Unterschiede jedoch merklich auf alle Geschlechter.

Die durch die geschlechterspezifische Medizin gewonnene Perspektive ermöglicht eine präzisere, individuellere Medizin und birgt das Potenzial, das Verständnis von Krankheiten künftig auf vielfältige Weise positiv zu verändern.

Dr. med. Rubén Fuentes Artiles

Inselspital, Universitätsspital Bern
Universitätsklinik für Kardiologie
Freiburgstrasse 20
3010 Bern

ruben.fuentes@insel.ch

Der Autor hat keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

1. Regitz-Zagrosek V. Gendermedizin in der klinischen Praxis: Für Innere Medizin und Neurologie. Berlin, Heidelberg: Springer, 2023.
2. Gowd BMP, Thompson PD. Effect of Female Sex on Cardiac Arrhythmias. Cardiology in Review 2012;20:297.
3. Ehdaie A, Cingolani E, Shehata M et al. Sex Differences in Cardiac Arrhythmias. Circulation: Arrhythmia and Electrophysiology 2018;11:e005680.
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