Cardio & Metabolic Update (2ème partie)

En raison de la pandémie de Covid-19, le cours de formation continue Cardio & Metabolic Update pour les cabinets médicaux a eu lieu en ligne le soir du 16 septembre 2020. L’ événement était soutenu par les entreprises Amgen et Bayer et réalisé par la maison Medworld AG. Il portait sur les nouvelles lignes directrices pour la gestion du cholestérol et sur les antithrombotiques. Le rapport suivant présente la deuxième partie qui porte sur les lignes directrices sur les antithrombotiques.

Update – Antithrombotiques

Un aperçu sur le traitement en cas de Fibrillation Auriculaire non valvulaire (FAnv) avec diabète et/ou diminution de la fonction rénale et sur l’ importance de la sécurité du point de vue des patients était présenté par le Pr Dr méd. Pierre-Auguste Petignat, chef du Service de Médecine Interne CHVR Sion. La FA est associée à un risque accru d’ AVC (accident vasculaire cérébral) (CHA2DS2VASc augmenté) et d’ incapacité grave. La notion de sécurité signifie moins de saignements, donc protection efficace et sûre. La protection n’ est pas seulement une question d’  efficacité mais aussi de sécurité. Dépassant le risque de saignements : sécurité contre les événements cardiovasculaires et la mort, sécurité contre l’ ischémie d’ extrémité, sécurité contre les lésions rénales aiguës et la détérioration de la fonction rénale.
La prise en charge intégrée de la FA est centrée sur le patient. Elle comprend la prévention optimale de l’ AVC, contrôle des symptômes avec contrôle de la fréquence ou du rythme et gestion des facteurs de risque cardiovasculaire et des comorbidités.
L’ approche ABC (6) rationalise les soins intégrés des patients atteints de FA aux niveaux des soins et entre différentes spécialités. A : Anticoagulation/Avoid stroke, B : Better symptom control, C : Comorbidities / Cardiovascular risk factor management.
Alors que le CHA2DS2VASc Score est crucial pour la prévention des AVC, c’ est le HAS-BLED pour le risque d’ hémorragie.
Les risques d’ événements thromboemboliques et hémorragiques chez les patients atteints de FA augmentent avec l’ âge. Des données du monde réel indiquent que par rapport aux AVK, l’ utilisation d’ AOD est associée à un meilleur bénéfice clinique net chez les patients âgés atteints de FA, principalement en raison de taux plus faibles d’ hémorragies majeures (7).

Les recommandations de l’ ESC 2020 pour la prévention des événements thromboemboliques en cas de FA

Pour la prévention d’ AVC chez les patients avec FA, qui sont éligibles pour une anticoagulation orale, une évaluation formelle du risque d’ hémorragie par le score HAS-BLED devrait être pris en compte pour aider à traiter les facteurs de risque d’ hémorragie modifiables et à identifier les personnes à haut risque pour un examen clinique précoce et un suivi (IIa/B).
Il est recommandé de réévaluer périodiquement les risques d’ AVC et de saignement afin d ’ éclairer les décisions de traitement et de traiter les facteurs de risque de saignement potentiellement modifiables (I/B).
L’ estimation du risque de saignement en l’ absence de contre-indications absolues à l’ anticoagulation orale ne doit pas en soi guider les décisions de traitement en vue d’ utiliser l’ anticoagulation orale pour la prévention des AVC (III/B).

GARFIELD-AF Risk Calculator

Les données de 39 898 patients inscrits dans le registre prospectif GARFIELD-AF ont servi de base à l’ élaboration et à la validation d’ un outil intégré de prévision du risque d’ AVC, de mortalité et de saignement. Les performances du calculateur de risque GARFIELD-AF étaient supérieures à celles de CHA2DS2-VASc pour la prédiction des accidents vasculaires cérébraux et de la mortalité, et supérieures à celles de HAS-BLED pour les saignements, en général et chez les patients à faible risque. Le calculateur GARFIELD-AF peut être intégré dans les systèmes électroniques de routine et permet pour la première fois d’ évaluer simultanément les risques d’ AVC ischémique, de mortalité et d’ hémorragie.
Les patients âgés avec FA ont moins de saignements majeurs et événements ischémiques cardiovasculaires avec les AOD vs. AVK (7). Le rivaroxaban offre une protection aussi efficace contre l’ AVC que la warfarine, mais avec moins d’ hémorragies intracrâniennes. Parmi les patients atteints de FAnv et de diabète traités en pratique courante, le rivaroxaban a été associé à un risque plus faible de MACE et de MALE que la warfarine, sans différence significative de saignement majeur (8).
Le rivaroxaban était aussi associé à moins de lésions rénales aiguës et un risque abaissé du stade 5 de maladie rénale chronique ou de la nécessité d’ une hémodialyse (9). Mais le rivaroxaban n’ est pas recommandé dans les patients avec CrCl <15 ml/min.

Diabète, risque d’ AVC et insuffisance rénale

Le diabète est la principale cause d’ insuffisance rénale. Dans l’ étude RELOADED (10), la prescription de rivaroxaban chez les patients avec FAnv et insuffisance rénale était associée à une incidence plus basse d’ AVC et d’ hémorragie intracrânienne comparée avec le phenprocoumon dans les patients sans preuve de cancer.
L’ insuffisance cardiaque est une des premières manifestations de maladie cardiovasculaire chez le diabétique. Les deux maladies coexistent souvent (11). Le diabète augmente considérablement le risque d’ événements cardiovasculaires, comme a été démontré dans le registre REACH (12).

Risque de chute et risque d’ hématome sous-dural

Une étude canadienne (13) a essayé de déterminer si le risque de chute (avec un risque éventuel d’hématome sous-dural) devrait influencer le choix d’ une thérapie antithrombotique chez les patients âgés atteints de FA. Les personnes âgées qui tombent font environ 1.81 chutes par an. Les personnes prenant un AVK doivent chuter environ 285 fois par an pour que les AVK ne soient pas la thérapie optimale. Etant donné qu’ environ une chute sur dix provoquent des blessures graves, y compris les fractures, les personnes qui tombent sont beaucoup plus susceptibles de souffrir d’ une autre comorbidité grave avant de développer un hématome sous-dural.

Gestion péri-interventionelle: Comment procéder lors d’ interventions planifiées ?

Instruire le patient de ne pas prendre le médicament le jour avant l’ opération. Délai d’ attente > 24  h avant l’ opération pour une durée dépassant généralement 36 h. Une interruption de la prise pendant 48 h peut être envisagée si le patient a plus de 75ans et / ou présente une insuffisance rénale. Aucune interruption de la prise de rivaroxaban lors d’ intervention à très faible risque (p.ex. dentiste).

Anticoagulation chez les patients chroniques avec coronaropathie ou artériopathie périphérique − l’ étude COMPASS (14)

Chez les patients avec maladie coronarienne ou maladie artérielle périphérique l’ inhibition mixte par rivaroxaban à dose vasculaire de 2.5 mg, 2x/j plus aspirine versus aspirine seule mène à une réduction du risque combiné de 24 % d’ AVC, mort cardiovasculaire et d’ IM, réduction du risque d’ AVC de 42 %, de mort cardiovasculaire de 22 % et de mortalité totale de 18 %. Comme attendu une augmentation du risque de saignement majeur, mais les taux restent bas et il n’ y avait pas de risque significatif de saignement intracrânien, d’ organe critique, ni fatal. L’ étude a montré une amélioration substantielle en un net bénéfice clinique de 20 %. Particulièrement chez les patients inclus avec des maladies artérielles périphériques on a remarqué une réduction de 46 % de complications graves et une réduction de 70 % d’ amputations majeures.
Les résultats de cette étude ont conduit à leur inclusion dans les recommandations de l’ ESVM et de l’ ESC-EASD. (Iia/B).

Messages clés

La FA mène à des décès et des incapacités dus à un AVC : les patients craignent les conséquences sur leur vie à venir.
Prévention de l’ AVC = principale raison de prescrire un traitement anticoagulant, à la bonne dose, ABC : Anticoagulation Avoid stroke CHA2DS2VASc>1, Better symptom control, Comorbidities / Cardiovascular risk factor management Parallèlement le risque intrinsèque de saignement doit être pris en considération, le risque est en fonction de facteurs individuels, quelle que soit la thérapie choisie ; évaluer les saignements (HASBLED).
La prise en charge est centrée sur le patient. Il faut tenir compte de ses préférences de traitement pour assurer une bonne adhérence et donc une protection optimale contre l’ AVC.
Deux patients sur cinq avec FA ont un diabète. Le diabète est associé à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire de 18%. Les diabétiques craignent les conséquences des complications (amputation, cécité, mort), de plus le diabète est la principale cause d’ insuffisance rénale.
Par conséquent, la prévention d’ AVC et de mortalité cardiovasculaire est essentielle chez les diabétiques, en préservant leurs extrémités et leur fonction rénale, afin de protéger leur avenir et leur vie.
En cas de PCI et de FAnv, en plus de l’ anticoagulation une double antiagrégation (DAPT) est ajoutée pendant un mois maximum (ASA, Clopidogrel, Ticagrelor, Prasugrel), réduite à une simple antiagrégation (SAPT) pour une année totale ou au maximum pendant 6 mois en cas de risque hémorragique.
En l’ absence de FA chez les patients sans risque hémorragique majeur présentant une maladie coronarienne ou une artériopathie périphérique manifeste et à haut risque d’ événements ischémiques, un second antithrombotique est ajouté à l’ aspirine 100mg en post IM : Rivaroxaban 2 x /j à 2.5 mg, en post IM, si DAPT tolérée 1 an, Clopidogrel 1 x 75 mg/j, en post IM, si DAPT tolérée 1 an Ticagrelor 2 x 60 mg/j, post PCI (IM) si DAPT tolérée 1 an, Prasugrel, 1×10 mg/j.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

riesen@medinfo-verlag.ch

6. Hindricks G et al. 2020 ESC Guidelines for the diagnosis and management of atrial fibrillation developed in collaboration with the European Association of Cardio-Thoracic Surgery (EACTS). Eur Heart J. 2020 Aug 29: ehaa612. doi: 10.1093/eurheartj/ehaa612. Online ahead of print
7. Patti G et al. Net clinical benefit of non-vitamin K antagonist vs Vitamin K antagonist anticoagulants in elderly pateitnts with atrial fibrillation. Am J Med 2019 ;132 :749-75
8. Baker WL et al. Effectiveness and safety of rivaroxaban and warfarin for prevention of major adverse cardiovascular or limb events in patients with non-valvular atrial fibrillation and type 2 diabetes. Diabetes Obes Metab 2019 ;21 :2107-2114
9. Hernandez AV et al. Rivaroxaban versus warfarin and renal outcomes in non-valvular atrial fibrillation Eur Heart J Qual Care Clin Outcomes 2019 Aug 20: qcz047. doi :10.1093/ehjqqcco/qcz047
10. Bonnemeier H et al Comparative effectiveness of rivaroxaban versus vitamin K antagonist in patients with renal impairment treated for non-valvular atrial fibrillation in Germany – retrospective cohort study. Int J Cardiol Heart Vasc 2019 ; 23 : 100367. Doi : 10.1016/j.icha.2019.100367
11. Seferovic PM et al. Type 2 diabetes mellitus and heart failure : a position statement from the Heart Failure Association of the European Society of Cardiology. Eur J Heart Fail 2018 ;20 :853-872
12. Cavender MA et al. Impact of diabetes mellitus on hospitalization for heart failure, cardiovascular events, and death : Outcomes at 4 years from the reduction of atherothrombosis for continued health (REACH) registry. Circulation 2015 ;132 :923-931
13. Man-Son-Hing M et al Choosing Antithrombotic Therapy for Elderly Patients With Atrial Fibrillation Who Are at Risk for Falls Arch Intern Med. 1999; 159:677-685.
14. Eikelboom JW et al. Rivaroxaban with or without aspirin in stable cardiovascular disease. N Engl. J Med 2017 ;377 :1319-1330

Prélude à l’ après-midi d’ iPhone

On ne saurait offenser le lecteur en explicitant la référence parodique du présent titre à l’ une des plus belles œuvres orchestrales du répertoire de la musique occidentale.

L’ iPhone (i pour internet) est un smartphone dont l’ étymologie anglo-grecque signifie « téléphone intelligent », comme si l’ intelligence se réduisait aux multiples applications de cet ordinateur de poche. Summum de technologie, il offre une gamme diversifiée de services, allant du paiement direct à l’  auto-photographie égocentrique et aux mouvements browniens que représentent nombre de messages oraux ou écrits à la vacuité sidérale.
« Chaque minute 480 000 tweets sont lancés, 2,4 millions de snaps sont publiés et 973 000 personnes se branchent sur Facebook » (1). L’ appellation de cette correspondance démontre une fois encore la suprématie de la langue anglaise. Gazouillis, traduction française de tweet, pourrait bien correspondre au niveau général de la pensée. Foire mondiale aux états d’ âmes, les réseaux sociaux, devenus comme l’ oxygène indispensables à la vie, révèlent, au travers d’ innombrables textes, souvent anonymes, photos et vidéos, les méandres de la condition humaine.
L’ iPhone donne à ses utilisateurs le sentiment fallacieux de liberté voire de puissance, alors que cette technologie numérique, pilotée par des spécialistes du marketing, aboutit au résultat inverse en créant chez eux, particulièrement les adolescents, un état de dépendance.
Menée par la Haute Ecole de sciences appliquées de Zurich, en partenariat, notamment, avec l’ Université de Genève, l’ étude JAMES (Jeunes/Activités/Médias-Enquête Suisse) auprès de 1200 jeunes de 12 à 19 ans révèle que 99 % d’ entre eux possèdent un smartphone dont trois quart se connectent quotidiennement à Instagram ou Snapchat, utilisant leur portable en moyenne 2h30 par jour. De plus, on observe au cours des quatre dernières années une forte augmentation de la cyber-manipulation (2).
« L’ utilisation d’ écrans, en particulier à travers les réseaux sociaux, va stimuler fortement les circuits de la récompense … et donc peut induire un comportement addictif » (3). Un usage immodéré de la tablette tactile apparaît préjudiciable au développement d’ un jeune cerveau. « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais, sans doute, dans l’ histoire de l’ humanité, une telle expérience de décérébration n’ avait été conduite à aussi grande échelle » (4). Il est certain que l’ omniprésence de l’ image nuit à l’ imagination et plus encore à l’ abstraction, opération de simplification par laquelle l’ esprit sépare et isole certains caractères des objets, indispensable à la pensée.
Un simple et prosaïque exemple : les pièces radiophoniques, théâtrales et policières, diffusées avant l’ ère de la télévision, conduisaient l’ auditeur à imaginer, à la seule voix des protagonistes, leur visage et leur allure.
En 2020, on estime à 2,9 milliards le nombre d’ individus assujettis à un smartphone. On les voit, isolés du milieu ambiant, tapoter de leur pulpe digitale les touches d’ un petit clavier, les yeux rivés sur un écran. On les entend livrer sans retenue leurs pré-
occupations domestiques dans tous les lieux de l’ espace public. Dans les rues déambulent de nombreux quidams solitaires de tous âges munis d’ une oreillette, qui parlent à haute voix et gesticulent non sans rappeler étrangement, tout mauvais esprit mis à part, certains patients qui, il y a quelques décennies, se promenaient dans le parc d’ institutions psychiatriques où ils séjournaient.
A l’ instar d’ un traitement médical, l’ iPhone n’ est pas dépourvu d’ effets secondaires.
Dans un passé récent, le temps et la peine que prenait la rédaction d’ une lettre incitait généralement son auteur à réfléchir à ce qu’ il avait à dire et à la façon de l’ exprimer.

« L’ infobésité » entravant la productivité des entreprises

Aujourd’ hui, l’ afflux incessant de SMS (acronyme de Short Message Service) et de courriers électroniques, « armes de distraction massive », véhiculés hic et nunc, maintient les correspondants dans l’ immédiateté des échanges, source de stress permanent. Définie comme un excès d’ informations par rapport à la capacité de les traiter, « l’ infobésité » pourrait même menacer la productivité des entreprises. « Le fait d’ être toujours connecté induit le multitâche, un mode de fonctionnement que le cerveau humain n’ est pas capable de maîtriser » (5). Il est ainsi conseillé de savoir débrancher son ordinateur et son téléphone portable pour temporairement ne rien faire voire s’ ennuyer. Le vagabondage mental (mind wandering) favoriserait la créativité (6).
Cette « sorte d’ intoxication par la hâte » comme le déplorait déjà Paul Valéry (1871-1945) (7) et un bagage linguistique souvent limité expliquent la faiblesse du langage qu’ un correcteur d’ orthographe intégré ne saurait masquer.
Les usagers de l’ iPhone suivent ainsi, sans le savoir, ce qu’ écrivait Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), s’ insurgeant alors contre les puristes, dans une lettre du 12 avril 1765 à Pierre-Alexandre Du Peyrou (1729-1794), notable neuchâtelois issu d’ une famille huguenote française : « Qu’ une expression soit ou ne soit pas ce qu’ on appelle française ou de bel usage, ce n’ est pas de cela qu’ il s’ agit : on ne parle et l’ on n’ écrit que pour se faire entendre ; pourvu qu’ on soit intelligible, on va à son but ».
Mais ils semblent ignorer aussi « qu’ aucune vie intellectuelle n’ est possible sans ce moyen primordial de communication qu’ est le langage, et que la pensée est inséparable de son expression » (8).
L’ hyperconnectivité prive l’ individu de moments d’ isolement. Or il en va de la solitude comme du cholestérol. Il y a la mauvaise, imposée, ressentie comme un abandon voire un rejet, celle que déplore Victor Hugo (1802-1885) : « L’ enfer est tout entier dans ce mot : solitude ». Mais il y a la bonne qui, recherchée, devrait permettre à chacun de réfléchir sur lui-même, autrui et le monde.
Car c’ est dans un certain esseulement que peuvent se réaliser deux opérations primordiales de l’ esprit, fondements de toute activité humaine intelligente, harmonieuse et efficace : l’ attention, qui permet l’ ouverture des sens à la réalité du monde et la concentration, cheminement inverse, qui isole la conscience de toute distraction perturbatrice.
La maîtrise de ces deux actions se lit, en communication non verbale, sur le visage d’ Albert Einstein (1879-1955) creusé de deux sortes de rides : celles d’ attention, horizontales et profondes sur le front, au nombre de quatre et celles de concentration représentées par deux plis verticaux entre les muscles sourciliers et par une barre à la racine du nez dite « barre de réflexion » (fig.1) (9).
Parmi les éléments perturbateurs, la musique (évidemment non classique) joue un rôle de premier plan.

La musique d’ ambiance omniprésente par peur du silence

Elle est distillée partout : dans les établissements publics, les aéroports, les avions, les ascenseurs, les toilettes et bien sûr les voitures. De ces dernières s’ exhalent, en circulation urbaine, de bruyantes mélopées scandées par une puissante et primitive percussion, audibles vitres fermées ou, mieux encore, ouvertes. Mais pas d’ inquiétude, il n’ existe aucun risque d’ entendre Bach ou Mozart !
Une anecdote à ce sujet. Attablé dans un restaurant baigné d’ une affligeante musique d’ ambiance, le compositeur neuchâtelois René Gerber (1908-2006) demande au sommelier de bien vouloir l’ interrompre. S’ ensuit ce bref dialogue : « Ah, Monsieur n’ aime pas la musique ? – C’ est précisément parce que je l’ aime que je vous demande de l’ arrêter » (10).
L’ une des conséquences de l’ iPhone, dont sans doute peu de gens se soucient, réside dans le déclin de l’ écriture manuscrite qui pourtant demeure irremplaçable pour qui aime et sait écrire.
La sensation que procure la tenue d’ un stylo ou mieux celle d’ une plume réservoir, pour rédiger ne serait-ce que quelques lignes, ne peut se comparer à celle produite par le pianotage sur un clavier. De plus, tout en servant l’ expression, le geste graphique révèle, sans qu’ il en soit conscient, le caractère et la personnalité du scripteur et donne à sa signature une grande signification. C’ est encore par l’ écriture et son organisation progressive qu’ on peut suivre la maturation intellectuelle et psychologique de l’ enfant puis de l’ adolescent jusqu’ à l’ âge adulte.
Son large éventail de possibilités et sa facilité d’ utilisation confèrent à l’ iPhone un fort pouvoir attractif, bien compréhensible. Ce n’ est toutefois qu’ un moyen, certes formidable, mais qui asservit plus qu’ il ne libère.
La vraie liberté ne réside-t-elle pas d’ abord dans la discipline personnelle qui reconnaît une légitime autorité, accepte l’ effort, prend le temps de la réflexion et maîtrise le discours ? « Cum Athenae florerent, nimia libertas civitatem miscuit » (Alors qu’ Athènes était florissante, la liberté excessive désorganisa la cité) (Phèdre, 14 av. – 50 apr. J.-C.).

Pr Jean Jacques Perrenoud

Cardiologue FMH
Chemin Thury 12
1206 Genève

jean-jacques.perrenoud@unige.ch

1. Schaad B. Carte blanche. Rev Med Suisse 2019; 15:1779.
2. www.zhaw.ch/psychologie/JAMES
3. Ambresin A-E. Le numérique agit comme un tsunami sur le cerveau des adolescents. In : Votre cerveau a été piraté, G. Scancarello. Les Explorations no 2. Edition Heidi.news, Genève, octobre 2019.
4. Desmurget M. La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants. Editions du Seuil, Paris, 2019.
5. Compernolle T. La productivité des entreprises menacée par l’ hyperconnectivité et l’ infobésité. BCGE Dialogue. Hiver 2019/20 : 14-15.
6. Zomorodi M. L’ ennui nous sauvera. Trad. J Pribula. Editions Massot, Paris, 2019.
7. Valéry P. Conférence à l’ Université des Annales, Paris, 16 janvier 1935.
8. Godet M. La question du français dans le Canton de Neuchâtel. In : La langue française, Cahiers de l’ Institut neuchâtelois. Editions de la Baconnière, Neuchâtel, 1954.
9. Brulard M. Les deux faces d’ Einstein. L’ Information immobilière no 43, Genève, 1990.
10. Anecdote rapportée de vive voix à l’ auteur par le compositeur.

Kongressausgabe der info@onkologie

Hier finden Sie das PDF der ESMO-Kongresszeitung

EDITORIAL
ESMO 2020: Virtuell und aktuell

Wie auch alle anderen grossen Kongresse fand die Jahrestagung der European Society for Medical Oncology (ESMO, 19.-22.9.2020) diesmal virtuell statt. Mittels moderner digitaler Plattformen gelang nicht nur die Präsentation neuer Studienergebnisse, sonden auch eine intensive Diskussion über neue Strategien. Doch eine noch so gute digitale Kommunikation kann die Präsenz, den direkten Kontakt zu Kollegen aus aller Welt und eine lebhafte Diskussion nicht ersetzen.

Covid-19

Eines der zentralen Themen war «Die Onkologie in Zeiten von Corona». Erste Umfragen bei Onkologen ergaben, dass die Betreuung onkologischer Patienten in Zeiten der Pandemie gerade auch für Onkolgen eine grosse Herausforderung darstellt, die nicht selten zu einer Überforderung i.S. eines Burn-out geführt hat; denn Tumorpatienten mit einer Covid-19-Infktion haben eine schlechtere Prognose quo ad vitam als Nicht-Tumorpatienten. Dazu kommt, dass nicht selten diagnostische und therapeutische Massnahmen bei onkologischen Patienten verschoben werden mussten. Und auch Patienten vermeiden medizinische Kontakte aus Angst vor einer Infektion. Welche Auswirkungen dies auf den Verlauf bzw. die Prognose hat, ist im Moment noch nicht abzusehen.

Mammakarzinom

Zu den Highlights des Kongresses gehören zweifelsfrei die neuen Therapiestrategien beim Triple-negativen Mammakarzinom, dem Subtyp des Mammakarzinoms mit der schlechtesten Prognose. Erste Daten stimmen optimistisch dahingehend, dass auch hier PD-1- bzw. PD-L1-Inhibitoren einen wesentlichen Fortschritt in der neoadjuvanten und palliativen Situation darstellen. In der Studie IMpassion031 konnte durch die neoadjuvante Gabe von Atezolizumab die Rate an pathologischen Remissionen gesteigert werden. Und in der ASCENT-Studie erwies sich das neue Antikörper-Wirkstoff-Konjugat Sacituzumab-Govitecan wirksamer als die Chemotherapie. Im Rahmen der SOLAR-1-Studie verbesserte die Gabe des PI3K-Inhibitors Alpelisib zusätzlich zur Hormontherapie bei Patientinnen mit einem fortgeschrittenen HR+ HER2- Mammakarzinom das Gesamtüberleben um ca. 8 Monate.
Auch für Patienten mit einem HER2-negativen HR-positiven Mammakarzinom gibt es Fortschritte. Als adjuvantes Therapieprinzip konnte der CDK4/6-Inhibitor Abemaciclib zusätzlich zur Hormontherapie gegeben das Rezidivrisiko senken (monarchE-Studie).

Prostatakarzinom

Für Prostatakarzinom-Patienten mit genetischen Aberrationen im BRCA1-, BRCA2- oder ATM-Gen stellt die zielgerichtete Therapie mit PARP-Inhibitoren eine neue Behandlungsoption dar. In der PROfound-Studie zeigte sich ein Trend für eine Verbesserung des Gesamtüberlebens durch den Einsatz des PARP-Inhibitors Olaparib.

Ovarialkarzinom

Dass mehr nicht unbedingt mehr bringt, zeigen die Ergebnisse der ICON8-Studie.Wird bei Patientinnen mit einem Ovarialkarzinom die Chemotherapie wöchentlich statt alle drei Wochen appliziert, so verbessert dies nicht das Outcome.

Neuroendokrine Tumore

Fortschritte gibt es auch bei der Therapie der gastrointestinalen bzw. pankreatischen neuroendokrinen Tumore (NET). Nach den Ergebnissen der SANET-P-Studie gibt es eine Evidenz für eine Effektivität von Surufatinib, einen neuen TKI, nach einer Progression unter dem mTOR-Inhibitor Everolimus. Dagegen sind die ersten Ergebnisse mit einer Immuntherapie doch eher enttäuschend.

Nicht-kleinzelliges Lungenkarzinom

Beim NSCLC scheinen neue HER3-targeted Substanzen eine wirksame Option zu sein, wenn die konventionellen TKIs versagen. Die HER3-Überexpression ist oft mit einer TKI-Resistenz assoziiert. Und im direkten Vergleich mit Crizotinib verbessert der ALK-Tyrosinkinase-Inhibitor Lorlatinib das PFS beim ALK+ NSCLC, so das Ergebnis einer Interimsanalyse der CROWN-Studie. Die Ergebnisse neuer Studien zeigen, dass bei Patienten mit einem fortgeschrittenen EGFR-mutierten NSCLC mit einer MET exon 14-skipping-Mutation MET-Inhibitoren mit TKIs kombiniert werden können und solche Kombinationen eine vielversprechende neue Option darstellen (CHRYSALIS- und VISION-Studie). Dagegen bringt eine postoperative Strahlentherapie bei NSCLC-Patienten im Stadium II und III mit mediastinalem Lymphknotenbefall (pN2), die komplett reseziert wurden und eine adjuvante Chemotherapie erhalten haben, keinen Benefit. Und auch die Studienergebnisse bzgl. neoadjuvanter Immuntherapie sind enttäuschend.

Hepatozelluläres Karzinom

Bei Patienten mit einem primär nicht-resezierbaren HCC verlängert eine hepatische intraarterielle Chemotherapie (HAIC) plus einer Chemotherapie mit Oxaliplatin, Fluorouracil und Leukovorin (FOLFOX) im Vergleich mit der transarteriellen Chemoembolisation (TACE) das Gesamtüberleben und erhöht die Rate an sekundären Resektionen.

Ösophagus- und Magenkarzinom

Im Rahmen der KEYNOTE-590-Studie wurde bei Patienten mit einem fortgeschrittenen Ösophaguskarzinom in der First line-Therapie die Kombination Pembrolizumab plus Chemotherapie mit einer alleinigen Chemotherapie verglichen. Dabei erwies sich die Kombination mit dem PD-1-Inhibitor als wirksamer. Und auch beim fortgeschrittenen Magenkarzinom war in der CheckMate 649-Studie die Kombination Nivolumab plus Chemotherapie in der First line der alleinigen Chemotherapie überlegen.

Nierenzellkarzinom

Im Rahmen der Phase-3-CheckMate 9ER-Studie wurden bei Patienten mit einem metastasierten Nierenzellkarzinom die beiden Substanzen Nivolumab und Cabozantinib in der Erstlinientherapie mit Sunitinib verglichen. Beide Substanzen, Nivolumab und Cabozantinib, hatten sich in früheren Studien als Monotherapie im Rahmen einer Second line Therapie bewährt. Das Ergebnis auf einen kurzen Nenner gebracht, lautet: Die Kombination erwies sich in der First line dem bisherigen Standard, nämlich Sunitinib, überlegen und zwar bezgl. PFS, OS und ORR.
Dieser kurze Überblick mag zeigen, mit welcher Dynamik die onkologische Forschung vorangetrieben wird. Wir wüschen Ihnen bei der Lektüre und der damit verbundenen Generierung des neuen Wissens viel Spass.

Viel Spass bei Lesen der spannenden Inputs!
Eleonore E. Droux, Verlegerin & Publizistische Leitung

ESMO in the Alps, Zürich

ESMO in the Alps versuchte mit einer Hybrid-Form die Vor- und Nachteile beider Ansätze zu verbinden. Eine kleinere Gruppe traf sich physisch, viele Kollegen konnten sich virtuell dazuschalten. So konnte die wichtige Diskussionskultur wieder einigermassen implementiert werden. Was von all diesen neuen Ansätzen nach der Corona-Krise übrig bleibt, wird sich zeigen. Ich persönlich rechne aber nicht damit, dass Mammut-Kongresse wie ASCO oder ESMO vor 2022 wieder normal durchführbar sind. Ich wünsche Ihnen viel Spass bei der Lektüre dieser Kongresszeitung von «info@onkologie».

Prof. Dr. med. Roger von Moos

Am ESMO in the Alps wurden in 5 Themen-Sessionen Vorträge präsentiert und von Experten kommentiert. Insgesamt sind 6 Studien als praxisändernd oder -unterstützend erwähnenswert, was als bedeutsam betrachtet wurde. Bei den gastrointestinalen Tumoren sind die Studie Keynote 590 und Checkemate 577 von besonderer Bedeutung. Die Immuncheckpoint-Blockade als Erstlinientherapie beim Gastroesophagus-Adenokarzinom könnte auf Grund der Resultate von Checkmate-649 zu einem Paradigmenwechsel in der Erstlinienbehandlung des fortgeschrittenen Gastrooesophagus-Adenokarzinoms führen. Beim Brustkrebs wird die Studie ASCENT mit Sacituzumab Govitecan (SG) praxisändernd sein. SG ist ein klassen-erstes Trop-2 gerichtetes Antikörper-Wirkstoff-Konjugat, welches sich bei der Behandlung des TNBC als hochwirksam erwiesen hat. Bei Urogenitalkarzinomen ist die PROfound-Studie erwähnenswert. Sie ist die erste positive Phase-3-Studie mit dem PARP-Inhibitor Olaparib bei mCRPC, die ihren primären Endpunkt beim BRCA1- und BRCA2-positiven mCRPC erreicht hat. Olaparib sollte deshalb beim mCRPC eingesetzt werden, war die erste Botschaft. Die zweite Botschaft auf Grund von PROfound war, dass die Durchführung von Gen-Testung für BRCA1 und BRCA2 und möglicherweise auch für Pten empfohlen ist. Dies jedenfalls, wenn die Patienten kastrationsresistent werden. Die LUNG-ART-Studie zeigte, dass die postoperative Radiotherapie (PORT) beim vollständig resezierten NSCLC IIIAN2 nicht mehr als Standard of Care empfohlen werden kann. Ferner war beim Lungen-Ca die STIMULI-Studie erwähnenswert.
Das Meeting ESMO in the Alps stellte einen perfekt gewählten Auszug aus den wichtigsten am ESMO 2020 präsentierten Studien dar. Es war sowohl als virtuelles als auch live stattfindendes Meeting ausgezeichnet organisiert, von den Chairmen hervorragend geleitet und von ausgewiesenen Experten kompetent diskutiert. Die folgenden Berichte sind eine Auswahl aus den am ESMO Congress 2020 in Madrid vorgestellten Studien und den Stellungnahmen, die am ESMO in the Alps besprochen wurden. Ein zweiter Teil zu ESMO in the Alps wird in der kommenden Ausgabe der Zeitschrift «info@onkologie» veröffentlicht werden.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

Session Brust- und gynäkologische Tumoren

Erste Resultate von ASCENT

Ascent ist eine randomisierte Phase-3-Studie zu Sacituzumab Govitecan (SG) vs. Behandlung nach Wahl des Untersuchers bei Patienten mit vorher behandeltem metastatischem Triple Negativem Brustkrebs (TNBC). Sacituzumab Govitecan ist ein Klassenerstes Trop-2 gerichtetes Antikörper-Wirkstoff-Konjugat (ADC). Trop-2 ist bei allen Subtypen von Brustkrebs exprimiert und verbunden mit schlechter Prognose. SG unterscheidet sich von anderen ADCs: Der Antikörper ist hochspezifisch für Trop-2. Hohes Verhältnis von Medikament zu Antikörper (7.6:1). Internalisierung und enzymatische Spaltung durch die Tumorzelle ist für die Freisetzung von SN-38 aus dem Antikörper nicht notwendig. Hydrolyse der Verknüpfung setzt auch das SN-38 zytotoxisch extrazellulär in die Tumorumgebung und trägt so zu einem Begleiteffekt bei. SG erhielt eine beschleunigte Zulassung durch die FDA bei metastasierendem TNBC und eine Fast-track-Einstufung bei metastasierendem Urothelkarzinom. ASCENT, präsentiert von Dr. Aditya Bardia, Boston, ist die erste Phase-3-Studie mit Trop-2 gerichtetem Medikament-Antikörper-Konjugat (Sacituzumab Govitecan) bei vorbehandeltem metastasierendem TNBC, welche eine signifikante Verbesserung gegenüber der Einzelmedikament-Chemotherapie zeigt. Das mediane PFS betrug 5.6 vs. 1.7 Monate (HR 0.41, p<0.0001), das mediane OS 12.1 vs. 6.7 Monate (HR 0.48, p<0.0001). Das ORR betrug 35% vs. 5%. ORR-, PFS- und OS-Nutzen bestand über alle Subgruppen. SG wurde gut vertragen mit einem beherrschbaren Sicherheitsprofil, das konsistent mit früheren Berichten war. Unerwünschte Ereignisse, die zum Abbruch führten, waren wenige (4.7%). Keine ernste kardiovaskuläre Toxizität, keine Grad >2 Neuropathie oder >3 interstitielle Lungenkrankheit, keine behandlungsbezogenen Todesfälle wurden berichtet. Die Resultate der randomisierten Phase-3-Studie bestätigen, dass SG als neuer Behandlungsstandard bei Patienten mit vorbehandeltem mTNBC in Betracht gezogen werden sollte.
Laufende Studien evaluieren SG in früheren Behandlungslinien, inklusive neoadjuvantes und adjuvantes Setting in Kombination mit andern zielgerichteten Agentien und bei Patienten mit HR+MBC (Phase 3, TROPiCS-02).

Stellungnahme der Experten

Die Studie wird als wichtiger Schritt in der Therapie des TNBC betrachtet. Das Medikament ist aktiv auch in späteren Therapielinien. Es ist aber vorläufig nur in den USA erhältlich. Ein Rückschlag ist die Toxizität des Medikaments. Ein Grossteil der Patientinnen leidet unter Alopezia bei dieser Therapie, was die Lebensqualität vermindert. Es gibt auch Probleme mit der Diarrhoe. Die Abbruchrate ist aber nur 5 %, was darauf hindeutet, dass die Nebenwirkungen beherrschbar und für die Patientinnen tolerabel sind.

Primäre Resultate von IMpassion 131, einer doppelblinden Placebo-kontrollierten randomisierten Phase-3-Studie zu Erstlinientherapie mit Paclitaxel + Atezolizumab bei nicht resezierbarem lokal fortgeschrittenem /metastatischem Triple-negativem Brustkrebs (TNBC)

Rationale für IMpassion131 und Status der Immuntherapie bei TNBC: TNBC ist eine heterogene Krankheit mit hohem ungelöstem Bedarf. Einige TNBC-Tumoren haben Immuninfiltrate und hohe PD-L1-Expression, die die Begründung für eine Immuntherapie bei TNBC liefern. IMpassion 130 etablierte den monoklonalen Anti-PD-L1-Antikörper Atezolizumab als neuen Behandlungsstandard bei PD-L1-positivem metastasiertem TNBC. Die Kombination von Atezolizumab mit nab-Paclitaxel als Erstlinientherapie zeigte ein signifikant verbessertes PFS und einen klinisch bedeutsamen OS-Effekt bei PD-L1-positivem metastasierendem TNBC. Bei den nachfolgenden Trials bei metastasiertem TNBC wurden verschiedene Immuntherapeutika, alternative Chemotherapeutika als Grundlage und zusätzliche Patientenpopulationen untersucht. IMpassion 131, präsentiert von Dr. Giampaolo Bianchini, Milano, untersuchte Atezolizumab in Kombination mit der Erstlinienbehandlung mit Paclitaxel. Das primäre Ziel wurde nicht erreicht. Die Zugabe von Atezolizumab zu Paclitaxel verbesserte das PFS nicht signifikant bei Patienten mit PD-L1 positivem metastasierendem TNBC. Es gab auch keine Evidenz für einen OS-Nutzen (sekundärer Endpunkt) durch die Zugabe von Atezolizumab zu Paclitaxel. Das Sicherheitsprofil der Kombination war konsistent mit den bekannten Effekten der einzelnen Studienmedikamente. Potentielle Gründe für den Kontrast zum mit IMpassion 130 (Atezolizumab plus nab-Paclitaxel) beobachteten Nutzen benötigen weitere Erforschung.

Immuntherapie bei Brustkrebs

Take Home Messages zu ICI-Monotherapie bei Brustkrebs: bescheidene Aktivität. PD-L1- Status ist wichtig. Die Therapielinie ist wichtig (bis zu 24% RR in der 1st Line). Wie kann man sich verbessern?
Warum unterscheiden sich die Resultate von IMpassion 130 und 131?
Chemotherapie-Partner? Paclitaxel und Steroid-Prämedikation, Studienpopulation? Zufall?

Zusammenfassende Gedanken zur Erstlinienbehandlung von PD-L1 pos. mTNBC

Atezolizumab plus nab Paclitaxel ist erste Wahl, basierend auf PFS- und OS-Vorteil. Die Zugabe von Atezolizumab zu Paclitaxel verbesserte PFS und OS nicht. Die Gründe dafür sind noch unbestimmt. Pembrolizumab plus «Chemotherapie» erreichte den primären PFS-Endpunkt mit gleicher HR wie Atezolizumab. OS ist ausstehend. Taxan scheint Gemcitabin/Carboplatin zu übertreffen und würde angesichts von IMpassion131 eine Partnerschaft mit nab Paclitaxel eingehen.

Keynote-355: Randomisierte, doppelblinde, Phase-3-Studie mit Pembrolizumab + Chemotherapie vs Placebo + Chemotherapie bei vorher unbehandeltem lokal rekurrentem inoperablem oder metastatischem TNBC

Die Pembrolizumab-Monotherapie zeigte bei Patienten mit metastasiertem TNBC in KEYNOTE-012, -086 und -119 eine vielversprechende Antitumoraktivität und überschaubare Sicherheit. KEYNOTE-355, eine globale Phase-3-Studie, die von Dr. Javier Castan, Madrid, präsentiert wurde, verglich Pembro + Chemotherapie vs. Placebo + Chemotherapie bei zuvor unbehandeltem lokal rezidivierendem inoperablem oder metastasierendem TNBC.
Pembrolizumab in Kombination mit mehreren Chemopartnern zeigte eine statistisch signifikante und klinisch bedeutsame Verbesserung des PFS im Vergleich zur alleinigen Chemotherapie bei Patientinnen mit zuvor unbehandeltem lokal rezidivierendem inoperablem oder metastasierendem TNBC, deren Tumoren PD-L1 exprimierten (CPS ≥10). Pembro + Chemo wurde im Allgemeinen gut vertragen, ohne dass neue Sicherheitsbedenken auftraten.

PALLAS: Palbociclib und endokrine Therapie bei HR+, HER2- frühem Brustkrebs

PALLAS ist eine randomisierte Phase-3-Studie mit adjuvantem Palbociclib, kombiniert mit Endokriner Therapie vs. Endokrine Therapie allein bei HR+ HER2- frühem Brustkrebs.
Der Kontrollverlust des Zellzyklus ist ein Kennzeichen von HR+ Brustkrebs. Zyklus abhängige Kinasen und 6 (CDK4/6) Inhibitoren können die Kontrolle durch G1 Arrest wiederherstellen. CDK4/6 Inhibitor mit endokriner Therapie verlängert das progressionsfreie und das Gesamtüberleben im Erstlinien- und Vorbehandlungssetting bei metastatischem HR+ HER2- Brustkrebs mit einem akzeptablen Nebenwirkungsprofil. Basierend auf der Aktivität von CDK4/6-Inhibitoren bei metastatischem Brustkrebs wurde die Phase-3 PALbociclib coLl. Adjuvant Study (PALLAS) entwickelt um festzustellen, ob die Zugabe von Palbociclib zu adjuvanter endokriner Therapie die Outcomes bei Patientinnen mit HR+ HER2- frühem Brustkrebs verbessert, wie Dr. Erica L. Mayer, Boston, erklärte.
In dieser initialen Analyse von PALLAS bei 67% der erwarteten Ereignisse verlängerte die Zugabe von Palbociclib zu adjuvanter endokriner Therapie iDFS im Vergleich zu endokriner Therapie allein bei Patienten mit HR+HER2- Brustkrebs im Stadium II-III. Analysen der klinisch pathologischen Subgruppen inklusive einer klinischen Hochrisikogruppe identifizierten keine Population, die einen Nutzen durch adjuvantes Palbociclib erfährt, allerdings limitiert durch eine kleine Anzahl Ereignisse. PALLAS repräsentiert eine wichtige globale Zusammenarbeit zwischen Wissenschaft, allgemeiner Praxis und Industrie, die das gewünschte Einschlussziel schnell erreichte, um eine wichtige Frage im Brustkrebsmanagement zu beantworten.
Der Nutzen, der im metastatischen Setting mit Palbociclib gesehen wurde, übertrug sich nicht im früheren Adjuvant-Setting. Mehrere potenzielle Möglichkeiten werden derzeit aktiv untersucht. Die Langzeitbeobachtung, die für eine umfassende Untersuchung der Ergebnisse bei HR+ Luminalbrustkrebs unerlässlich ist, wird für die PALLAS-Patientenpopulation fortgesetzt. Laufende Untersuchung im TRANS-PALLAS translationalen und klinischen Wissenschaftsprogramm mit beinahe 6 000 Tumorblöcken und Zehntausenden von Blutproben werden sowohl das Verständnis für die CDK4/8 Inhibition als auch das zeitgemässe Management von HR+/HER2- Brustkrebs verbessern.
Trotzdem stellt die Studie eine grosse Enttäuschung dar, wie Prof. Ruhstaller bemerkte. Viele Schweizer Zentren haben an der Studie teilgenommen. Er schlägt vor, direkt zur nächsten Studie in ähnlichem Rahmen, aber mit einem anderen Medikament, überzugehen.

Abemaciclib kombiniert mit endokriner Therapie für die adjuvante Behandlung von HR+, HER2-, nodal positivem, Hochrisiko-, frühem Brustkrebs (monarchE)

Viele Patienten mit HR+, HER2- frühem Brustkrebs werden mit Standardtherapien kein Rezidiv erleben. Bei 20 % kann es in den ersten 10 Tagen zu einem Rezidiv/Fernrezidiv kommen. Das Risiko für ein Rezidiv ist höher bei denjenigen mit hohem Risiko, klinischen und/oder pathologischen Merkmalen, vor allem während der ersten Jahre bei adjuvanter endokriner Therapie. Neue Behandlungen sind zur Prävention eines frühen Rezidivs und Fernmetastasen notwendig. Abemaciclib, ein oraler, kontinuierlich dosierter CDK4/8 Inhibitor ist bei HR+, HER2- fortgeschrittenem Brustkrebs in Kombination mit endokriner Therapie zugelassen. In Kombination mit Fulvestrant war das OS signifikant verbessert.
Basierend auf Wirksamkeits- und Sicherheitsdaten im metastatischen Setting wurde Abemaciclib mit endokriner Therapie im adjuvanten Setting untersucht. Abemaciclib kombiniert mit endokriner Therapie zeigte eine signifikante Verbesserung bei IDFS-Patienten mit Hochrisiko-, HR+, HER2- frühem Brustkrebs: HR =0.7447 (0.598-0.932; p=0.0096). Eine absolute Verbesserung um 3.5% in den 2-Jahres-IDFS-Raten wurde bei 92.2% vs. 88.7% beobachtet. Es gab einen konsistenten Behandlungsnutzen bei allen präspezifizierten Subgruppen. Die Ergebnisse weisen auf die Prävention eines frühen Rezidivs und eine Verringerung des Risikos eines Fernrezidivs (metastatische Erkrankung) um klinisch sinnvolle 28,3% hin, wie Dr. Stephen R.D. Johnston, London, feststellte. Die stärkste Reduktion der Fernmetastasierung war in Leber und Knochen.
Die Sicherheit war konsistent mit dem bekannten Profil von Abemaciclib. Diarrhoe war beherrschbar mit anti-Diarrhoe-Medikation und Dosisreduktion. Es gab signifikante Reduktionen bei Arthralgien und Hitzewallungen bei der Zugabe von Abemaciclib zur endokrinen Therapie.
Abemaciclib ist der erste CDK4/6-Inhibitor, der bei Kombination mit endokriner Therapie eine signifikante Verbesserung des IDFS im Vergleich zu endokriner Therapie allein bei Patientinnen mit HR+, HER2- und Hochrisiko frühem Brustkrebs gezeigt hat.

Warum unterscheiden sich PALLAS und MonarchE?

Es gibt 3 wichtigste Gründe warum eine Studie scheitern kann: Die Hypothese ist falsch, falscher Studiendesign, falsches Medikament.

  • Studiendesign: Monarch gewichtete nach höherem Rezidivrisiko: N2/3: 37% in PALLAS vs. 59% in Monarch E. Alle N1 Patientinnen in Monarch hatten zusätzliche Hochrisiko-Faktoren.
  • Medikamentenunterschiede: fortlaufende vs. Intermittierende Therapie. Verschiedene Effekte auf CDK 4/6, mehr Studienabbrüche in PALLAS? (42.2% vs. 16.6% Unbekanntes und künftige Ausrichtungen:

Welches wird die letztendliche Zunahme in IDFS/DRFS sein? Wird ein verbessertes DFS zu einem verbesserten OS führen? Wird die CDK4/6-Inhibition spätes Rezidiv reduzieren? Langzeit-Toxizität? Optimale Dauer der Therapie? Wer profitiert?, Können wir die Resistenz überwinden? Adjuvantes Ribociclib (NATALEE-Trio-Studie? Können wir die finanzielle Toxizität überwinden?)
Die Schlussfolgerungen von Prof. Sledge waren:
Die adjuvante CDK4/6-Hemmung mit Abemaciclib verbessert signifikant das invasive krankheitsfreie und Fernmetastasen-freie Überleben bei hochgradig riskantem ER-positivem/HER2-negativem Brustkrebs im Frühstadium. Dies ist die erste Verbesserung gegenüber der Aromataseinhibitor-Therapie im adjuvanten Setting. Wir warten auf reifere Daten, insbesondere im Hinblick auf OS. Die Entscheidung für eine adjuvante Therapie mit CDK4/6-Hemmern ist komplexer als eine einfache Durchsicht der IDFS- und DRFS-Daten. Die Toxizität (sowohl medizinisch als auch finanziell) muss gegen den Nutzen abgewogen werden.

OS-Resultate von SOLAR-1, einer Phase-3-Studie mit Alpelisib + Fulvestrant bei HR+, HER2- fortgeschrittenem Brustkrebs

Alpelisib ist wirksam bei Patientinnen mit PIK3CA-mutiertem HR+, HER2- fortgeschrittenem Brustkrebs. Ungefähr 40% dieser Patientinnen weisen Mutationen im PIK3CA-Gen auf. Mutationen im PIK3CA-Gen, welches für die α-Untereinheit von PI3K kodiert, sind mit schlechter Prognose assoziiert, einschliesslich vermindertem Überleben bei HR+, HER2-fortgeschrittenem Brustkrebs. Alpelisib ist ein α-selektiver Inhibitor von PI3K, der in Kombination mit Fulvestrant Wirksamkeit mit beherrschbaren unerwünschten Wirkungen in der von Prof. Fabrice André, Villejuif, präsentierten Phase-3 SOLAR-1 Studie bei Patientinnen mit PIK3CAmutiertem HR+, HER2- fortgeschrittenem Brustkrebs gezeigt hat. SOLAR-1 erreichte den primären Endpunkt: eine statistisch signifikante Verbesserung des PFS wurde für Alpelisib plus Fulvestrant gegenüber Placebo plus Fulvestrant bei Patientinnen mit PIK3CAmutierter Krankheit beobachtet. Das mediane PFS betrug 11.0 Monate gegenüber 5.7 Monaten (HR=0.65; 0.50-0.85, einseitiges P=0.00065). Beim medianen OS wurde mit Alpelisib + Fulvestrant im Vergleich zu Placebo + Fulvestrant bei Patientinnen mit HR+, HER2-, PIK3CAmutiertem fortgeschrittenem Brustkrebs beobachtet (OS HR 0.86; 0.84-1.15), obschon die Analyse die präspezifizierte O’Brien-Fleming-Grenze nicht überschritten hat. Die Subgruppenanalysen legen eine OS-Verbesserung mit der Zugabe von Alpelisib zu Fulvestrant bei Patientinnen mit Leber- oder Lungen-Metastasen und solchen mit mutiertem PIK3CA in der cDNA nahe.
Die Zugabe von Alpelisib zu Fulvestrant verzögerte zudem die Zeit bis zur ersten Chemotherapie. Die statistisch signifikante Verlängerung des PFS, die in SOLAR-1 beobachtet wurde, wird durch eine numerische Zunahme im OS unterstützt.

Stellungnahme der Experten

Das Medikament weist relevante Toxizitäten auf. Es müsste ein OS-Nutzen gesehen werden, was zwar kaum angezweifelt wird. Die Studie war indessen nicht für diesen Endpunkt gepowert. Zudem müsste gelernt werden, wie mit den Nebenwirkungen umzugehen ist. Die Hyperglykämie kann durch frühe Gabe von Metformin in Schach gehalten werden.

Eine randomisiserte doppelblinde, Placebo-kontrollierte Phase-2-Studie mit Palbociclib kombiniert mit Letrozol bei Patientinnen mit Oestrogenrezeptor-postitivem fortgeschrittenem, rezidivierendem Endometriumkarzinom. ENGOT-EN3/NSGO-PALEO

Die Ausrichtung auf Zellzyklus-Kontrollpunkte ist eine zunehmend genutzte Behandlungsmethode. Cyclin A (ein CDK) ist am Übergang von G1 zu S und von G2 zu M beteiligt. Seine Aktivität kann durch Palbociclib, einem selektiven Inhibitor von CDK 4 und 6, inhibiert werden.
Bei ER+ Brustkrebs ist die Kombination von Palbociclib + Letrozol vs Letrozol allein überlegen. Endometriumadenokarzinome sind hormonabhängig; die endokrine Behandlung mit einem Aromatase-Inhibitor ist gut etabliert.
ENGOT-EN3/NSGO-PALEO ist die erste globale randomisierte Studie zur Evaluation der Wirksamkeit eines CDK4/6-Inhibitors in Kombination mit einem Aromataseinhibitor bei Patientinnen mit fortgeschrittenem oder rezidivierendem ER+ Endometriumkarzinom. Sie wurde von Dr. Mansoor R. Mirza, Kopenhagen, präsentiert. Im Vergleich zu Placebo + Letrozol zeigte die Kombination von Palbociclib + Letrozol eine klinisch bedeutsame Verbesserung im PFS. Die Toxizität der Therapiekombination von Palbociclib + Letrozol war beherrschbar; die meisten Patientinnen verblieben auf der Behandlung bis zur Krankheitsprogression. Unter der Kombinationstherapie wurden keine nachhaltigen Auswirkungen auf die Lebensqualität beobachtet. Diese Resultate verdienen eine Phase-3-Validierungsstudie.

Stellungnahme der Experten

Die Studie ist zwar klein, aber sie zeigt eine eindrückliche PFS-Verbesserung, so dass das Medikament wahrscheinlich schon vor einer Phase-3-Studie eingesetzt werden wird. Es fragt sich, ob Letrozol der richtige Komparator war oder ob Progesteron vielleicht besser gewesen wäre. Es wird indessen argumentiert, dass Letrozol mittlerweile die gebräuchliche Therapie darstellt und deshalb als Komparator richtig gewählt wurde.

Primäre Resultate der IMagyn050/GOG 3015/ENGOT-OV39, doppelblinden, Placebo-kontrollierten, randomisierten Phase-3-Studie einer Bevacizumab enthaltenden Therapie ± Atezolizumab bei neu diagnosti-ziertem Stadium-III/IV-Ovarialkarzinom

Atezolizumab, welches gegen PD-L1 gerichtet ist, hat bei verschiedenen Krebsarten Wirksamkeit gezeigt. Die PD-L1-Expression auf Immunzellen ist mit einer grösseren Atezolizumab-Wirkung bei einigen Tumoren assoziiert. Platin-Taxan-Chemotherapie in Kombination mit Bevacizumab ist ein etabliertes Frontlinienregime bei Ovarialkarzinom (GOG 0218, ICON). Die Blockierung von Tumor-assoziiertem VEGF kann die T-Zellinfiltration in das Tumorbett fördern und die anti-Tumor-Immunantwort verstärken, was die Rationale zur Kombination von Atezolizumab mit dem anti-angiogenen Medikament Bevacizumab darstellt. Die Kombination anti-angiogener Ansätze mit einer PD-1/PD-L1 Blockade hat klare anti-Tumorwirksamkeit bei metastatischem NSCLC, nicht resezierbarem Leberzellkarzinom und fortgeschrittenem Endometriumkarzinom gezeigt.
IMagyn050/GOG 3015/ENGOT-OV39 ist eine globale randomisierte Phase-3-Studie, die zur Untersuchung der Behandlungswirkung bei PD-L1 + Ovarialkarzinom durchgeführt wurde. Sie wurde durch Prof. Kathleen Moore, Oklahoma, vorgestellt.
Die Zugabe von Atezolizumab zu einer Chemotherapie + Bevacizumab Grundtherapie verbesserte das PFS gegenüber Chemotherapie + Bevacizumab allein nicht signifikant in den ITT oder PD-L1+ (IC ≥1%) Populationen. ITT-Population: HR = 0.92 (0.79-1.07), medianes PFS 19.5 vs. 18.4 Monate. PD-L1 Population: HR 0.80 (0.65-0.99), medianes PFS 20.8 vs 18.5 Monate. Exploratorische PFS-Analysen in der PD-L1 IC ≥5% Subgruppe zeigten einen Trend, der Atezolizumab favorisierte.
Die erste Interims-OS-Analyse zeigte keinen signifikanten OS-Nutzen durch die Zugabe von Atezolizumab zur Chemotherapie + Bevacizumab. Die finalen OS-Resultate werden in 2023 erwartet.
Die Sicherheit von Atezolizumab in Kombination mit Chemotherapie war konsistent mit dem bekannten Sicherheitsprofil der individuellen Medikamente und ihrer Kombination.

Stellungnahme der Experten

Ein wesentlicher Nachteil der Studie ist die mangelnde Stratifizierung für BRCA und HRD. BRCA-Patientinnen sind für diesen Ansatz wesentlich anfälliger. Die Studie wird als Hypothese-generierend beurteilt. Es ist eine SAKK-Studie mit Bevacizumab und Atezolizumab zur weiteren Untersuchung bei Ovarialkarzinom.

Session Urogenitale Tumoren

Final Overall survival analysis of PROfound

Mehr als 20% aller metastasierten Prostatakarzinome beherbergen somatische oder keimbahnschädigende Mutationen in DNA-Reparaturgenen, insbesondere solche, die indirekt oder direkt die homologe Rekombinationsreparatur (HRR) regulieren, sagte der Studienkoautor Dr. Joaquin Mateo, Barcelona, bei der Präsentation der Daten der PROfound-Studie, eine prospektive, multizentrische, randomisierte, offene Phase-3-Studie zur Untersuchung der Wirksamkeit und Sicherheit von Olaparib (300 mg 2x täglich) im Vergleich zur Kontrolle (ärztliche Wahl von Enzalutamid [160mg/Tag] oder Abirateron [1000mg/Tag]) bei 387 Patienten mit metastatischem kastrationsresistentem Prostatakarzinom (mCRPC), die auf einem neuen Hormonpräparat fortgeschritten waren und eine Tumormutation in einem von 15 Genen hatten, die eine Rolle im homologen Rekombinationsreparaturweg (HRR) spielen. OS wurde als ein vordefinierter sekundärer Schlüsselendpunkt in der Kohorte A analysiert, die Patienten mit Veränderungen in BRCA1, BRCA2 oder ATM sowie die Gesamtpopulation umfasste.
PROfound ist die erste positive Phase-3-PARPi-Studie bei mCRPC, die ihren primären Endpunkt für mCRPC mit Veränderungen bei BRCA1, BRCA2 oder ATM erreicht hat, welches bei neuer Hormontherapie fortschreitet und mit Olaparib vs. Enzalutamid oder Abirateron behandelt wurde (Kontrolle, HR 0,34).
Zum Zeitpunkt des Daten-Cut-off (20. März 2020) war das mediane finale OS in der Kohorte A mit Olaparib signifikant länger als mit der ärztlichen Wahl von Enzalutamid oder Abirateron (HR 0,69; 95% KI 0,50, 0,97; P=0,0175), mit einem Trend zur Verbesserung in der Gesamtbevölkerung (HR 0,79; 95% KI 0,61, 1,03; nominal P=0,0515). Von den Patienten im Kontrollarm wechselten 56 (67%) in der Kohorte A und 86 (66%) in der Gesamtbevölkerung zu Olaparib. Längere Nachuntersuchungen ergaben keine neuen Sicherheitssignale. Ein verbessertes rPFS wurde auch in der Gesamtbevölkerung beobachtet (HR 0,49). Olaparib verbesserte mehrere klinische/patientenberichtete Endpunkte und ist von der FDA für mCRPC mit Veränderungen in mehreren DNA-Reparaturgenen nach Enzalutamid/Abirateron zugelassen.
Das Sicherheitsprofil von Olaparib stimmte mit der Primäranalyse überein. PROfound ist die erste randomisierte Studie, in der prospektiv eine Verbesserung des OS bei einer molekular definierten Untergruppe von Prostatakrebs nachgewiesen wurde, was die Durchführung genomischer Tests in der klinischen Praxis unterstützt, stellte Dr. Mateo fest.

Stellungnahme der Experten

Die Studie wird von einem der Experten als Meilenstein in der Behandlung des mCRPC betrachtet. Das Problem liegt allerdings in der Kontrollgruppe, die nicht die richtige Behandlung erhielt, die in dieser Gruppe ineffektiv war. Das genomische Testing wird früh durchgeführt, so ein Experte. Falls Olaparib nicht verfügbar ist, wird eine Platin-basierte Chemotherapie als Alternative vorgeschlagen.

IPATential150: Ipatasertib plus Abirateron vs. Placebo plus Abirateron bei mCRPC. Wirksamkeit und Sicherheit in einer Phase-3-Studie

Das mCRPC ist eine heterogene Erkrankung. 40%-50% der mCRPC haben das AKT Phosphatase PTEN verloren, wodurch das hyperaktivierende onkogene PI3K/AKT-Signal hyperaktiviert wird. Der PTEN-Verlust beim mCRPC ist mit einer schlechteren Prognose und reduziertem Nutzen einer Androgenrezeptorblockade (AR) assoziiert. Zwischen AR und PI3K/AKT-Signal wurde ein reziproker Crosstalk gezeigt. Die AR-Blockade kann das PI3K/AKT-Signal aktivieren und dadurch das Überleben von Prostatakarzinomzellen ermöglichen.
Eine Phase-2-Studie mit dualer AR und PI3K/AKT-Hemmung mit Abirateron (und Prednison) plus Ipatasertib (400mg) brachte ein verlängertes rPFS im Vergleich zu alleiniger AR-Inhibition (Placebo plus Abirateron und Prednison), mit einer grösseren Wirkung bei Patienten mit Tumor PTEN-Verlust.
Die von Prof. Johann De Bono, London, vorgestellte Phase-3-Studie IPATential150 wurde zur Evaluation von Wirksamkeit und Sicherheit von Ipatasertib mit Abirateron und Prednison bei Patienten mit vorgängig unbehandeltem mCRPC entworfen. In dieser Analyse des primären Endpunkts resultierte Ipatasertib plus Abirateron als 1st-Line-Behandlung bei mCRPC in einem signifikant überlegenen rPFS und Antitumoraktivität im Vergleich zu Placebo plus Abirateron bei Patienten mit PTEN-Verlust; dabei ist zu bemerken, dass das rPFS in der ITT-Population nicht statistisch signifikant verbessert war.
Ipatasertib war mit einer verbesserten Zeit zur PSA-Progression und PSA-Antwort und mit einem höheren ORR bei Patienten mit messbarer Krankheit bei Baseline vergesellschaftet. OS und andere sekundäre Endpunkte bleiben unreif und benötigen einen weiteren Follow-up.
Erhöhte Toxizität wurde bei der Zugabe von Ipatasertib zu Abirateron beobachtet. Dies ist in Linie mit Beobachtungen aus klinischen Studien mit einem hohen Anteil an Dosisänderungen. Therapieabbrüche können vermieden werden durch prophylaktische Einleitung einer Therapie mit Loperamid und Antihistamin zum Management von Diarrhoe und kutanen unerwünschten Ereignissen. Die kombinierte AR- und AKT-Blockade mit Ipatasertib plus Abirateron verbessert die klinischen Outcomes im Vergleich zu einer alleinigen AR-Blockade bei PTEN-Verlust mCRPC, einem Anteil mit schlechter Prognose.

Pembrolizumab allein oder kombiniert mit Chemotherapie vs. Chemotherapie allein als 1st-Line-Therapie bei fortgeschrittenem Urothelkarzinom. Keynote-361

Multiple anti-PD-(L)1-Therapien einschliesslich Pembrolizumab sind für die 2nd Line-Therapie bei Patienten mit fortgeschrittenem Urothelkarzinom zugelassen. Der derzeitige Standard of Care der 1st-Line-Therapie bei fortgeschrittenem Urothelkarzinom ist die Cisplatin-basierte Chemotherapie. Avelumab ist empfohlen als Erhaltungstherapie bei Patienten, die bei der Platin-basierten 1st-Line-Chemotherapie nicht progredieren. Pembrolizumab, Avelumab sind als 1st-Line-Monotherapie empfohlen für Patienten mit PD-L1-exprimierenden Tumoren, die für eine Cisplatin-basierte Chemotherapie nicht wählbar sind und Patienten, die für irgendeine Platin-basierte Chemotherapie ungeachtet des PD-L1-Status nicht geeignet sind (in USA).
Keynote-361 ist eine globale, randomisierte, open-label, Phase-3-Studie mit Pembrolizumab allein oder kombiniert mit Platin-basierter Chemotherapie vs. Chemotherapie als 1st-Line-Behandlung von Patienten mit fortgeschrittenem Urothelkarzinom. Sie wurde von Prof. Ajjai Alva, Ann Arbor, Michigan, präsentiert.
PFS- und OS-Nutzen von Pembrolizumab + Chemotherapie vs. Chemotherapie erreichten die statistische Signifikanz bei Patienten mit vorher unbehandeltem fortgeschrittenem Urothelkarzinom nicht. Formales statistisches Testen wurde für die 1st-Line-Therapie mit Pembrolizumab vs. Chemotherapie in der ITT-Population nicht durchgeführt, jedoch schien Pembrolizumab der Chemotherapie nicht überlegen zu sein.
Pembrolizumab war mit mehr dauerhaftem Ansprechen assoziiert. Outcomes bei Patienten mit CPS ≥10 Tumoren (OS HR1.01 (0.77-1.32)) waren im Einklang mit den für die ITT-Population beobachteten (OS HR 0.92 (0.77-1.11)). Die informative frühe Zensur für PFS und die nachfolgende anti-PD-(L)1-Therapie bei fast der Hälfte der Patienten im Chemotherapie-Arm könnten das PFS durch BICR und die OS-Ergebnisse beeinflusst haben.
Das Sicherheitsprofil von Pembrolizumab + Chemotherapie war ähnlich wie das der Chemotherapie allein. Das Sicherheitsprofil von Pembrolizumab war im Einklang mit früheren Studien, mit einer niedrigeren Rate an unerwünschten Ereignissen aller Ursachen als die Chemotherapie.

Phase-3, randomisierte, Open-Label-Studie zur 1st-Line-Behandlung mit Durvalumab mit oder ohne Tremelimumab vs. Standard-of-Care Chemotherapie bei Patienten mit unresektablem, lokal fortgeschrittenem oder metastatischem Urothelkarzinom (DANUBE).

Die Platin-basierte Chemotherapie bleibt Standard of Care in der 1st-Line-Behandlung des metastatischen Urothelkarzinoms. Während diese Regime hohe Ansprechraten ergeben, sind die Überlebensraten schlecht. Atezolizumab (anti-PD-L1) und Pembrolizumab (anti-PD-1) sind für die 1st-Line-Behandlung von für Cisplatin ungeeignete Patienten mit metastatischem Urothelkarzinom und hoher PD-L1-Expression aufgrund von Einzelarm-Phase-2-Studien zugelassen.
Durvalumab (anti PD-L1) ist von der FDA zugelassen für die Behandlung von Platin-refraktärem, metastatischem Urothelkarzinom. Tremelimumab (anti-CTLA-4) und die Kombination von Durvalumab plus Tremelimumab hat eine Wirkung bei Platin-refraktärem metastatischem Urothelkarzinom unabhängig von der PD-L1-Expression gezeigt.
DANUBE ist eine randomisierte Phase -3-Studie zur Evaluierung von Durvalumab mit oder ohne Tremelimumab vs. Platin-basierte Chemotherapie als 1st-Line-Behandlung bei metastatischem Urothelkarzinom. Sie wurde von Prof. Thomas Powles, London, präsentiert.

Die DANUBE-Studie hat ihren primären Endpunkt für OS nicht erreicht. Die HR von Durvalumab Monotherapie vs. Chemotherapie betrug bei der PD-L1-hohen Population 0.89 (0.72-1.11). Die HR von Durvalumab + Tremelimumab vs. Chemotherapie betrug in der gesamten ITT-Population 0.85 (0.72-1.02).
Sekundäre Analysen deuteten daraufhin, dass die Kombination von Durvalumab + Tremelimumab Aktivität aufweist, die bei Patienten mit Tumoren mit hoher PD-L1-Expression verstärkt ist. Dies deutet daraufh hin, dass die derzeitige Tumormarkerstrategie eine Bereicherung für Patienten darstellt, die wahrscheinlich sowohl von Durvalumab +Tremelimumab profitieren. Weitere Untersuchungen im Zusammenhang mit Checkpoint-Inhibitoren könnten gerechtfertigt sein.
Durvalumab und Durvalumab + Tremelimumab zeigten ein beherrschbares Sicherheitsprofil ohne neue Sicherheitssignale. Durvalumab + Tremelimumab ging mit zusätzlicher Toxizität im Vergleich zu Durvalumab allein einher. Beide IO-Arme hatten tiefere Raten an unerwünschten Nebenwirkungen der Grade 3-4 im Vergleich zur Chemotherapie. Durvalumab mit oder ohne Tremelimumab resultierte in dauerhafter klinischer Aktivität (basierend auf DoR/ORR) in einem Teil der Patienten. Mit einem medianen Überlebens-Follow-up von 41.2 Monaten hatte diese Studie den bisher längsten Follow-up für eine randomisierte Studie mit Immuntherapie bei vorher unbehandeltem metastatischem Urothelkarzinom.

Stellungnahme von Prof. Richard Cathomas, Chur, zu Keynote-361 und DANUBE:

Negative Studien – eine verpasste Gelegenheit? Ambitiöses Studiendesign: «One size fits all» und sequentielle Prüfung («sieben auf einen Schlag»). Keine etablierte synergistische Aktivität für ein IO-Regime bei Urothelkarzinom, Fokus auf PD-L1 eher als etablierte Patientenmerkmale.

Agnostischer Ansatz von Platin vernünftig?

Grössere Differenzen zwischen Cisplatin und Carboplatin könnten mit der Medikamentempfindlichkeit und nicht mit den Patientencharakteristika zusammenhängen.
Der Subgruppenvergleich zwischen Cis- und Carboplatin kann bei der Wahl durch den Untersucher fehlerhaft sein. PD-L1 ist ein schwieriger Biomarker, Fragen der Probenahme, methodologische Fragen. Optimierung bei Erstlinienbahndlung des metastasierenden Urothelkarzinoms. Hat sich der Nebel aufgelöst?
Kann die Kombinnationsbehandlung (IO-CT oder IO-IO) das OS verbessern? Nicht bewiesen für alle für Platin-Therapie geeigneten Patienten. Hypothese: IO-IO könnte für PD-L1-positive Patienten nützlich sein? Kann IO-Monotherapie das OS verbessern? Nicht für alle für Platin-Therapie geeigneten Patienten, nicht für hohe PD-L1-Expression. Ist PD-L1 ein nützlicher Biomarker zur Therapientscheidung? Nicht für alle für Platin-Therapie geeigneten Patienten.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

CheckMate 238: Malignes Melanom

Nivolumab bewährt sich im adjuvanten Setting auch im Langzeitverlauf

Ein direkter Vergleich der beiden Checkpoint-Inhibitoren bei Patienten mit einem resezierten malignen Melanom im Stadium III/IV zeigt im Rahmen der CheckMate 238-Studie, dass in der adjuvanten Situation Nivolumab (Opdivo®) effektiver und verträglicher ist als Ipilimumab. Dieser Benefit von Nivolumab bestand auch noch nach 4 Jahren.
Auch wenn Patienten mit einem malignen Melanom im Stadium IIIB/IIIC bzw. IV in kurativer Absicht operiert werden, so haben sie doch ein hohes Risiko für ein Rezidiv. Dies ist die Rationale für eine adjuvante Therapie. Bisher gab es nur Daten für Ipilimumab, die eine Wirksamkeit im adjuvanten Setting belegen.
Im Rahmen der CheckMate 238-Studie wurde Nivolumab (Opdivo®) mit Ipilimumab verglichen. Eingeschlossen wurden 906 Patienten mit einem komplett resezierten malignen Melanom im Stadium III/IV. Sie erhielten randomisiert entweder Nivolumab-Verum plus Ipilimumab-Placebo oder Ipilimumab-Verum plus Nivolumab-Placebo und zwar über maximal ein Jahr. Nach 12 Monaten betrug das RFS (Relapse Free Survival) unter Nivolumab 71%, unter Ipilimumab 61%. Die Vergleichszahlen nach 18 Monaten waren 66% vs. 53% (HR 0,65, p<0,0001). Während unter Nivolumab 154 Rezidive beobachtet wurden, waren es unter Ipilimumab 206 Rezidive. Auch im Hinblick auf die Verträglichkeit war Nivolumab deutlich überlegen. Schwere Nebenwirkungen, die zum Therapieabbruch führten, traten unter Nivolumab bei 10%, unter Ipilimumab bei 43% der Patienten auf. Jetzt wurden die Daten nach einem medianen Follow up von 4 Jahren (51,1 Monate bei Nivolumab, 50,9 Monate bei Ipilimumab) präsentiert. Dies ist das längste Follow up eines zugelassenen immunonkologischen Medikaments. Sie zeigen, dass der Benefit von Nivolumab auch im Langzeitverlauf anhält. Die RFS-Rate nach dieser Zeit betrug unter Nivolumab 51,7%, unter Ipilimumab 41,2% (HR 0,71; p = 0,0003). Die OS-Rate nach vier Jahren lag unter Nivolumab bei 77,9% vs. 76,6% unter Ipilimumab (HR 0,87; p = 0,87).
«Nivolumab sollte in der adjuvanten Therapie eines resezierten malignen Melanoms bei Patienten im Stadium III/IV der neue Standard werden», so der Studienautor Professor Paolo A. Ascierto, Neapel. Für diese Patienten biete Nivolumab eine Chance auf eine langfristige Tumorfreiheit und dies unabhängig vom Mutationsstatus.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, 19.9.2020

Sotorasib – ein neuer spezifischer KRAS-Inhibitor

An der Pressekonferenz von Amgen anlässlich des ESMO 2020 wurde der neue Klassen-erste KRASG12C-Inhibitor Sotorasib (AMG 510) vorgestellt. Die Vizepräsidentin Klinische Entwicklung bei Amgen Oncology, Dr. P.K. Morrow, sprach über gegen KRAS gerichtete Therapien, Prof. Keith Kerr, Aberdeen, über Biomarker und Dr. Bob Li , New York, über Sotorasib und die entsprechende Publikation im New Engl J Med. Die gerichtete Immun-Onkologie mit der Immun-Onkologie-Plattform BiTE® und die Studie mit AMG 160 beim metastasierten kastrationsresistenten Prostatakarzinom wurde abschliessend von Dr. P.K. Morrow vorgestellt.

Neue Horizonte in der Ära der personalisierten Krebsbehandlung

Mutationen des KRAS-Gens sind die häufigste Treibermutation beim NSCLC. Es gibt aber derzeit keine zugelassene gegen KRAS gerichtete Inhibitoren, stellte Prof. Keith Kerr, Aberdeen, einleitend fest.

Biomarker beim NSCLC

Biomarker-Tests sind ausschlaggebend für Behandlungsentscheidungen beim NSCLC. Dies erfordert aber eine Optimierung und Standardisierung. Es gibt bereits eine Vielzahl von prädiktiven Biomarkern mit zugelassenen Therapien bei NSCLC: EGFR-Mutationen, ALK und ROS 1 Rearrangement, NTRK-Genfusionen.

Amgen und KRASG12C

Es besteht ein klarer ungedeckter Bedarf an gezielten KRAS-Behandlungen, so die Vizepräsidentin Klinische Entwicklung bei Amgen Onkologie, Dr. P.K. Morrow. Die KRASG12C-Mutationen gehören zu den häufigsten genetischen Veränderungen beim NSCLC. 13% der Patienten mit NSCLC weisen die KRASG12C-genetischen Veränderungen auf, vergleichbar mit der Prävalenz von EGFR-Mutationen. Derzeit existieren keine gerichteten Therapieoptionen für Patienten mit KRASG12C.

Amgen weist ein extensives Entwicklungsprogramm auf:

CodeBreaK 200: Monotherapie vs Docetaxel bei NSCLC (Phase 3), CodeBreaK100 Monotherapie bei NSCLC und CRC sowie bei weiteren soliden Tumoren (Phase 2, Monotherapie bei behandlungsnaivem NSCLC, Sotorasib + PD-1/L1 Inhibitor (beide Phase 1), + Pan Erb TKI, + PD-L1 Inhibitor, + Chemotherapie, alle bei NSCLC.
CodeBreaK 101: Sotorasib + EGFR +/- Chemotherapie, + PD-1 Inhibitor, +MEK Inhibitor, + SHP1 Inhibitor bei NSCLC, CRC und anderen soliden Tumoren (alle Phase 1b). CodeBreaK Monotherapie bei NSCLC, CRC und anderen soliden Tumoren (Phase 1).

Neue Daten bei NSCLC: KRASG12C

Die Referentin stellte das CodeBreaK Entwicklungsprogramm vor. Dieses weist mit mehr als 400 Patienten die höchste Anzahl an in Studien aufgenommenen und untersuchten Personen, mit 13 die höchste Anzahl KRASG12C-mutierter Tumortypen und mit 2 Jahren Follow-up die längste Studiendauer auf.
KRASG12C-Inhibition mit Sotorasib bei fortgeschrittenen soliden Tumoren (Hong DS et al. New Engl J Med. 2020; 383; 1207-1217):
Dr. Bob Li, New York, berichtete über Sotorasib, dem Klassen-ersten KRASG12C-Inhibitor am ESMO 2020. Die KRAG12C-Mutation tritt bei ungefähr 13% des NSCLC, bei 3-5% des kolorektalen Karzinoms und bei 1-3% anderer solider Tumoren auf. Sotorasib (vorgeschlagene Bezeichnung für AMG 510) ist ein hoch selektiver KRASG12C-Inhibitor, der eine anti-Tumor-Aktivität und ein beherrschbares Sicherheitsprofil bei Patienten mit KRASG12C-mutierten soliden Tumoren aufweist. Die von Dr. Li vorgestellte und im New Engl J Med. publizierte Studie umfasste 3 Dosis-Kohorten, 180mg (n=3), 360mg (n=16) und 720mg (n=6) und 960 mg (n=34). Das mediane Alter der Patienten betrug 68 Jahre, der Anteil Frauen 59.3%. Aktuelle Raucher waren 89.8%. Vorherige anti-PD-1/L1-Therapie hatten 89.8%. Der mediane Follow-up betrug 11.7 Monate (Range 4.8-21.2 Monate).

Dauer des klinischen Benefits und progressionsfreies Überleben

Das Ansprechen auf Sotorasib (bestätigte objektive Ansprechrate) erfolgte bei 35.3 % in der Population mit 960mg und in 32.3% in der Gesamtpopulation, die Krankheitskontrollrate 91.2% in der Population mit 960mg und 88.1% in der Gesamtpopulation. Ein Tumorschrumpfen irgendeiner Grössenordnung gegenüber Baseline wurde bei 42 Patienten (71.2%) bei der ersten Beurteilung nach 6 Wochen gesehen. Die 960mg Dosis wurde als die Phase-2-Dosierung beim NSCLC identifiziert.
Insgesamt zeigte Sotorasib ein günstiges Sicherheitsprofil, keine Dosis-limitierenden Toxizitäten, keine behandlungsbezogenen tödlichen Ereignisse. Grad 3 oder 4 behandlungsbezogene unerwünschte Nebenwirkungen kamen in 18.6% der Patienten vor. Die bestätigte objektive Ansprechrate betrug 32.2% für alle Patienten und 35.3% für die 960mg-Kohorte. Die Rate der Krankheitskontrolle betrug 88.1% bei allen Patienten und 91.2% bei der 960mgKohorte. Das mediane PFS war 6.3 Monate bei allen Patienten mit einer medianen Dauer des Ansprechens von 10.9 Monaten.

Zielgerichtete Immuno-Onkologie

Was bedeutet BiTE®Immuno-Onkologie? Bi T E Bi-specific T-cell Engager
Die BiTE® Technologie ist eine gerichtete Immuno-Onkologie-Plattform, die darauf ausgelegt ist, patienteneigenene T-Zellen via tumor-assoziiertes Antigen gegen Tumorzellen zu aktivieren und diese zu eliminieren.
Über die BiTE®gerichtete Immuno-Onkologie referierte
Dr. P.K. Morrow. Diese wird derzeit klinisch auf eine Reihe neuer Zielmoleküle für solide und hämatologische Malignome untersucht, berichtete die Referentin.

Phase-1 AMG 160 FIH am ESMO 2020

Amgen ist der Leader in der BiTE® Immuno-Onkologie für solide Tumore. AMG 160 ist ein Halbwertszeit-verlängertes (HLE) BiTE® Molekül.
Das Prostataspezifische Membranantigen (PSMA) ist ein Protein, welches sich auf der Oberfläche bestimmter Zellen befindet. Bis zu 80% der Krebszellen beim kastrationsresistenten Prostatakarzinom (CRPC) sind PSMA-positiv. PSMA ist damit ein attraktives potentielles Ziel für die Therapie des Prostatakarzinoms.

Frühe und ermutigende Daten von AMG 160

Am ESMO 2020 erfolgte die erste Offenlegung klinischer Daten für das investigative AMG 160 bei metastatischen CRPC (mCRPC). Bis zu 68.6% der Patienten zeigten unter AMG 160 einen PSA-Abfall, wobei 34.3% eine Senkung von ≥50% zeigten und 6 Patienten (14%) während ≥6 Monaten die Therapie fortsetzten. Die Phase-1-Studie wird fortgesetzt, um die Dosierung zu untersuchen, wobei auch die Kombinationstherapie untersucht wird.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

Quelle: Amgen Oncology-sponsored Virtual Media Briefing, New Horizons in the Era of Personalized Cancer Treatment, on 21 September, 2020.

ARCHES

Die Rolle der Androgenentzugstherapie mit Enzalutamid bei metastasierendem hormonsensitivem Prostatakarzinom

Die Behandlungparadigmen für Patienten mit metastatischem Hormonsensitivem Prostatakrebs (mHSPC) haben in den letzten 4 Jahren drastisch geändert. Vor 2016 gab es keine Wirkstoffe mit einem nachgewiesenen Gesamtüberlebensvorteil in diesem Krankheitsgebiet. Infolgedessen gab es fast 20 Jahre lang keine nennenswerte Verbesserung des Überlebens für Männer, bei denen mHSPC diagnostiziert wurde. Seit 2016 haben jedoch verschiedene randomisierte, kontrollierte Phase-3-Studien einen Überlebensvorteil für die Anwendung von Docetaxel (CHAARTED und STAMPEDE), Abirateronacetat (LATITUDE und STAMPEDE), Enzalutamid (ENZAMET) und Apalutamid (TITAN) gezeigt.

Die ARCHES-Studie wurde erstmals auf dem Symposium der American Society of Clinical Oncology Genitourinary (ASCO GU) Cancers Symposium 2019 vorgestellt. Sie zeigte ein verbessertes radiologisches progressionsfreies Überleben (Hazard Ratio 0,39, 95% Konfidenzintervall 0,30 bis 0,50) für Patienten, die eine Therapie mit Enzalutamid und Androgenentzug (ADT) erhielten, im Vergleich zu ADT allein, obwohl die Daten zum Gesamtüberleben unvollendet waren. In der Folge wurde die ENZAMET-Studie veröffentlicht, die eine verbesserte Gesamtüberlebenszeit für Männer zeigte, die zusätzlich zur Androgenentzugstherapie mit Enzalutamid behandelt wurden, im Vergleich zu ADT allein bei Männern mit mHSPC.

In einer Posterpräsentation auf der diesjährigen virtuellen Jahrestagung der European Society of Medical Oncology (ESMO) 2020 präsentierte Dr. Antonio Alcaraz eine Post-hoc-Analyse der ARCHES-Studie mit einer Stratifizierung nach Baseline-Werten des prostataspezifischen Antigens (PSA). In der ARCHES-Studie wurden Männer mit mHSPC gegenüber Enzealutamid plus ADT gegenüber Placebo plus ADT randomisiert. Zuvor konnten die Patienten bei Studienbeginn eine ADT-Behandlung und bis zu sechs Zyklen Docetaxel erhalten. Diese Präsentation stellt eine Post-hoc-Analyse der Wirkung von PSA bei Studienbeginn auf die Wirksamkeit von Enzalutamid in diesem Krankheitsgebiet dar.

Von den 1 150 rekrutierten Patienten hatte die überwiegende Mehrheit (>90%) eine Vorbehandlung mit ADT erhalten und 18% hatten zuvor Docetaxel erhalten. Die mediane Dauer der ADT vor der Randomisierung war jedoch mit einem Median von 1,6 Monaten (Bereich 0,03 bis 55,3) bei den mit Enzalutamid randomisierten Patienten und 1,6 Monaten (Bereich 0,03 bis 198,8) bei den mit Placebo randomisierten Patienten recht kurz.

Für 1 146 Patienten lagen PSA-Grunddaten vor. Von diesen hatten 135 Patienten zu Studienbeginn PSA ≤0.2 ng/mL, 388 PSA 0.2-4 ng/mL und 623 PSA >4 ng/mL. Die Autoren fanden heraus, dass der relative Vorteil von Enzalutamid gegenüber Placebo in Bezug auf das radiologisch progressionsfreie Überleben in diesen drei Schichten der PSA-Basiswerte relativ konsistent war.

Ein ähnlicher Effekt wurde bei der Untersuchung anderer Endpunkte beobachtet, einschliesslich der Zeit bis zur PSA-Progression und der Zeit bis zur Kastrationsresistenz.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

Quelle: Antonio Alcaraz, ARCHES – The Role of Androgen Deprivation Therapy with Enzalutamide or Placebo in
Metastatic Hormone-Sensitive Prostate Cancer, ESMO Virtual Congress 2020

NSCLC

MET-Inhibitoren plus TKIs sind eine neue vielversprechende Option

Die Ergebnisse neuer Studien zeigen, dass bei Patienten mit einem fortgeschrittenen EGFR-mutierten NSCLC mit einer MET exon 14-skipping-Mutation MET-Inhibitoren mit anderen TKIs kombiniert werden können und solche Kombinationen eine vielversprechende neue Option darstellen.

In der Phase-I-CHRYSALIS-Studie wurde bei Patienten mit einem fortgeschrittenen NSCLC der EGFR-MET-bispezifische Antikörper Amivantanib mit einem TKI der dritten Generation, nämlich Izertinib, kombiniert. Die ORR betrug 100% bei diesen therapienaiven Patienten. Die Inzidenz von AEs ≥3 lag bei 11%, wobei am häufigsten Hautausschläge auftraten (85%). In einer anderen Phase Ib/II- Studie wurde der MET-Inhibitor Capmatinib mit dem TKI Nazartinib kombiniert und zwar bei vorbehandelten Patienten mit einem fortgeschrittenen MET-positiven NSCLC. Hier lag die ORR bei 43,5%. Bei MET-negativen Patienten lag die ORR bei 27,9%. Die häufigsten Nebenwirkungen waren periphere Ödeme (50,0 % bzw. 57,4%), Nausea (42,3% bzw. 48,9%) und Diarrhöen (23,1% bzw. 46,85). «Diese Ergebnisse sind vielversprechend dahingehend, dass solche Kombinationen die Prognose von Patienten mit einem EGFR-mutierten NSCLC verbessern könnten», so Professor Egbert Smit, Amsterdam. In einer weiteren Studie (VISION-Studie) wurde der MET-Inhibitor Tepotinib bei 152 Patienten eingesetzt. Die ORR betrug 45% mit einer medianen Dauer des Ansprechens von 11,1 Monaten. Die häufigste Nebenwirkung waren auch hier periphere Ödeme. Bei Vorliegen von Hirnmetastasen betrug die ORR 57,1%.
In der GEOMETRY-Studie wurde 100 Patienten Capmatinib eingesetzt, bei einem Teil der Patienten schon vor einer Immuntherapie. Die ORR betrug bei Patienten ohne vorangegangene Immuntherapie 33,8% und bei einer vorangegangenen Immuntherapie 62,5%. Die mediane Dauer des Ansprechens lag bei 6,39 Monate bzw. 9,95 Monate.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020; Abstracts #12580, 1284P , 1283P, 1286P und 1285P

Fortgeschrittenes Ösophaguskarzinom

Pembrolizumab (Keytruda®) plus Chemotherapie ist alleiniger Chemotherapie überlegen

Im Rahmen der KEYNOTE-590-Studie wurde bei Patienten mit einem fortgeschrittenen Ösophaguskarzinom in der First line die Kombination Pembrolizumab plus Chemotherapie mit einer alleinigen Chemotherapie verglichen.

Aufgenommen in diese randomisierte Studie wurden 749 Patienten mit einem fortgeschrittenen oder metastasierten Ösophaguskarzinom(73% Platten- und 27% Adenokarzinom). Sie alle erhielten eine Chemotherapie mit Cisplatin und 5-FU und randomisiert Pembrolizumab oder Placebo. Das mediane Follow up betrug 10,8 Monate. Die Kombination erwies sich bzgl. OS, PFS und ORR überlegen.
Beim OS standen bei Patienten mit einem PD-L1-CPS ≥ 10 13,9 Monate unter der Kombination nur 8,8 Monate unter alleiniger Chemotherapie gegenüber (HR 0,57). Bei Auswertung aller Studienteilnehmer waren es 12,4 vs. 9,8 Monate. Beim PFS waren es 6,3 vs. 5,8 Monate (HR 0,65) und beim ORR 45,0% vs. 29,3%. In der Adenokarzinom-Gruppe waren es bzgl. OS 11,6 vs. 9,9 Monate (HR 0,74) und bzgl. PFS 6,3 vs. 5,7 Monate. Die Abbruchrate wegen AEs betrug bei der Kombination 19% im Vergleich zu 12% unter der alleinigen Chemotherapie. «Diese Daten dürften einen neuen Standard bei diesem Tumor unabhängig davon, ob es sich um ein Platenepithel- oder Adenokarzinom handelt, definieren», so der Studienautor Dr. K. Kato, Tokio.

PS

Quelle: Pressekonferenz 17.9.2020, ESMO 2020, LBA8_PR

NSCLC

Eine postoperative Strahlentherapie bringt keinen Benefit

Der Stellenwert einer postoperativen Strahlentherapie (PORT) bei NSCLC-Patienten im Stadium II und III mit mediastinalem Lymphknotenbefall (pN2), die komplett reseziert wurden und eine adjuvante Chemotherapie erhalten haben, wird seit vielen Jahren kritisch diskutiert. Eine frühere Metaanalyse hatte keinen Benefit gezeigt. Deshalb wurde der Frage jetzt in einer prospektiven randomisierten Studie bei 501 Patienten nachgegangen. Die Bestrahlung erfolgte über fünf Wochen. Das DFS lag in der PORT-Gruppe nach drei Jahren bei 47,1% im Vergleich zu 43,8% in der Kontroll-Gruppe. Somit gab es keinen statistisch signifikanten Unterschied (HR 0,85: p = 0,16). Die Vergleichszahlen beim OS nach drei Jahren waren 66,5% in der PORT-Gruppe vs. 68,5% in der Kontroll-Gruppe. «Trotz dieser Ergebnisse sollten wir die PORT nicht vollständig vergessen; denn eine solche könnte für bestimmte Patienten nützlich sein, da mit der PORT die Rate an mediastinalen Rezidiven um 50% gesenkt werden kann», so der Studienautor Dr. Cecile Le Pechoux, Paris. Angesichts der Lungentoxizität der Bestrahlung sei es aber notwendig, die Patienten, die von einer PORT profitieren, genauer zu definieren. Doch als Standard habe die PORT jetzt ausgedient.

PS

Quelle: Pressekonferenz, 19.9.2020, ESMO 2020; LBA3_PR

Fortschritte bei der Immuntherapie

Neue Targets sind vielversprechend

Die Immuntherapie hat die Behandlungsstrategien vieler Tumore in revolutionärer Weise verbessert. Bisher konzentriert sich die Forschung auf Inhibitoren der Checkpoints. Doch die Suche nach neuen Targets, die als Angriffspunkte für eine Immuntherapie evtl. als Kombinationspartner für einen Checkpoint-Inhibitor in Frage kommen und die Immuntoleranz des Tumors noch effektiver durchbrechen können, geht weiter.

Zu den Strategien, die über eine Veränderung des Microenvironment ihre Wirkung entfalten, gehört zum einem die Stimulation des Makrophagen-Kompartiments mit MK 4830, einem Antikörper gegen Immunglobulin-like transcript 4, zum andern die T-Zell-Kostimulation mit PRS-343. Für beide innovativen Substanzen gibt es proof-of-concept Daten, die dafür sprechen, dass diese Strategien wirksam sein könnten. Erste Daten sprechen dafür, dass diese Substanzen wirksam sind.

In einer Phase-1-Studie erhielten 50 Patienten mit einem soliden Tumor, der intensiv vorbehandelt war, MK 4830 allein und 34 Patienten MK 4830 in Kombination mit Pembrolizumab. «Ein Patient zeigte eine komplette und bei 8 Patienten konnte eine partielle Remission erreicht werden», so Dr. Christophe Massard, Villejuif. Bei 5 dieser Patienten hatte eine vorangegangene Therapie mit einem PD-1-Inhibitor keine Wirkung gezeigt. Ein Patient zeigte eine Response unter der MK 4830-Monotherapie. «Sinnvoll ist die Gabe dieser Substanz vor allem bei Patienten, die sich gegenüber einem PD-1-Inhibitor als refraktär
erweisen», so Massard.
Eine andere immuntherapeutische Strategie ist PRS-343, ein bispezifisches Molekül, das gegen HER2/4-1BB gerichtet ist und als T-Zellen-Kostimulator wirkt. Dieses Target spielt eine zentrale Rolle bei der Immunregulation. Eine Phase-1-Studie bei 74 Patienten mit einem fortgeschrittenen bzw. metastasierten soliden Tumor ergab unter der Monotherapie mit PRS-343 eine ORR von 12%. Die DCR lag bei 52% (3% komplette Remission, 9% partielle Remission, 40% stabile Erkrankung). Mit einer höheren Dosierung konnte eine ORR von 40% und eine DCR von 70% erreicht werden. Die Substanz könnte Patienten mit einem HER2-positiven Tumor eine neue Perspektive bieten.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, Abstracts #5240, 5250; 20.9.2020

Metastasiertes kastrationsresistentes Prostatakarzinom (mCRPC)

Olaparib verbessert das Gesamtüberleben

Für Prostatakarzinom-Patienten mit genetischen Aberrationen im BRCA1-, BRCA2- oder ATM-Gen stellt die zielgerichtete Therapie mit PARP-Inhibitoren eine neue Behandlungsoption dar. In der PROfound-Studie zeigte sich ein Trend für eine Verbesserung des Gesamtüberlebens durch den Einsatz des PARP-Inhibitors Olaparib Lynparza®).

Eingeschlossen in diese Studie wurden 387 Patienten mit einem mCRPC. Die Randomisierung für Olaparib erfolgte im Verhältnis 2:1 mit Enzalutamid bzw. Abirateron. Die Patienten hatten mindestens eine genetische Aberration in einem von 15 vordefinierten Gen des homologen Reparaturapparats. Die Kohorte A umfasste Patienten mit BRCA1, BRCA2- oder ATM-Alterationen. In Kohorte B waren Patienten mit Aberration eines der 12 weiteren DNA-Reparaturgene. Sie erhielten randomisiert entweder Olaparib 300 mg zweimal täglich oder Enzalutamid bzw. Abirateron in der jeweiligen Standarddosierung.
In der Kohorte A zeigte sich ein signifikanter Vorteil für Olaparib mit einer signifikanten Verbesserung des radiologischen PFS (7,4 vs. 3,6 Monate; p <0,0001). Dies entspricht einer relativen Risikoreduktion von 66%. Bzgl. der ORR betrugen die Werte 33,3% vs, 2,3% (p <0,0001). Auch das mediane Gesamtüberleben wurde in der Kohorte A signifikant verbessert (19,1 Monate vs. 14,7 Monate; HR 0,69; p = 0,0175), Auch bei der Analyse der Gesamtstudienpopulation (Kohorte A + B) zeigte sich eine Verbesserung des OS, die jedoch in der Kohorte B nicht signifikant war. Auch im Hinblick auf eine Verschlechterung tumorbedingter Schmerzen war Olaparib überlegen. «Diese Daten dürften zu einem Paradigmenwechsel bei mCRPC führen», so der Studienautor Prof. Johann de Bono, Sutton.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, Abstract #6100, 21.9.2020

Kaposi-Sarkom

Auch eine Indikation für eine Immuntherapie?

Die Immuntherapie mit PD-1-Inhibitoren hat die Behandlung des malignen Melanoms in revolutionärer Weise verbessert. Jetzt gibt es erste Hinweise dafür, dass diese Therapiestrategie auch bei anderen malignen Hauttumoren wie dem Kaposi-Sarkom wirksam sein könnte. Bei der Pathogenese dieses seltenen Hauttumors, der vorwiegend bei immundefizienten Patienten auftritt, spielt das Herpes-Virus 8 eine wichtige Rolle.

Dafür sprechen zumindest die Ergebnisse der KAPKEY-Studie. Mit dem PD-1-Inhibitor Pembrolizumab (Keytruda®) konnte eine Ansprechrate von > 30% erreicht werden. Von den 17 Patienten, die in diese Studie eingeschlossen wurden, erreichten 2 Patienten eine komplette und 10 Patienten eine partielle Remission. Die Patienten dieser Studie hatten vorher in 65% eine Chemotherapie und in 18% eine Interferon-Therapie erhalten. «Auch wenn die kurze Beobachtungsdauer und die kleine Patientenzahl noch keine abschliessende Bewertung erlauben, so sind diese Daten doch vielversprechend», so der Studienautor Dr. Alona Zer, Tel Aviv. Ein wichtiges Argument für die PD-1-Blockade sei die Toxizität der Chemotherapie.

Auch für das fortgeschrittene Basalzellkarzinom gibt es erste positive Daten bzgl. Immuntherapie. Das gleiche gilt für das fortgeschrittene Stachelzellkarzinom. Bei diesem Tumor konnte mit dem PD-1-Inhibitor Cemiplimab eine ORR von 31% erzielt werden bei einer geschätzten 12 monatigen Dauer des Ansprechens von 85%.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, LBA47 und Abstract #1077MO, 21.9.2020

Primär nicht-resezierbares hepatozelluläres Karzinom

FOLFOX oder TACE?

Bei Patienten mit einem primär nicht-resezierbaren HCC verlängert eine hepatische intraarterielle Chemotherapie (HAIC) plus einer Chemotherapie mit Oxaliplatin, Fluorouracil und Leukovorin (FOLFOX) im Vergleich mit der transarteriellen Chemoembolisation (TACE) das Gesamtüberleben.

Eingeschlossen in die Studie wurden 315 Patienten mit einem primär nicht-resezierbaren HCC ohne makrovaskuläre Infiltration oder extrahepatische Metastasen. Sie erhielten randomisiert entweder HAIC plus FOLFOX oder TACE.

Dabei erwies sich HAIC plus FOLFOX effektiver als TACE. Das mediane OS betrug bei HAIC plus FOLFOX 23,1 Monate im Vergleich zu 16,07 Monate unter TACE (HR 0.58; p<0,001). Beim PFS standen 9,63 Monate unter HAIC plus FOLFOX 5,4 Monate mit TACE gegenüber. Bei der ORR waren es 48,4% vs. 32,7%. Unter HAIC plus FOLFOX konnten im weiteren Verlauf 23,% der Patienten einer Resektion zugeführt werden, bei TACE waren es nur 11,5%. Behandlungsbezogene Nebenwirkungen wurden unter HAIC plus FOLFOX bei 19%, unter TACE bei 30% beobachtet. Somit konnte eindeutig gezeigt werden, dass bei einem primär nicht-resezierbaren HCC die HAIC plus FOLFOX einer TACE überlegen ist.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, Abstract #9810, 20.9.2020

Metastasiertes Nierenzellkarzinom (mRCC)

Die Kombination Nivolumab plus Cabozantinib ist eine neue First line-Option

Im Rahmen der Phase-3-CheckMate 9ER-Studie wurden in einem randomisierten Design bei Patienten mit einem metastasierten Nierenzellkarzinom die beiden Substanzen Nivolumab und Cabozantinib in der Erstlinientherapie mit Sunitinib verglichen. Beide Substanzen, nämlich Nivolumab und Cabozantinib, hatten sich in früheren Studien als Monotherapie im Rahmen einer Second line Therapie bewährt.

Das Ergebnis, auf einen kurzen Nenner gebracht, lautet: Die Kombination erwies sich in der First line dem bisherigen Standard, nämlich Sunitinib, überlegen und zwar bezgl. PFS, OS und ORR. Die Überlegenheit der Kombination war in allen Subgruppen unabhängig von Alter, Geschlecht, PD-L1-Expressionslevel, der Zugehörigkeit zu einer Risikogruppe und dem Vorhandensein von Knochenmetastasen nachweisbar. Unter der Kombination war das Risiko für eine Progression des Tumorleidens oder Tod um 50% niedriger, die Mortalität um 40% niedriger und die Ansprechrate doppelt so hoch im Vergleich zur Monotherapie mit Sunitinib. Doch mehr als 50% der Patienten in der Kombinationsgruppe benötigten eine Dosisreduktion beim Cabozantinib wegen toxischer Nebenwirkungen. Aber nur 3% mussten in der Kombinationsgruppe und 9% in der Sunitinib-Gruppe die Therapie ganz abbrechen. Die Gesamtrate an Nebenwirkungen war in beiden Gruppen vergleichbar, doch unter der Kombination traten häufiger Leberschäden auf. Was die autoimmunologischen Nebenwirkungen betrifft, so benötigten 19% der Patienten in der Kombinationsgruppe ein Kortikosteroid, aber nur 4% länger als 30 Tage. «Die Ergebnisse sprechen dafür, dass diese Kombination wirksam und sicher ist und somit eine Evidenz-basierte Option darstellt» so der Studienautor Dr. Toni K. Choueiri, Boston. Doch ein direkter Vergleich der heute zur Verfügung stehenden Kombinationen ( 2 Checkpoint-Inhibitoren oder 1 Checkpoint-Inhibitor plus 1 Angiogenese-Inhibitor) gibt es bisher nicht.

PS

Quelle: Pressekonferenz: 19.9.2020, ESMO 2020

NSCLC

Was tun bei einer Progression unter TKIs?

TKIs haben die Behandlungsmöglichkeiten beim fortgeschrittenen NSCLC bei nachgewiesener EGFR-Mutation wesentlich verbessert. Doch wenn es darunter zu einer Progression kommt, stellt sich die Frage: Was tun, um die TKI-Resistenz zu überwinden?

Präklinische und klinische Daten sprechen dafür, dass EGFR-TKIs und VEGF-Inhibitoren synergistisch wirken», so Professor Martin Reck, Grosshansdorf. Die klinischen Daten bzgl. einer Kombination dieser beiden Wirkprinzipien seien jedoch inkonsistent. Positive Daten gibt es für die Kombination eines EGFR-TKI der ersten Generation mit Bevacizumab. Enttäuschende Ergebnisse zeigten sich mit dem EGFR-TKI der dritten Generation Osimertinib in Kombination mit dem VEGF-Inhibitor Bevacizumab. Die ORR war unter der Kombination zwar etwas höher (72% vs. 55%), doch das PFS war unter der Kombination kürzer (9,4 Monate vs. 13,5 Monate). «Trotz dieser enttäuschenden Ergebnisse sollte man diese Strategie weiter verfolgen auch mit neuen TKIs», so Reck.
In einer zweiten Studie (Rain-701-Studie) wurde Tarloxotenib, ein pan-ErbB-Inhibitor, bei Patienten mit einem fortgeschrittenen NSCLC mit einer Exon 20-Insertion und einer HER2-Treiber-Mutation und bei anderen soliden Tumoren mit einer NRG1/ERBB-Genfusion geprüft. Die Patienten hatten unter einer Platin-basierten Chemotherapie eine Progression entwickelt. Von den 11 Patienten mit einer Exon 20-Insertion konnte bei 6 Patienten eine Stabilisierung erreicht werden. Von den 9 Patienten mit HER2-Treiber-Mutation erreichten zwei eine partielle Remission und vier eine Stabilisierung.

In einer dritten Studie wurde das Antikörper-Wirkstoff-Konjugat Patritumab deruxtecan, welches gegen HER3 gerichtet ist, untersucht und zwar bei 56 Patienten mit einem EGFR-mutierten NSCLC nach einer TKI-Therapie und einer Platin-basierten Chemotherapie «Die HER3-Expression ist nicht selten assoziiert mit einer Resistenz gegenüber TKIs. Die ORR betrug 25%, eine komplette Remission erreichten 2%, eine partielle Remission 23% und eine Stabilisierung der Erkrankung 45%. «Die Daten sprechen dafür, dass eine HER3-targeted Therapie gerade bei einer TKI-Resistenz ein sinnvoller neuer Ansatz darstellen könnte», so Reck.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, Abstract #12590, LBA61 und LBA62

Covid-19-Infektion

Schlechtere Prognose bei Tumorpatienten

Die Prognose einer Covid-19- Infektion scheint bei Tumorpatienten schlechter zu sein als bei Nicht-Tumorpatienten.
Dafür sprechen die Ergebnisse einiger Registerstudien.

Insgesamt gibt es nur wenige Daten, die darüber Aufschluss geben könnten, wie sich die Prognose einer Covid-19-Infektion bei Tumorpatienten im Vergleich zu Nicht-Tumorpatienten verhält. In einer grossen europäischen Registerstudie wurden die Daten von 5,346 Patienten mit einem Tumorleiden in der Vorgeschichte und von 1,680 Tumor-Patienten, die aktuell unter einer Tumortherapie standen, ausgewertet. Alle diese Patienten hatten sich zusätzlich mit Covid-19 infiziert. Ein Vergleich mit Nicht-Tumor-Patienten, die mit Covid-19 infiziert waren, ergab eine Übersterblichkeit für die Tumorpatienten (HR 1,62). Die Mortalität der Patienten mit einem Tumorleiden in der Vorgeschichte und einer Covid-19-Infektion lag bei 44,3%. Bei denjenigen Patienten, die noch in Behandlung waren, betrug diese 42,3% im Vergleich zu 29,5% bei den Nicht-Tumorpatienten (n=59,568).

In einer anderen internationalen Registerstudie bei 1,012 Patienten mit einem Lungenkarzinom mussten 72% dieser Patienten hospitalisiert werden, 47% entwickelten eine Pneumonie und 32% verstarben an der Infektion. Patienten mit einem Lungenkarzinom sind besonders gefährdet, eine Covid-19-Infektion zu akquirieren, wobei das Alter, das Rauchen und die kardiopulmonalen Begleiterkrankungen die entscheidende Rolle spielen. Auch wurde die antitumoröse Therapie wegen Corona im Durchschnitt mit einer Verzögerung um 21 Tage begonnen. Als ungünstige Prädiktoren erwiesen sich Alter > 65 Jahre, aktives Rauchen, höheres Tumorstadium, schlechter Allgemeinzustand und eine Steroidtherapie vor der Covid-19-Infektion. Eine Chemotherapie oder eine Therapie mit einem TKI hatte überraschenderweise in dieser Erhebung keinen Einfluss auf die Mortalität.
In einer weiteren Analyse bei 3,899 Tumorpatienten betrug die Mortalität einer Covid-19-Infektion im Gesamtkollektiv 15%, bei den hospitalisierten Patienten 25%. Risikofaktoren bei den Laborwerten waren eine zu niedrige oder zu hohe Lymphozytenzahl, eine erhöhte Neutrophilen-Zahl und erhöhte Werte für Kreatinin, D-Dimere, hs-Troponin und CRP.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, Abstract #16700, LBA75, LBA72 21.9.2020

NSCLC

CROWN-Studie: Lorlatinib ist Crizotinib überlegen

Im direkten Vergleich mit Crizotinib verbessert der ALK-Tyrosinkinase-Inhibitor Lorlatinib das PFS beim ALK+ NSCLC, so das Ergebnis einer Interimsanalyse der CROWN-Studie.

Aufgenommen in diese open label Phase-3-Studie 295 bisher nicht-behandelte Patienten mit einem fortgeschrittenen ALK+ NSCLC Stadium IIIb/IV. Sie erhielten randomisiert 100 mg Lorlatinib einmal täglich oder 250mg Crizotinib zweimal täglich.
Eine Zwischenanalyse bei einem medianen Follow up von 18,3 Monaten für Lorlatinib und für Crizotinib von 14,8 Monaten ergab eine Überlegenheit von Lorlatinib. Lorlatinib führte im Vergleich zu Crizotinib zu einer Verbesserung des PFS um 72%. Das mediane PFS war bei Lorlatinib noch nicht erreicht, bei Crizotinib betrug es 9,3 Monate. Die mediane 12-Monats-PFS-Rate lag unter Lorlatinib bei 78,2%, unter Crizotinib nur bei 38,7%. Auch die Intensität des Ansprechens spricht für Lorlatinib. 76% der Patienten entwickelten unter Lorlatinib eine komplette oder partielle Remission, unter Crizotinib waren es nur 58%, wobei aber keine komplette Remission dokumentiert wurde.
Bei Hirnmetastasen zeigten unter Lorlatinib 82% eine komplette oder partielle Remission, unter Crizotinib waren es nur 23%. Auch die Remissionsdauer bzgl. der Hirnmetastasen war länger (noch nicht erreicht vs. 9,4 – 11,1 Monate). Die Rate an schweren Nebenwirkungen Grad 3/4 lag unter Lorlatinib bei 72,5% im Vergleich zu 55,6% unter Crizotinib. «Diese Daten sprechen eindeutig für
Lorlatinib als First line-Standard», so der Studienautor Prof. B. Salomon, Tel Aviv.

PS

Quelle: Solomon B et al., ESMO Virtual Congress 2020, LBA2, 19.9.2020

Neuroendokrine Tumore (NET)

Surufatinib ist eine neue Option

Die Behandlung der NET macht Fortschritte. Dies gilt sowohl für neue TKIs, die neue Peptid-Rezeptor Radionuklid-Strategie und die Immuntherapie.

NET werden immer noch zu spät diagnostiziert und es gibt auch Fehldiagnosen. In den letzten Jahren wurden eine Reihe neuer Substanzen für die Therapie dieser Tumore entwickelt. Dazu gehört Surufatinib, ein neuer Multikinasen-Inhibitor, der an GFR, FGFR und CSF-1 adressiert. Im Rahmen der SANET-P-Studie wurde diese Substanz geprüft Es fand sich ein signifikanter Vorteil bei pankreatischen und gastrointestinalen NETs, die mit Everolimus und/oder Sunitinib vorbehandelt waren. Das PFS war signifikant länger als bei Placebo, nämlich 10,9 Monate unter Surufatinib vs. 3,7 Monate unter Placebo. Auch bei der ORR war Surufatinib wirksamer als Placebo. Die häufigsten AEs waren Hypertonie und Proteinurie. «Zum ersten Mal gibt es eine Evidenz für eine Effektivität von Surufatinib nach einer Progression unter dem mTOR-Inhibitor», so der Studienautor Dr. Nicola Fazio, Mailand. Es sei sinnvoll, diese neue Substanz in Kombination auch mit PD-1-Inhibitoren weiter zu erforschen.
In der klinischen Entwicklung befindet sich auch der neue Somatostatin-Antagonist Lu-satoreotide tetraxetan. In der DUNE-Studie wurde die Kombination Durvalumab plus Tremelilumab geprüft. Die Ergebnisse sind nicht ermutigend. Dagegen wurde für die Kombination Ipilimumab plus Nivolumab in der DART-Studie eine leichte Wirksamkeit dokumentiert.

PS

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, Abstracts #11560, 11570, 19130, 11600. 20.9.2020

DGHO 2020

Mehr Wissenschaft – mehr Hoffnung

Die Corona-Pandemie bestimmt seit Monaten weltweit die Agenda. Vor dem Hintergrund des aktuellen Infektionsgeschehens und der bestehenden Abstands- und Sicherheitsbestimmungen fand die Jahrestagung der Deutschen, Österreichischen und Schweizerischen Gesellschaften für Hämatologie und Medizinische Onkologie (DGHO 9. bis 11. Oktober 2020) erstmals virtuell statt. Der Formatwechsel änderte nichts an der hohen wissenschaftlichen Qualität und Attraktivität des länderübergreifenden Kongresses. Es wurden neueste Daten aus der Grundlagen-, der angewandten und der translationalen Forschung sowie innovative Behandlungsansätze aus den Bereichen der Diagnostik und Therapie von Blut- und Krebserkrankungen vorgestellt.

COVID-19: Ein neuer Komorbiditätsfaktor in der Krebsmedizin

Die breite Berücksichtigung des Themas beim Kongress trägt dem Umstand Rechnung, dass die Auseinandersetzung mit dem COVID-19 gerade für onkologische und hämatologische Patienten ein höchst relevantes Thema darstellt“, so Professor Markus Manz, Zürich. „Wir lernen Tag für Tag dazu, wie wir den Umgang mit SARS-CoV-2 als ein neues von bereits vielen zu beachtenden Elementen in die Diagnostik und Therapie integrieren müssen“. In kürzester Zeit wurde eine Onkopedia-Leitlinie erstellt und diese wird kontinuierlich aktualisiert. Daran könne man auch gut ablesen, wie exzellent die Zusammenarbeit zwischen schweizerischen, österreichischen und deutschen Kollegen funktioniere, so Manz. Gefragt sei gerade hier eine Interdisziplinarität und Interprofessionalität.

Positive Erfahrungen mit der CAR-T-Zell-Therapie

Zu den grossen innovativen Entwicklungen in der Hämato-Onkologie gehört sicherlich die CAR-T-Zell-Therapie. Darunter versteht man die Immuntherapie mit chimären Antigen-Rezeptor-T-Zellen, den sogenannten CAR-T-Zellen. „Diese Therapie hat neue Perspektiven für eine gezielte Immuntherapie mit kurativen Potential eröffnet“, so Professor Lorenz Trümper, Göttingen. Etabliert ist diese Therapie bereits bei Patienten mit refraktären/rezidivierten aggressiven B-Zell-Lymphomen und refraktären/rezidivierten B-Linien-ALL. Als Nächstes wird die Zulassung von CAR-T-Zellen beim Multiplen Myelom erwartet. Bei Patienten mit einem stark vorbehandelten MM konnten mit der CAR-T-Zell-Therapie hohe Remissionsraten mit zum Teil mehr als 50 Prozent an kompletten Remissionen erreicht werden und auch das progressionsfreie Überleben war deutlich länger als bei allen anderen bisher verfügbaren Medikamenten.

Die CAR-T-Zellen sind in der Schweiz angekommen. In Zusammenhang mit der Einführung dieser innovativen, aufwendigen und teuren Therapie treten übergeordnete Fragen der Versorgung auf: Wie viele CAR-T-Zell-Zentren sind für eine optimale Versorgung erforderlich? Welche Qualitätskriterien sind sinnvoll? Wie können Daten über die Wirksamkeit im Vergleich zu anderen innovativen Therapien generiert werden? Ist die Durchführung von ambulanten Therapien ausreichend sicher?

Onkopedia-Leitlinie: Therapie invasiver Pilzinfektionen

Bei Patienten mit einer Krebserkrankung stellen invasive Pilzerkrankungen bzw. Mykosen weiterhin eine prognostisch relevante Komplikation im Rahmen der Grunderkrankung bzw. der antineoplastischen Therapie dar, die mit einer hohen Rate an Morbidität und Letalität verbunden ist. Diese führen nicht selten zu einer Verzögerung bei der Fortsetzung der antineoplastischen Therapie oder auch bei der Durchführung einer Stammzelltransplantation, da die Patienten durch die invasive Mykose lebensgefährlich erkrankt sind. Die jetzt vorgestellte neue Leitlinie stellt einen Rahmen dar für die Behandlung der häufigsten invasiven Mykosen bei Patienten mit hämatologischen und onkologischen Erkrankungen.

Die grundsätzliche Ausrichtung der Behandlungsstrategie bleibt unverändert die empirische antimykotische Therapie bei Patienten mit antibiotikarekraktärem Fieber in der Neutropenie. Allerdings geht der Trend deutlich in Richtung einer zielgerichteten Therapie nach entsprechender Diagnostik (z.B. präemptive Therapie bei Nachweis von Biomarkern oder gezielte Behandlung nach histologisch oder kulturell nachgewiesener invasiver Pilzerkrankung). Diese Strategie umfasst nicht nur die medikamentöse antimykotische Therapie, sondern auch interventionelle und operative Massnahmen.

Grosse Fortschritte bei der CLL

«Die Therapie der chronisch lymphatischen Leukämie (CLL) hat in den letzten Jahren durch die Implementierung neuer Substanzen grosse Fortschritte erfahren», so Professor Sebastian Böttcher, Rostock. Dazu gehören der Bruton-Tyrosinkinase-Inhibitor Ibrutinib und der BCL2-Antagonist Venetoclax. Mit diesen Substanzen besteht die Möglichkeit einer Chemotherapie-freien Therapie. Für die Erstlinientherapie stehen nun neben einer Immunchemotherapie eine Dauertherapie mit Ibrutinib und eine zeitlich begrenzte Therapie mit der Kombination Venetoclax plus Obinutuzumab zur Verfügung.

Die CLL ist die häufigste Leukämie im Erwachsenenalter mit einer Inzidenz von 4.1/100.000 Menschen. Männer sind häufiger betroffen und das durchschnittliche Erkrankungsalter liegt bei 72 Jahren. Dabei handelt es sich um eine lymphoproliferative Erkrankung, die durch das Vorliegen von ≥ 5 x 109/l monoklonalen, typischerweise CD5-positiven Lymphozyten im peripheren Blut über einen Zeitraum von mehr als 3 Monate charakterisiert ist. Die Erkrankung wird nicht selten zufällig diagnostiziert. In fortgeschrittenen Fällen präsentieren sich betroffene Patienten mit einer symptoma-tischen Lymphadenopathie, einer Hepatosplenomegalie, einer B-Symptomatik und/oder einer Zytopenie.

Molekulargenetik ist unverzichtbar

Für die Diagnosestellung ist neben dem Differentialblutbild und dem Blutausstrich eine Durchflusszytometrie zum Nachweis monoklonaler, typischerweise CD5/CD2-positiver B-Lymphozyten erforderlich. Auch eine genetische Risikostratifizierung ist heute unverzichtbar, da eine solche eine hohe prognostische Aussagekraft hat und somit auch entscheidend für die Wahl der geeigneten Therapie ist. In Abhängigkeit von der geplanten Therapie sind weitere Laborparameter notwendig: Haptoglobin und Coombs-Test bei Verdacht auf Hämolyse und vor Einleitung einer Fludarabin-haltigen Therapie, GFR bei geplanter Fludarabin-Therapie und die quantitative Bestimmung der Immunglobuline bei Verdacht auf eine Immundefizienz.

Die molekulargenetische Untersuchung, die immer vor Einleitung der Therapie durchgeführt werden sollte, umfasst die Bestimmung des TP53-Mutationsstatus bzw. einer del17p und des IGHV-Mutationsstatus («immunglobulin heavy-chain variable»). Ein unmutierter IGHV-Status bedeutet eine raschere Proliferation der CLL-Zellen und somit eine ungünstigere Prognose. Das gleiche gilt für eine Veränderung am TP53-Gen, welche in Form einer Deletion am Chromosom 17p und einer begleitenden Mutation am anderen Allel oder auch in Form einer alleinigenTP53-Mutation auftreten kann.

Bessere Prognoseabschätzung mit dem CLL-IPI

Die Stadieneinteilung erfolgt auf der Basis des klinischen Bildes, nämlich der körperlichen Untersuchung und dem Blutbild anhand der Binet- oder Rai-Klassifikation. Die prognostische Wertigkeit dieser klinischen Klassifikation hat aber angesichts der Tatsache, dass heute neue serologische und genetische Marker zu Verfügung stehen, an Bedeutung verloren. Der wichtigste Risikofaktor ist die Mutation des TP53-Gens bzw. del17p. Diese Mutation geht mit einem kürzeren progressionsfreien Überleben (PFS) und Gesamtüberleben (OS) insbesondere bei der Therapie mit einer Chemoimmuntherapie einher. Auch dem Beta2-Mikroglobulin kommt eine prognostische Aussagekraft zu. Diese neuen Biomarker haben Eingang gefunden in den CLL-IPI (CLL International Prognostic Index), der eine zuverlässigere Abschätzung des Krankheitsverlaufs ermöglicht.

Therapieindikation nur in fortgeschrittenen Fällen

Asymptomatische Patienten im frühen Stadium benötigen keine Therapie. Für junge Patienten ohne Begleiterkrankungen galt über viele Jahre die Immunchemotherapie aus Fludarabin, Cyclophosphamid und dem CD20-Antikörper Rituximab (FCR) als der Goldstandard, nachdem in einer Studie eine Verbesserung des Gesamtüberlebens im Vergleich zur Kombinationschemotherapie (FC) nachgewiesen werden konnte. Es profitierten vor allem Patienten mit einem mutierten IGHV-Status. Bei ihnen lag die Progressionsfreiheit nach 12 Jahren bei 50%.

Doch bei Patienten über 65 Jahre empfiehlt sich wegen der nicht unerheblichen Toxizität von FCR die deutlich verträglichere Kombination aus Bendamustin und Rituximab. Bei älteren Patienten mit ausgeprägter Komorbidität ist eine weitere Deeskalation der Therapie, genauer gesagt die Kombination aus Chlorambucil und Obinutuzumab, empfehlenswert. Diese Kombination erwies sich in der CLL11-Studie einer Chlorambucil-Monotherapie im Hinblick auf das PFS und das OS als deutlich überlegen.

Neue Substanzen für die Erstlinientherapie

Durch die Einführung neuer zielgerichteter Substanzen in den letzten Jahren hat die Behandlung der CLL große Fortschritte erfahren, zumal jetzt eine Chemotherapie-freie Therapie möglich ist. Dazu gehören der Bruton-Tyrosinkinaseinhibitor Ibrutinib und der BCL2-Antagonist Venetoclax. Diese Substanzen haben in zunehmendem Mass Einzug gehalten in die Erstlinientherapie insbesondere bei Patienten mit einer rasch proliferierenden CLL und unmutiertem IGHV-Status. In der Resonate-2-Studie wurde Ibrutinib mit einer Chlorambucil-Monotherapie bei über 65-Jährigen verglichen. Ibrutinib erwies sich als deutlich überlegen (PFS nach 2 Jahren: 89 vs. 34%). In der ECOG-E1912-Studie wurde in der Erstlinie bei Patienten unter 70 Jahre die Kombination Ibrutinib plus Rituximab mit der Standardchemotherapie FCR oder BR verglichen. Nach 3 Jahren zeigte sich in der Ibrutinib-Gruppe ein Überlebensvorteil (OS: 98,8 vs. 91,5%). In der Alliance-Studie wurden Ibrutinib allein und Ibrutinib plus Rituximab mit Bendamustin plus Rituximab verglichen. Auch hier fand sich eine Überlegenheit von Ibrutinib gegenüber der Chemoimmuntherapie, doch die zusätzliche Gabe von Rituximab brachte im Vergleich zur Ibrutinib-Monotherapie keinen Vorteil.

Die Wirksamkeit des BCL2-Inhibitors Venetoclax in Kombination mit Obinutuzumab wurde im Rahmen der CLL14-Studie bei 432 Patienten mit einem medianen Alter von 72 Jahren getestet und zwar im Vergleich mit Chlorambucil plus Obinutuzumab. Die
Rate an kompletten Remissionen bzw. nicht-nachweisbarer MRD im Knochenmark lag in der Ibrutinib-Gruppe bei 50 vs. 76% mit Chlorambucil plus Obinutuzumab. Grundsätzlich sollte sich die Wahl der Erstlinientherapie außer am Genprofil auch am Alter,
an den Komorbiditäten und dem Patientenwunsch orientieren. Aber auch das Nebenwirkungsprofil muss berücksichtigt werden. Bei Ibrutinib sind dies Vorhofflimmern, arter-ielle Hypertonie und Blutungen. Bei Venetoclax muss wegen der dramatischen Reduktion der Tumormasse mit einem Tumor-Lyse-Syndrom gerechnet werden, so dass die Substanz langsam über 5 Wochen aufdosiert werden muss.

Welche Rezidivtherapie?

Bei der Wahl der geeigneten Rezidivtherapie ist neben den patientenindividuellen Faktoren auch der Zeitpunkt des Rezidivs entscheidend. Grundsätzlich gilt, dass bei Rezidiven, die innerhalb von 36 Monaten nach der Erstlinientherapie auftreten, die Therapie wiederholt werden kann, wenn bei der erneuten TP53-Mutation/-Deletion keine Veränderung aufgetreten ist. Zugelassen im Rezidiv sind eine Dauertherapie mit Ibrutinib und eine auf 24 Monate begrenzte Therapie mit der Kombination Venetoclax plus Rituximab sowie die Kombination Idelalisib plus Rituximab. In der MURANO-Studie führte die Chemotherapie-freie, über2 Jahre begrenzte Therapie mit Venetoclax plus Rituximab zu einer PFS nach 4 Jahren von 57,3%, obwohl die Patienten nach median 22 Monaten nicht mehr behandelt wurden.

Dr. Peter Stiefelhagen

Quelle: ESMO Virtual Congress 2020, LBA17, 19.9.2020

Experteninterviews ESMO 2020

Im Gespräch mit Prof. Dr. med. Reinhard Dummer, UniversitätsSpital Zürich

Welche Resultate/Erkenntnisse am ESMO 2020 haben Sie überrascht? Positiv oder negativ?

Positiv überrascht war ich von der Wirksamkeit von anti-PD1 Antikörpern (Pembrolizumab) bei seltenen Hauttumoren. Es wurden sehr spannende Daten zur Wirksamkeit von Pembrolizumab beim klassischen Kaposi-Sarkom vorgestellt. Nach der Entscheidung, Interferone vom Markt zurück zu ziehen, haben diese Patienten sehr wenige sinnvolle Behandlungsoptionen. Mit anti-PD1 Antikörpern haben wir jetzt eine vielversprechende Alternative. Ich hoffe, dass dieses Medikament für die Indikation bald zugelassen wird. Positiv waren auch die Ergebnisse zum Einsatz von Cemiplimab bei Patienten mit Basalzellkarzinomen die nicht mehr mit Hedgehog-Inhibitoren behandelt werden können.
Enttäuscht hat mich das Ergebnis der COMBI-I Studie. Ich hätte erwartet, dass die Behandlung mit Spartalizumab Dabrafenib Trametinib wesentlich mehr Vorteile bringt.

Welche Probleme hat die Sars-CoV2 Pandemie für ihre persönliche Arbeit als Onkologe mit den Patienten gebracht?

Wir haben an unserer Klinik proaktiv Patienten und Mitarbeiter getestet und konnten so in einer COVID freien Umgebung arbeiten. Ich spüre vor allem sehr grosse Verunsicherung von Seiten der Patienten. Viele Patienten haben Angst in die Klinik zu kommen.

Welche Erkenntnisse haben für Ihre tägliche Praxis eine grosse Bedeutung?

Siehe die ersten beiden Punkte Antwort 1.

Welches sind Bereiche mit noch grösstem Forschungsbedarf?

Bei den Melanomen sind es sicherlich die Aderhautmelanome. Hier müssen wir verstehen lernen warum sie weder mit Immuntherapie noch mit zielgerichteten Thera-pien beeinflussbar sind. Wichtig wäre auch ein besseres Verständnis zu den kutanen Lymphomen insbesondere den primär kutanen B-Zelllymphomen.

Gibt es Fortschritte bei der Identifizierung von Biomarkern, die als Prädiktoren für das Ansprechen der Immuntherapie eine ausreichende Zuverlässigkeit garantieren?

In der Zwischenzeit haben wir doch sehr verlässliche Biomarker. Ich denke, dass eine Kombination aus Tumor Mutational Burden und Interferon Gamma Expressionsprofil bereits sehr viel zum Ausgang einer Immuntherapie aber auch einer zielgerichteten Behandlung sagen kann. Im Bereich von Forschungsprojekten können wir diese Untersuchungen schon durchführen. Für Routineanwendungen stehen diese Untersuchungen leider noch nicht zur Verfügung. Wenn wir in diesem Bereich vorankommen möchten, müssen möglichst viele Patienten am Zentrum behandelt werden, wo über entsprechendes Biobanking die Proben eingesammelt werden und in Kooperation mit Grundlageninstituten entsprechende Untersuchungen laufen. In Zürich ist das ein grosses interdisziplinäres Projekt (Tumorprofiler).

Wie sehen Sie die Schweiz als Forschungsplatz am ESMO repräsentiert?

Ich bin hier etwas zwiegespalten. In einigen Bereichen ist die Schweiz gut vertreten. In anderen Bereichen gar nicht. Insgesamt bin ich der Meinung: die klinische Forschung in der Schweiz entspricht nicht dem wissenschaftlichen Potential des Landes.

Ihre Highlights am diesjährigen virtuellen ESMO resp. ESMO in the Alps

Anti-PD1 Therapie bei Kaposi-Sarkom und bei therapieresistenten Basalzellkarzinom.

Eleonore E. Droux

Im Gespräch mit Prof. Dr. med. Ulrich Güller, Thun

Welche Resultate/Erkenntnisse am ESMO 2020 haben Sie überrascht? Positiv oder negativ?

Eine erfreuliche Überraschung waren zweifelsohne die Daten des Checkmate-649 Trials. In dieser prospektiv randomisierten Studie wurden Patienten mit HER2-negativem, metastasiertem Adenokarzinom des Magens, des gastro-ösophagealen Überganges wie auch des distalen Oesophagus eingeschlossen. Die Patienten wurden zu einer Standard Erstlinien Chemotherapie (FOLFOX/CAPOX) versus Chemotherapie plus Nivolumab randomisiert. Die Co-primären Endpunkte waren das progressionsfreie und Gesamtüberleben. In dieser Studie waren im experimentellen Arm beide primären Endpunkte statistisch signifikant besser. Der Benefit bezüglich des medianen Gesamtüberlebens war besonders relevant in der a priori definierten Subgruppe von Patienten mit einem combined positive score (CPS) von 5 oder mehr (14.4 vs 11.1 Monate). Somit ist in der CPS-high Subgruppe Chemotherapie plus Nivolumab ein neuer Standard bei diesen Patienten. Positiv überrascht haben mich ebenfalls die Daten des randomisierten Phase III ASCENT Trials: in dieser Studie wurden stark vorbehandelte Patientinnen mit metastasiertem, triple-negativem Mammakarzinom 1: 1 randomisiert zu Chemotherapie nach Wahl des behandelnden Onkologen versus Sacituzumab Govitecan (SG). Das SG ist ein Antikörper-Chemotherapie Konjugat, welches gegen Trop-2 gerichtet ist. In dieser randomisierten Studie mit über 500 Patientinnen fanden sich im SG Arm eine statistisch signifikante und klinische sehr relevante Verbesserung des progressionsfreien und Gesamtüberlebens. Das mediane Gesamtüberleben war in der SG Gruppe mit 12.1 vs 6.7 Monate fast doppelt so lang, die hazard ratio betrug 0.48. Die Ansprechrate war mit 35% im Vergleich zum Standard Arm (5%) erstaunlich hoch. Bei ordentlich guter Verträglichkeit ist das SG zweifelsohne die neue Standardtherapie bei stark vorbehandelten Patientinnen mit metastasiertem, triple-negativem Mammakarzinom.

Welche Erkenntnisse haben für Ihre tägliche Praxis eine grosse Bedeutung?

Nebst der obgenannten Trials ist zweifelsohne die PROFOUND-Studie hervorzuheben bei Patienten mit metastasiertem, hormonrefraktärem Prostatakarzinom (mHRPC) und einer Mutation im DNA-Reparatur-Mechanismus durch homologe Rekombination (HRR) – z. b. BRCA1/2 oder ATM. Alle Patienten waren zuvor progredient unter Abirateron (ABI) und/oder Enzalutamid (ENZA); ca. zwei Drittel der Patienten waren ausserdem mit einem Taxan, meist Docetaxel, vorbehandelt. In der Studie wurden die Patienten 2: 1 zu Olaparib oder einer Behandlung mit ABI oder ENZA (je nach Wahl des Arztes und Vortherapie) randomisiert. In der Kohorte mit BRCA 1/2 und ATM Mutation (Kohorte A) zeigte sich eine statistisch signifikante und klinisch relevante Verbesserung des medianen Gesamtüberlebens mit 19.1 versus 14.7 Monaten, und dies trotz eines Cross-overs von über 80%! Der Vergleich ist also nicht «Olaparaib versus no Olaparib» sondern vielmehr «early versus late Olaparib»!

Was bedeutet dieses Studienresultat für die Praxis? Soll man Patienten mit mHRPC auf BRCA1/2-Mutationen testen – und falls ja, wann?

Ja, es ist wichtig, an diese Mutationsanalysen zu denken. An der letzten Advanced Prostate Cancer Consensus Conference (APCCC) in Basel sprachen sich 90% der Experten dafür aus, die Patienten zu testen. Diskutiert wurde ebenfalls der richtige Zeitpunkt: Eine Mehrzahl (52% des Experten-Panels) votierte dafür, gleich bei Diagnosestellung des metastasierten Prostatakarzinoms zu testen, die anderen waren der Meinung, erst nach der ersten Linie, weitere plädierten für eine Testung nach Ausschöpfern aller Standardtherapien. Ich bin der Ansicht, man sollte diese Analysen lieber früher als später durchführen, denn immerhin finden sich bei ca. 15 – 20% aller Patienten eine solche Mutation, und diese können u. U. von einem PARP-Inhibitor profitieren.

Welches sind Bereiche mit noch grösstem Forschungsbedarf?

Im GI-Bereich sicherlich das Pankreaskarzinom. Der am ESMO 2020 präsentierte Canadian Cancer Trials Group PA.7 ist ein weiteres von mehreren Dutzend Beispielen einer negativen randomisierten Studie bei Patienten mit metastasiertem Pankreaskarzinom. In diesem Trial wurden Patienten mit metastasiertem Pankreaskarzinom zu einer Standard-Erstlinien Chemotherapie mit Gemcitabine/nab-paclitaxel versus einer Immuno-Chemotherapie mit zusätzlich Durvalumab/Tremelimumab randomisiert. Die Hypothese war, dass die zusätzliche duale Checkpoint-Inhibitor Blockade das Gesamtüberleben verbessern würde. Leider fanden sich keine signifikanten Unterschiede, weder beim Gesamtüberleben, noch beim progressions-freien Überleben oder bei der Ansprechrate. Das Pankreasadenokarzinom gilt als «immunological desert» und Checkpoint Inhibitoren sind schlicht nicht wirksam.

Gibt es Fortschritte bei der Identifizierung von Biomarkern, die als Prädiktoren für das Ansprechen der Immuntherapie eine ausreichende Zuverlässigkeit garantieren?

Uns fehlen nach wie vor gute, prädiktive Marker für Checkpoint Inhibitoren. Der einzige, wirklich verlässliche Marker im Bereiche der gastroinestinalen Malginome ist die fehlende MMR-Proteinexpression, resp. Mikrosatelliteninstabilität (MSI-high). Diese Erkenntnis hat im 2020 auch zu einem Paradigmenwechsel geführt mit Pembrolizumab als neue Standard-Frontlinientherapie bei Patienten mit metastasiertem Kolorektalkarzinom und MMR-Defizienz/MSI-high (Keynote-177 Studie) und in derselben Situation beim metastasierten Magenkarzinom (Subgruppen-Analyse der Keynote 062-Studie). Wie bei diesem ESMO und speziell in der Checkmate-649 Studie gezeigt, haben Patienten mit hohem CPS einen grösseren Benefit von Checkpoint Inhibitoren. Nichtsdestotrotz stecken wir im Verständnis der prädiktiven Markern bei den gastro-intestinalen Malignomen in den Kinderschuhen. Die Identifikation neuer und verlässlicher Prädiktoren für die Wirksamkeit von Checkpoint Inhibitoren ist von kardinaler Bedeutung.

Eleonore E. Droux

Im Gespräch mit PD Dr. med. Richard Cathomas, Chur

Welche Resultate/Erkenntnisse am ESMO 2020 haben Sie überrascht? Positiv oder negativ?

Insgesamt hat mich dieses Jahr am ESMO erneut die Fülle an neuen Resultaten aus grossen Studien in fast allen Bereichen der Onkologie überrascht. Mittlerweile werden am ESMO fast mehr Phase 3 Studien vorgestellt als am ASCO und der Kongress ist enorm aktuell und gut organisiert – auch virtuell. Hier darf den Organisatoren der ESMO ein sehr grosses Lob ausgesprochen werden. Eine negative Tendenz ist die zunehmende Unart, dass Studien früh (oder zu früh) gezeigt werden, bevor die relevanten Endpunkte erreicht sind. Dies mag kurzfristig für die Industrie interessant sein, ist aber weder für uns Onkologen noch für die Patienten hilfreich sondern verwirrend und führt nicht selten auch zu falschen voreiligen Schlüssen.

Welche Probleme hat die Sars-CoV2 Pandemie für ihre persönliche Arbeit als Onkologe mit den Patienten gebracht?

Der Alltag in der Klinik hat sich mit Covid im Verlaufe der vergangenen Monate immer wieder geändert. Bei uns standen bei den Patienten anfänglich wie wohl überall Angst und Unsicherheit im Vordergrund. Mittlerweile scheinen sich die Meisten damit arrangiert zu haben wobei die Einschränkungen bei den Spitalbesuchen (Besucherregelungen, Maskenpflicht) von den Patienten vermehrt kritisch aufgenommen werden. Für die Mitarbeiter und Teams hat die Pandemie zunehmend negativen Einfluss auf die Zusammenarbeit und die Weiterbildung. Mir persönlich fehlt am meisten, dass ich beim Gespräch mit dem Patienten dessen Gesicht nicht sehen kann, was die Kommunikation und die optimale Begleitung immer wieder erschwert.

Welche Erkenntnisse haben für Ihre tägliche Praxis eine grosse Bedeutung?

Beim metastasierten Blasenkarzinom ist meines Erachtens mit den beiden negativen Phase 3 Studien Keynote-361 (Alva et al, abstract LBA 1572) und Danube (Powles et al, abstract 697O) der Einsatz von Immuntherapie in der Erstlinientherapie als alleinige Behandlung oder in Kombination mit Chemotherapie vorerst nicht indiziert. Stattdessen sollten die Patienten primär eine Platin-basierte Chemotherapie erhalten und anschliessend allenfalls eine Erhaltungstherapie mit dem Immunologikum Avelumab (Studie Javelin 100, abstract 704MO bzw. NEJM 2020). Beim Prostatakarzinom haben sich BRCA 1 und 2 als prädiktive Marker für die Therapie mit PARP Inhibitoren etabliert und sollten beim metastasierten kastrationsresistenten Patienten bestimmt werden (Studie Profound, abstract 610O bzw NEJM 2020).

Welches sind Bereiche mit noch grösstem Forschungsbedarf?

Sehr viele Gebiete in denen jahrelang fast keine Fortschritte erzielt wurden haben kürzlich einen grossen Schub erfahren. Das Gebiet mit den geringsten Fortschritten erscheint mir im Moment das kolorektale Karzinom. Hier haben das Screening und verbesserte Metastasenchirurgie einen grossen Impact gehabt, aber bei der Therapie in der Palliativsituation fehlen wirklich durchschlagende Erfolge und das zeigt sich auch in der Therapie dieser Patienten die oft frustrierend ist.

Gibt es Fortschritte bei der Identifizierung von Biomarkern, die als Prädiktoren für das Ansprechen der Immuntherapie eine ausreichende Zuverlässigkeit garantieren?

Nicht wirklich. PD-L1 stellt sich immer mehr als Trugbild heraus und kann in den meisten Fällen keine prädiktive Hilfe sein. Dasselbe gilt für den Mutationsload (TMB). Einzig das Vorhandensein von Mismatch-Repair (MMR) Defizienz scheint übergreifend prädiktiv für ein Ansprechen auf Immuntherapie zu sein und kann tumor-agnostisch verwendet werden. Es ist zu hoffen, dass in den nächsten Jahren weitere klare Subgruppen definiert werden können.

Wie sehen Sie die Schweiz als Forschungsplatz am ESMO repräsentiert?

Unter anderem Dank der aktuellen ESMO Präsidentin Prof. Solange Peters war die Schweiz in verschiedenen Sessions am scientific weekend des ESMO 2020 als Chair oder Discussant gut vetreten. Demgegenüber schafften es nur wenige Schweizer Studien in die oral sessions. Eine der wenigen Ausnahmen war die SARS-CoV2 Studie der SAKK die Prof. Markus Jörger an einer Mini-oral session vorstellen durfte (SAKK 80/20, abstract LBA 80).

Ihre Highlights am diesjährigen virtuellen ESMO resp. ESMO in the Alps?

Ich bin positiv überrascht gewesen, wie gut das Format des virtuellen Meetings geklappt hat. Das Format mit voraufgezeichneten Talks und anschliessender online Diskussion der Chairs und Referenten war lebhaft und spannend und war im Vergleich zu den Live-Kongressen eigentlich offener und direkter und somit aussagekräftiger. Dies machte das Fehlen der Diskussion der Resultate mit internationalen Kollegen bis zu einem gewissen Teil wett. Ich bin gespannt zu sehen, wie sich die grossen Meetings in den nächsten Jahren aufgrund der Erfahrungen von 2020 verändern werden.

Eleonore E. Droux

Im Gespräch mit Prof. Dr. med. Miklos Pless, Winterthur

Welche Resultate/Erkenntnisse am ESMO 2020 haben Sie überrascht? Positiv oder negativ?

Dieses Jahr waren die positiven Resultate beim Ösophagus- und Magenkarzinom im Vordergrund. Es war auch höchste Zeit bei diesen beiden Entitäten Fortschritte zu sehen. Die gezeigten Resultate waren sehr ermutigend. Für mich als Lungenonkologen war vor allem die Lung-Art Studie interessant. Die Diskussion einer postoperativen Radiotherapie beim nichtkleinzelligen Bronchuskarzinom im Stadium IIIA/N2 ist über 30 Jahre alt und die Frage konnte jetzt endlich gelöst werden: Es braucht die postoperative Radiotherapie nicht.

Welche Probleme hat die Sars-CoV2 Pandemie für ihre persönliche Arbeit als Onkologe mit den Patienten gebracht?

Natürlich hat uns die Pandemie sehr betroffen, und auch betroffen gemacht. Für uns alle, Ärzte, Pflege, Forschende und vor allem Patienten ist das eine ganz neue und extrem herausfordernde Situation. Wir haben sehr früh auf einen Zweischichtbetrieb umgestellt, und alle nicht wirklich wichtigen Konsultationen, z.B. Nachsorgen oder Blutbildkontrollen virtuell durchgeführt oder ausgelassen. Eine grosse Sorge war und ist, dass die Onkologiepflege ausfallen könnte. Dann wäre es, wahrscheinlich über mehrere Wochen, unmöglich Chemotherapien zu verabreichen. Dieses Fachwissen ist praktisch nicht ersetzbar und die Dienstleistung kann man natürlich auch nicht virtuell anbieten. Glücklicherweise sind unserer Patienten sehr vorsichtig und befolgen die Hygienemassnahmen recht gewissenhaft.

Welche Erkenntnisse bezüglich Sars-COV2 konnten Sie mitnehmen:

Es gab dieses Jahr gleich 2 poffered paper sessions am ESMO. Das zeigt die enorme Wichtigkeit des Themas, aber auch, dass wichtige klinische Studien sofort eingeleitet wurden, unter anderem auch die SAKK Studie 80/20. Die Schwierigkeit aller Studien ist der Nenner: beziehen sich die Zahlen auf die ganze Bevölkerung? Auf alle Krebspatienten? Auf alle Patienten die Hospitalisiert werden mussten? Daher sind sehr viele bias unvermeidbar: Selection-bias z.B. underreporting (nur die schwer kranken Krebspatienten erfasst), undertreatment (keine IPS Plätze für Krebspatienten), misclassification (Differentialdiagnose Pneumonitis unter Immuntherapie vs. COVID Infekt) u.v.m. Es kristallisiert sich aber heraus, dass die Diagnose Krebs mit einem etwas höheren Risiko eines schweren Verlaufs korreliert, das scheint vor allem für Lungenkarzinome und noch mehr für hämatologische Tumore zuzutreffen. Für mich eine der qualitativ besten Arbeiten ist diejenige von Williamson et al, welche in Nature im Juli publiziert wurde. Sie hatten vom NHS Patienten-Angaben über 17 Millionen Patienten zur Verfügung, darunter fast 11’000 COVID19 Fälle: das sind sehr robuste Daten.
(doi: 10.1038/s41586-020-2521-4)

Welches sind Bereiche mit noch grösstem Forschungsbedarf?

Das ist jetzt ein Themenwechsel: für einen Kliniker ist das einfach, die Entitäten mit dem grössten Handlungsbedarf sind klar das Pankreaskarzinom und das Glioblastom.

Gibt es Fortschritte bei der Identifizierung von Biomarkern, die als Prädiktoren für das Ansprechen der Immuntherapie eine ausreichende Zuverlässigkeit garantieren?

Kurz gesagt: Nein

Wie sehen Sie die Schweiz als Forschungsplatz am ESMO repräsentiert?

Die Schweiz ist am ESMO recht gut repräsentiert. Einerseits durch verschiedene zusammenarbeiten mit internationalen kooperativen Gruppen wie der IBCSG, der EORTC, ETOP oder der Deutschen Hodgkin Gruppe. Andererseits zeigt die Schweiz eine konstante und qualitativ hochstehende eigene Forschungsleistung, vor allem repräsentiert durch die SAKK, das war auch dieses Jahr wieder der Fall.

Ihre Eindrücke zum virtuellen ESMO resp. ESMO in the Alps?

Dieses Jahr wurden alle grossen Kongresse virtuell durchgeführt. In vielerlei Hinsicht war das sehr eindrücklich: es ist bemerkenswert wie schnell grosse Organisationen wie ESMO sich dieser Herausforderung gestellt haben und innerhalb kurzer Zeit ein technisch und qualitativ hervorragendes Meeting organisieren konnten. Auch die Solidarität unter den Onkologen war schön mit zu erleben, man war tolerant, empathisch und enthusiastisch, trotz der widrigen Umstände. Dennoch vermisse ich, und ich bin damit sicher nicht alleine, den direkten Austausch mit den Kollegen und die Diskussion gerade im Anschluss an einen guten oder wichtigen Vortrag. Ich hoffe darum sehr, dass es uns bald wieder möglich sein wird «live» Meetings abzuhalten.

Eleonore E. Droux

Kongressausgabe der info@herz+gefäss

Hier finden Sie das PDF der ESC-Kongresszeitung

EDITORIAL ESC-Kongress 2020 *virtuell*– die digitale Erfahrung

Nach Ausbruch der COVID-19 Pandemie sah es zunächst so aus, als müsste der geplante ESC Kongress 2020 abgesagt werden. Trotz der logistischen und technischen Herausforderungen wurde der Kongress als «Online Veranstaltung des Jahres zum Rekord brechenden Ereignis: 125 000 Angehörige der Gesundheitsberufe aus 213 Ländern stellen ein neues Rekordergebnis dar!

Dies natürlich auch bedingt durch die spezielle Situation – ausgelöst durch die COVI-19 Pandemie – die praktisch sämtliche Länder getroffen hat und das Reisen grösstenteils verunmöglichte.

Die perfekte Organisation und das ausgesuchte Programm trugen indessen ebenso zum grossen Erfolg der Veranstaltung bei.

Neue Leitlinien, praxisrelevante Studien und vieles mehr, was die kardiologische Praxis wesentlich beeinflussen könnte, wurde in über 500 Sessions von einer Fakultät von 750 Experten zusammengestellt.

Zehntausende von Kardiologen konnten mit einem einfachen Mausklick verbunden, die neuesten Ergebnisse weltweiter Forschung erfahren. Trotz all dieser Fortschritte und Annehmlichkeiten blieben der soziale Kontakt und die persönlichen Austausche, die einen Kongressbesuch ebenso ausmachen wie das Erfahren der neuesten Forschungsergebnisse, dieses Jahr leider auf der Strecke.

Wir versuchen mit unserer Kongress-Zeitung den ESC-Kongress nochmals aufleben zu lassen und die wichtigsten neuen Erkenntnisse auch denjenigen, die die 4 Tage nicht vor dem Computer verbringen konnten, näher zu bringen.

Eleonore E Droux
Verlegerin & Publizistische Leitung

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen
Wissenschaftliche Leitung

ESC Congress 2020 – Hot Line Präsentationen

Auch dieses Jahr wurden am virtuellen ESC Congress wichtige Studien in Form von Hot Line Präsentationen vorgestellt. Die folgende Zusammenfassung gibt eine Übersicht über einzelne Präsentationen

EXPLORER-HCM

Erfolg bei obstruktiver hypertropher Kardiomyopathie

Mavacamten verbessert die Herzfunktion und die Symptome bei Patienten mit obstruktiver hypertropher Kardiomyopathie, so die Ergebnisse der EXPLORER-HCM-Studie, die in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurden «Die Ergebnisse dieser entscheidenden Studie unterstützen eine Rolle für eine krankheitsspezifische Therapie der obstruktiven hypertrophen Kardiomyopathie (HCM), die die Ursache behandelt, anstatt nur die Symptome zu managen», sagte Studienleiter Prof. Iacopo Olivotto von der Careggi Universitätsklinik in Florenz, Italien.
Von der HCM sind etwa 1 von 500 Menschen betroffen. Sie wird definiert als linksventrikuläre Hypertrophie, die nicht durch eine andere Herz- oder Systemerkrankung erklärt werden kann. Die Mehrheit der HCM-Patienten leidet an einer obstruktiven HCM, bei der eine Kombination aus kardialer Hypertrophie, übermässiger Kontraktilität und abnormaler Bewegung der Mitralklappe den Blutfluss vom linken Ventrikel zur Aorta blockiert oder reduziert – dies wird als Obstruktion des linksventrikulären Ausflusstrakts (LVOT) bezeichnet.
Zu den häufigen Symptomen gehören Dyspnoe, atypische Brustschmerzen, Herzklopfen, Müdigkeit, Schwindelgefühl oder Ohnmacht. Einige Menschen haben wenige oder keine Symptome. Aber für andere ist HCM eine schwächende und lebensverändernde Krankheit, die zu körperlichen Einschränkungen und geringerer Lebensqualität führt. Bei einigen Patienten schreitet die Remodellierung der linken Herzkammer zu einer refraktären Herzinsuffizienz fort.
Die derzeit verfügbaren medizinischen Behandlungsmethoden konzentrieren sich auf die Linderung der Symptome und versäumen es, die der obstruktiven HCM zugrunde liegenden Ursachen anzugehen. Diese unspezifischen Mittel haben oft eine bescheidene Wirksamkeit oder erhebliche Nebenwirkungen. Die chirurgische Septummyektomie und die Alkoholseptumablation sind wirksam, bergen jedoch die mit invasiven Verfahren verbundenen Risiken und erfordern spezifisches Fachwissen, das nicht immer verfügbar ist. Daher ist eine wirksame pharmakologische Therapie der obstruktiven HCM ein wichtiges, nicht erfülltes Bedürfnis.
Mavacamten ist ein erstklassiger kardialer Myosin-Inhibitor, der direkt auf die zugrunde liegende Pathophysiologie der HCM abzielt und die normale Herzfunktion wiederherstellt. In frühen klinischen Studien führte die Behandlung mit Mavacamten zu signifikanten Verbesserungen der Symptome, der körperlichen Funktion, der körperlichen Belastbarkeit und der Lebensqualität und reduzierte die LVOT-Obstruktion bei Patienten mit obstruktiver HCM.
EXPLORER-HCM war eine zentrale, globale, randomisierte, placebokontrollierte klinische Studie der Phase 3, in der die Wirksamkeit und Sicherheit von Mavacamten bei der Behandlung der symptomatischen obstruktiven HCM getestet wurde. Insgesamt 251 Patienten erhielten 30 Wochen lang einmal täglich Mavacamten oder ein Placebo. Die Endpunkte wurden gewählt, um die körperliche Belastbarkeit, die Symptome, die LVOT-Obstruktion, den funktionellen Status und die Lebensqualität zu untersuchen.
Der primäre Endpunkt bewertete den Behandlungseffekt von Mavacamten in Woche 30 im Vergleich zu Placebo sowohl auf die Symptome als auch auf die Herzfunktion. Er wurde definiert als 1) ≥1.5 ml/kg/min Verbesserung des Spitzen-Sauerstoffverbrauchs (VO2-Spitzenwert) und ≥1 Reduktion der New York Heart Association (NYHA)-Klasse ODER 2) ≥3.0 ml/kg/min Verbesserung des VO2-Spitzenwertes und keine Verschlechterung der NYHA-Klasse. Zu den sekundären Endpunkten gehörten die Veränderung des LVOT-Gradienten nach dem Training von der Basislinie bis zur 30. Woche sowie von Patienten gemeldete Endpunkte wie der Kansas City Cardiomyopathy Questionnaire-Clinical Summary Score (KCCQ-CSS) und der HCM-Symptomfragebogen-Shortness-of-Breath (HCMSQ-SoB)-Subscore.
In Woche 30 erreichten 45 (36,6%) Mavacamten-Patienten den primären zusammengesetzten Endpunkt im Vergleich zu 22 (17,2%) Placebo-Patienten (p=0,0005). Alle sekundären Endpunkte, einschliesslich des LVOT-Gradienten nach der Übung und der von den Patienten berichteten Endpunkte, zeigten ebenfalls statistisch signifikante Verbesserungen für Mavacamten im Vergleich zu Placebo (alle p<0,0006).
Sicherheit und Verträglichkeit von Mavacamten waren ähnlich wie bei Placebo. Etwa 11 schwerwiegende unerwünschte Ereignisse wurden bei 8,1% der Patienten mit Mavacamten berichtet, gegenüber 20 Ereignissen bei 8,6% der Patienten mit Placebo. Schwerwiegende kardiale Nebenwirkungen traten bei vier Patienten auf, die mit Mavacamten behandelt wurden (zwei Vorhofflimmern, zwei Stresskardiomyopathie), und vier in der Placebogruppe (drei Vorhofflimmern, ein Vorhofflimmern und kongestive Herzinsuffizienz).sagte Professor Olivotto: «Die Gesamtheit und Konsistenz der Ergebnisse zeigte einen Nutzen der Mavacamten-Behandlung im Vergleich zu Placebo bei Patienten mit einer HCM-Hintergrundtherapie. Mavacamten verbesserte die Funktionsfähigkeit, den LVOT-Gradienten, die Symptome und Schlüsselaspekte der Lebensqualität bei Patienten mit obstruktiver HCM und wurde im Allgemeinen gut vertragen. Die Rhythmuskontrolltherapie verbessert die Ergebnisse bei Patienten mit Vorhofflimmern.

WFR

Herzinfarktrisiko bei Patienten mit Diabetes halbiert sich in 15 Jahren

Die drastische Senkung des Herzinfarktrisikos bei Patienten mit Diabetes fällt mit einer starken Zunahme des Einsatzes von Präventivmedikamenten zusammen.

Unsere Ergebnisse deuten darauf hin, dass bei der Diagnose von Typ-2-Diabetes die Einnahme von Medikamenten zur Vorbeugung von Herz-Kreislauf-Erkrankungen einen erheblichen Einfluss auf das Risiko von Herzinfarkten und vorzeitigem Tod hat», sagte die leitende Prüfärztin Dr. Christine Gyldenkerne vom Universitätskrankenhaus Aarhus, Dänemark.
Menschen mit Typ-2-Diabetes haben im Vergleich zu Menschen ohne Diabetes ein doppelt so hohes Risiko, einen Herzinfarkt zu erleiden oder an einer Herzerkrankung zu sterben.
Das Management von Patienten mit Typ-2-Diabetes hat sich in den letzten zwei Jahrzehnten erheblich verändert, wobei der Schwerpunkt verstärkt auf der Prävention von Herz-Kreislauf-Erkrankungen liegt. Dies war die erste Studie, in der untersucht wurde, wie sich diese Veränderungen auf das Risiko von Herzinfarkt und vorzeitigem Tod bei Patienten mit neu diagnostiziertem Typ-2-Diabetes und keiner früheren Herz-Kreislauf-Erkrankung ausgewirkt haben könnten.
Die Forscher identifizierten alle Patienten in Dänemark, die von 1996 bis 2011 eine Therapie für Typ-2-Diabetes einleiteten – insgesamt 211’278 Patienten. Jeder Patient mit Diabetes wurde hinsichtlich Alter und Geschlecht mit fünf Personen ohne Diabetes aus der Allgemeinbevölkerung verglichen. Personen mit früheren Herz-Kreislauf-Erkrankungen wurden ausgeschlossen.
Alle Teilnehmer wurden sieben Jahre lang beobachtet. Anhand von Daten aus nationalen Gesundheitsregistern erfassten die Forscher Herzinfarkte und Todesfälle während der Nachbeobachtung. Sie vermerkten auch den Einsatz von Medikamenten zur Vorbeugung von Herz-Kreislauf-Erkrankungen zum Zeitpunkt der Diabetes-Diagnose.
Die Forscher stellten fest, dass bei Patienten mit neu diagnostiziertem Typ-2-Diabetes und ohne vorherige Herz-Kreislauf-Erkrankung das Risiko für Herzinfarkt und Tod stark reduziert wurde. Von 1996 bis 2011 wurde das relative Risiko für einen Herzinfarkt um 61% und für den Tod um 41% gesenkt. Im gleichen Zeitraum sanken die absoluten Risiken für Herzinfarkt und Tod um 4% bzw. 12%.
Vergleicht man Patienten mit Diabetes mit der Allgemeinbevölkerung, so verringerten sich die anfänglich grossen Unterschiede im Risiko im Laufe der Zeit. Am Ende der Studie war das Herzinfarktrisiko bei Patienten mit Diabetes nur noch geringfügig – 0,6% – höher als in der Allgemeinbevölkerung.
Bei Diabetikern stieg die Einnahme cholesterinsenkender Medikamente um mehr als das Zehnfache, Aspirin um 50% und blutdrucksenkende Medikamente um bis zu viermal während des Studienzeitraums.
sagte Dr. Gyldenkerne: «Das Risiko für Herzinfarkt und vorzeitigen Tod bei Patienten mit neu diagnostiziertem Typ-2-Diabetes und keiner früheren Herz-Kreislauf-Erkrankung wurde von 1996 bis 2011 ungefähr halbiert. Im gleichen Zeitraum verringerte sich der Unterschied im Risiko für Herzinfarkt und Tod bei Patienten mit Diabetes im Vergleich zur Allgemeinbevölkerung erheblich», sagte Dr. Gyldenkerne. Sie merkte an, dass es sich um eine Beobachtungsstudie handele und ein Kausalzusammenhang nicht angenommen werden könne. Dr. Gyldenkerne sagte: «Neben dem Einsatz von Präventivmedikamenten können andere Faktoren die Wahrscheinlichkeit eines Herzinfarktes und eines vorzeitigen Todes beeinflusst haben. Zum Beispiel könnten eine strengere Kontrolle von Diabetes und Änderungen des Lebensstils wie Raucherentwöhnung, körperliche Aktivität und gesündere Ernährung zu der verbesserten Prognose beigetragen haben».

WFR

EMPEROR-Reduced

SGLT2-Hemmer erfolgreich bei Herz-insuffizienzmit reduzierter Auswurffraktion

Die EMPEROR-Reduced-Studie wurde konzipiert, um die Wirkungen von Empagliflozin 10 mg einmal täglich (im Vergleich zu Placebo) bei Patienten mit Herzinsuffizienz und einer reduzierten Auswurffraktion, mit oder ohne Diabetes, die bereits alle geeigneten Behandlungen für Herzinsuffizienz erhielten, zu untersuchen.3
Der primäre Endpunkt war die Zusammensetzung aus kardiovaskulärem Tod oder Krankenhausaufenthalt wegen Herzinsuffizienz. Sekundäre Endpunkte umfassten unerwünschte Nierenergebnisse, definiert als chronische Dialyse oder Nierentransplantation oder anhaltende Reduktion der geschätzten glomerulären Filtrationsrate (eGFR).
Durch die Anpassung der Eignung auf der Grundlage der natriuretischen Peptidspiegel an die Ejektionsfraktion der Ausgangssubstanz wurden in die Studie bevorzugt Patienten mit höherem Risiko aufgenommen, die in früheren Studien nicht gut repräsentiert waren.
In die Studie wurden 3.730 Patienten mit Herzinsuffizienz und einer linksventrikulären Ejektionsfraktion von 40% oder weniger, mit oder ohne Diabetes, aufgenommen. Die Patienten wurden nach dem Zufallsprinzip einmal täglich 10 mg Empagliflozin oder Placebo verabreicht.
Während einer medianen Nachbeobachtung von 16 Monaten trat der primäre Endpunkt bei 361 Patienten in der Empagliflozin-Gruppe und 462 Patienten in der Placebo-Gruppe auf (Hazard Ratio [HR] 0,75; 95% Konfidenzintervall [CI] 0,65-0,86; p<0,0001). Empagliflozin reduzierte die Gesamtzahl der Hospitalisationen wegen Herzinsuffizienz (HR 0,70; 95% KI 0,58-0,85; p<0,001). Unerwünschte Nierenresultate traten bei 30 Patienten in der Empagliflozin-Gruppe und 58 Patienten in der Placebo-Gruppe auf (HR 0,50; 95% KI 0,32-0,77; p<0,01). Unkomplizierte Urogenitaltrakt-Infektionen traten in der Empagliflozin-Gruppe häufiger auf (1,3% vs. 0,4%), aber die Häufigkeit von Hypotonie, Volumendepletion und Hypoglykämie war in beiden Gruppen ähnlich.
Dies sagte der leitende Prüfarzt Dr. Milton Packer vom Baylor University Medical Centre, Dallas, Texas: «Empagliflozin reduzierte das Risiko schwerer Herzinsuffizienzereignisse um 30% und senkte das Risiko schwerwiegender unerwünschter Nierenausfälle um 50%. Diese Studie dehnt den Nutzen von SGLT2-Inhibitoren auf Patienten mit höherem Risiko aus und zeigt zum ersten Mal einen signifikanten Nutzen für das Nierenergebnis bei Patienten mit Herzinsuffizienz».
sagte Dr. Packer: «Auf der Grundlage der kombinierten Ergebnisse unserer Studie (zusammen mit der früheren Studie mit Dapagliflozin) glauben wir, dass die SGLT2-Inhibition mit Empagliflozin und Dapagliflozin nun zu einem neuen Behandlungsstandard für Patienten mit Herzinsuffizienz und einer reduzierten Ejektionsfraktion werden wird.

WFR

EAST-AFNET-4-

Patienten mit neu diagnostiziertem Vorhofflimmern profitieren von einer frühen rhythmuserhaltenden Therapie

Die Rhythmuskontrolltherapie wird in der Regel verzögert, es sei denn, die Patienten haben anhaltende Symptome bei ansonsten wirksamer Rhythmuskontrolle. In der EAST-AFNET 4-Studie wurde untersucht, ob eine kurz nach der Diagnose durchgeführte Rhythmuskontrolltherapie – mit Antiarrhythmika oder Ablation – die Ergebnisse verbessert.

«Das Risiko schwerer kardiovaskulärer Komplikationen und des Todes bei Patienten mit Vorhofflimmern ist im ersten Jahr nach der Diagnose am höchsten, was darauf hindeutet, dass eine frühe Therapie am vorteilhaftesten sein könnte», sagte der leitende Prüfarzt Prof. Paulus Kirchhof vom Universitäts-Herz- und Gefässzentrum UKE Hamburg, Deutschland, und der Universität Birmingham, Grossbritannien. «Darüber hinaus verursacht Vorhofflimmern innerhalb weniger Wochen nach Ausbruch der Krankheit Vorhofschäden. Eine frühzeitige Rhythmuskontrolltherapie könnte diese Schädigung reduzieren oder verhindern und dadurch wirksamer machen».
Im ersten Jahr der Diagnose Vorhofflimmern und mit mindestens zwei Herz-Kreislauf-Erkrankungen wurden im Zeitraum 2011 bis 2016 insgesamt 2.789 Patienten aus 135 Standorten in 11 Ländern aufgenommen. Die Patienten wurden im Verhältnis 1:1 zu einer frühen Rhythmuskontrolltherapie oder einer üblichen Behandlung randomisiert und nach Standorten stratifiziert. Die Patienten in beiden Gruppen erhielten eine Behandlung von Herz-Kreislauf-Erkrankungen, Antikoagulation und Rhythmuskontrolle gemäss den Richtlinien.
Die Patienten in der frühen Rhythmuskontrollgruppe erhielten Antiarrhythmika oder eine Katheterablation (von den lokalen Studienteams ausgewählt). Die Rhythmuskontrolltherapie wurde eskaliert, wenn rezidivierendes Vorhofflimmern klinisch oder per EKG dokumentiert wurde, einschliesslich der Überwachung mit patientenoperierten EKG-Geräten.
Patienten in der üblichen Versorgungsgruppe wurden zunächst mit einer Rhythmuskontrolle behandelt. Die Rhythmuskontrolltherapie wurde nur zur Linderung schwerer vorhofflimmerbedingter Symptome trotz optimaler Frequenzkontrolle unter Beachtung der aktuellen Leitlinien eingesetzt.
Der erste primäre Endpunkt war eine Kombination aus kardiovaskulärem Tod, Schlaganfall, sich verschlechternder Herzinsuffizienz und akutem Koronarsyndrom. Der zweite primäre Endpunkt waren Krankenhausaufenthalte pro Jahr. Der primäre Endpunkt der Sicherheit war eine Kombination aus Schlaganfall, Tod durch alle Todesursachen und schweren unerwünschten Ereignissen, die durch die Rhythmuskontrolle verursacht wurden.
Während einer medianen Nachbeobachtungszeit von 5,1 Jahren trat der erste primäre Endpunkt bei 249 Patienten unter Frühtherapie und bei 316 Patienten in der Regelversorgung auf. Angepasst an das Gruppen-sequentielle Studiendesign trat er bei Patienten mit früher Rhythmuskontrolle seltener auf (Hazard Ratio [HR] 0,79; Konfidenzintervall [CI] 0,67-0,94; p=0,005). Die absolute Risikoreduktion mit früher Rhythmuskontrolle betrug 1,1% pro Jahr.
Der klinische Nutzen einer frühen Rhythmuskontrolle war in allen Untergruppen konsistent, einschliesslich asymptomatischer Patienten und Patienten ohne Herzinsuffizienz. Alle Komponenten des primären Endpunkts traten bei Patienten, die einer frühen Therapie randomisiert wurden, numerisch seltener auf, und kardiovaskuläre Todesfälle und Schlaganfälle waren im Vergleich zur üblichen Behandlung signifikant reduziert.
Hinsichtlich des zweiten primären Endpunktes gab es zwischen den Gruppen keinen Unterschied bei den Krankenhausübernachtungen (Frühtherapie 5,8±21,9 Tage/Jahr; übliche Versorgung 5,1±15,5 Tage/Jahr; p=0,226).
Der primäre Sicherheitsendpunkt unterschied sich nicht zwischen den Gruppen (Frühtherapie 231 Ereignisse; Regelversorgung 223 Ereignisse). Komplikationen der Rhythmuskontrolltherapie traten bei Patienten unter frühzeitiger Therapie häufiger auf, traten aber im Einklang mit anderen neueren Rhythmuskontrollstudien seltener auf.
Prof. Kirchhof sagte: «Eine Rhythmuskontrolltherapie, die kurz nach der Diagnose von Vorhofflimmern eingeleitet wird, reduziert kardiovaskuläre Komplikationen, ohne die Krankenhausverweildauer zu erhöhen und ohne Sicherheitsbedenken. Diese Ergebnisse haben das Potenzial, die klinische Praxis frühzeitig nach der Diagnose von Vorhofflimmern vollständig in Richtung einer Rhythmuskontrolltherapie zu verändern».

WFR

ATPCI-Trial

Angina-Präparat verbessert die Ergebnisse nach erfolgreicher Revaskularisierung nicht

Trimetazidin, das nach erfolgreicher perkutaner Koronarintervention (PCI) verabreicht wird, verbessert laut Ergebnissen der ATPCI-Studie auf dem ESC-Kongress 2020 die Ergebnisse bei Patienten mit chronischen oder akuten Koronarsyndromen nicht.1
Unter Angina pectoris versteht man einen einengenden Schmerz oder Unbehagen im vorderen Brustbereich oder im Nacken, Kiefer, Schulter oder Arm aufgrund eines verminderten Blutflusses zum Herzen. Sie kann bei akuten Koronarsyndromen (ACS) und chronischen Koronarsyndromen (CCS) auftreten.
Die PCI verbessert die Prognose bei akuten Patienten und kann die Symptome bei chronischen Patienten, die auf Medikamente nicht ansprechen, lindern. Frühere Studien haben jedoch gezeigt, dass die Angina trotz antianginöser Therapie und erfolgreicher PCI bei 30% der Patienten wieder auftritt. Es gibt nur wenige aktuelle Daten über den prognostischen Nutzen von Antiangina-Medikamenten bei Patienten nach einer PCI.
Die randomisierte ATPCI-Studie untersuchte die Wirkung von Trimetazidin, das nach der PCI zur Standardtherapie hinzugefügt wurde. Im Gegensatz zu typischen Angina pectoris-Medikamenten, die den Blutfluss durch Entspannung und Erweiterung der Blutgefässe verbessern, schützt Trimetazidin vor Myokardischämie, indem es den Stoffwechsel des Herzens verbessert und die Verwendung von Glukose begünstigt.
In die Studie wurden 6.007 Patienten aufgenommen, die sich erfolgreich einer PCI unterzogen hatten, entweder elektiv für eine stabile Angina pectoris (n=3.490) oder dringend für eine instabile Angina pectoris oder einen Myokardinfarkt ohne ST-Erhöhung (n=2.517). Die Patienten wurden nach dem Zufallsprinzip Trimetazidin oder Placebo zugeteilt.
Der primäre Wirksamkeitsendpunkt war die Kombination aus Herztod oder Krankenhausaufenthalt wegen eines kardialen Ereignisses oder rezidivierender/persistierender Angina pectoris, die zu einem Hinzufügen, Umschalten oder Erhöhen der Dosis von Antiangingmitteln oder einer Koronarangiographie führte.
Nach einer medianen Nachbeobachtung von fünf Jahren trat der primäre Wirksamkeitsendpunkt bei 700 (23,3%) Patienten in der Trimetazidin-Gruppe und 714 (23,7%) Patienten in der Placebo-Gruppe auf (p=0,7). Hinsichtlich der Rate der Nebenwirkungen gab es keinen Unterschied zwischen den Gruppen.
Studienleiter Prof. Roberto Ferrari von der Universität Ferrara, Italien, sagte: «Die Studie zeigt, dass Trimetazidin bei Patienten mit akuten und chronischen Koronarsyndromen keine Verbesserung der Ergebnisse oder Symptome nach erfolgreicher PCI bewirkt.

WFR

POPular TAVI-Studie

Beste Anti-Gerinnungsstrategie nach Herzklappenintervention

Die Studie POPular TAVI hat die aktuellen Empfehlungen der Leitlinien zur Thrombozytenaggregationshemmung nach Transkatheter-Aortenklappenimplantation (TAVI) bei Patienten, die keine orale Antikoagulation einnehmen, in Frage gestellt.
«Aspirin allein im Vergleich zu Aspirin mit Clopidogrel reduzierte die Blutungsrate signifikant, mit einer absoluten Reduktion von mehr als 10%», sagte der koordinierende Prüfarzt Dr. Jorn Brouwer vom St. Antonius-Hospital, Nieuwegein, Niederlande. «Gleichzeitig führte Aspirin allein im Vergleich zu Aspirin mit Clopidogrel nicht zu einer Zunahme der thromboembolischen Ereignisse, wie sie in den sekundären Endpunkten erfasst wurden».
Die Aortenstenose (Verengung der Aortenklappe) ist das am weitesten verbreitete Herzklappenproblem in Europa. TAVI ist eine etablierte Behandlung für Patienten mit schwerer symptomatischer Aortenstenose. Es wird geschätzt, dass die jährliche Zahl der Eingriffe in Europa 177.000 erreichen könnte.
Das Risiko von Blutungen und ischämischen Komplikationen nach TAVI ist relativ hoch und geht mit einer erhöhten Mortalität einher. Leitlinien empfehlen die Zugabe von Clopidogrel zur Aspirintherapie für drei bis sechs Monate nach dem Eingriff, um thromboembolische Ereignisse zu reduzieren.2,3 Explorative Studien haben jedoch gezeigt, dass die vorübergehende Zugabe von Clopidogrel mit einer höheren Rate schwerer Blutungen verbunden ist, ohne dass es zu einem Rückgang thromboembolischer Komplikationen kommt.
Die Studie POPular TAVI untersuchte die optimale antithrombotische Therapie in zwei Kohorten: Patienten, die keine oralen Antikoagulanzien erhielten (Kohorte A), und Patienten mit chronischer oraler Antikoagulation (Kohorte B). Die Ergebnisse der Kohorte B wurden veröffentlicht.4 Beide Kohorten wurden hinsichtlich der Studienergebnisse getrennt voneinander untersucht.
Die aktuelle Studie (Kohorte A) schloss Patienten aus, bei denen innerhalb von drei Monaten vor TAVI ein Koronararterienstent mit einem medikamentenbeschichteten Stent oder innerhalb eines Monats vor TAVI ein Bare-Metal-Stent eingesetzt worden war. Insgesamt 665 Patienten ohne Indikation zur oralen Antikoagulation wurden nach dem Zufallsprinzip auf Aspirin allein (331 Patienten) oder Aspirin mit dreimonatiger Clopidogrel-Behandlung (334 Patienten) verteilt.
Die Studie prüfte die Hypothese, dass Aspirin allein im Vergleich zu Aspirin mit dreimonatiger Einnahme von Clopidogrel die Blutungsrate nach einem Jahr reduzieren würde. Die ko-primären Ergebnisse waren: 1) alle Blutungen (prozedurale und nicht-prozedurale) und 2) nicht-prozedurale Blutungen.
Darüber hinaus prüfte die Studie die Hypothese, dass Aspirin allein in Bezug auf zwei sekundäre Endpunkte nach einem Jahr Aspirin mit Clopidogrel nicht unterlegen wäre. Der erste untersuchte Blutungen und thromboembolische Ereignisse und setzte sich zusammen aus kardiovaskulärer Mortalität, nicht-prozeduralen Blutungen, Schlaganfall aller Ursachen oder Myokardinfarkt. Das zweite untersuchte nur thromboembolische Ereignisse und war eine Kombination aus kardiovaskulärer Mortalität, ischämischem Schlaganfall oder Myokardinfarkt. Hinsichtlich der co-primären Endpunkte führte Aspirin allein nach einem Jahr zu einer signifikant geringeren Inzidenz von Blutungen im Vergleich zu Aspirin mit Clopidogrel. Alle Blutungen traten bei 50 Patienten (15,1%) auf, die Aspirin allein erhielten, gegenüber 89 (26,6%) Patienten, die Aspirin mit Clopidogrel erhielten (Risikoverhältnis [RR] 0,57; 95% Konfidenzintervall [CI] 0,42-0,77; p=0,001). Nicht prozedurale Blutungen traten bei 50 Patienten (15,1%) bzw. 83 (24,9%) auf (RR 0,61; 95% CI 0,44-0,83; p=0,005).
Hinsichtlich des sekundären Outcome bei Blutungen und thromboembolischen Ereignissen war Aspirin allein der kombinierten Therapie überlegen. Das Ergebnis trat bei 76 Patienten (23,0%) auf, die Aspirin allein erhielten, im Vergleich zu 104 Patienten (31,1%), die Aspirin mit Clopidogrel erhielten (Differenz -8,2 Prozentpunkte; 95% KI bei Nichtunterlegenheit -14,9 bis -1,5; p<0,001; RR 0,74; 95% KI bei Überlegenheit 0,57-0,95; p=0,04).
Der sekundäre Endpunkt bei thromboembolischen Ereignissen trat bei 32 Patienten (9,7%) auf, die nur Aspirin erhielten, im Vergleich zu 33 Patienten (9,9%), die Aspirin mit Clopidogrel erhielten (Differenz -0,2 Prozentpunkte; 95% KI für Nichtunterlegenheit -4,7 bis 4,3; p=0,004) sagte Dr. Brouwer: «Die Studie zeigt, dass Aspirin allein bei Patienten, die sich einer TAVI unterziehen, keine orale Antikoagulation erhalten und nicht kürzlich einem koronaren Stenting unterzogen wurden, eingesetzt werden sollte.

WFR

Kein Zusammenhang zwischen Blutdruckmedikation und Krebs

Es gibt keinen Beweis dafür, dass blutdrucksenkende Medikamente das Krebsrisiko erhöhen, so die umfangreichste Studie, die zu diesem Thema durchgeführt wurde.
«Unsere Ergebnisse sollten die Öffentlichkeit hinsichtlich der Sicherheit von blutdrucksenkenden Medikamenten in Bezug auf Krebs beruhigen, was angesichts ihres erwiesenen Nutzens zum Schutz vor Herzinfarkt und Schlaganfall von grösster Bedeutung ist», sagte die Studienautorin Dr. Emma Copland, Epidemiologin an der Universität Oxford, Grossbritannien.
Ein möglicher Zusammenhang zwischen Blutdruckmitteln und Krebs wird seit mehr als 40 Jahren diskutiert. Die Beweise für ein erhöhtes oder vermindertes Krebsrisiko bei der Einnahme von blutdrucksenkenden Medikamenten sind widersprüchlich und widersprüchlich.
Es handelte sich um die grösste Studie über die Krebsergebnisse bei Teilnehmern an randomisierten Studien, in denen blutdrucksenkende Medikamente untersucht wurden – rund 260`000 Personen in 31 Studien. Die Prüfer aller Studien wurden um Informationen darüber gebeten, welche Teilnehmer an Krebs erkrankten. Viele dieser Informationen sind bisher noch nicht veröffentlicht worden, so dass die aktuelle Analyse die bisher detaillierteste ist.
Fünf Klassen blutdrucksenkender Medikamente wurden getrennt untersucht: Angiotensin-konvertierende Enzym-(ACE-)Hemmer, Angiotensin-II-Rezeptorblocker (ARB), Betablocker, Kalziumkanalblocker (CCB) und Diuretika.
Die Forscher schätzten die Wirkung jeder Medikamentenklasse auf das Risiko, an irgendeiner Art von Krebs zu erkranken, an Krebs zu sterben und Brust-, Darm-, Lungen-, Prostata- und Hautkrebs zu entwickeln. Sie untersuchten auch, ob es Unterschiede je nach Alter, Geschlecht, Körpergrösse, Raucherstatus und vorherigem Gebrauch von blutdrucksenkenden Medikamenten vor der Teilnahme an der Studie gab.
Während eines Zeitraums von durchschnittlich vier Jahren gab es etwa 15’000 neue Krebsdiagnosen. Die Forscher fanden keine Hinweise darauf, dass die Einnahme einer blutdrucksenkenden Medikamentenklasse das Krebsrisiko erhöhte. Dieser Befund war unabhängig von Alter, Geschlecht, Körpergrösse, Raucherstatus und früherer Einnahme von blutdrucksenkenden Medikamenten konsistent.
Jede Medikamentenklasse wurde mit allen anderen Kontrollgruppen verglichen, einschliesslich Placebo, Standardbehandlung und anderen Medikamentenklassen.
Es gab keinen wichtigen Effekt einer einzelnen Medikamentenklasse auf das Gesamtkrebsrisiko. Die Hazard Ratio (HR) für jede Krebsart betrug 0,99 (95% Konfidenzintervall [CI]) 0,94-1,04) bei ACE-Hemmern, 0,97 (95% CI 0,93-1,02) bei ARB, 0,98 (95% CI 0,89-1,08) bei Betablockern, 1,06 (95% CI 1,01-1,11) bei CCBs und 1,01 (95% CI 0,95-1,07) bei Diuretika. Statistisch gesehen unterschieden sich diese Effektstärken nicht signifikant voneinander, so dass es keinen Hinweis auf ein erhöhtes Krebsrisiko bei einer der Medikamentenklassen gab.
Ebenso gab es keine Hinweise darauf, dass irgendeine Art von blutdrucksenkenden Medikamenten einen Einfluss auf die Wahrscheinlichkeit, Brust-, Darm-, Lungen-, Prostata- oder Hautkrebs zu entwickeln, hatte.
Wenn die Teilnehmer während des gesamten Verlaufs der einzelnen Studien verfolgt wurden, gab es keinen Hinweis darauf, dass das Krebsrisiko mit längerer Anwendungsdauer dieser Behandlungen zunahm.
«Unsere Studie hat sich mit einer anhaltenden Kontroverse darüber befasst, ob blutdrucksenkende Medikamente das Risiko, an Krebs zu erkranken, erhöhen. Wir haben die bisher grösste randomisierte Evidenz auf individueller Ebene zu blutdrucksenkenden Medikamenten verwendet und Beweise für die Sicherheit von blutdrucksenkenden Medikamenten in Bezug auf Krebs erbracht», sagte Dr. Copland.

WFR

PARALLAX-Studie

Primärer Endpunkt bei Herzinsuffizienz mit erhaltener Auswurffraktion erreicht

Sacubitril/Valsartan reduziert NT-proBNP, einen Biomarker, der die langfristigen klinischen Ergebnisse bei Herzinsuffizienz vorhersagt, verbessert aber nicht die Funktionsfähigkeit im Vergleich zur individualisierten Hintergrundtherapie bei Patienten mit Herzinsuffizienz mit erhaltener Ejektionsfraktion. Das ist das Hauptergebnis der PARALLAX-Studie, das heute in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurde.1
Die Herzinsuffizienz mit konservierter Auswurffraktion (HFpEF) betrifft etwa die Hälfte der Patienten mit Herzinsuffizienz. Es wird erwartet, dass die Prävalenz mit der alternden Bevölkerung und der Zunahme von Risikofaktoren wie Bluthochdruck, Diabetes, Adipositas und Vorhofflimmern steigen wird. Die Patienten sind oft hochgradig symptomatisch, mit Kurzatmigkeit, verminderter Bewegungsfähigkeit, eingeschränkter Lebensqualität und häufigen Rehospitalisierungen.
Es gibt derzeit keine zugelassene Therapie zur Verringerung der Morbidität und Mortalität bei Patienten mit HFpEF. Die Behandlungsempfehlungen konzentrieren sich hauptsächlich auf die Linderung der Symptome mit Diuretika und die Behandlung von Komorbiditäten, typischerweise mit Inhibitoren des Renin-Angiotensin-Systems (RAS), einschliesslich Inhibitoren des Angiotensin-konvertierenden Enzyms (ACE) oder Angiotensin-Rezeptorblockern (ARB).
Die PARAGON-HF-Endpunktstudie deutete darauf hin, dass Sacubitril/Valsartan im Vergleich zu Valsartan (ein ARB) die Hospitalisierung von HFpEF-Patienten mit Herzinsuffizienz verringern kann.2 In der täglichen Praxis erhalten jedoch nicht alle HFpEF-Patienten einen ARB. Viele nehmen einen ACE-Hemmer ein, einige überhaupt keinen RAS-Hemmer.
PARALLAX testete daher die Wirkungen von Sacubitril/Valsartan im Vergleich zur optimalen individualisierten Hintergrundtherapie, die der ACE-Hemmer Enalapril, das ARB-Valsartan oder ein Placebo sein könnte. Die koprimären Endpunkte wurden ausgewählt, um den Schweregrad und die funktionelle Kapazität der Herzinsuffizienz zu beurteilen: 1) Veränderung des Plasma-N-terminalen pro B-Typ natriuretischen Peptids (NT-proBNP) vom Ausgangswert bis zu 12 Wochen; und 2) Veränderung der sechsminütigen Gehstrecke vom Ausgangswert bis zu 24 Wochen.
Insgesamt 2.572 HFpEF-Patienten wurden nach dem Zufallsprinzip Sacubitril/Valsartan oder ihrer aktuellen RAS-Medikation (Enalapril, Valsartan oder Placebo, wenn sie keinen RAS-Hemmer einnahmen) zugeteilt. Die Patienten in der Studie hatten ein Durchschnittsalter von 73 Jahren und 51% waren Frauen. Die mittlere linksventrikuläre Ejektionsfraktion zu Studienbeginn betrug 56%.
Die Studie erreichte den ersten primären Endpunkt: Nach 12 Wochen zeigten Patienten, die mit Sacubitril/Valsartan behandelt wurden, eine hochsignifikante, um 16,4% stärkere Reduktion von NT-proBNP als Patienten, die mit einer optimalen individualisierten medikamentösen Therapie behandelt wurden (p<0,0001).
Der zweite primäre Endpunkt wurde in der Studie nicht erreicht: In Woche 24 hatte sich die Sechs-Minuten-Gehdistanz in beiden Gruppen im Vergleich zum Ausgangswert verbessert (die mittlere Veränderung betrug 9,7 m in der Sacubitril/Valsartan-Gruppe und 12,2 m in der Gruppe mit individualisierter medizinischer Therapie), wobei es keinen signifikanten Unterschied zwischen den Gruppen gab (mittlerer Unterschied -2,5 m; 95% Konfidenzintervall -8,5 bis 3,5 m; p=0,79).
Zu den sekundären Endpunkten gehörten die Veränderung der Lebensqualität von der Basislinie bis zu 24 Wochen (gemessen mit dem Kansas City Cardiomyopathy Questionnaire; KCCQ) und die Funktionsklasse der New York Heart Association (NYHA). Die Lebensqualität verbesserte sich in beiden Gruppen und war mit Sacubitril/Valsartan besser als der Komparator in Woche 4, aber es gab keinen Unterschied zwischen den Gruppen in Woche 24. Die Veränderungen in der NYHA-Klasse waren in beiden Gruppen in Woche 24 ähnlich.
Insgesamt wurden mit Ausnahme der Herzinsuffizienz-Ereignisse in beiden Gruppen ernste unerwünschte Ereignisse in ähnlichen Proportionen der Patienten berichtet. Ereignisse der Herzinsuffizienz (wie z.B. eine Verschlechterung der Herzinsuffizienz, die einen Krankenhausaufenthalt erforderlich macht oder keine Krankenhauseinweisung erfordert) waren die häufigsten schweren unerwünschten Ereignisse und traten bei mehr Patienten in der Gruppe der individualisierten medizinischen Therapie als in der Sacubitril/Valsartan-Gruppe auf. Auf dieser Grundlage zeigte eine Post-Hoc-Analyse, dass Sacubitril/Valsartan das Risiko einer Hospitalisierung wegen Herzinsuffizienz um 50% senkte (p=0,005). Bei Patienten in der Sacubitril/Valsartan-Gruppe war die Abnahme der Nierenfunktion (geschätzte glomeruläre Filtrationsrate; eGFR) nach 24 Wochen ebenfalls signifikant geringer.
Studienleiter Prof. Burkert Pieske von der Charité – Universitätsmedizin Berlin und dem Deutschen Herzzentrum, Berlin, sagte: «Die Studie zeigte eine konsistente Abnahme des Surrogat-Outcome-Markers NT-proBNP mit Sacubitril/Valsartan im Vergleich zur individuellen medizinischen Therapie.

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Früh einsetzender Myokardinfarkt bei Männern und Frauen Italienische Genetik-Studie

Die Studie verglich die Ergebnisse von Frauen und Männern unter 45 Jahren, die einen Herzinfarkt hatten. Sie gibt Hoffnung für junge Frauen nach Herzinfarkt Prämenopausale Frauen haben gute Langzeitergebnisse nach einem Herzinfarkt, laut einer late breaking study die auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurde.
«Frühere Forschungen haben gezeigt, dass Frauen mit höherer Wahrscheinlichkeit nach einem Herzinfarkt sterben als Männer», sagte der leitende Forscher Prof. Diego Ardissino vom Universitätskrankenhaus in Parma, Italien«. Unsere Studie zeigt, dass dies vor den Wechseljahren, wenn Frauen noch Östrogen ausgesetzt sind, einem Hormon, das vor Herzkrankheiten schützt, nicht zutrifft.
Die italienische Genetik-Studie über den früh einsetzenden Myokardinfarkt verglich die Ergebnisse von Frauen und Männern unter 45 Jahren, die einen Herzinfarkt hatten. Die Studie schloss 2.000 Patienten (1.778 Männer und 222 Frauen) ein, die sich zwischen 1998 und 2002 auf 125 italienischen Koronarstationen mit einem Herzinfarkt vor dem Alter von 45 Jahren im Krankenhaus vorstellten. Der primäre Endpunkt war eine Zusammensetzung aus rezidivierendem Herzinfarkt, Schlaganfall oder Tod durch kardiovaskuläre Erkrankungen.
Während einer medianen Nachbeobachtungszeit von 20 Jahren trat der primäre zusammengesetzte Endpunkt bei 25,7% der Frauen im Vergleich zu 37,0% der Männer auf (Hazard Ratio [HR] 0,69; 95% Konfidenzintervall [CI] 0,52-0,91; p=0,01).
Als die Komponenten des primären Endpunkts getrennt analysiert wurden, fanden die Forscher heraus, dass zweite Herzinfarkte bei Frauen seltener auftraten als bei Männern (14,2% vs. 25,4%; HR 0,53; 95% Konfidenzintervall [KI] 0,37-0,77; p<0,001). Allerdings war die Wahrscheinlichkeit eines Schlaganfalls bei Frauen höher als bei Männern (7,7 % vs. 3,7 %; HR: 2,02; 95 % KI 1,17-3,49; p=0,012). Rauchen (46,5% vs. 42,8%), Alkoholkonsum (65,3% vs. 27,4%), hohe Blutfettwerte (62,3% vs. 50,7%) und Diabetes (7,8% vs. 5,4%) waren bei Männern häufiger als bei Frauen (alle p<0,001). Prof. Ardissino sagte, die bessere Prognose bei prämenopausalen Frauen im Vergleich zu Männern hänge wahrscheinlich mit verschiedenen Mechanismen hinter den Herzinfarkten zusammen. Bei Frauen war die Wahrscheinlichkeit, gesunde Arterien zu haben, mehr als doppelt so hoch wie bei Männern (36,5% vs. 15,4%; p<0,001), aber eine Koronararteriendissektion (ein Riss in einem Blutgefäss, das das Herz versorgt) war bei Frauen häufiger (5,4% vs. 0,7%; p<0,01).
Er sagte: «Bei Männern waren koronare Ereignisse meist auf blockierte Arterien zurückzuführen, während sie bei Frauen andere Ursachen hatten, wie z.B. eine koronare Dissektion, von der bekannt ist, dass sie eine günstigere Prognose und ein geringeres Rezidivrisiko hat.
Bei der Entlassung aus dem Krankenhaus wurden Männern häufiger als Frauen Medikamente zum Schutz vor einem zweiten Herzinfarkt verschrieben, darunter Betablocker, Aspirin und ACE-Hemmer (ACE = Angiotensin-Converting-Enzyme) oder Angiotensin-Rezeptorblocker (ARB = Angiotensin Receptor Blocker). Die Wahrscheinlichkeit einer Behandlung mit Statinen war bei Männern und Frauen ähnlich hoch.
Prof. Ardissino sagte: «Die Unterschiede in der Verschreibung könnten auf die geringere Belastung durch koronare Herzkrankheiten zurückzuführen sein, die in der Studie bei Frauen festgestellt wurde. Sie könnte auch mit der generellen Unter-Verschreibung von Medikamenten für Frauen im Vergleich zu Männern zusammenhängen, die in anderen Studien über akute kardiale Ereignisse festgestellt wurde».
Er schloss: «Im Gegensatz zur vorherrschenden Literatur haben Frauen, die einen früh einsetzenden Herzinfarkt erleiden, im Vergleich zu Männern günstige Langzeitergebnisse, obwohl ihnen weniger Präventivmedikamente verschrieben werden.»

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LoDoCo2-Studie

Gichtmedikament zur Bekämpfung von Herzkrankheiten umgestellt

Colchizin reduziert das Risiko von Herz-Kreislauf-Grossereignissen bei Patienten mit chronischer Koronarerkrankung, so die Ergebnisse der LoDoCo2-Studie, die heute in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurden.
«Im Laufe eines Jahrzehnts wird mehr als einer von drei Herzpatienten trotz der Einnahme von Präventivmedikamenten einen weiteren Herzinfarkt oder Schlaganfall erleiden oder an einer Herzerkrankung sterben», sagte der Studienautor Dr. Mark Nidorf von GenesisCare, Australien. «Unsere Studie zeigt, dass dies durch die Zugabe von niedrig dosiertem Colchicin auf einen von vier Patienten reduziert werden könnte».
Colchizin, ursprünglich aus der Zwiebel der Krokuspflanze gewonnen, wird seit der Antike zur Behandlung von Entzündungen eingesetzt. Jetzt synthetisch hergestellt, ist es ein generisches Medikament, das zur Behandlung von Gicht eingenommen wird. Das Medikament hemmt auch mehrere Entzündungswege, von denen bekannt ist, dass sie bei Atherosklerose wichtig sind. Die Pilotstudie LoDoCo (Low Dose Colchicine) ergab, dass Colchicin in einer Dosis von 0,5 mg einmal täglich sicher und wirksam ist, um kardiovaskuläre Ereignisse bei Patienten mit koronarer Herzkrankheit zu verhindern.
Die LoDoCo2-Studie randomisierte 5`552 Patienten, die an chronischer Koronarerkrankung litten und während einer 30-tägigen offenen Einlaufphase Colchizin vertrugen, mit 0,5 mg Colchizin täglich oder einem passenden Placebo vor dem Hintergrund einer Lipidsenkung und einer antithrombotischen Therapie.2,3 Der primäre Endpunkt war ein Kompositum aus kardiovaskulärem Tod, Myokardinfarkt, ischämischem Schlaganfall oder ischämiebedingter Koronarrevaskulari-sierung.
Während einer medianen Nachbeobachtung von fast 30 Monaten trat der primäre Endpunkt bei 187 (6,8%) Patienten in der Colchicin-Gruppe und 264 (9,6%) Patienten in der Placebo-Gruppe auf (Hazard Ratio [HR] 0,69; 95% Konfidenzintervall [CI] 0,57-0,83; p<0,001). Bei getrennter Analyse der Komponenten des primären Endpunkts zeigte sich bei allen Endpunkten ein konsistenter Trend, und sowohl Myokardinfarkt als auch ischämiebedingte Koronarrevaskularisierung waren in der Colchizin-Gruppe signifikant seltener.
Mehr als 90% der Patienten waren gegenüber offenem Colchicin tolerant. Von den Intoleranten berichteten die meisten über vorübergehende gastrointestinale Symptome. Bei den Patienten, die in die Studie randomisiert wurden, wurde niedrig dosiertes Colchizin längerfristig gut vertragen: Die Rate der dauerhaften Absetzung war gering (<10%) und ähnlich hoch wie bei den Patienten, die ein Placebo erhielten.
Während einer maximalen Nachbeobachtungszeit von fünf Jahren war niedrig dosiertes Colchizin nicht mit ernsthaften unerwünschten Wirkungen verbunden. Neutropenie und Myotoxizität waren selten und mit dem Medikament nicht häufiger als mit Placebo. Bei der kombinierten Statintherapie traten auch bei hohen Statindosen keine ungünstigen Wirkungen auf. Auch das Risiko einer Infektion, die zu einem Krankenhausaufenthalt oder zum Tod oder zu neuem oder tödlichem Krebs führte, unterschied sich nicht von dem eines Placebos.
Die Studie bestätigte, dass niedrig dosiertes Colchicin langfristig vertragen wurde, und reduzierte das Risiko des primären Endpunkts signifikant um fast ein Drittel. Die Vorteile zeigten sich bald nach Beginn der Therapie, setzten sich mit der Zeit fort und wurden bei Patienten beobachtet, die bereits andere wirksame Präventionstherapien erhielten. so der Studienleiter Dr. Nidorf
Er stellte fest, dass das Ausmass der Wirkung von Colchicin auf die kardiovaskulären Ergebnisse mit dem in den Studien CANTOS und COLCOT gefundenen übereinstimmte.4,5 Dr. Nidorf sagte: «Die Ergebnisse der LoDoCo2-Studie etablieren Colchizin als eine potenzielle neue Option für die langfristige Prävention kardiovaskulärer Ereignisse bei Patienten mit chronischer Koronarerkrankung».

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Der Body-Mass-Index ist ein stärkerer Risikofaktor für Diabetes als die Genetik

Gewichtsverlust könnte Diabetes vorbeugen oder sogar rückgängig machen, so die heute auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellte, late breaking news.
Im Jahr 2019 waren weltweit etwa 463 Millionen Menschen an Diabetes erkrankt, von denen die überwiegende Mehrheit (etwa 90%) Typ-2-Diabetes war. Diabetes verdoppelt das Risiko für koronare Herzkrankheit, Schlaganfall und Tod durch Herz-Kreislauf-Erkrankungen. Adipositas ist die wichtigste veränderbare Ursache von Typ-2-Diabetes, während die genetische Ausstattung auch Personen mit einer höheren Wahrscheinlichkeit für die Entwicklung der Erkrankung identifizieren kann.
«Da wir mit unseren Genen geboren werden, könnte es möglich sein, schon früh im Leben festzustellen, wer ein hohes Risiko hat, im Laufe seines Lebens an Diabetes zu erkranken», sagte der leitende Forscher Prof. Brian Ference von der Universität Cambridge, Grossbritannien, und der Universität Mailand, Italien. «Wir haben diese Studie durchgeführt, um herauszufinden, ob die Kombination des vererbten Risikos mit dem aktuellen Body-Mass-Index (BMI) Menschen mit dem höchsten Risiko, an Diabetes zu erkranken, identifizieren könnte. Die Präventionsbemühungen könnten sich dann auf diese Personen konzentrieren.
Die Studie umfasste 445’765 Teilnehmer der britischen Biobank. Das Durchschnittsalter betrug 57,2 Jahre und 54% waren Frauen. Das vererbte Diabetes-Risiko wurde anhand von 6,9 Millionen Genen bewertet. Grösse und Gewicht wurden bei der Einschreibung gemessen, um den BMI in kg/m2 zu berechnen. Die Teilnehmer wurden nach dem genetischen Diabetes-Risiko in fünf Gruppen eingeteilt. Sie wurden auch nach dem BMI in fünf Gruppen eingeteilt.
Die Teilnehmer wurden bis zu einem Durchschnittsalter von 65,2 Jahren nachbeobachtet. In diesem Zeitraum entwickelten 31.298 Personen Typ-2-Diabetes. Diejenigen in der Gruppe mit dem höchsten BMI (durchschnittlich 34,5 kg/m2) hatten ein 11-fach erhöhtes Diabetes-Risiko im Vergleich zu den Teilnehmern in der Gruppe mit dem niedrigsten BMI (durchschnittlich 21,7 kg/m2). Die Gruppe mit dem höchsten BMI hatte unabhängig vom genetischen Risiko eine höhere Wahrscheinlichkeit, an Diabetes zu erkranken, als alle anderen BMI-Gruppen.
«Die Ergebnisse deuten darauf hin, dass der BMI ein viel stärkerer Risikofaktor für Diabetes ist als die genetische Veranlagung», sagte Prof. Ference.
Die Forscher schätzten dann mit statistischen Methoden ab, ob die Wahrscheinlichkeit, an Diabetes zu erkranken, bei Menschen mit einem hohen BMI noch grösser wäre, wenn sie über einen längeren Zeitraum übergewichtig wären. Sie fanden heraus, dass die Dauer eines erhöhten BMI keinen Einfluss auf das Diabetes-Risiko hat.
sagte Prof. Ference: «Dies deutet darauf hin, dass bei Menschen, die eine bestimmte BMI-Schwelle überschreiten, die Wahrscheinlichkeit, an Diabetes zu erkranken, steigt und auf demselben hohen Risikoniveau bleibt, unabhängig davon, wie lange sie übergewichtig sind.
Er merkte an, dass die Schwelle wahrscheinlich für jede Person unterschiedlich ist und der BMI wäre, bei dem sie anfängt, abnorme Blutzuckerwerte zu entwickeln. Prof. Ference sagte: «Die Ergebnisse zeigen, dass die meisten Fälle von Diabetes vermieden werden könnten, wenn der BMI unter dem Schwellenwert gehalten würde, der abnormale Blutzuckerwerte auslöst. Das bedeutet, dass zur Vorbeugung von Diabetes sowohl der BMI als auch der Blutzucker regelmässig beurteilt werden sollten. Die Bemühungen, Gewicht zu verlieren, sind entscheidend, wenn eine Person beginnt, Blutzuckerprobleme zu entwickeln. Es kann auch möglich sein, einen Diabetes durch Gewichtsabnahme in den frühen Stadien rückgängig zu machen, bevor bleibende Schäden auftreten», sagte Prof. Ference.

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BRACE CORONA-Studie

Erste randomisierte Studie unterstützt die Sicherheit üblicher Herzmedikamente bei COVID-19-Patienten

Herzpatienten, die mit COVID-19 ins Krankenhaus eingeliefert werden, können Angiotensin-Converting-Enzyme (ACE)-Hemmer und Angiotensin-Rezeptor-Blocker (ARBs) sicher weiter einnehmen. Dies geht aus der BRACE CORONA-Studie hervor, die in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurde.
ACE-Hemmer und ARBs werden von Herzpatienten häufig zur Senkung des Blutdrucks und zur Behandlung der Herzinsuffizienz eingenommen. Es gibt widersprüchliche Beobachtungen über die möglichen klinischen Auswirkungen von ACE-Hemmern und ARBs auf Patienten mit COVID-19.2 Ausgewählte präklinische Untersuchungen haben Bedenken hinsichtlich ihrer Sicherheit bei Patienten mit COVID-19 aufgeworfen. Vorläufige Daten gehen von der Hypothese aus, dass Renin-Angiotensin-Aldosteron-System (RAAS)-Inhibitoren Patienten mit COVID-19 zu Gute kommen könnten, indem sie akute Lungenschäden verringern und Angiotensin-II-vermittelte Lungenentzündungen verhindern.
Angesichts des häufigen Einsatzes dieser Wirkstoffe weltweit ist der Nachweis randomisierter klinischer Studien dringend erforderlich, um die Behandlung von Patienten mit COVID-19 zu steuern.
Das membrangebundene Angiotensin-konvertierende Enzym 2 (ACE2) ist der funktionelle Rezeptor für SARS-CoV-2, das Virus, das für die Coronavirus-Krankheit 2019 (COVID-19) verantwortlich ist.3 Die Expression von ACE2 könnte aufgrund der Hochregulation bei Patienten, die ACE-Hemmer und ARBs verwenden, zunehmen.4
Bei der BRACE-CORONA-Studie handelte es sich um eine akademisch geführte, randomisierte Phase-4-Studie, in der zwei Strategien getestet wurden: vorübergehende Unterbrechung des ACE-Hemmers/ARB für 30 Tage im Vergleich zu kontinuierlichen ACE-Hemmern/ARBs bei Patienten, die diese Medikamente chronisch einnahmen und mit einer bestätigten Diagnose von COVID-19 ins Krankenhaus eingewiesen wurden. Der primäre Endpunkt war die Anzahl der Tage, an denen die Patienten noch lebten und 30 Tage aus dem Krankenhaus entlassen wurden.
Patienten, die mehr als drei blutdrucksenkende Medikamente oder Sacubitril/Valsartan einnahmen oder die bei der Präsentation hämodynamisch instabil waren, wurden aus der Studie ausgeschlossen.
An der Studie nahmen 659 Patienten aus 29 Zentren in Brasilien teil. Alle Teilnehmer verwendeten chronisch einen ACE-Hemmer oder ARB und wurden mit COVID-19 hospitalisiert. Die Patienten wurden nach dem Zufallsprinzip so eingeteilt, dass sie den ACE-Hemmer/ARB für 30 Tage absetzten oder den ACE-Hemmer/ARB weiter einnahmen.
Die durchschnittliche Anzahl der Tage am Leben und ausserhalb des Krankenhauses betrug 21,9 Tage für Patienten, die ACE-Hemmer/ARBs abgesetzt hatten, und 22,9 Tage für Patienten, die diese Medikamente weiter einnahmen. Das durchschnittliche Verhältnis von Lebens- und Aufenthaltstagen zwischen der suspendierenden und der weiterführenden Gruppe betrug 0,95 (95% Konfidenzintervall [CI] 0,90 bis 1,01, p=0,09). Der durchschnittliche Unterschied zwischen den Gruppen betrug -1,1 Tage (95% Konfidenzintervall [KI] -2,33 bis 0,17).
Der Anteil der Patienten, die am Ende der 30 Tage noch lebten und aus dem Krankenhaus entlassen wurden, betrug in der Gruppe mit suspendiertem ACE-Hemmer/ARB 91,8 % gegenüber 95 % in der Gruppe mit anhaltender Wirkung. Eine ähnliche 30-Tage-Mortalitätsrate wurde bei den Patienten festgestellt, die den ACE-Hemmer/ARB fortsetzten und suspendierten (2,8% gegenüber 2,7%, jeweils mit einer Hazard-Ratio von 0,97).
«Dies sind die ersten randomisierten Daten, die die Rolle von ACE-Hemmern und ARB bei Patienten mit COVID-19 im Vergleich zu ACE-Hemmern und ARB bei Patienten mit COVID-19 bewerten», sagte der leitende Prüfarzt Prof. Renato Lopes vom Duke Clinical Research Institute, Durham, USA. «Bei Patienten, die mit COVID-19 ins Krankenhaus eingewiesen wurden, wirkte sich die Aussetzung von ACE-Hemmern und ARBs für 30 Tage nicht auf die Anzahl der Tage, die sie noch lebten und das Krankenhaus verliessen, aus», sagte Prof. Renato Lopes vom Duke Clinical Research Institute in Durham, USA.Er schloss: «Da diese Daten darauf hinweisen, dass eine routinemässige Unterbrechung dieser Medikamente bei hospitalisierten Patienten mit leichtem bis mittelschwerem COVID-19 keinen klinischen Nutzen hat, sollten sie bei Patienten mit einer Indikation im Allgemeinen fortgesetzt werden.

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DAPA-CKD-

Primärer Endpunkt bei Patienten mit chronischer Nierenerkrankung erreicht

SacuDapagliflozin reduzierte das Risiko für Nierenversagen, Tod durch kardiovaskuläre Ursachen oder Krankenhausaufenthalte wegen Herzinsuffizienz sowie die Gesamtmortalität bei chronisch nierenkranken Patienten mit oder ohne Typ-2-Diabetes. Das ist das Hauptergebnis der DAPA-CKD-Studie, das in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurde.
Die DAPA-CKD-Studie prüfte die Hypothese, dass die Behandlung mit Dapagliflozin bei Patienten mit chronischer Nierenerkrankung (mit oder ohne Typ-2-Diabetes), die bereits eine stabile Dosis entweder eines Angiotensin-Converting-Enzyme-(ACE)-Hemmers oder eines Angiotensin-Rezeptorblockers (ARB) als Hintergrundtherapie erhalten, hinsichtlich der Senkung des Risikos von Nieren- und Herz-Kreislauf-Ereignissen dem Placebo überlegen ist.2
Der primäre zusammengesetzte Endpunkt war die Verschlechterung der Nierenfunktion (definiert als >50% anhaltende Abnahme der geschätzten glomerulären Filtrationsrate [eGFR] oder Beginn einer Nierenerkrankung im Endstadium) oder der Tod aufgrund einer Nierenerkrankung oder einer Herz-Kreislauf-Erkrankung.
Die sekundären Endpunkte waren in hierarchischer Reihenfolge: 1) ein zusammengesetzter Endpunkt der Verschlechterung der Nierenfunktion (definiert als >50% anhaltende Abnahme der eGFR oder Beginn einer Nierenerkrankung im Endstadium) oder Tod durch Nierenversagen; 2) ein zusammengesetzter Endpunkt der Hospitalisierung wegen Herzinsuffizienz oder kardiovaskulärem Tod; und 3) Gesamtmortalität.
An der Studie nahmen 4`304 Patienten im Alter von 18 Jahren und älter aus 386 Zentren in 21 Ländern teil. Alle Patienten hatten eine eGFR ≥25 und ≤75 ml/min/1,73m2; das Verhältnis von Urinalalbumin zu Kreatinin lag zwischen ≥200 mg/g und ≤5000 mg/g; und sie erhielten mindestens vier Wochen lang eine stabile, maximal verträgliche Dosis eines ACE-Hemmers oder ARB (sofern nicht kontraindiziert).Die Patienten wurden nach dem Zufallsprinzip zusätzlich zur Standardbehandlung (d.h. einem ACE-Hemmer oder ARB) einmal täglich 10 mg Dapagliflozin oder Placebo verabreicht. Das Durchschnittsalter der Teilnehmer betrug 61,8 Jahre, 66,9% waren männlich. Insgesamt hatten 2.906 (67,5%) Patienten Typ-2-Diabetes.
Während einer medianen Nachbeobachtung von 2,4 Jahren gab es 197 primäre Endpunktereignisse mit Dapagliflozin und 312 mit Placebo. Die Hazard Ratio (HR) für den primären Endpunkt betrug 0,61 (95% Konfidenzintervall [CI] 0,51-0,72; p=0,00000000028). Der Nutzen von Dapagliflozin für den primären Endpunkt war bei Patienten mit und ohne Typ-2-Diabetes konsistent.
Im Vergleich zu Placebo reduzierte Dapagliflozin alle drei sekundären Endpunkte. Die HRs waren: 1) Verschlechterung der Nierenfunktion oder Tod durch Nierenversagen 0,56 (95% KI 0,45-0,68; p<0,0001); 2) Krankenhausaufenthalt wegen Herzinsuffizienz oder kardiovaskulärem Tod 0,71 (95% KI 0,55-0,92; p=0,0089); und 3) Gesamtmortalität 0,69 (95% KI 0,53-0,88; p=0,0035).
Die Sicherheit und Verträglichkeit von Dapagliflozin entsprach seinem etablierten Profil. In der Placebo-Gruppe betrug der Anteil der Patienten, die das Studienmedikament wegen eines unerwünschten Ereignisses absetzten oder ein schwerwiegendes unerwünschtes Ereignis erlebten, 5,7% bzw. 33,9%. Der Anteil der Patienten mit diesen Ereignissen war in der Dapagliflozin-Gruppe ähnlich hoch (5,5% bzw. 29,5%). Eine diabetische Ketoazidose wurde bei keinem Patienten berichtet, der nach dem Zufallsprinzip mit Dapagliflozin behandelt wurde, und trat bei zwei Patienten in der Placebo-Gruppe auf. Weder eine diabetische Ketoazidose noch eine schwere Hypoglykämie wurden bei Patienten ohne Typ-2-Diabetes beobachtet.
Studienautor Prof. Hiddo J.L. Heerspink vom Universitätsklinikum Groningen, Niederlande, sagte: «DAPA-CKD zeigte, dass Dapagliflozin das Risiko einer Verschlechterung der Nierenfunktion oder des Todes durch Herz-Kreislauf- oder Nierenerkrankungen bei Patienten mit chronischer Nierenerkrankung mit und ohne Typ-2-Diabetes senkte. Die Ergebnisse unterstreichen das Potenzial des Medikaments, Patienten mit chronischer Nierenerkrankung zu helfen, die verbesserte Behandlungsmöglichkeiten benötigen.

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HOME-PE-Studie

Welche Patienten mit akuter Lungenembolie können zu Hause behandelt werden?

Patienten mit akuter Lungenembolie können nach dem sPESI-Score oder den Hestia-Kriterien für die häusliche Behandlung ausgewählt werden, so die Ergebnisse der HOME-PE-Studie, die heute in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurden.
Studienleiter Prof. Pierre-Marie Roy von der Universitätsklinik Angers, Frankreich, sagte: «Die pragmatische Hestia-Methode war mindestens so sicher wie der sPESI-Score für die Triagierung hämodynamisch stabiler Lungenembolie-Patienten für die ambulante Versorgung».
Die akute Lungenembolie ist die schwerste Form einer venösen Thromboembolie (VTE). Die Inzidenz liegt bei etwa 60 bis 70 pro 100’000 Menschen, steigt jedoch mit dem Alter, bei Krebspatienten, bei längerer Bettruhe oder nach der Operation an. Sie tritt auf, wenn ein Blutgerinnsel, meist in den Venen der Beine, auf die rechte Herzseite wandert und die Lungenarterien blockiert. Die häufigsten Symptome sind akute Dyspnoe und Brustschmerzen. In schweren Fällen können Patienten eine akute Rechtsherzinsuffizienz mit Schock und manchmal auch plötzlichem Tod entwickeln.
Abgesehen von hämodynamisch instabilen Patienten, die ein spezifisches Management erfordern, basiert die Behandlung hauptsächlich auf Antikoagulation, um ein Wiederauftreten der Lungenembolie zu vermeiden und eine natürliche Fibrinolyse zu ermöglichen. Die Antikoagulation erhöht jedoch das Risiko von Blutungen. In der Vergangenheit war ein Krankenhausaufenthalt aufgrund des Rezidiv- und Blutungsrisikos gerechtfertigt. Im letzten Jahrzehnt haben mehrere Studien die Möglichkeit einer Heimbehandlung für ausgewählte hämodynamisch stabile Patienten gezeigt. Über die optimalen Überweisungsstrategien und Eignungskriterien für die ambulante Behandlung wird jedoch weiterhin kontrovers diskutiert.
Europäische Leitlinien empfehlen den PESI-Score (Pulmonary Embolism Severity Index) oder den vereinfachten PESI-Score (sPESI), um das Risiko einer Gesamtmortalität abzuschätzen. 2 Patienten mit einem sPESI-Score von 0 können zu Hause behandelt werden, vorausgesetzt, dass eine angemessene Nachsorge und Antikoagulanzientherapie möglich ist. Amerikanische Richtlinien verlangen keinen vordefinierten Score,3 und raten zur Anwendung pragmatischer Kriterien wie in der Hestia-Studie.4
In der HOME-PE-Studie wurde untersucht, ob eine auf den Hestia-Kriterien basierende Strategie mindestens so sicher ist wie eine auf dem sPESI-Score basierende Strategie zur Auswahl von Patienten für die Heimbehandlung. Darüber hinaus wurde untersucht, ob die Hestia-Methode im Vergleich zum sPESI-Score effizienter war – mit anderen Worten, ob sie dazu führte, dass mehr Patienten für die Heimbehandlung ausgewählt wurden.
Dabei handelte es sich um eine randomisierte, offene Nicht-Unterlegenheitsstudie mit offenem Etikett, in der die beiden Triaging-Strategien verglichen wurden. Sie wurde in 26 Krankenhäusern in Frankreich, Belgien, den Niederlanden und der Schweiz durchgeführt, die vor Beginn der Studie ein Thromboseteam für die ambulante Versorgung von Patienten mit akuter Lungenembolie gebildet hatten.
In den Jahren 2017 bis 2019 wurden 1’974 Patienten mit normalem Blutdruck eingeschlossen, die sich mit einer akuten Lungenembolie in der Notaufnahme vorstellten. Patienten, die in die sPESI-Gruppe randomisiert wurden, kamen für die ambulante Versorgung in Frage, wenn der Score 0 war; andernfalls wurden sie stationär behandelt. Patienten, die in die Hestia-Gruppe randomisiert wurden, kamen für eine ambulante Behandlung in Frage, wenn alle 11 Kriterien negativ waren; andernfalls wurden sie ins Krankenhaus eingewiesen. In beiden Gruppen konnte der behandelnde Arzt die Entscheidung über den Behandlungsort aus medizinischen oder sozialen Gründen überstimmen.
Das primäre Ergebnis war eine Kombination aus rezidivierender VTE, schweren Blutungen und Tod aller Ursachen innerhalb von 30 Tagen. Die Hestia-Strategie war der sPESI-Strategie nicht unterlegen: Der primäre Endpunkt trat bei 3,8% der Hestia-Gruppe und bei 3,6% der sPESI-Gruppe auf (p=0,005).
Ein grösserer Anteil der Patienten kam für die häusliche Pflege mit sPESI in Frage (48,4%) als bei Hestia (39,4%). Der für den Patienten verantwortliche Arzt überstimmte die sPESI jedoch häufiger als Hestia. Folglich wurde ein ähnlicher Anteil der Patienten innerhalb von 24 Stunden zur häuslichen Behandlung entlassen: 38,4% in der Hestia-Gruppe und 36,6% in der sPESI-Gruppe (p=0,42). Alle Patienten, die zu Hause behandelt wurden, wiesen eine niedrige Komplikationsrate auf.
sagte Prof. Roy: «Diese Ergebnisse unterstützen die ambulante Behandlung von Patienten mit akuter Lungenembolie nach der Hestia-Methode oder dem sPESI-Score mit der Möglichkeit, dass die Ärzte die Entscheidung überstimmen können. In Krankenhäusern, die für die ambulante Behandlung organisiert sind, ermöglichen beide Triaging-Strategien die Behandlung von mehr als einem Drittel der Lungenembolien-Patienten zu Hause mit einer niedrigen Komplikationsrate»

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«Herzrhythmusstörungen werden am besten behandelt, wenn den Patienten zugehört wird»

ESC-Leitlinien zur Diagnose und Behandlung von Vorhofflimmern (in Zusammenarbeit mit der European Association of Cardio-Thoracic Surgery (EACTS))

Vorhofflimmern ist die häufigste Herzrhythmusstörung und erhöht das Schlaganfallrisiko um das Fünffache. Patienten mit unregelmässigem Herzschlag sollten den Behandlungsplan gemeinsam mit ihren Angehörigen der Gesundheitsberufe wählen, so die Leitlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie (ESC), die heute online im European Heart Journal1 und auf der ESC-Website veröffentlicht wurden.2 Das Dokument wurde in Zusammenarbeit mit der European Association of Cardio-Thoracic Surgery (EACTS) entwickelt.
«Patienten wollen in Entscheidungen über ihre Versorgung einbezogen werden, und ihre Präferenzen sollten respektiert werden», sagte Prof. Gerhard Hindricks, Vorsitzender der Leitlinien-Taskforce und medizinischer Direktor der Abteilung Rhythmologie, Herzzentrum Leipzig, Deutschland.
Es wird geschätzt, dass einer von drei Europäern an Vorhofflimmern erkranken wird. Es ist mit einem doppelt so hohen Sterberisiko bei Frauen und einem 1,5-fach höheren bei Männern verbunden. Menschen mit Vorhofflimmern werden mit doppelt so hoher Wahrscheinlichkeit ins Krankenhaus eingeliefert wie ihre Altersgenossen ohne diese Erkrankung.
Zu den Symptomen gehören Herzklopfen, Kurzatmigkeit, Müdigkeit und Schlafstörungen. Bis zu einer von fünf Patienten ist depressiv. Mehr als 60% der Patienten berichten über eine erheblich eingeschränkte Lebensqualität, während kognitive Beeinträchtigung und Demenz etwa 50% wahrscheinlicher sind als in der Allgemeinbevölkerung.
Die Leitlinien befürworten den ABC-Pfad (Atrial fibrillation Better Care). A« (Antikoagulation/Avoid stroke) umfasst Antikoagulationsmedikamente zur Verhinderung eines Schlaganfalls, ausser bei Patienten mit geringem Risiko. B» (Besseres Symptommanagement) bezieht sich auf die Kontrolle der Herzfrequenz und des Herzrhythmus mit Medikamenten und Verfahren. C« (Herz-Kreislauf- und Comorbiditäts-Optimierung) bezieht sich auf die Behandlung anderer Erkrankungen wie Bluthochdruck und Lebensstil – z.B. Raucherentwöhnung, verbesserte Ernährung zur Gewichtsreduktion, Vermeidung von übermässigem Alkoholkonsum und mässig intensive körperliche Betätigung.
Ein individueller Pflegeplan sollte vereinbart werden, nachdem die Patienten und ihre Angehörigen die Vorteile und Grenzen jeder Behandlungsoption mit einem interdisziplinären Team aus Kardiologen, Krankenschwestern und Psychologen besprochen haben. Der Behandlungserfolg aus der Perspektive des Patienten sollte durch routinemässiges Sammeln von Informationen über Lebensqualität, Symptome, kognitive Funktion und die Fähigkeit zu arbeiten und körperlich aktiv zu sein beurteilt werden. Die Prävention von Schlaganfällen ist ein wesentlicher Bestandteil der Behandlung.
Vorhofflimmern ist eine der häufigsten Herzrhythmusstörungen während der Schwangerschaft – insbesondere bei älteren Frauen und solchen, die mit Herzfehlern geboren werden – und ist mit einem erhöhten Sterberisiko verbunden. Eine vaginale Entbindung ist bei Frauen, die Warfarin einnehmen, wegen des Blutungsrisikos für das Baby kontraindiziert. Die Einnahme von oralen Antikoagulanzien (NOACs), die keine Vitamin-K-Antagonisten sind, ist während der Schwangerschaft verboten.
Bei Sportlerinnen ist die Wahrscheinlichkeit, im Laufe ihres Lebens Vorhofflimmern zu entwickeln, etwa fünfmal höher als bei Personen mit sitzender Tätigkeit. Ausdauersportarten wie Laufen, Radfahren und Skilanglauf bergen das höchste Risiko. Berufssportler sollten darauf hingewiesen werden, dass eine lang anhaltende intensive sportliche Betätigung Vorhofflimmern fördern kann. Kontaktsportarten sollten bei Patienten, die orale Antikoagulanzien einnehmen, wegen des Risikos von Blutungen vermieden werden.
Durch ein Screening könnten Personen mit zuvor nicht diagnostiziertem Vorhofflimmern identifiziert werden, die dann eine Behandlung zur Verhinderung eines Schlaganfalls erhalten könnten. Mehr als 100’000 Apps für Smartphones, Armbänder und Uhren sowie mindestens 400 tragbare Aktivitätsmonitore stehen zur Verfügung – doch die Leitlinien besagen, dass Vorsicht geboten ist, da viele davon nicht klinisch validiert sind, um Vorhofflimmern zu erkennen.
Ein opportunistisches Screening wird für Menschen ab 65 Jahren und für Menschen mit hohem Blutdruck empfohlen, die sich einer Pulsmessung oder einem Elektrokardiogramm (EKG) unterziehen sollten. Die Betroffenen sollten über die Behandlungsimplikationen der Erkennung von Vorhofflimmern informiert werden. Personen, deren Test positiv ist, sollten zur Bestätigung der Diagnose an einen Arzt überwiesen werden. «Bei Menschen mit ungesunder Lebensweise ist es wahrscheinlicher, dass sie Vorhofflimmern entwickeln», sagte Prof. Tatjana Potpara, Vorsitzende der Leitlinien-Taskforce und Leiterin der Abteilung für intensive Rhythmusstörungen, Klinisches Zentrum Serbiens, Belgrad. «Das Risiko kann durch eine Änderung des Lebensstils – zum Beispiel durch Gewichtskontrolle und moderate körperliche Aktivität – reduziert werden.

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«Was passiert, wenn Babys mit Herzfehlern erwachsen werden?»

ESC-Leitlinien für die Behandlung von angeborenen Herzfehlern bei Erwachsenen

Mehr als 90% der Babys, die mit Herzfehlern geboren werden, überleben bis ins Erwachsenenalter. Infolgedessen leben heute mehr Erwachsene mit angeborenen Herzfehlern als Kinder. Diese Erwachsenen haben eine chronische, lebenslange Erkrankung, und die Europäische Gesellschaft für Kardiologie (ESC) hat Ratschläge erarbeitet, um ihnen die besten Chancen auf ein normales Leben zu geben. Die Leitlinien werden heute online im European Heart Journal, und auf der Website der ESC veröffentlicht.
Als angeborene Herzerkrankungen gelten alle strukturellen Defekte des Herzens und/oder der grossen Gefässe (die direkt mit dem Herzen verbunden sind), die bei der Geburt vorhanden waren. Angeborene Herzerkrankungen betreffen alle Aspekte des Lebens, einschliesslich der körperlichen und geistigen Gesundheit, des Soziallebens und der Arbeit. Die meisten Patienten sind nicht in der Lage, sich auf dem gleichen Niveau wie ihre Altersgenossen zu bewegen, was zusammen mit dem Bewusstsein, eine chronische Erkrankung zu haben, das psychische Wohlbefinden beeinträchtigt.
«Eine angeborene Herzerkrankung, die eine langfristige Nachsorge und Behandlung erfordert, kann sich auch auf das soziale Leben auswirken, die Beschäftigungsmöglichkeiten einschränken und den Abschluss einer Versicherung erschweren», sagte Prof. Helmut Baumgartner, Vorsitzender der Leitlinien-Taskforce und Leiter der Arbeitsgruppe Angeborene Herz- und Klappenerkrankungen bei Erwachsenen am Universitätsklinikum Münster, Deutschland. «Die Begleitung und Unterstützung der Patienten in all diesen Prozessen ist ein fester Bestandteil ihrer Versorgung.
Alle Erwachsenen mit einer angeborenen Herzerkrankung sollten mindestens einen Termin in einem spezialisierten Zentrum haben, um festzulegen, wie oft sie gesehen werden müssen. Die Teams in diesen Zentren sollten aus spezialisierten Krankenschwestern, Psychologen und Sozialarbeitern bestehen, da Angst und Depression gemeinsame Anliegen sind.
Eine Schwangerschaft ist bei Frauen mit bestimmten Erkrankungen wie Bluthochdruck in den Lungenarterien kontraindiziert. «Es wird eine Beratung vor der Empfängnis für Frauen und Männer empfohlen, um das Risiko des Defekts bei der Nachkommenschaft und die Option eines Fötus-Screenings zu besprechen», sagte Prof. Julie De Backer, Vorsitzende der Leitlinien-Taskforce und Kardiologin und klinische Genetikerin an der Universitätsklinik Gent, Belgien.
Was den Sport betrifft, so werden für jede Erkrankung Empfehlungen gegeben. Prof. De Backer sagte: «Alle Erwachsenen mit einer angeborenen Herzerkrankung sollten ermutigt werden, Sport zu treiben, wobei die Art des zugrunde liegenden Defekts und ihre eigenen Fähigkeiten zu berücksichtigen sind.
Die Leitlinien geben an, wann und wie Komplikationen zu diagnostizieren sind. Dazu gehören, die proaktive Überwachung auf Herzrhythmusstörungen, Herz-Bildgebung und Bluttests zur Erkennung von Problemen mit der Herzfunktion.
Es werden detaillierte Empfehlungen dazu gegeben, wie und wann Komplikationen zu behandeln sind. Herzrhythmusstörungen sind eine wichtige Ursache für Krankheit und Tod, und in den Leitlinien wird die Bedeutung einer korrekten und rechtzeitigen Überweisung an ein spezialisiertes Behandlungszentrum betont. Sie listen auch auf, wann bestimmte Behandlungen in Betracht gezogen werden sollten, wie die Ablation (ein Verfahren zur Zerstörung von Herzgewebe und zum Stoppen fehlerhafter elektrischer Signale) und die Implantation von Geräten.
Für mehrere Defekte gibt es neue Empfehlungen für die Behandlung mit Kathetern. «Die kathetergestützte Behandlung sollte von Spezialisten für angeborene Herzerkrankungen bei Erwachsenen durchgeführt werden, die in einem multidisziplinären Team zusammenarbeiten», sagte Prof. Baumgartner.

WFR

Können Menschen mit Herzkrankheiten sicher trainieren?

ESC-Leitlinien zur Sportkardiologie und Bewegung bei Patienten mit Herz-Kreislauf-Erkrankungen

Die ersten Empfehlungen zu Sport und körperlicher Aktivität bei allen Arten von Herzkrankheiten werden heute von der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie (ESC) vorgestellt. Das Dokument wird online im European Heart Journal und auf der Website der ESC veröffentlicht.2
«Angesichts der steigenden Zahl von Fettleibigkeit und sitzender Lebensweise ist die Förderung der körperlichen Aktivität heute wichtiger denn je», sagte Prof. Antonio Pelliccia, Vorsitzender der Leitlinien-Taskforce und Leiter der Kardiologie am Institut für Sportmedizin und -wissenschaft in Rom, Italien. «Regelmässige Bewegung beugt nicht nur Herzkrankheiten vor, sondern reduziert auch den vorzeitigen Tod bei Menschen mit nachgewiesener Herzerkrankung», so Pelliccia.
«Die Wahrscheinlichkeit, dass Bewegung einen Herzstillstand oder Herzinfarkt auslöst, ist extrem gering», sagte Prof. Sanjay Sharma, Vorsitzender der Leitlinien-Taskforce und Professor für Sportkardiologie und erbliche Herzerkrankungen, St. George’s, Universität London, Grossbritannien. «Menschen, die völlig inaktiv sind, und Menschen mit fortgeschrittener Herzerkrankung sollten ihren Arzt konsultieren, bevor sie Sport treiben.
Das Dokument behandelt Freizeit- und Leistungssport für Menschen mit Herzkrankheiten und Erkrankungen, die das Risiko von Herzkrankheiten wie Adipositas und Diabetes erhöhen. Es werden auch Ratschläge zur körperlichen Betätigung während der Schwangerschaft oder in besonderen Situationen wie in grosser Höhe, in der Tiefsee, in verschmutzten Gebieten und bei extremen Temperaturen gegeben. In dem Dokument heisst es, dass Verkehrsabgase den Nutzen körperlicher Aktivität für die Herzgesundheit wahrscheinlich nicht schmälern.
Wie gesunde Erwachsene jeden Alters sollten Menschen mit Herzkrankheiten an den meisten Tagen Sport treiben, insgesamt mindestens 150 Minuten pro Woche mit mässiger Intensität. Mässige Intensität bedeutet, dass Sie Ihre Herz- und Atemfrequenz erhöhen, aber immer noch in der Lage sind, ein Gespräch zu führen.
Für Menschen, die fettleibig sind oder an Bluthochdruck oder Diabetes leiden, wird in den Leitlinien empfohlen, mindestens dreimal pro Woche kraftaufbauende Übungen (z.B. leichtes Heben von Gewichten) sowie mässige oder kräftige aerobe Übungen wie Radfahren, Laufen oder Schwimmen durchzuführen.
Die koronare Herzkrankheit ist die häufigste Form der Herzkrankheit und wird durch die Ansammlung von Fettablagerungen an den Innenwänden der Arterien verursacht. Wenn die Arterien vollständig blockiert sind, kann dies zu einem Herzinfarkt führen. Die meisten Menschen mit koronarer Herzkrankheit können Wettkampf- oder Amateursportarten ausüben.
«Menschen mit langjähriger koronarer Herzkrankheit, die zum ersten Mal Sport treiben möchten, sollten zuerst ihren Arzt aufsuchen», sagte Prof. Pelliccia. «Das Ziel ist es, die Intensität der Aktivität auf das individuelle Risiko, ein akutes Ereignis wie einen Herzinfarkt zu verursachen, abzustimmen.
Regelmässige, moderate körperliche Aktivität wird empfohlen, um die häufigste Herzrhythmusstörung – das sogenannte Vorhofflimmern – zu verhindern. Menschen mit Vorhofflimmern, die Antikoagulanzien zur Vorbeugung eines Schlaganfalls einnehmen, sollten aufgrund des Blutungsrisikos Kontaktsportarten vermeiden.
Menschen mit Herzschrittmacher sollten wegen des Geräts nicht davon abgehalten werden, Sport zu treiben (mit Ausnahme von Kollisionssportarten). Sie müssen ihre Wahl jedoch auf die Grunderkrankung abstimmen.
Prof. Pelliccia merkte an, dass jeder, der länger als 15 Minuten Brustschmerzen hat, einen Krankenwagen rufen sollte. Er fügte hinzu: «Wenn Sie feststellen, dass die Übung zu Herzklopfen oder ungewöhnlicher Kurzatmigkeit oder Brustschmerzen führt, reduzieren Sie Ihre Aktivität und vereinbaren Sie einen Termin bei Ihrem Arzt, sagte Prof. Sharma: «Körperliche Aktivität ist gut für alle Menschen mit Herzkrankheiten, und selbst kleine Mengen sind vorteilhaft. Wir hoffen, dass diese Richtlinien den Patienten und ihren Angehörigen der Gesundheitsberufe dabei helfen werden, die besten und angenehmsten Aktivitäten für sie auszuwählen».

WFR

Wie behandelt man die häufigsten Herzinfarkte?

ESC-Leitlinien für die Behandlung von akuten Koronarsyndromen bei Patienten ohne persistierende ST-Strecken-Hebung

Jeder fünfte Patient stirbt innerhalb eines Jahres nach der häufigsten Form des Herzinfarkts. Die Behandlungsleitlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie (European Society of Cardiology, ESC) für das akute Koronarsyndrom ohne ST-Hebung werden heute online im European Heart Journal,1 und auf der ESC-Website veröffentlicht.2 Brustschmerzen sind das häufigste Symptom, zusammen mit Schmerzen, die in einen oder beide Arme, den Nacken oder den Kiefer ausstrahlen. Wer unter diesen Symptomen leidet, sollte sofort einen Krankenwagen rufen. Zu den Komplikationen gehören potenziell tödliche Herzrhythmusstörungen (Arrhythmien), die ein weiterer Grund sind, dringend ärztliche Hilfe aufzusuchen.
Die Behandlung zielt auf die zugrunde liegende Ursache ab. Der Hauptgrund sind Fettablagerungen (Atherosklerose), die von einem Blutgerinnsel umgeben sind und die Arterien, die das Herz mit Blut versorgen, verengen. In diesen Fällen sollten die Patienten Blutverdünner und Stents erhalten, um den Blutfluss wiederherzustellen. Zum ersten Mal empfehlen die Leitlinien eine bildgebende Diagnostik, um andere Ursachen, wie z.B. einen Riss in einem zum Herzen führenden Blutgefäss, zu erkennen.
Hinsichtlich der Diagnose gibt es auf dem Elektrokardiogramm (EKG) keine unterscheidbare Veränderung, die normal sein kann. Der wichtigste Schritt ist die Messung einer Chemikalie im Blut, die Troponin genannt wird. Wenn der Blutfluss zum Herzen vermindert oder blockiert ist, sterben Herzzellen ab, und der Troponinspiegel steigt an. Wenn die Werte normal sind, sollte die Messung eine Stunde später wiederholt werden, um die Diagnose auszuschliessen. Bei erhöhten Werten wird eine Krankenhauseinweisung empfohlen, um den Schweregrad der Erkrankung weiter zu beurteilen und die Behandlungsstrategie festzulegen. Da die Hauptursache mit der Atherosklerose zusammenhängt, besteht ein hohes Rezidivrisiko, das auch tödlich sein kann. Den Patienten sollten Blutverdünner und lipidsenkende Therapien verschrieben werden. «Ebenso wichtig ist ein gesunder Lebensstil, der Raucherentwöhnung, Bewegung und eine Ernährung mit Schwerpunkt auf Gemüse, Obst und Vollkorngetreide bei gleichzeitiger Begrenzung von gesättigten Fettsäuren und Alkohol einschliesst», sagte Prof. Jean-Philippe Collet, Vorsitzender der Leitlinien-Taskforce und Professor für Kardiologie, Universität Sorbonne, Paris, Frankreich.
Verhaltensänderungen und die Einhaltung der Medikation werden am besten erreicht, wenn die Patienten von einem multidisziplinären Team unterstützt werden, dem Kardiologen, Allgemeinmediziner, Krankenschwestern, Ernährungsberater, Physiotherapeuten, Psychologen und Apotheker angehören.
Die Wahrscheinlichkeit, bei sexueller Aktivität einen weiteren Herzinfarkt auszulösen, ist bei den meisten Patienten gering, und regelmässige Bewegung verringert dieses Risiko. Gesundheitsversorger sollten Patienten zu sexuellen Aktivitäten befragen und Ratschläge und Beratungen anbieten.
Eine jährliche Grippeimpfung wird empfohlen – insbesondere für Patienten ab 65 Jahren -, um weiteren Herzinfarkten vorzubeugen und die Lebenserwartung zu erhöhen.
«Frauen sollten den gleichen Zugang zur Versorgung, eine prompte Diagnose und Behandlungen mit der gleichen Geschwindigkeit und Intensität wie Männer erhalten», sagte Prof. Holger Thiele, Vorsitzender der Leitlinien-Taskforce und medizinischer Direktor, Abteilung Innere Medizin/Kardiologie, Herzzentrum Leipzig, Deutschland.

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BPLTTC trial

Blutdrucksenkung sogar noch vorteilhafter als bisher angenommen

Blutdruckmedikamente können Herzinfarkt und Schlaganfall verhindern – auch bei Menschen mit normalem Blutdruck. Das ist das Ergebnis einer späten Forschungsarbeit, die heute in einer Hotline-Sitzung auf dem ESC-Kongress 2020 vorgestellt wurde.1
«Grössere Blutdrucksenkungen mit Medikamenten führen zu einer stärkeren Senkung des Risikos von Herzinfarkt und Schlaganfall», sagte der leitende Forscher Prof. Kazem Rahimi von der Universität Oxford, Grossbritannien. «Dies gilt unabhängig vom Ausgangswert des Blutdrucks, bei Menschen, die zuvor einen Herzinfarkt oder Schlaganfall hatten, und bei Menschen, die noch nie eine Herzerkrankung hatten.
«Die Tatsache, dass die relativen Auswirkungen bei jedem Menschen ähnlich sind, bedeutet nicht, dass jeder behandelt werden sollte», fügte er hinzu. «Diese Entscheidung wird von der Wahrscheinlichkeit abhängen, dass ein Individuum in Zukunft eine Herz-Kreislauf-Erkrankung erleiden wird – es gibt eine Reihe von Risikorechnern, die Mediziner benutzen können. Andere Faktoren, die zu berücksichtigen sind, sind das Potenzial für Nebenwirkungen und die Kosten der Behandlung».
Es hat Kontroversen darüber gegeben, ob eine pharmakologische Blutdrucksenkung bei Menschen mit und ohne vorherigen Herzinfarkt oder Schlaganfall gleichermassen vorteilhaft ist, und wenn der Blutdruck unterhalb der Schwelle für Bluthochdruck liegt (typischerweise 140/90 mmHg). Die Ergebnisse früherer Studien waren nicht schlüssig, was zu widersprüchlichen Behandlungsempfehlungen auf der ganzen Welt geführt hat.
Dies war die grösste – und detaillierteste – Studie, die jemals zur Untersuchung dieser Fragen durchgeführt wurde. Die Forscher kombinierten Daten über Personen, die an einer randomisierten klinischen Studie teilgenommen hatten, und führten eine Metaanalyse durch. Die Studie umfasste 348.854 Teilnehmer aus 48 Studien.
Die Teilnehmer wurden in zwei Gruppen eingeteilt: diejenigen mit einer früheren Diagnose von Herz-Kreislauf-Erkrankungen und diejenigen ohne. Jede Gruppe wurde auf der Grundlage des systolischen Blutdrucks bei Studienbeginn in sieben Untergruppen unterteilt (weniger als 120, 120-129, 130-139, 140-149, 150-159, 160-169, 170 und mehr mmHg).
Während einer durchschnittlichen Nachbeobachtungszeit von vier Jahren senkte jede Senkung des systolischen Blutdrucks um 5 mmHg das relative Risiko für kardiovaskuläre Grundereignisse um etwa 10%. Die Risiken für Schlaganfall, ischämische Herzerkrankungen, Herzinsuffizienz und Tod durch kardiovaskuläre Erkrankungen wurden um 13%, 7% bzw. 14% und 5% gesenkt.
Weder das Vorliegen einer Herz-Kreislauf-Erkrankung noch die Höhe des Blutdrucks zu Studienbeginn änderte die Wirkung der Behandlung, sagte Prof. Rahimi: «Die Entscheidung, Blutdruckmedikamente zu verschreiben, sollte nicht einfach auf einer vorherigen Diagnose einer Herz-Kreislauf-Erkrankung oder dem aktuellen Blutdruck einer Person beruhen. Vielmehr sollten Blutdruckmedikamente als ein wirksames Mittel zur Senkung des kardiovaskulären Risikos betrachtet werden, wenn die Wahrscheinlichkeit eines Herzinfarktes oder Schlaganfalls bei einer Person erhöht ist».

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Kachexie: anspruchsvoll versus simpel

Kachexie: anspruchsvoll versus simpel

Roeland EJ et al: Management of cancer cachexia: ASCO guideline. J Clin Oncol 2020; 38: 2438.

Zusammenfassung: Dietary counseling may be offered with the goal of providing patients and caregivers with advice for the management of cachexia. Enteral feeding tubes and parenteral nutrition should not be used routinely. In the absence of more robust evidence, no specific pharmacological intervention can be recommended as the standard of care; therefore, clinicians may choose not to prescribe medications specifically for the treatment of cancer cachexia. Nonetheless, when it is decided to trial a drug to improve appetite and/or weight gain, currently available pharmacologic interventions that may be used include progesterone analogs and short-term (weeks) corticosteroids.

Urothelkarzinom  −  Check the point: Platin 1.line bleibt auf dem Platz

Powles T et al: Durvalumab alone and durvalumab plus tremelimumab versus chemotherapy in previously untreated patients with unresectable, locally advanced or metastatic urothelial carcinoma (DANUBE): a randomised open-label multicentre phase 3 trial. Lancet Oncol 2020; https://doi.org/10.1016/ S1470-2045(20)30541-6.

Zusammenfassung: Survival outcomes are poor for patients with metastatic urothelial carcinoma who receive standard, first-line, platinum-based chemotherapy. We assessed the overall survival of patients who received durvalumab (a PD-L1 inhibitor), with or without tremelimumab (a CTLA-4 inhibitor), as a first-line treatment for metastatic urothelial carcinoma. This study did not meet either of its co-primary endpoints.

NSCLC − Osimertinib adjuvant: klappt es nun?

Wu YL et al. Osimertinib in resected EGFR-mutated non-small-cell lung cancer. NEJM 2020; DOI: 10.1056/NEJMoa2027071.

Zusammenfassung: In patients with stage IB to IIIA EGFR mutation–positive NSCLC, disease-free survival was significantly longer among those who received osimertinib than among those who received placebo.

Nostalgische Erinnerung an Ice Cream

Kuroda H et al. Successful postoperative recovery management after thoracoscopic lobectomy and segmentectomy using an ERAS-based protocol of immediate ice cream intake and early ambulation: a 3-year study. Cancer Management and Research 2019:11 4201–4207.

Zusammenfassung: We developed enhanced recovery after surgery (ERAS) protocols involving immediate ice cream intake for checking postoperative chylothorax and subsequent early ambulation in order to investigate whether these methods have postoperative benefits. The results suggested that our ERAS protocol represented by immediate ice cream intake, and early ambulation is feasible and can help in reducing postoperative complications, chest drainage duration, and hospitalization after TSL.

Nachlese zum Artikel «Eating beef causes colon cancer»

Ich erhielt einen interessanten Kommentar von Prof. Heinz Läubli (MD PhD), Med. Onkologie und Tumorzentrum, Universitätsspital Basel:

Samraj AN, Läubli H et al. A red meat-derived glycan promotes inflammation and cancer progression. PNAS 2015; 112: 542.

Das Fehlen von GI-Tumoren bei Raubkatzen unterstützt einen möglichen Pathomechanismus, bei welchem eine chronische Immunreaktion gegen den nicht-menschlichen Zucker N-glycosyl-Neuraminsäure (Neu5Gc, somit ein Fremdantigen) aus rotem Fleisch die Entstehung von Karzinomen fördern könnte. Der Mensch kann Neu5Gc aus genetischen Gründen nicht selber bilden, wohl aber als Folge des Konsums von Fleisch in seinen Geweben einlagern, vor allem im Kolon. Die Folge ist die Bildung von Antikörpern, die ihrerseits eine chronische Entzündung auslösen, und damit den Boden für ein erhöhtes Karzinom-Risiko schaffen (man denke an das Kolonkarzinom-Risiko bei Colitis ulcerosa). Da Raubkatzen im Gegensatz zum H. sapiens selber Neu5Gc herstellen können, ist Neu5Gc bei Raubkatzen nicht immunogen und dieser Pathomechanismus kann bei ihnen nicht greifen.
In einer früheren Arbeit zu diesem Thema (Hedlund M et al PNAS 2008; 105: 18939) wurde überdies (ebenfalls an einem Mäusemodell) gezeigt, dass COX2-Inhibitoren Neu5Gc-vermittelte Entzündung bremsen können, und vielleicht über diesen Weg die Entstehung von GI-Karzinomen verhindern mögen. Tatsächlich gibt es ja alte Arbeiten, die eine Reduktion von Kolonkarzinomen und Kolonadenomen nachwiesen bei Patienten, denen Adenome koloskopisch entfernt worden waren (Arber N et al. N Engl J Med 2006; 355: 885).
Vielleicht müsste man ein Rinds-Entrecôte zur Sicherheit als Entrecôte Café de Paris au Célécoxib anbieten. Experimentelle Konzepte (und seien sie noch so spannend) können jedoch nicht ohne viel Federlesens auf die Praxis der Humanmedizin extrapoliert werden. Wie Herr Läubli mir so treffend schreibt: «Leider weiterhin alles nur Assoziationen und schwierig zu beweisen…». Er und ich essen aktuell weiterhin (gerne) Neu5Gc-haltiges Fleisch. Old habits die hard.

Prof. em. Dr. med. Martin Fey

Bern

martin.fey@insel.ch

Beratungsmandat bei Nestlé Health Sciences, Epalinges, Aktien von Novartis, Roche und Johnson & Johnson