Les expériences d’ accouchements traumatiques sont fréquentes et peuvent entraîner, chez certains parents, l’ apparition de symptômes du trouble du stress posttraumatique lié à l’ accouchement (TSPT-A). Au-delà de ses conséquences sur les parents, ce trouble de la santé mentale peut impacter l’ ensemble de la famille. Par conséquent, il est primordial de prévenir le vécu traumatique de la naissance dès la grossesse et durant l’ accouchement, bien que des outils thérapeutiques existent lorsque le TSPT-A s’ est développé en postpartum.
Lorsque la naissance se révèle être traumatique
La naissance est souvent considérée comme l’ un des plus beaux événements de la vie. Toutefois, la littérature scientifique indique que jusqu’ à 45 % des mères l’ expérimentent comme étant traumatisante (1) et 60 % des pères l’ associent à de la détresse (2). La naissance est qualifiée d’événement traumatique lorsque le parent ressent un danger pour la vie ou l’ intégrité physique de la mère et / ou de l’ enfant (3). Ainsi, la manière dont le parent vit l’ accouchement, soit l’ expérience subjective de la naissance, est décisive (1, 4). Par exemple, certains parents peuvent être traumatisés par un accouchement sans complication médicale mais (trop) rapide ou douloureux. Il convient de noter que, durant la pandémie due au virus SARS-CoV-2, davantage d’accouchements ont été vécus comme traumatiques, ce qui peut s’ expliquer par la crainte d’ une infection par le SARS-CoV-2, un soutien social limité suite aux restrictions imposées aux visites du partenaire et des proches, et l’ écart entre les attentes liées à l’accouchement présentes avant la pandémie et la réalité durant la pandémie (5). Il est également nécessaire de différencier les violences obstétricales des naissances traumatiques, bien qu’elles puissent être liées. Pour plus de détails, voir (1).
Le trouble du stress posttraumatique lié à l’accouchement
Suite à l’ expérience d’ une naissance traumatique, certains parents vont développer des symptômes d’un trouble du stress posttraumatique lié à l’ accouchement TSPT-A (1, 3, 6). Ce trouble peut être diagnostiqué au minimum 1 mois après l’accouchement et comprend quatre catégories de symptômes (3) :
1. Des intrusions liées à la naissance (flashbacks, cauchemars, etc.) ;
2. Des comportements d’ évitement (éviter le sujet de la naissance ou les environnements médicaux, etc.) ;
3. Une perturbation de l’ humeur et des cognitions (penser être un mauvais parent, perte de plaisir, tristesse, etc.) ;
4. Des altérations de l’ éveil et de la réactivité (irritabilité, hypervigilance, etc.).
De plus, une détresse clinique chez le parent ou une altération du fonctionnement quotidien doivent être présentes (3). Dans la population générale, 4 % des mères développent un TSPT-A, alors que jusqu’ à 19 % des femmes à risque sont concernées (p. ex. après des complications médicales) (7). Concernant les pères, une étude au CHUV a observé une prévalence de 7 % (8).
Les conséquences sur la famille
Au-delà de la souffrance psychique suscitée par le TSPT-A chez le parent, d’ importantes répercussions sur la famille ont été observées. Par exemple, l’ allaitement est plus court et moins fréquent chez les mères ayant des symptômes de TSTP-A (9). La relation entre le parent et son bébé peut également être affectée (10, 11) ; certains parents avec un TSTP-A peuvent manifester des comportements d’ évitement vis-à-vis de leur bébé, par exemple en évitant la proximité avec leur bébé, ou à l’ inverse, avoir des comportements d’hypervigilance avec l’ impossibilité d’ être séparé de ce dernier (12). Par ailleurs, des associations prospectives ont été établies entre les symptômes du TSPT-A maternels et le développement de l’enfant, avec un impact négatif de ce trouble sur le sommeil et les compétences socio-affectives de ce dernier (13, 14). Le couple peut également subir les répercussions du TSTP-A, en étant moins satisfait de la relation (4). Enfin, suite à ce trouble, les futures grossesses sont moins nombreuses et plus espacées, et peuvent susciter de la peur ou de la colère (1). À noter toutefois qu’ une nouvelle grossesse entourée de respect et d’ écoute peut aider à la réconciliation avec l’ accouchement et la parentalité (1).
Les outils cliniques face aux naissances traumatiques
La prévention des naissances traumatiques commence durant la grossesse, avec l’entretien prénatal et la préparation à la naissance et à la parentalité (15-17). Ces deux outils visent à réduire la différence entre la réalité et les attentes parentales, permettant un meilleur vécu de la naissance (18). L’ efficacité d’une brève intervention précoce pour prévenir les symptômes maternels du TSPT-A est actuellement testée (19) (Figure 1), avec une étude pilote qui avait obtenu des résultats prometteurs (20). La version française du City Birth Trauma Scale, qui mesure spécifiquement les symptômes du TSPT-A, permet une meilleure détection des parents ayant des symptômes d’un TSPT-A (disponible ici : https://blogs.city.ac.uk/citybirthtraumascale/translations/) (21). Concernant le traitement du TSPT-A, l’organisme britannique en charge de la publication des directives dans le domaine de la santé, soit le National Institute of Health and Clinical Excellence, préconise les thérapies cognitivo-comportementales centrées sur le traumatisme (22). Davantage de recommandations destinées au personnel médico-soignant pour prévenir les naissances traumatiques et leurs conséquences ont été récemment proposées (1).
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Dre Vania Sandoz
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Les auteures n’ont aucun conflit d’intérêts à déclarer.
◆ Les naissances traumatiques concernent 45 % des femmes, tandis que 60 % des pères associent l’accouchement à de la détresse.
◆ Suite à une naissance traumatique, le parent peut développer des symptômes du TSPT-A, qui est un trouble de santé mentale entraînant des conséquences tant chez le parent que sur le reste de la famille.
◆ En situation à risque (p. ex. après une césarienne en urgence), jusqu’à 19 % des mères sont concernées par le TSTP-A.
◆ La prévention des naissances traumatiques intervient durant la grossesse et l’accouchement.
1. Deforges C, Sandoz V, Horsch A. Le trouble de stress post-traumatique lié à l’accouchement. Revue de Médecine Périnatale. 2020;12(4):192-200.
2. Johnson MP. The implications of unfulfilled expectations and perceived pressure to attend the birth on men’s stress levels following birth attendance: a longitudinal study. Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology. 2002;23(3):173-82.
3. American Psychiatric Association. Diagnostic and statistical manual of mental disorders. 5 ed. Arlington, VA: American Psychiatric Publishing; 2013.
4. Horsch A, Garthus-Niegel S. Posttraumatic stress disorder following childbirth. In: Herring CPJ, editor. Childbirth, Vulnerability and Law: Exploring Issues of Violence and Control. 1st ed. London: Routledge; 2019. p. 49-66.
5. Mayopoulos GA, Ein-Dor T, Dishy GA, Nandru R, Chan SJ, Hanley AE, et al. COVID-19 is associated with traumatic childbirth and subsequent mother-infant bonding problems. Journal of affective disorders. 2021;282:122-5.
6. Horesh D, Garthus-Niegel S, Horsch A. Childbirth-related PTSD: is it a unique post-traumatic disorder? Journal of Reproductive and Infant Psychology. 2021;39(3):221-4.
7. Dikmen-Yildiz P, Ayers S, Phillips L. The prevalence of posttraumatic stress disorder in pregnancy and after birth: a systematic review and meta-analysis. Journal of affective disorders. 2017;208:634-47.
8. Schobinger E, Stuijfzand S, Horsch A. Acute and post-traumatic stress disorder symptoms in mothers and fathers following childbirth: a prospective cohort study. Frontiers in Psychiatry 2020;11(1502).
9. Garthus-Niegel S, Horsch A, Ayers S, Junge-Hoffmeister J, Weidner K, Eberhard-Gran M. The influence of postpartum PTSD on breastfeeding: a longitudinal population-based study. Birth. 2018;45(2):193-201.
10. Cook N, Ayers S, Horsch A. Maternal posttraumatic stress disorder during the
perinatal period and child outcomes: a systematic review. Journal of affective
disorders. 2018;225:18-31.
11. Stuijfzand S, Garthus-Niegel S, Horsch A. Parental birth-related PTSD symptoms and bonding in the early postpartum period: a prospective population-based
cohort study. Frontiers in psychiatry. 2020;11.
12. Ayers S, Eagle A, Waring H. The effects of childbirth-related post-traumatic stress disorder on women and their relationships: a qualitative study. Psychology, health & medicine. 2006;11(4):389-98.
13. Garthus-Niegel S, Ayers S, Martini J, Von Soest T, Eberhard-Gran M. The impact of postpartum post-traumatic stress disorder symptoms on child development: a population-based, 2-year follow-up study. Psychological medicine. 2017;47(1):161-70.
14. Garthus-Niegel S, Horsch A, Bickle Graz M, Martini J, von Soest T, Weidner K, et al. The prospective relationship between postpartum PTSD and child sleep: A 2-year follow-up study. Journal of affective disorders. 2018;241:71-9.
15. Haute Autorité de Santé HAS. Préparation à la naissance et à la parentalité 2005 [Available from: https://www.has-sante.fr/jcms/c_272500/fr/preparation-a-la-naissance-et-a-la-parentalite.
16. Moghaddam Hosseini V, Nazarzadeh M, Jahanfar S. Interventions for reducing fear of childbirth: A systematic review and meta-analysis of clinical trials. Women and Birth. 2018;31(4):254-62.
17. Lally JE, Murtagh MJ, Macphail S, Thomson R. More in hope than expectation: a systematic review of women’s expectations and experience of pain relief in labour. BMC Med. 2008;6(7).
18. Preis H, Lobel M, Benyamini Y. Between Expectancy and Experience: Testing a Model of Childbirth Satisfaction. Psychology of Women Quarterly. 2018;43(1):105-17.
19. Sandoz V, Deforges C, Stuijfzand S, Epiney M, Vial Y, Sekarski N, et al. Improving mental health and physiological stress responses in mothers following traumatic childbirth and in their infants: study protocol for the Swiss TrAumatic biRth Trial (START). BMJ Open. 2019;9(12):e032469.
20. Horsch A, Vial Y, Favrod C, Morisod Harari M, Blackwell SE, Watson P, et al. Reducing intrusive traumatic memories after emergency caesarean section: a proof-of-principle randomized controlled study. Behaviour research and therapy. 2017;94:36-47.
21. Sandoz V, Hingray C, Stuijfzand S, Lacroix A, El Hage W, Horsch A. Measurement and conceptualization of maternal PTSD following childbirth: psychometric properties of the City Birth Trauma Scale – French version (City BiTS-F). Psychological Trauma: Theory, Research, Practice, and Policy. 2021.
22. National Institute for Health and Care Excellence. Antenatal and postnatal mental health: clinical management and service guidance. London: National Institute for Health and Care Excellence (UK); 2014.
Ein vorbestehender Diabetes mellitus stellt in der Schwangerschaft eine Herausforderung für das gesamte Behandlungsteam dar. Die Betreuung umfasst eine präkonzeptionelle Beratung sowie eine engmaschige interdisziplinäre Betreuung während der Schwangerschaft, Geburt und Postpartum. In folgendem Artikel möchten wir speziell auf die verschiedenen Aspekte eines Diabetes mellitus Typ 1 (T1DM) in der Schwangerschaft eingehen.
Une grossesse chez une femme avec diabète sucré préexistant représente un vrai défi pour toute l’ équipe médicale la prenant en charge. Cette prise en charge va du counselling préconceptionnel à l’accompagnement étroit interdisciplinaire pendant toute la grossesse, l’ accouchement et le postpartum. L’ article présent donne un aperçu sur les différents aspects d’ un diabète sucré de type 1 (T1DM) pendant la grossesse.
Pathophysiologie
T1DM ist eine progrediente, zell-vermittelte Autoimmunerkrankung der insulinproduzierenden ß-Zellen in den Langerhans´schen Inseln des Pankreas (1). Im Gegensatz zu anderen Diabetesformen fehlt bei Patientinnen mit einem T1DM die endogene Insulinproduktion, insofern ist eine stetige exogene Insulinzufuhr, auch ausserhalb der Schwangerschaft, zwingend. Genetische Faktoren können prädisponierend sein, jedoch besteht nur bei 10% der Menschen mit T1DM eine positive Familienanamnese. Die Prävalenz eines T1DM liegt bei ca. 0.2-0.5% der Schwangerschaften (3).
Die Insulinsensitivität verändert sich im Schwangerschaftsverlauf. In der Frühschwangerschaft ist die Insulinsensitivität erhöht, weshalb Schwangere mit einem T1DM im ersten Trimenon ein erhöhtes Hypoglykämierisiko aufweisen (4). Ab der 16. Schwangerschaftswoche (SSW) nimmt die Insulinresistenz bis zur 36. SSW kontinuierlich zu. Während dieser Zeit kommt es zu einer stetigen Zunahme des Insulinbedarfs.
Mütterliche wie fetale Schwangerschaftskomplikationen, wie erhöhte mütterliche Mortalität und Morbidität, perinatale Mortalität des Kindes, kongenitale Fehlbildungen, Frühgeburten, Präeklampsie und Sectio können die Schwangerschaft bei T1DM verkomplizieren (5). Vor allem in der Frühschwangerschaft reagiert die Plazenta empfindlich auf metabolische und inflammatorische Störungen des mütterlichen Stoffwechsels. Die Plazenta kann durch die Zunahme an oxidativem Stress zu reduziertem Wachstum mit der Entwicklung einer Plazentainsuffizienz oder auch zu einem übermässigen Wachstum und verstärktem feto-maternalen Glukosetransport mit der Entwicklung einer Makrosomie und einer Organomegalie des Kindes führen. In der Frühschwangerschaft besteht ein enger Zusammenhang zwischen dem HbA1c-Wert und der kindlichen Fehlbildungsrate sowie der kindlichen Mortalität. Daher ist eine Optimierung der Blutzuckereinstellung bereits präkonzeptionell wichtig.
Präkonzeptionelle Beratung und Stoffwechseloptimierung
Schwere Fehlbildungen kommen in durchschnittlich 8% der Schwangerschaften mit T1DM vor (6). Eine gute perikonzeptionelle Stoffwechseleinstellung kann das Risiko für Abort und für eine diabetische Embryopathie auf das Risiko von nicht-diabetischen Schwangeren reduzieren. Der perikonzeptionelle HbA1c-Wert spielt hierbei eine wichtige Rolle (6, 7). Präkonzeptionell wird ein HbA1c-Wert < 7% während mindestens 3 Monate angestrebt. Sofern Hypoglykämien weitestgehend vermieden werden können, wird ein HbA1c-Wert < 6.5% als optimaler Grenzwert angesehen. Neben einer Anpassung der Insulintherapie ist eine Besprechung von Lifestyle-Massnahmen, insbesondere bei Übergewichtigen, wichtig. Die Familienplanung sollte bei Frauen mit T1DM im gebärfähigen Alter im Rahmen der diabetologischen Routinekontrollen regelmässig angesprochen werden.
Folsäure sollte idealerweise täglich in einer Dosis von 400-800µg über 2-3 Monate präkonzeptionell zur Senkung der Rate an Neuralrohrdefekten und Fehlbildungen im Bereich des Lippen-Kiefer-Gaumens und des Herzens begonnen werden.
Zur präkonzeptionellen Betreuung gehört neben der Stoffwechseloptimierung auch der Ausschluss von assoziierten Autoimmunerkrankungen wie z.B. der Hypothyreose und die Minimierung von weiteren Risikofaktoren wie präexistente Hypertonie, Hyperlipidämie, Adipositas, das Einschätzen des kardiovaskulären Risikos und das Screening nach diabetischen Spätkomplikationen.
Monitoring diabetischer Spätkomplikationen
Diabetische Retinopathie
Die diabetische Retinopathie ist die häufigste Komplikation bei diabetischen Schwangeren und kann erstmals während der Schwangerschaft manifest werden. Eine verbesserte Blutzuckerkontrolle in der Schwangerschaft und damit verbundene Veränderung der Volämie führt zu einer Konstriktion der retinalen Blutgefässe und kann dadurch, insbesondere bei Patientinnen mit einer vorbestehenden diabetischen Retinopathie zu einer Verschlechterung führen. Eine ophthalmologische Kontrolle inkl. Funduskontrolle ist deshalb präkonzeptionell, bei Eintritt der Schwangerschaft sowie einmal pro Trimenon während der Schwangerschaft empfohlen (8). Bei auffälligem Befund sollte eine Lasertherapie oder eine intravitreale operative Medikamentengabe erwogen und vor Eintritt einer Schwangerschaft abgeschlossen werden.
Diabetische Neuropathie
Im Rahmen der präkonzeptionellen Beratung, insbesondere bei langjährigem T1DM sollte geprüft werden, ob Hinweise für eine diabetische Gastroparese oder einer weiteren Neuropathie, insbesondere einer Hypoglykämie-Wahrnehmungsstörung, bestehen.
Humangenetische Beratung und Pränataldiagnostik
Zur humangenetischen Beratung gehört die Aufklärung über das 10-fach erhöhte Risiko des Nachwuchses an einem T1DM oder an einer Autoimmunerkrankung zu erkranken. Die genetische Prädisposition ist stark mit dem HLA-System assoziiert (in Europa haben 90% der Menschen mit T1DM die Allele HLA-DR3 oder -DR4). Über das dreifach erhöhte Abort-Risiko und das Risiko der diabetischen Feto-/ Embryopathie sollte behutsam aufgeklärt werden. Wie schon unter dem Abschnitt zur präkonzeptionellen Beratung angesprochen, sind die Risiken stark abhängig von der Glucoseeinstellung gemessen am HbA1c-Wert v.a. prä- und perikonzeptionell sowie in der Frühschwangerschaft. Die Risiken steigen über einem HbA1c-Wert von 6.3% um 30% pro 1% HbA1c-Anstieg.
Die diabetische Embryopathie führt auf eine frühe Störung der Organogenese zwischen 3. und 7. Schwangerschaftswoche zurück, variiert stark und kann als isolierte Fehlbildung auftreten oder als Multiorganfehlbildung. Das Fehlbildungsrisiko ist insgesamt um ca. das Vierfache erhöht und betrifft vor allem die Fehlbildungen des Herzens (30-40%), des zentralen Nervensystems (10-15%), des Skeletts (10-20%), des Gesichts, des Gastrointestinal- und Urogenitaltrakts. Das kaudale Regressionssyndrom ist bei T1DM um ein hundertfaches häufiger als in Schwangerschaften ohne Diabetes, aber mit einer Inzidenz von 0,1-0,5% immer noch eine seltene Komplikation (9, 10).
Bei der diabetischen Fetopathie kommt es bei bis zu 50% der Kinder von Müttern mit T1DM zu einer Myokardhypertrophie im Sinne einer diabetischen Kardiomyopathie, die schon in der Frühschwangerschaft beginnt und sonographisch im 3. Trimenon zu ihrem Vollbild kommt. Die diabetische Kardiomyopathie bildet sich im Neugeborenenalter von selbst zurück und hat eine gute Prognose.
Es sollte allen Schwangeren mit T1DM ein detailliertes Ersttrimesterscreening mit Nackentransparenzmessung in 11 - 14. SSW und ein Organscreening mit Echokardiographie in 19 - 22. SSW (bei schlechter Blutzuckereinstellung auch schon früher um 16/17. SSW) angeboten werden. Chromosomale Anomalien sind nicht erhöht (6). Beim Berechnen des Ersttrimesterrisikos sollte beachtet werden, dass bei Schwangeren mit T1DM die beiden Biomarker zur Abschätzung von Trisomie 13, 18 und 21, das PAPP-A und das free ß-HCG einen 5-19% niedrigeren Wert aufweisen als bei Frauen ohne T1DM (11, 12). Anschliessend sollten Verlaufsultraschalle mit Wachstum und Doppleruntersuchungen je nach Blutzuckereinstellung und Schätzgewicht des Kindes alle 2-4 Wochen geplant werden.
Glucosemonitoring
Neben den mehrmals täglich, kapillären Blutzuckermessungen (häufig 6-Punkt-Messung mit 3 Nüchtern- und 3 postprandialen Blutzuckerwerten) werden zunehmend kontinuierliche Blutzuckermesssysteme (CGM) eingesetzt (Abb. 1). Diese Messsysteme messen den Blutzuckergehalt in der interstitiellen Flüssigkeit im Unterhautfettgewebe. Zunehmende Sensorgenauigkeit und Benutzerfreundlichkeit mit einfacher Anzeige aller Werte 24h/7d und Trends sowie Follower-Funktion durch betreuende Ärzte, haben die breite Akzeptanz der CGM bei T1DM gefördert. Ein weiterer Vorteil stellt die meist integrierte Alarmfunktion (bei tiefen oder hohen Blutzuckerwerten) dar. Eine Metaanalyse aus 3 randomisierten Studien bestätigte einen besseren HbA1c-Wert in der Schwangerschaft, mehr Zeit im Zielbereich und ein günstigeres neonatales Outcome unter CGM im Vergleich zur kapillären Standardmessung (13).
Insulintherapie und Therapieziele
Die Therapie bei T1DM ist die Insulintherapie. Zugelassene Basalinsuline der Wahl sind während der Schwangerschaft Humaninsuline (Insulatard®, Huminsulin® Basal NPH) und Insulin detemir (Levemir®). Insulin Glargin (Lantus®) kann in der Schwangerschaft ebenfalls verwendet werden, insbesondere wenn ein Wechsel des Insulinpräparates mit einer Verschlechterung der Blutzuckereinstellung verbunden wäre (14). Als kurzwirksame Insuline sind Insulin aspart (Novorapid®) und Insulin lispro (Humalog®) zugelassen. Als mögliche Applikationsformen der Insulintherapie stehen die intensivierte, konventionelle Insulintherapie (ICT=Spritzschema) oder die kontinuierliche subkutane Insulininfusion (CSII=Pumpe) mittels Insulinpumpe zur Verfügung. Eine Insulinpumpe besteht aus einem Insulinreservoir, welches kontinuierlich kurzwirksames Insulin abgibt, und je nach Modell, einem zusätzlichen Infusionsset/Katheter. Dem individuellen Insulinbedarf über 24 Stunden mit tageszeitlichen Schwankungen kann mit der Pumpe besser Rechnung getragen werden. Hinsichtlich der Blutzuckereinstellung sind die beiden Therapiestrategien (ICT und CSII) gleichwertig. Bei Menschen mit einem unzureichend eingestellten T1DM konnte in einer Metaanalyse eine leichte Verbesserung des HbA1c-Wertes unter CSII beschrieben werden (15). Im klinischen Alltag stehen die Patientenpräferenzen und -motivation für die Wahl der geeigneten Insulinapplikation im Vordergrund.
Aktuell gewinnen zunehmend Closed-Loop-Systeme, welche anhand von Sensordaten (CGM) automatisch die Insulinabgabe über die Pumpe steuern, an Bedeutung. Diese Systeme, welche Hypoglykämien und Blutzuckervariabilität reduzieren sowie die «Time-in-range» erhöhen, gelten auch in der Schwangerschaft als sicher. Der Benefit hinsichtlich maternalem und fetalem Outcome wird zurzeit noch im Rahmen von Studien geprüft. Blutzuckerziele während der Schwangerschaft werden je nach Quelle unterschiedlich definiert. Die Leitlinien der Schweizerischen Gesellschaft für Endokrinologie und Diabetologie (SGED) empfehlen als Grenzwerte einen nüchternen Blutzucker < 5.3 mmol/l und einen 1h postprandialen Wert von < 8 mmol/l, resp. 2h postprandial < 7 mmol/l (siehe Tab. 1). Diese Grenzwerte stellen eine optimale Blutzuckereinstellung dar und sollten angestrebt werden, solange darunter keine vermehrten Hypoglykämien auftreten. Für die CGM-Messung wird in aktuellen Studien eine Time-in-range von > 50% im Zielbereich (3.8 – 7.8 mmol/l) für das 1. Trimenon und > 60% im 2. und 3. Trimenon als realistisch angesehen, nur ein Drittel der Schwangeren mit T1DM schaffen die empfohlenen 70% (16).
Insbesondere bei Frauen mit eingeschränkter Hypoglykämiewahrnehmung müssen Grenzwerte individuell angepasst werden. Verschiedene Patientenfaktoren sind bei der Beratung zur Blutzuckeroptimierung mit einzubeziehen, so können z.B. der Verzehr von Zwischenmahlzeiten die Blutzuckerwerte beeinflussen und müssen bei der Anpassung der Insulintherapie berücksichtig werden. Der HbA1c Wert kann alle 4-6 Wochen bestimmt werden, wobei zu beachten gilt, dass die HbA1c-Werte aufgrund des erhöhten Erythrozyten-Turnovers in der Schwangerschaft tiefer ausfallen und somit vor allem ab 2. Trimenon nur eingeschränkt beurteilbar sind.
Diabetologische Notfälle in der Schwangerschaft
Das Risiko für Hypoglykämien besteht vor allem im ersten Trimenon. Schwere Hypoglykämien können zu Grand-mal-Krampfanfällen, Hirnödem und Unfällen führen. Um solche zu verhindern, gilt es Hypoglykämiewahrnehmungsstörungen frühzeitig zu erkennen. Vor allem diese Frauen profitieren von CGM Systemen mit Alarmfunktion. Zudem sollten sie, unter Einbezug der Angehörigen, über Notfallmassnahmen, wie z.B. die Applikation von Glukagon, geschult werden.
Die diabetische Ketoazidose tritt bei 1-3% der Schwangeren mit T1DM auf, geht mit Übelkeit und Erbrechen, unbehandelt mit Coma Diabeticum sowie einer akuten kindlichen Gefährdung einher. Risikofaktoren stellen die erhöhte Insulinresistenz in der Schwangerschaft, Infekte, Spritzfehler, Pumpentherapie, Steroide zB. im Rahmen der Lungenreifung oder Tokolyse mit Betamimetika dar. Die Ketoazidose ist charakterisiert durch erhöhte Blutzuckerwerte (ausserhalb einer Schwangerschaft definiert> 13.9mmol/l und Ketonämie und/oder Ketonurie (Ketonkörper müssen im klinischen Alltag nicht zwingend gemessen werden), art.pH < 7.35 oder venöser pH < 7.3 und Serum-Bikarbonat < 15mmol/l. Die diabetische Ketoazidose bedarf einer raschen Spitaleinweisung mit entsprechender Flüssigkeit-, Elektrolyt- und Insulinzufuhr. Ein aktives Geburtsmanagement ist kontraindiziert.
Im letzten Trimenon sollte auf die Entwicklung einer Plazentainsuffizienz, welche sich durch einen abfallenden Insulinbedarf oder das vermehrte Auftreten von Hypoglykämien manifestieren kann, geachtet werden. Es bedarf dann einer raschen sonographischen Kontrolle mit Dopplermessungen und eines Kardiotokogramms (CTGs) mit Evaluation der Notwendigkeit einer baldigen Entbindung.
Falls eine Schwangere mit T1DM zur stationären Aufnahme wegen Wehentätigkeit und drohender Frühgeburt kommt, sollte keine Tokolyse mit ß-Sympathomimetika begonnen werden. Zu dem Tokolytikum der Wahl zählen an erster Stelle Atosiban i.v. und nachrangig als “off-label use” Nifedipin per os. Die Notwendigkeit einer Lungenreifeinduktion bedarf neben der Gabe von 2x12mg Bethametason über 24 Stunden, das Steigern der Insulindosis um 20-40% der aktuellen Dosierung über 3-5 Tage.
Peri- und postpartale Betreuung
Die Entbindung einer Schwangeren mit T1DM sollte in einem Zentrumsspital mit Verfügbarkeit eines interdisziplinären Teams, bestehend aus Gynäkologie, Neonatologie und Endokrinologie, erfolgen. Die Vorstellung sollte hier bis spätestens zur 36. Schwangerschaftswoche geplant werden. Ein T1DM ist keine Indikation für eine primäre Sectio caesarea. Eine ausführliche Abschätzung bestehender Risikofaktoren wie die Blutzuckereinstellung, metabolische Risiken und einer sonographischen Gewichtsschätzung in der 36.-38. Schwangerschaftswoche und/oder ein geschätzter Gewichtsverlauf in den letzten Wochen ist für eine Geburtsplanung hinsichtlich Geburtsmodus und optimalen Geburtszeitpunkts essentiell. Bei Verdacht auf Makrosomie (cave schlechte Sensitivität des Ultraschalls) sollte über eine Einleitung ab 37+/38+0 SSW nachgedacht werden. Aufgrund des erhöhten Risikos für intrauterinen Fruchttod (IUFT) sollte eine Schwangerschaftsbeendigung per Einleitung oder primärer Sectio caesarea spätestens am errechneten Termin erfolgen. Das Vorliegen eines Diabetes erhöht das Risiko einer Schulterdystokie. Individuell sollte hierüber aufgeklärt werden insbesondere bei einem Schätzgewicht über 4000g und/oder einer Kopf-Abdomen-Diskrepanz. Bei einem Schätzgewicht > 4500g sollte eine primäre Sectio caesarea angeboten werden (8).
Während der Geburt nimmt der Stoffwechselbedarf zu und führt zu einem tieferen Insulinbedarf. Eine gute Blutzuckerkontrolle während der Geburt reduziert Hypoglykämien beim Neugeborenen (17) und vermindert das Risiko einer fetalen Azidose und Hypoxämie. Hinsichtlich peripartaler Blutzucker-Zielwerte, Messfrequenz und Glukose-/Insulingabe gibt es keine prospektiven Daten. Wir schlagen ein individualisiertes, peripartales Insulinmanagement vor. Sobald die Geburt in Sicht ist, empfehlen wir, von subkutanem auf intravenöses Insulin zu wechseln. Bei Patientinnen mit Insulinpumpe kann diese während der Geburt mit Beginn der Wehen oder bei Beginn der Sectio mit einer entsprechenden Anpassung der Basalrate (häufig 50% Reduktion) alternativ eingesetzt werden. Die peripartale Insulindosis wird bei intensivierter Insulintherapie anhand der Gesamtinsulindosis in den letzten 24 Stunden berechnet. Retrospektive Daten zeigen, dass intrapartale Blutzuckerzielwerte zwischen 4 – 7 mmol/l sicher sind und ein oberer Grenzwerte von 8 mmol/l kein erhöhtes Risiko für neonatale Hypoglykämien zeigt (18–21). Die Glucosewerte sollten in der Latenzphase alle 2-4 Stunden, ab Eröffnungsphase alle 1-2 Stunden kontrolliert werden. Postpartal fällt der Insulinbedarf drastisch ab, weshalb die Insulindosis auf 25 – 50% reduziert werden sollte um postpartale mütterliche Hypoglykämien zu verhindern.
Eine Frau mit T1DM sollte zum Stillen motiviert werden, evtl. unter grosszügiger Einbeziehung einer Stillberatung. Nach der World Health Organisation, WHO, ist eine Stilldauer von 6-12 Monaten empfohlen. Stillen führt zu einem verminderten Insulinbedarf weshalb die Insulindosis bei stillenden Müttern oftmals wegen einem erhöhten Risiko für Hypoglykämien vor allem nachts weiter reduziert werden sollte. Stillen führt langfristig beim Kind zu einem deutlich niedrigeren Risiko für Übergewicht und zu einem verbesserten Glucosestoffwechsel.
Copyright bei Aerzteverlag medinfo AG
Dr. med. Susan Felder
Abteilung für Endokrinologie, Diabetologie und Metabolismus,
Universitätsspital Basel
Spitalstrasse 21
4031 Basel
Dr. med. Bettina Winzeler
Abteilung für Endokrinologie, Diabetologie und Metabolismus
Universitätsspital Basel
Spitalstrasse 21
4031 Basel
PD Dr. med. Evelyn A. Huhn
Klinik für Geburtshilfe und Schwangerenmedizin, Universitätsspital Basel
Klinik für Geburtshilfe und Feto-maternaler Medizin, Universitätsklinik Hamburg-Eppendorf, Deutschland
evelyn.huhn@usb.ch
Die Autorinnen haben keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.
◆ Bei 0,2 – 0,5 % der Schwangerschaften findet sich ein vorbestehender Diabetes mellitus (T1DM). Diese Schwangerschaften sind mit einem erhöhten mütterlichen und kindlichen Risiko behaftet.
◆ In der Frühschwangerschaft besteht ein enger Zusammenhang zwischen dem mütterlichen HbA1c-Wert und der Fehlbildungsrate und der kindlichen Mortalität. Präkonzeptionell wird ein HbA1c-Wert < 7% (optimal < 6.5%) über mindestens 3 Monate angestrebt.
◆ Die Optimierung des Blutzuckers bereits präkonzeptionell hilft, die kindliche Fehlbildungsrate und Mortalität zu vermindern. Ebenso wird empfohlen, bereits 2 -3 Monate vor einer Schwangerschaft mit der Folsäure-Supplementation (400 – 800 ug/Tg) zu beginnen. Das Screening nach assoziierten Autoimmunkrankheiten und das Erfassen von kardiovaskulären Risken sowie diabetischen Spätkomplikationen gehören ebenfalls zur präkonzeptionellen Betreuung.
◆ Die diabetische Retinopathie ist die häufigste Spätkomplikation bei diabetischen Schwangeren.
◆ Zur Überwachung der Blutzuckerwerte werden zunehmend
kontinuierliche Blutzucker-Mess-Systeme (CGM) eingesetzt.
◆ Ein T1DM wird mit Insulin therapiert, mittels Injektionen oder Pumpe. Zu beachten ist, dass ab Geburtsbeginn der Insulinbedarf sinkt. Die Entbindung sollte in einem Zentrumsspital erfolgen, wo eine interdisziplinäre Betreuung möglich ist.
Messages à retenir
◆ Dans env. 0,2 – 0,5 % des grossesses, la future mère souffre d’ un diabète pré-existant (T1DM). Ces grossesses portent un risque accru pour la mère et le fœtus.
◆ En début de grossesse, il existe un lien étroit entre le taux d’ HbA1c maternel et le taux de malformations et de mortalité infantile. En préconceptionnel, on vise un taux d’ HbA1c < 7 % (optimal < 6,5 %) pendant au moins 3 mois.
◆ L’optimisation de la glycémie déjà avant la conception aide à diminuer le taux de malformations et de mortalité fœtales, et le début d’ une supplémentation avec de l’ acide folique (400 – 800 ug/j) déjà 2-3 mois avant la conception doit être recommandée. Le dépistage des maladies auto-immunes associées ainsi que la détection des risques cardiovasculaires et des complications tardives du diabète font également partie du suivi préconceptionnel.
◆ La rétinopathie est la complication tardive la plus fréquente pour la femme diabétique enceinte.
◆ Pour la surveillance de la glycémie, on utilise de plus en plus des systèmes de mesure continue (CGM) percutanés.
◆ La thérapie du T1DM est l’ insuline, administrée par injections ou pompe. Dès le début de l’ accouchement, les besoins en insuline chutent. L’ accouchement devrait avoir lieu dans un centre hospitalier disposant d’ une prise en charge interdisciplinaire.
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Am 10. - 11. Februar fand am Universitätsspital Zürich der 9. Internationale Kongress für Gynäkologie, organisiert durch die Klinik für Gynäkologie unter der Leitung von Prof. Dr. med. Gabriel Schär, statt. Nationale und internationale Experten präsentierten in 4 Symposien aktuelle Daten in den Gebieten Allgemeine Gynäkologie, Gynäkologische Onkologie, Senologie und Urogynäkologie. Im Folgenden wird über ein Referat aus der gynäkologischen Onkologie berichtet.
Prof. Dr. med. Anita Rauch
Hinweise auf genetische Krebsprädisposition sind Krebs in jungem Alter, mehrere Krebskrankheiten über Generationen hinweg, bilateraler Brustkrebs, mehrere typische Tumoren bei einer Person oder bei nahen Verwandten, stellte Frau Prof. Dr. med. Anita Rauch, Zürich, zu Beginn ihres Referates fest.
Lynch-Syndrom – Lebenszeitrisiko für Krebserkrankungen
Das Lynch-Syndrom ist eine autosomal-dominant vererbte Erkrankung, die mit einem erhöhten Risiko für frühzeitig auftretende kolorektale Karzinome und weitere Tumorerkrankungen einhergeht.
Bei Dickdarmkrebs: Lynch-Syndrom 43-52%, Bevölkerung 4.5%
Dünndarmkrebs: Lynch-Syndrom 0.2-11%, Bevölkerung <1%
Magenkrebs: Lynch-Syndrom 0.2-16%, Bevölkerung <1%
Pankreaskarzinom: Lynch-Syndrom 0.5-6%, Bevölkerung <1%
Gebärmutterkrebs: Lynch-Syndrom 21-57%, Bevölkerung 2.7%
Eierstockkrebs: Lynch-Syndrom 5-38%, Bevölkerung 1.3%
Harnleiter-/Blasenkrebs: Lynch-Syndrom 0.2-18%, Bevölkerung 2.5%
Das Lynch-Syndrom ist auf molekularbiologischer Ebene durch einen Defekt der Basenmismatch-Reparatur gekennzeichnet. Bei kolorektalem Krebs zerlegt sich typischerweise der Expressionsverlust der DNA-Reparaturgene MLH1, MSH2, PMS2 oder MSH6 in der Immunhistochemie, aber ca. 6% der Tumoren mit bestätigter Mikrosatelliteninstabilität (MSI) haben eine unauffällige Immunhistochemie. MSI in 100%, wenn der Tumorzellanteil >30% beträgt. Aber bei einem Endometriumkarzinom beträgt der negativ-prädiktive Wert von MSI nur 78-86%, so die Referentin. Patientinnen mit MSH6-Keimbahnmutationen weisen oft keine MSI auf. Die Referentin präsentierte die NCCN Guidelines 1.2021 und die entsprechenden Kriterien für die Evaluation des Lynch-Syndroms.
Ähnlich wie beim Lynch-Syndrom ist auch das Lebenszeitrisiko für Krebserkrankungen bei Trägerinnen einer BRCA-Mutation höher als bei der Allgemeinbevölkerung. Für Brustkrebs bei der Frau beträgt es 50-80% bei BRCA-Mutation, gegenüber 12% in der Bevölkerung. Für Brustkrebs bis 50-jährig 40% gegenüber 2% und für Brustkrebs der Gegenseite 60% vs. 11% in der Bevölkerung, für Eierstockkrebs 20-40% gegenüber ca. 1% in der Bevölkerung. Das Risiko für Melanom oder Pankreaskrebs ist ebenfalls erhöht.
Zürcher Studie an 19 HBOC-Genen bei 400 Gesunden
Zum ersten Mal wurde in einer retrospektiven, nicht krebsbedingten Kohorte eines einzigen Schweizer genetischen Zentrums systematisch die Prävalenz sekundärer Befunde in 19 Genen (BRCA1/2 plus 17 Nicht-BRCA-Gene) untersucht, die zuvor vom US National Comprehensive Cancer Network (NCCN) für Keimbahntests auf erblichen Brust- und Eierstockkrebs (HBOC) bestimmt worden waren.
Bei 1:50 wurde eine pathogene Mutation gefunden: BRCA1/2 37%, ATM 25%, CHECK2 25%, BRIP1 13%. 5.8% der Patienten mit BRCA1/2 und 26.9% der Patienten mit Lynch-Syndrom erfüllten die Kriterien nicht. Damit wurde der erste Beweis für eine hohe Prävalenz von HBOC-bedingter Krebsanfälligkeit in der heterogenen Schweizer Allgemeinbevölkerung und relevanten Subpopulationen, insbesondere bei Personen italienischer Abstammung, gezeigt. Diese bahnbrechenden Daten könnten ein bevölkerungsbasiertes HBOC-Screening in der Schweiz rechtfertigen.
Was soll getestet werden?
Die SAKK empfiehlt (2018) die folgenden Gene: BRCA1, BRCA2, ATM, CDH1, CHEK2, PALB2, PTEN, SATK1 und TPS53.
Das NCCN (2021) empfiehlt für das Mammakarzinom BRCA1. BRCA2, ATM, CDH1, CHEK2, NF1, PALB2, PTEN, RAD51C, RAD51D, STK11, TP53 und für das Ovarialkarzinom BRCA1, BRCA2, BRIP1, MLH1, MSH2, MSH6, RAD51C, RAD51D, STK1 plus PMS2 und EPCAM (beide mit limitierter Evidenz für ein erhöhtes Risiko nach NCCN 2.2021).
In einer kürzlich publizierten Studie wurden 32 Krebsprädispositionsgene bei 33987 Patienten getestet. Dabei wurde eine grosse genetische Heterogenität in Bezug auf die Prädisposition für Krebsarten, die häufig zur Keimbahnuntersuchung überwiesen werden, festgestellt (Brust-, Eierstock-, Kolorektal-, Gebärmutter-/Endometrium-, Bauchspeicheldrüsenkrebs und Melanom). Die Häufigkeit von pathogenen Varianten (PV) war am höchsten bei Patientinnen mit Eierstockkrebs (13,8 %) und am niedrigsten bei Patientinnen mit Melanom (8,1 %). Weniger als die Hälfte der PVs, die bei Patienten identifiziert wurden, die die Testkriterien nur für BRCA1/2 oder nur für das Lynch-Syndrom erfüllten, traten in den jeweiligen Genen auf (33,1 % und 46,2 %). Darüber hinaus erfüllten 5,8 % der Patienten mit PVs in BRCA1/2- und 26,9 % der Patientinnen mit PVs in Lynch-Syndrom-Genen nicht die entsprechenden Testkriterien.
Nur Tumor oder direkt Keimbahn untersuchen?
Neben den zu untersuchenden Genen interessiert auch, wie wir untersuchen wollen: Soll es nur der Tumor sein oder direkt die Keimbahn? Dabei gibt es zwei Dinge zu bedenken: wenn man den Tumor untersucht, kann man insbesondere beim sporadischen Ovarialkarzinom in 5-10% noch somatische Mutationen entdecken, die nicht im Blut nachweisbar sind, sondern entweder im Tumor oder im Embryonalstadium neu entstanden sind und nicht in die Blutzirkulation gelangt sind. Diese könnte man verpassen, wenn man nur eine Blutanalyse macht. Umgekehrt birgt die Tumoranalyse auch die Möglichkeit für falsch negative Ergebnisse, je nach angewendeter Technik, so dass auch Keimbahnmutationen unerkannt bleiben können, so die Referentin.
Die pragmatischste Vorgehensweise ist folgende: Bei einer positiven Familienanamnese macht es Sinn, die Keimbahn zu untersuchen. Ist umgekehrt die Familienanamnese unauffällig, macht es Sinn, zunächst den Tumor zu untersuchen. Optimal wäre beides, was aber aus Kostengründen meistens scheitert.
Wann soll untersucht werden?
Die Untersuchung kann diagnostisch zur Therapieplanung sein (sollen Platin oder PARP-Inhibitoren eingesetzt werden oder die Bestrahlung?) oder präsymptomatisch, wenn in der Familie bereits eine bekannte Mutation vorhanden ist und wir wissen wollen, ob die Verwandten Risikoträger sind oder nicht. Die präsymptomatische Testung von Kindern ist in der Schweiz streng geregelt. Sie ist erlaubt, wenn es sich um eine erbliche Form der Krebsprädisposition handelt, die auch im Kindesalter schon auftritt. Da stellt sich auch de Frage nach dem Alter der Probandin, in welchem der Test durchgeführt werden sollte.
Optionen zur Verringerung der Krebssterblichkeit bei Brust- und Eierstockkrebs
Frauen mit BRCA1/2-Mutationen haben ein hohes Risiko, an Brust- und Eierstockkrebs zu erkranken. Zu den Optionen zur Verringerung der Krebssterblichkeit gehören prophylaktische Operationen oder Brustscreening. Mit Hilfe der Entscheidungsanalyse wurden risikoreduzierende Strategien bei BRCA1/2-Mutationsträgern simuliert und die daraus resultierende Überlebenswahrscheinlichkeit und die Todesursachen verglichen. Ohne Intervention beträgt die Überlebenswahrscheinlichkeit bis zum Alter von 70 Jahren 53 % für BRCA1- und 71 % für BRCA2-Mutationsträger. Die wirksamste Einzelintervention für BRCA1-Mutationsträgerinnen ist die prophylaktische Ovarektomie (PO) im Alter von 40 Jahren, die einen absoluten Überlebensgewinn von 15 % bringt; für BRCA2-Mutationsträgerinnen ist die wirksamste Einzelintervention die prophylaktische Mastektomie (PM), die einen Überlebensgewinn von 7 % bringt, wenn sie im Alter von 40 Jahren durchgeführt wird. Die Kombination von PM und PO im Alter von 40 Jahren verbessert die Überlebensrate stärker als jede einzelne Massnahme und führt zu einem Überlebensvorteil von 24 % für BRCA1- und 11 % für BRCA2-Mutationsträgerinnen. Eine PM im Alter von 25 Jahren statt im Alter von 40 Jahren bietet nur einen minimalen zusätzlichen Nutzen (1 % bis 2 %); ein Ersatz der PM durch ein Screening führt zu einer ähnlich minimalen Verringerung der Überlebensrate (2 % bis 3 %).
Risikomodifikation durch polygene Risikoscores
Abschliessend besprach die Referentin die Risikomodifikation durch polygene Risikoscores. Die Untersuchung von Assoziationen zwischen bevölkerungsbasierten polygenen Risikoscores (PRS) für Brust- (BC) oder epithelialen Eierstockkrebs (EOC) und Krebsrisiken ergab für BRCA1- und BRCA2-Trägerinnen mit pathogenen Varianten eine starke Assoziation und sagte erhebliche absolute Risikounterschiede für Frauen an den Extremen der PRS-Verteilung voraus.
Körperliche Aktivität in der Freizeit (RPA) wird bei Frauen mit durchschnittlichem Risiko mit einer verbesserten Überlebensrate nach Brustkrebs (BC) in Verbindung gebracht, aber es gibt auch Belege, dass RPA bei Frauen, die aufgrund einer BC-Familienanamnese ein erhöhtes familiäres Risiko haben, mit einer niedrigeren Gesamtmortalität verbunden ist, insbesondere bei Frauen mit BRCA1/2-Varianten.
Quelle: 9. Gynäkologie-Kongress, Universitätsspital Zürich, 10.-11. Februar 2022
Die aktuelle Ausgabe von «der informierte arzt» widmet sich schwerpunktmässig dem Thema Gastroenterologie. Das ist ein spannendes Gebiet, das etliche Schnittmengen mit der Altersmedizin bildet. Gehen wir also auf eine kurze Reise vom oberen bis in den unteren Magen-Darmtrakt und beleuchten einige Aspekte aus geriatrischer Sicht. Derzeit stellt sich beispielsweise die Frage, inwieweit die orale Gesundheit zur Gebrechlichkeit beiträgt und neuere Studien untersuchen die Hypothese, ob es eine «Sarkopenie» der glatten Muskulatur des Ösophagus gibt, die zu Schluckstörungen führen kann. Eine häufige Diagnose im Alter ist hingegen die Fehl- und Mangelernährung, mit einer hohen Prävalenz in Langzeitinstitutionen, im Akutspital aber auch zuhause. Hier ist derzeit offen, inwieweit Makro- und Mikronährstoffe in höheren Lebensdekaden vom alternden Magen-Darmsystem anders resorbiert werden und so zur Malnutrition beitragen. Ähnliches trifft übrigens auch auf die Resorption von Medikamenten bei alten Menschen zu.
Aus geriatrischer Sicht beschäftigt uns die «pandemieartige» und meist selten wirklich indizierte Verabreichung von Protonenpumpenblockern. Hierzu haben die internationalen Geriatriegesellschaften eine klare «choosing wisely» bzw. «smarter medicine» Richtlinie herausgegeben: nämlich keine PPI ohne Indikation lebenslang und ohne regelmässige Versuche, das Medikament auszuschleichen. Andererseits sehen wir im oberen Gastrointestinaltrakt immer wieder Blutungen, teils ausgelöst durch Medikamente, die solche Nebenwirkungen eigentlich sehr selten haben müssten (zum Beispiel Xa Hemmer). Hier könnten vor allem Angiodysplasien, die im Alter zunehmen, eine relevante Ursache sein.
Chronische Erkrankungen von Leber und Pankreas beschäftigen uns altersmedizinisch eher selten. Es besteht der erfreuliche Eindruck, dass Personen mit den neuen Therapieoptionen länger leben.
Hingegen leiden besonders viele Menschen unter einer Obstipation, die zumindest in den Spitälern durch Immobilität und vor allem durch opiathaltige Analgetika aggraviert wird. Auch die Geriatrische Klinik St. Gallen verbraucht jährlich Laxantien in grösseren Mengen. Im Jahr 2021 waren das total 15 Liter Lactulose, 870 Flaschen Natrium-Picosulfat und 10 000 Beutel Macrogol. Während sich die Altersmedizin mit der Obstipation beschäftigt, ist das Thema Reizdarm mit all seinen Facetten sicher und gut in der Grundversorgung zu verorten. Auch hier spielt das Wissen um Laxantien eine Rolle, denn: selbst wir ertappen uns gelegentlich bei der Kombination zweier Substanzen mit identischem Wirkmechanismus (zB. 2x osmotisch). Relativ Neues gibt es auch zur Behandlung der akuten unkom-plizierten Divertikulitis. Wenig ausgeprägte Verläufe kann man gemäss neueren Studien auch ohne Antibiotika behandeln. Allerdings gilt höheres Alter über 75 Jahre als Behandlungskriterium, was bei der hohen Prävalenz der Divertikulitis bei betagten Personen stets zur Empfehlung für eine Antibiotika-therapie führt. Derzeit ist mir keine Studie bekannt, die bei Menschen im Alter über 75 Jahre randomisiert Antibiotika versus kein Antibiotikum verglichen hat.
Die derzeit trendige und komplexe Thematik des Gastrointestinaltraktes als zweites Gehirn (wir haben ungefähr so viele Neuronen im Bauch, wie ein Hund im Kopf) wurde in den letzten Jahren um weitere Erkenntnis bereichert, nämlich unsere ständigen Gäste, das Mikrobiom. Mittlerweile wurden über das Mikrobiom einige faszinierende Arbeiten publiziert, die mittelfristig sicher neue Behandlungsmöglichkeiten bieten. Was weiss man über das Mikrobiom im Alter? Es gibt Bakterienstämme, die mit dem klinischen Bild der Gebrechlichkeit assoziiert werden. Wenn eine alte Person von zuhause in eine Langzeitinstitution eintritt, verändert sich deren Mikrobiom über einige Monate und passt sich dem dort vorherrschenden Mikrobiom an. Bezüglich Altern unterscheidet man nun auch Bakterienstämme nach ihrer Lokalisation und Funktion für den Körper in «einzigartige», solche die gemeinsam mit dem Darm an der Biosynthese arbeiten und solche die Stoffwechselschritte im Darm modifizieren. Einige Kombinationen sind mit Langlebigkeit assoziiert. Was wird uns in Zukunft beschäftigen? Da neue Studien zeigen konnten, dass das Ansprechen von Chemotherapeutika bei Mäusen mit Tumoren stark vom jeweiligen vorherrschenden Mikrobiom abhängt, kann man sich hier zukünftig eine «adjuvante Modifikation» des Mikrobioms vorstellen. Auch im Zusammenhang mit der Behandlung klassischer Stoffwechselkrankheiten wie Adipositas und Typ 2 Diabetes werden Manipulationen am Mikrobiom vermutlich bald eine eine Rolle spielen. Ob man aber je eines Tages ein wirksames Anti-Aging-Joghurt kaufen kann bleibt abzuwarten.
PD Dr. med. Thomas Münzer, Geriatrische Klinik St. Gallen AG
thomas.muenzer@geriatrie-sg.ch
PD Dr. med. Thomas Münzer
Geriatrische Klinik St. Gallen AG
Rorschacher Strasse 94
9000 St. Gallen
In der Hausarztpraxis sehen sich viele Kolleginnen und Kollegen häufig mit proktologischen Problemen konfrontiert. Diese reichen vom häufigen Hämorrhoidalleiden bis hin zum seltenen Rektumprolaps oder zur Stuhlinkontinenz. In aller Regel können Hämorrhoidalleiden in den meisten Praxen problemlos erkannt und häufig auch sehr gut behandelt werden, ohne dass der Spezialist involviert werden muss. Ein symptomatischer Rektumprolaps ist häufig mit einem so grossen Leidensdruck und Pflegeaufwand verbunden, dass diese Patienten erfahrungsgemäss schnell den Weg zum Spezialisten finden. Anders ist dies bei einer langsam fortschreitenden Stuhlinkontinenz, welche aus Scham häufig verschwiegen wird und die Betroffenen zum Teil jahrelang eine zunehmende Isolation in Kauf nehmen, bis sie ihr Leiden jemandem anvertrauen. Meist ist die Klinik dann bereits sehr ausgeprägt und konservative Therapien sind nicht mehr erfolgversprechend. Wir empfehlen daher, alle Patienten regelmässig auf die Stuhlhaltefunktion und insbesondere eine progrediente Stuhlinkontinenz anzusprechen. Dies sollte fester Bestandteil des Fragekatalogs bei Routinekontrollen sein. Bei einer frühzeitigen Diagnostik und Behandlung kann meistens mit konservativen Massnahmen geholfen, die Situation stabilisiert und ein langer Leidensweg vermieden werden.
In general practice, many colleagues are often confronted with proctological problems ranging from frequent hemorrhoidal disease to the rare rectal prolapse or fecal incontinence. As a rule, hemorrhoidal disease can be easily recognized in most practices and often treated very well without need to involve the specialist. Symptomatic rectal prolapse is often associated with so much suffering and care requirements that these patients quickly find their way to the specialist. The situation is different with slowly progressing fecal incontinence, which is often concealed out of shame, and those affected sometimes put up with increasing isolation for years until they confide in someone about their condition. In most cases, the clinical symptoms are then already very pronounced and conservative therapies are no longer promising. We therefore recommend that all patients be regularly asked about their stool retention function, especially progressive fecal incontinence. This should be part of the list of questions in routine check-ups. With early diagnosis and treatment, it is usually possible to help with conservative measures, stabilize the situation and avoid a long period of suffering. Key Words: Fecal incontinence, Proctology, Hemorrhoids
Proktologische Betreuung in der Hausarztpraxis
Wenn wir über Proktologie in der Hauarztpraxis reden, dann ist dies häufig mit dem Fokus auf ein symptomatisches Hämorrhoidalleiden. Viele Patienten werden sich auch mit einer schmerzhaften Fissur bei Ihnen vorstellen. Für diese «Volkskrankheiten» bietet die Industrie eine grosse Bandbreite an allerlei Salben und Medikamenten zur Behandlung an. Die meisten Hausärzte sind mit der Therapie des einfachen Hämorrhoidalleidens vertraut. Einem Grossteil der Patienten kann damit sehr gut geholfen werden und eine Vorstellung beim Spezialisten ist häufig gar nicht nötig.
Ein jedoch von den Patienten sehr häufig aus Scham verschwiegenes Problem ist die Stuhlinkontinenz. Während eine Harnhalteschwäche bzw. Harninkontinenz im Alter gesellschaftlich akzeptiert zu sein scheint und es am Vorabend kaum einen TV-Werbeblock gibt, der keine Produkte für die leichte bis mittelschwere Blasenschwäche anpreist, ist dies bei der Stuhlinkontinenz ganz anders. Dies mag daran liegen, dass man mit den heutigen Produkten wie z.B. extradünnen und saugfähigen Einlagen oder pflanzlichen Produkten zur Verbesserung der Situation beitragen und im Alltag eine Harnhalteschwäche problemlos über einen längeren Zeitraum gut unter Kontrolle halten kann, so dass äusserlich nichts davon bemerkt wird. Anders ist dies bei der Stuhlinkontinenz. Der Gedanke, im Hochsommer in einem vollen Bus unkontrolliert Stuhlgang zu verlieren, treibt viele Menschen mit der Zeit in die soziale Isolation. Der Bewegungsraum wird den öffentlich zugänglichen Toiletten angepasst und die Sorge, «geoutet» zu werden, steigt mit dem Grad der Verschlechterung der Situation.
Die Stuhlinkontinenz ist eine im Alter kontinuierlich zunehmende Erkrankung. Die Zahlen hierzu variieren jedoch recht stark. Man geht, je nach Literatur, von bis zu 20% oder noch mehr im hohen Alter aus. Dass eine Stuhlinkontinenz jedoch auch diagnostiziert und behandelt wird, ist bedauerlicherweise deutlich seltener der Fall (1).
Letztlich findet nur ein kleiner Teil der Patienten den Weg in die Spezialsprechstunde eines Beckenbodenzentrums. Dabei ist es heutzutage möglich, bei allen Patienten eine signifikante Verbesserung der Situation herbeizuführen.
Wir empfehlen daher, regelmässig und niederschwellig im Rahmen einer Routinebefragung bei jedem Patienten die Stuhlhaltefunktion zu thematisieren, insbesondere bei Frauen, die z.B. eine langjährig zurückliegende Hysterektomie mit ihren langzeitigen Wirkungen auf den Beckenboden und dessen Funktion hatten.
Häufig beginnt eine Stuhlhalteschwäche schleichend und kaum merklich mit der Unfähigkeit, Winde zu kontrollieren, gefolgt von Stuhlschmieren (Soiling). Die Situation verschlechtert sich im Laufe der Zeit zunehmend und das Gefühl der «Unreinheit» wird für die PatientInnen immer unerträglicher mit den genannten Folgen.
Es gibt mehrere Möglichkeiten, die Stuhlhaltefunktion zu bestimmen. Am weitesten verbreitet ist der sogenannte «Wexner Score». Dieser ermöglicht es, über ein einfaches Punktesystem den Schweregrad einer Inkontinenz abschätzen zu können.
Ein Score von 0 Punkten bedeutet hierbei eine perfekte Kontinenz und 20 Punkte bedeuten eine völlige Inkontinenz. Der individuelle Leidensdruck ist jedoch, gerade bei wenig Punkten, nicht mit der Höhe der Punktzahl gleichzusetzen. Dies spiegelt sich häufig in der Einschränkung des Soziallebens wider und sollte insbesondere bei niedrigen Punktzahlen besondere Beachtung finden.
Wenn sich ein Patient der Hausärztin oder dem Hausarzt anvertraut hat, ist es wichtig, niederschwellig eine Abklärung beim Spezialisten zu initiieren. Die Ursache einer Stuhlhalteschwäche kann verschiedenste Ursachen haben. Die Diagnosen reichen von Beckenbodenschwächen, Schliessmuskeldefekten, neurologischen Erkrankungen bis hin zum Analkarzinom, aber auch Störungen des Mikrobioms mit chronischen Diarrhoen.
In einem spezialisierten Beckenbodenzentrum erfolgt nach Zuweisung eine umfängliche Abklärung.
Interdisziplinäre Abklärung im Beckenbodenzentrum
Hierzu zählen eine ausführliche Anamnese sowie eine klinische Untersuchung, gefolgt von Anoskopie, Endosonographie, Manometrie und gelegentlich einer Messung der Leitgeschwindigkeit des Pudendusnervs oder einer sogenannten MR-Defäkographie. Diese teilweise komplexen Abklärungen erfolgen heutzutage in enger Zusammenarbeit der Viszeralchirurgie, Gynäkologie, Gastroenterologie, Urologie sowie Radiologie und weiteren Spezialdisziplinen. Nach Ausschluss eines Tumorleidens als Ursache, kann den meisten Patienten nach der Klärung der Ursache sehr gut mit der Eindickung des Stuhlganges geholfen werden, da die meisten Patienten in einem frühen Stadium häufig noch eine gute Kontinenz für festen Stuhlgang aufweisen. Mit zunehmender Ausprägung der Inkontinenz kommen operative Verfahren zum Einsatz.
Eine operative Versorgung des Schliessmuskels mittels «Sphinkterrepair» wird heutzutage hauptsächlich in der akuten, teilweise auch in der subakuten Situation bei akuten geburtstraumatischen Verletzungen oder Pfählungsverletzungen durchgeführt. Hier konnten auch im Langzeitverlauf akzeptable und stabile Ergebnisse erzielt werden (2). Bei älteren Patienten mit Sphinkterdefekten spielen diese Verfahren heutzutage eine untergeordnete Rolle, da die Langzeitresultate nicht überzeugend sind (3). Ebenso komplexe Verfahren wie eine Sphinkterrekonstruktion mittels Transposition des Musculus gracilis kommen faktisch nicht mehr zum Einsatz und sind für absolute Spezialindikationen reserviert.
Künstliche Analsphinkter wie der «Artificial Bowel Sphincter» (4) und der «Magnetic Sphincter» (5) konnten die Erwartungen entweder nicht erfüllen oder waren mit einem hohen Komplikationsrisiko vergesellschaftet. Ein im ambulanten Sektor immer wieder propagiertes Verfahren ist die Sphinkteraugmentation. Hierbei werden Silikonpolster im Schliessmuskelbereich eingebracht. Diese Verfahren haben, bei einer niedrigen Komplikationsrate, aber eher einen ergänzenden Charakter bei leichten Formen der Inkontinenz wie Stuhlschmieren oder in Kombination mit einer SNM (sakralen Nervenmodulation). Das häufigste operative Verfahren ist die Sakrale Nervenmodulation. Dieses Verfahren ist aktuell das mit Abstand erfolgversprechendste zur Behandlung der Stuhlinkontinenz. Bei diesem Verfahren werden dem Patienten Elektroden an den Sakralnerv (meist S3) gelegt, welche über eine Stimulation des Nervs via Schrittmacher zu einer Verbesserung der Stuhlhaltefunktion führt. Auch in den Langzeitbeobachtungen zeigen sich nach mehr als 10 Jahren noch gute Ergebnisse nach Implantation mit signifikanter Verbesserung des Inkontinenzscores. (6) Hierbei stellt sich eine erfolgreiche Behandlung auch bei grösseren Sphinkterdefekten ein. Als Ultima Ratio steht natürlich immer die Anlage eines Stomas, eines künstlichen Darmausgangs, als Option offen. Dies stellt jedoch für viele Patienten primär keine Alternative dar. Unsere Beobachtungen zeigen jedoch, dass bei Patienten, deren Leidensdruck so hoch ist, dass sie einer solchen Massnahme zustimmen, sich im Anschluss hoch zufrieden mit dem Ergebnis zeigen. Hier hilft es häufig, wenn Patienten ein Informationsgespräch bei einer Stomaberatung bekommen und ihnen die Angst vor einem künstlichen Darmausgang genommen wird. Die meisten Patienten sind sich der technischen Möglichkeiten und des hygienischen Standards der heutigen Systeme nicht bewusst. In den wenigen Ausnahmefällen, in denen wir einen künstlichen Darmausgang als letzte Option gewählt haben, waren alle Patienten im Anschluss immer dankbar und fragten sich, warum sie den Eingriff nicht früher durchgeführt hatten. Nichtsdestotrotz sollte dieses Verfahren auch die Ausnahme für Spezialindikationen mit hohem Leidensdruck bleiben.
Copyright bei Aerzteverlag medinfo AG
Dr. med. Henning Fischer
Leitender Arzt Notfallzentrum/Chirurgie/Proktologie
FMH Chirurgie – SP Allgemeinchirurgie und Traumatologie
Leiter Weiterbildungsstätte SIWF Allgemeinchirurgie und Traumatologie
LUKS Gruppe
Klinik für Allgemein- & Viszeralchirurgie
Luzerner Kantonsspital, Beckenbodenzentrum
Spitalstrasse
6000 Luzern 16
Die Autoren haben keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.
◆Zusammenfassend bleibt festzuhalten, dass es wichtig ist, den
Patienten die Scham zu nehmen und dass sie sich mit ihrem Problem jemandem anvertrauen.
◆ Eine zentrale Rolle kommt dabei dem Hausarzt/der Hausärztin zu, welche in der heutigen Zeit der Hyperspezialisierung ihre Patienten am besten kennen. Dies unterstreicht einmal mehr die Wichtigkeit des Hausarztberufes im Hinblick auf eine langjährige und ganzheitliche Begleitung und Betreuung der Patienten.
1. Dunivan GC, Heymen S, Palsson OS, von Korff M, Turner MJ, Melville JL, Whitehead WE. Fecal incontinence in primary care: prevalence, diagnosis, and health care utilization. Am J Obstet Gyne-col. 2010 May;202(5):493.e1-6. doi: 10.1016/j.ajog.2010.01.018. Epub 2010 Mar 12. PMID: 20223447; PMCID: PMC3855440.
2. Barbosa M, Glavind-Kristensen M, Moller Soerensen M, Christensen P. Secondary sphincter repair for anal incontinence following obstetric sphincter injury: functional outcome and quality of life at 18 years of follow-up. Colorectal Dis. 2020 Jan;22(1):71-79. doi: 10.1111/codi.14792. Epub 2019 Sep 3. PMID: 31347749.
3. Ivatury SJ, Wilson LR, Paquette IM. Surgical Treatment Alternatives to Sacral Neuromodulation for Fecal Incontinence: Injectables, Sphincter Repair, and Colostomy. Clin Colon Rectal Surg. 2021 Jan;34(1):40-48. doi: 10.1055/s-0040-1714285. Epub 2021 Jan 28. PMID: 33536848; PMCID: PMC7843951.
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6. Desprez C, Damon H, Meurette G, Mege D, Faucheron JL, Brochard C, Lambrescak E, Gour-cerol G, Mion F, Wyart V, Sielezneff I, Siproudhis L, Etienney I, Ajamie N, Lehur PA, Duflot T, Bri-doux V, Leroi AM; Club NEMO. Ten-year Evaluation of a Large Retrospective Cohort Treated by Sacral Nerve Modulation for Fecal Incontinence: Results of a French Multicenter Study. Ann Surg. 2020 Jul 24. doi: 10.1097/SLA.0000000000004251. Epub ahead of print. PMID: 32740249.
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8. Studer, P., Holzgang, M., Lechleiter, A., & Brügger, L. (2019, May). Stuhlinkontinenz, Teil 1. In Swiss Medical Forum (Vol. 19, No. 1920, pp. 313-318). EMH Media.
Gastrointestinale Angiodysplasien sind Gefässanomalien, die für Blutungen im oberen, manchmal auch im unteren Verdauungstrakt oder für Anämie aufgrund von Eisenmangel verantwortlich sein können. Die Endoskopie spielt eine diagnostische und therapeutische Schlüsselrolle. Die Standardtherapie ist die Argonplasma-Koagulation. Bei Versagen werden medikamentöse Therapien evaluiert.
Gastro-intestinal angiodyplasia can lead to upper or less likely lower bleeding and iron deficiency anemia. Endoscopy has a key role for diagnosis and therapy. Reference treatment is argon plasma coagulation. If unsuccessful, pharmacological treatments are assessed. Key Words: Angiodysplasia, gastrointestinal bleeding, anemia, capsule endoscopy, argon plasma coagulation
Einleitung
Angiodysplasien sind häufige vaskuläre Anomalien im Verdauungstrakt, die ein Blutungsrisiko darstellen. Die diagnostische Abklärung und die Behandlung werden in diesem Artikel ausführlich beschrieben.
Pathophysiologie: Was ist eine Angiodysplasie?
Die gastrointestinale Angiodysplasie ist eine meist erworbene, manchmal auch angeborene Anomalie im Zusammenhang mit der Rendu-Osler-Krankheit. Es handelt sich um einen degenerativen und ischämischen Prozess, der sich zu einer venösen Stauung entwickelt. Die Angiodysplasie tritt in Form einer oberflächlichen, meist kleiner als 1 cm grossen vaskulären Läsion auf, die sich in der Schicht der Mukosa oder der Submukosa entwickelt hat. Sie tritt als rote, manchmal leicht erhabene Läsion mit unregelmässigen Konturen auf (Abbildung 1).
Epidemiologie
Die Prävalenz von Angiodysplasien ist bei älteren Menschen höher. 73% der Patienten mit kolikartigen Angiodysplasien sind 60 Jahre oder älter (1). Die Hauptlokalisation ist im Caecum und im aufsteigenden Kolon. Im Zusammenhang mit Blutungen im oberen Verdauungstrakt machen sie 4% der Blutungsursachen aus und befinden sich dann im Magen und/oder im Zwölffingerdarm (2). Das Vorhandensein von Angiodysplasien im oberen Verdauungstrakt ist ein Prädiktor für jejunale Angiodysplasien, die mittels Kapsel-Endoskopie nachgewiesen werden könnten. Bei Anämie durch Blutverlust, schliesslich, deren Ursache bei der Gastroskopie und Koloskopie nicht festgestellt werden konnte (engl. «spoliative anemia»), lassen sich mittels Kapseluntersuchung in 40-60% der Fälle Dünndarm-Angiodysplasien nachweisen, am häufigsten im proximalen Dünndarm (3, 4). Die Dünndarm-Kapselendoskopie hat eine höhere diagnostische Leistung bei Patienten im Alter von > 70 Jahren und ermöglicht die Diagnose von Angiodysplasien in 42,5% der Fälle (5). Faktoren, die mit dem Vorhandensein von Angiodysplasien in Verbindung gebracht werden, sind Aortenstenose (das Heyde-Syndrom bezeichnet die Assoziation von Aortenklappenstenose und gastrointestinalen Angiodysplasien), chronische Niereninsuffizienz und das Von-Willebrand-Syndrom.
Klinisches Erscheinungsbild
Am häufigsten manifestieren sich Angiodysplasien als Anämie ohne äusserlich sichtbare Blutung (engl. «spoliative anemia»), manchmal durch Meläna und selten durch massive Blutungen im Verdauungstrakt. In 40 bis 45% der Fälle kommt eine gastrointestinale Blutung spontan zum Stillstand (6).
Die Sterblichkeitsrate ist niedrig und wird im stationären Spitalbereich auf 2,1% geschätzt (7).
Diagnose
In erster Linie werden endoskopische Untersuchungen durchgeführt. Bei Meläna wird eine Öso-Gastro-Duodenal-Endoskopie vorgeschlagen. Eine Koloskopie wird auch durchgeführt, wenn keine Ätiologie oberhalb des Treitz’schen Winkels vorliegt und wenn eine Anämie aufgrund von Eisenmangel abgeklärt wird. Sind diese Untersuchungen normal, besteht eine Indikation für eine Untersuchung des Dünndarms. Diese kann entweder durch eine Kapselendoskopie des Dünndarms, eine Push-and-pull-Enteroskopie oder mittels Single- oder Doppelballon-Enteroskopie vom unteren und/oder oberen Gastrointestinaltrakt her erfolgen. Die Dünndarm-Kapseluntersuchung erfordert vorab eine Kostenübernahme-Vereinbarung mit der Krankenversicherung des Patienten. Sie hat den Vorteil, dass sie keine invasive Untersuchung ist und sie ermöglicht eine hohe Rate an vollständigen Untersuchungen des Dünndarms (> 90%) mit einer guten diagnostischen Leistung von etwa 60%. Unter den verschiedenen invasiveren Endoskopietechniken des Dünndarms, die eine Vollnarkose erfordern, wird am CHUV die einfache Ballonenteroskopie via Magen oder via Dickdarm verwendet, und zwar nach Bestätigung des Vorhandenseins von Angiodysplasien bei der Kamerakapsel-Untersuchung. Die meisten Angiodysplasien des Dünndarms befinden sich im proximalen Dünndarm, so dass die Enteroskopie von oben her die Untersuchung der ersten Wahl ist, während die Enteroskopie von unten her für sehr distale Läsionen reserviert ist.
Radiologische bildgebende Verfahren können eine Alternative zur endoskopischen Untersuchung darstellen, wie z.B. Entero-CT, Entero-MRT, Angiographie oder Szintigraphie mit Technetium-99-markierten roten Blutkörperchen.
Die Dünndarm-Kapselenteroskopie sollte die Untersuchung der ersten Wahl bleiben.
Behandlung
Angiodysplasien sollten nur behandelt werden, wenn sie die Ursache einer potenziellen Blutung sind, das heisst, bei nachgewiesener Blutung oder im Rahmen einer okkulten Blutung des Verdauungstrakts nach Ausschluss anderer Blutungsursachen. Bei einer zufälligen Entdeckung von Angiodysplasien besteht keine Indikation für deren Behandlung, auch nicht zur Verhinderung einer potenziellen späteren Blutung.
Die Behandlung erfolgt in erster Linie endoskopisch. Die Standardbehandlung ist die Argonplasma-Elektrokoagulation, eine thermische Methode zur Blutstillung, bei der ionisiertes Argon über eine Sonde versprüht wird (Abbildung 2).
Die Hauptkomplikation ist die Perforation, die auf <0,5% geschätzt wird (8).
Es können auch andere Methoden angewendet werden, z.B. andere thermische Koagulationsmethoden, das Anbringen von Clips, Ligaturen oder Sklerotherapie-Methoden.
Das Rezidivrisiko ist nicht unerheblich und liegt nach drei Jahren bei etwa 45%. (9)
Die endoskopische Behandlung kann unzureichend sein, insbesondere bei ausgedehnten und schwer zugänglichen Läsionen, beispielsweise im mittleren oder distalen Ileum. In diesen Fällen kann eine pharmakologische Behandlung vorgeschlagen werden.
Somatostatin-Analoga sind die Behandlung der ersten Wahl, da sie in zahlreichen retrospektiven und prospektiven Studien zu einem Anstieg des Hämoglobins und einer Verringerung des Transfusionsbedarfs führten. Trotz der hohen Kosten dieser Behandlung sprechen die Kosten-Nutzen-Analysen aufgrund der geringeren Anzahl an Krankenhaus-Aufenthalten und Transfusionen für diese Behandlung. Die vorgeschlagenen Dosierungen sind für Somatostatin 20 mg/4 Wochen (10).
Thalidomid oder das besser verträgliche Lenalidomid wurden ebenfalls untersucht und zeigten eine Wirksamkeit mit einer 30%igen Verringerung des Rückfallrisikos (11).
Bei aktiven Blutungen und hämodynamischer Instabilität, bei denen die endoskopische Behandlung versagt, sollte eine perkutane radiologische Embolisation in Betracht gezogen und angeboten werden.
Schliesslich sollte eine chirurgische Strategie als letzte Möglichkeit in Betracht gezogen werden, wenn die nicht-invasiven Behandlungsmethoden versagen.
Copyright bei Aerzteverlag medinfo AG
Dr. med. Sarra Oumrani
Abteilung für Gastroenterologie und Hepatologie
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
Rue du Bugnon 46
1011 Lausanne
sarra.oumrani@chuv.ch
Dr. med. Sébastien Godat
Abteilung für Gastroenterologie und Hepatologie
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
Rue du Bugnon 46
1011 Lausanne
sebastien.godat@chuv.ch
Die Autoren haben keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.
◆ Angiodysplasien sind eine häufige erworbene Gefässanomalie des
Verdauungstrakts, deren Prävalenz bei älteren Menschen höher ist.
◆ Sie können zu Blutungen im Verdauungstrakt oder zu Eisenmangel
mit oder ohne Anämie führen.
◆ Die Endoskopie ist der Goldstandard sowohl auf diagnostischer Ebene durch die klassische Abklärung (Gastroskopie, Koloskopie) und die Dünndarm-Kapselendoskopie als auch auf therapeutischer Ebene.
◆ Die Behandlung der Wahl ist die Argonplasma-Koagulation, die bei einer Gastroskopie, Koloskopie oder Enteroskopie durchgeführt wird.
◆ Pharmakologische Alternativen wie Somatostatin-Analoga sind nicht
zu vernachlässigen, wenn die endoskopische Behandlung nicht
erfolgreich sind.
1. Diggs NG. Factors that contribute to blood loss in patients with colonic angiodysplasia from a population-based study. Clin Gastroenterol Hepatol. 2011 May;9(5):415-20.
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4. Bollinger E. Distribution of bleeding gastrointestinal angioectasias in a Western population. World J Gastroenterol. 2012 Nov 21;18(43):6235-9.
5. Urgesi R. Is capsule endoscopy appropriate for elderly patients? The influence of ageing on findings and diagnostic yield: An Italian retrospective study. Dig Liver Dis. 2015 Dec;47(12):1086-8.
6. Höchter, W. Angiodysplasia in the Colon and Rectum. Endoscopy 1985; 17(5): 182-185.
7. Cappell MS. Changing epidemiology of gastrointestinal angiodysplasia with increasing recognition of clinically milder cases: angiodysplasia tend to produce mild chronic gastrointestinal bleeding in a study of 47 consecutive patients admitted from 1980-1989. Am J Gastroenterol. 1992 Feb;87(2):201-6.
8. Becq A. Hämorrhagic angiodysplasia of the digestive tract: pathogenesis, diagnostic and management. GIE. 2017
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11. Boey J.P. Thalidomide in angiodysplasia-related bleeding. Intern Med J, 2015; 45, pp. 972-976.