Sarcopénie: détecter, comprendre, agir

La sarcopénie est un syndrome gériatrique multifactorielle, associé au syndrome de fragilité, à la perte d’ indépendance fonctionnelle et à un risque accru de complications sur le plan médical, d’ hospitalisation, et de mortalité. L’ identification précoce des patients à risque de sarcopénie ou déjà sarcopéniques permet de mettre en place des mesures visant à empêcher l’ installation ou en ralentir la progression. Il est donc important que les gériatres, mais également tous les médecins de premier recours puissent détecter ce syndrome, pour que les patients bénéficient d’ une prise en charge multidisciplinaire adaptée.

Sarcopenia is a multifactorial geriatric syndrome, strictly associated to the development of frailty, to the loss of functional independence, to an increasing risk of medical complications, hospitalisation and mortality. The early identification of patients at risk of developing the disease and of the sarcopenic ones leads to setting up therapeutical strategies to avoid or slow down its progression. Therefore, it’ s crucial that not only geriatricians, but also primary care physicians detect this syndrome, so that patients could benefit from the appropriate multidisciplinary approach.
Keywords: sarcopenia, diagnostic criteria, multidisciplinary approach, physical exercise, nutritional strategies

Introduction

La sarcopénie est caractérisée par une perte progressive de la force et des performances physiques qui s’ associe à une diminution de masse musculaire (1, 2). Dans la population gériatrique, la sarcopénie est associée au développement d’ un phénotype fragile (3, 4) qui comprend minimum 3 des critères suivants: perte de poids involontaire, fatigue, faiblesse musculaire, baisse des performances physiques et réduction du niveau d’ activité (3, 5).

Plusieurs études ont démontré un impact dramatique de la sarcopénie en termes de déclin de la réserve fonctionnelle, qui comporte une diminution de la capacité de l’ organisme de faire face à un évènement aigu et de pouvoir en récupérer par la suite (6, 7). La sarcopénie augmente le risque de perte d’ indépendance dans les activités de la vie quotidienne (8, 9), de chutes (10, 11) et de mortalité globale (12). En conséquence, chez les patients sarcopéniques nous assistons à une probabilité accrue d’ hospitalisation, de complications, de prolongation du séjour hospitalier et de placement en institution, avec un retentissement très défavorable sur la qualité de vie des patients et sur les couts de la santé (13–15). De ce fait, reconnaitre et ralentir l’ apparition de la sarcopénie chez les personnes âgées représente un défi d’ importance primordiale pour les gériatres et les médecins de premier recours.

Epidémiologie

Les données concernant la prévalence de la sarcopénie sont très hétérogènes, ce qui est partiellement motivé par la variabilité des critères utilisés pour poser ce diagnostic et les méthodes d’ estimation de la masse maigre employées dans les différentes études. Toutefois, en 2019, l’ EWGSOP2 (European Working Group on Sarcopenia in Older People 2) a établi un consensus pour la définition de la sarcopénie ainsi que des critères diagnostiques clairs (1). Selon ces nouveaux critères, la prévalence de la sarcopénie varie entre 10 et 27 % de la population générale en âge gériatrique (16). Certaines catégories de patients, notamment les diabétiques (17), les patients souffrant de troubles neurocognitifs (18), les insuffisants rénaux chroniques (19) et hépatiques (20),ceux qui sont atteints d’ une maladie néoplasique (21) ont un taux de prévalence de sarcopénie beaucoup plus élevé, qui peut atteindre le 66 % chez les patients avec cancer œsophagien non reséqué (22). Dans la population institutionnalisée, le taux de prévalence de ce syndrome gériatrique est bien plus important et cette condition peut intéresser jusqu’ au 51 % des hommes résidant dans des établissement médico-sociaux (23).

Pathogenèse

Le vieillissement est physiologiquement associé à une diminution de la masse musculaire, qui est estimé du 8 % tous les 10 ans après les 40 ans et du 15 % tous les 10 ans après les 70 ans (24). Comme déjà mentionné, des maladies systémiques sévères comme les cancers ou les insuffisances sévères d’ organe peuvent contribuer à l’ installation de la sarcopénie. Dans ce contexte la sarcopénie est définie comme secondaire et constitue une composante du syndrome anorexie-cachexie, typique des maladies en phase terminale, qui favorisent le catabolisme cellulaire et par conséquence une perte pondérale ainsi que de masse maigre (25). Cependant, dans la plupart des cas, l’ identification d’ une étiologie claire à la base de la sarcopénie est impossible, car sa pathogenèse est très complexe et implique la concurrence de plusieurs facteurs intrinsèques et extrinsèques (Fig. 1). Les facteurs intrinsèques plus importants sont la diminution des hormones anabolisants comme le testostérone, les œstrogènes, l’ IGF1 (26, 27), l’ augmentation de l’ activité de cytokines pro-inflammatoires (28) et le dysfonctionnement mitochondrial, qui provoque l’ apoptose de fibre musculaire à la suite d’ un stress oxydatif à cause de l’ accumulation des radicaux libres (29). Des évidences suggèrent également qu’ il existe une prédisposition génétique à la sarcopénie (30). Parmi les facteurs extrinsèques, l’ inactivité physique et la dénutrition protéino-énergétique jouent un rôle central dans le développement de la sarcopénie (31, 32). La sarcopénie est d’ habitude une condition chronique. Toutefois, après une hospitalisation ou un alitement de quelques jours, la synthèse de protéines musculaires est diminué du 30 % chez les personnes âgées, avec une perte d’ un kg de masse musculaire en trois jours: chaque événement aigu peut donc précipiter la situation et amener au développement d’ une sarcopénie avérée dans les individus à risque (33).

Critères diagnostiques

Selon l’ EWGSOP2, la sarcopénie est retenue probable en présence d’ une diminution de la force musculaire et est confirmé par la mise en évidence d’ une diminution quantitative et/ou qualitative de la masse musculaire. Le degré de sévérité de la sarcopénie est défini sur la base de son impact en termes de diminution des performance physiques (1) (Fig. 2). Plus en détail, le dépistage est effectué grâce à l’ outil SARC-F: il s’ agit d’ un bref questionnaire d’ autoévaluation administré aux patients, qui investigue le nombre de chutes durant les derniers 12 mois, ainsi que la présence d’ une perte de force et de difficultés à la marche, à se lever d’ une chaise, à monter les escaliers. Un score égal ou supérieur à 4 suggère une possible sarcopénie (1, 34).

Chez les patients positifs au dépistage, la force musculaire peut être estimée:

• sur la base de l’ évaluation de la force de préhension de la main dominante, en employant un dynamomètre Jamar. Les résultats sont considérés pathologiques si la force de préhension est inférieur à 27 kg chez les hommes et 16 kg chez les femmes (1, 35). La force de préhension est corrélée à la force des autres groupes musculaires du corps et est facile à mesurer et dans le milieu hospitalier et dans le milieu communautaire (36).

• en alternative, il est possible d’ employer le test du lever de chaise, en demandant aux patients de se lever d’ une chaise à cinq reprises, sans l’ aide de bras. L’ évaluateur note le temps que la personne prend à effectuer les cinq répétitions (1, 37).

En cas de déficit de force avéré, une évaluation ­quantitative de la masse musculaire est nécessaire

• L’ IRM et le CT sont considérés comme le «gold standard» pour l’ évaluation directe de la masse musculaire, toutefois ils ne peuvent pas être utiliser régulièrement dans la pratique clinique en raison de leur cout trop onéreux et de la nécessité d’ un personnel hautement spécialisé pour l’ interprétation des résultats (38). De surcroit, l’ absence d’ une valeur seuil clair pour la définition de sarcopénie limite davantage l’ emploie de ces deux méthodes.
• La densitométrie sur le corps entier (DXA = Dual-energy X-ray absorptiometry) représente également une bonne méthode d’ évaluation, car elle est non invasive et plus économique que l’ IRM ou le CT. Toutefois, les différentes machines pour mesurer la DXA donnent des résultats qui ne sont pas complétement superposables et il est donc important d’ utiliser les mêmes instruments pour toutes les mesures (38, 39).
• La bio-impédancemétrie (BIA = Bioelectrical Impedance Analysis) mesure la résistance des tissus biologiques par l’ envoi d’ un courant sinusoïdal de faible intensité, du coup ne permet pas de mesure directe de la masse musculaire, en revanche peut estimer indirectement la masse musculaire sur la base de la conductivité électrique des tissus, en utilisant un algorithme (40). L’ équipement pour la BIA est peu couteux et facilement transportable, en conséquence permet d’ obtenir des mesures au lit du malade. Comme pour la DXA, il existe une certaine variabilité entre un instrument et l’ autre et les valeurs seuil sont différentes selon la population prise en examen (41). De surcroît, un état d’ hyper ou hypo-hydratation peut fausser le résultat de cette analyse (38).

Du moment que la masse musculaire est corrélée à la dimension corporelle, les résultats de la BIA et de la DXA doivent être ajustés en tenant compte de la taille ou du BMI. Les valeurs seuil pour définir la sarcopénie sont donc < 7.0 kg/m2 pour les hommes et < 5.5 kg/m2 pour les femmes (1). En cas de sarcopénie avérée, le consensus propose d’ évaluer la performance physique peut être par le biais d’ une réduction de la vitesse de marche sur 4 mètres (≤0.8 m/s), par le Time-Up and Go Test (TUG) (≥20 s) par la Short Physical Performance Battery (SPPB) (≤8 points), ou par le test de vitesse de marche sur 400 mètres (≥6 minutes). Si les performances physiques sont diminuées, nous parlons de sarcopénie sévère (1).

Traitement

La pratique d’ une activité physique visant à l’ augmentation de la force et de l’ endurance musculaire est considérée comme le traitement de première ligne de la sarcopénie (3, 42): l’ activité physique proposée doit être structurée sur la base des préférences et des objectifs de chaque patient et doit être centrée sur le maintien de l’ indépendance fonctionnelle (43). Aux fins de choisir le programme d’ exercice le plus adapté, la prescription de séances de physiothérapie est envisageable. Du moment que les patients gériatriques ont souvent une faible adhérence aux programmes d’ activité physique, la participation à des séances de groupe pourrait constituer une option efficace pour améliorer la compliance (44).

Une prise en charge nutritionnelle appropriée est également primordiale: couvrir les besoins caloriques des patients est toutefois insuffisant pour éviter l’ atrophie musculaire. Il est fondamental de pouvoir assurer également des apports adéquats en protéines (45). Physiologiquement, avec l’ âge, la synthèse des protéines myofibrillaires à niveau musculaire est réduite, ce qui fait que des apports de 0.8 g/kg/j de protéines, correspondant à la dose habituellement recommandée chez les adultes, pourraient être insuffisants pour préserver la masse musculaire. Selon une métanalyse récente des apports protéiques supérieurs ou égaux à 1 g/kg/j auraient un effet protecteur majeur sur la fonte musculaire par rapport à des apports inferieurs (46). Ce seuil doit être dépassé en cas de situation de catabolisme accru ou de dénutrition. Des études ont analysé le rôle de la supplémentation en vitamine D3 , en acides aminés à chaine ramifiée (notamment leucine, valine et isoleucine) ou en protéines de lactosérum pour empêcher le développement de la sarcopénie (47, 48). Selon une review récente de la littérature, la combinaison de la supplémentation en vitamine D avec des acides aminés à chaine ramifiée a un impact positif sur la masse musculaire, la force et la performance physique (49). L’ association de la supplémentation nutritionnel avec l’ augmentation de l’ activité physique est supérieure en efficacité à ces deux interventions singulièrement dans l’ amélioration de la force des membres inférieurs et de la vitesse de marche (33, 49–51).

Bien qu’ une diminution des taux de testostérone soit souvent observée chez les patients sarcopéniques, à l’ heure actuelle, il y a très peu d’ évidence qui support le recours ni à cette hormone anabolisante, ni aux modulateurs sélectifs du récepteur des androgènes dans le traitement de ce syndrome, notamment pour ce qui concerne l’ amélioration de la performance physique (52–54). Les trials cliniques qui ont pris en examen l’ action de la greline, une substance qui stimule la sécrétion de l’ hormone de la croissance, ont été également non concluant (55).
Récemment, plusieurs études se sont intéressées aux mécanismes moléculaires qui règlent la prolifération et la différentiation des myocytes. La myostatine est un membre de la famille des transforming growth factors β, exprimée à niveau des cellules musculaires, qui a une action inhibitrice sur leur croissance et leur différentiation, via l’ interaction avec le récepteur de l’ activine 2B (ACVR2B). En conséquence, des anticorps monoclonaux, qui bloquent respectivement la myostatine (p.e. le landogrozumab) ou le récepteur ACVR2B de l’ activine (p.e. le bimagrumab) ont fait l’ objet de l’ intérêt des chercheurs durant les dernières années et des études des phases 2 conduites sur la population gériatrique ont montré quelques résultats encourageants en termes d’ augmentation de la masse maigre (56–58). Des études de phase 3 sur large échelle seront toutefois nécessaires avant de permettre l’ immission de ces molécules sur le marché pour le traitement de la sarcopénie.

Copyright
Aerzteverlag medinfo AG

Dr Ilaria Mondo

Service de soins palliatifs et de support CHUV
Av. Pierre-Decker 5
1011 Lausanne

Pre Patrizia D’ Amelio

Service de gériatrie et réadaptation gériatrique CHUV
Ch. de Mont-Paisible 16
1011 Lausanne

Les auteurs n’ ont pas déclaré de conflit d’ intérêts en rapport avec cet article.

  • Les patients en âge gériatrique devraient être dépistés régulièrement pour la sarcopénie, en particulier après des évènements aigus majeurs.
  • La prise en charge de la sarcopénie est fondée sur des mesures diétético-comportamentales combinées, notamment sur la supplémentation protéino-calorique et l’ augmentation de l’ activité physique.
  • En revanche, à l’ heure actuelle, il n’ y a pas suffisamment d’ évidence scientifique qui supportent des approches pharmacologiques dans la prise en de la sarcopénie.

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Männer mit Brustbeschwerden

In der männlichen Brust können, wie bei den Frauen, gut- und bösartige Veränderungen auftreten. Die häufigste Brusterkrankung bei Männern ist die Gynäkomastie. Die Differenzierung zwischen einer Gynäkomastie und einem Mammakarzinom kann bei der klinischen Untersuchung schwierig sein. Die Mammografie und die Mammasonografie hingegen zeigen ein charakteristisches Bild; der negative prädiktive Wert dieser Untersuchungen liegt nahezu bei 100 %. Andere gutartige Erkrankungen der männlichen Brust sind unter anderem Papillome, Lipome und Abszesse. Unklare Befunde müssen biopsiert werden. Meist erfolgt dies durch eine sonografisch gesteuerte Biopsie. Weniger als 1 % aller Mammakarzinome werden bei Männern diagnostiziert. Die Tumorerkrankung wird häufig erst in einem höheren Tumorstadium diagnostiziert. Die klinische und sonografische Untersuchung der Axilla ist wichtig, da eine Lymphadenopathie sich als erstes Symptom beim Mammakarzinom und bei metastasierenden oder lymphatischen Malignomen manifestieren kann. Das Spektrum an Erkrankungen der männlichen Brust zu kennen und mit deren Bildgebung vertraut zu sein, ist wichtig für eine korrekte Diagnosestellung und optimale Versorgung.

The male breast is susceptible to a variety of benign and malignant processes as the female breast. Gynecomastia is the most common abnormality in the male breast and must be distinguished from malignancy. Clinicians may feel uncertain about how to differentiate gynecomastia from malignancy and how to manage these disorders. Mammography and ultrasound have characteristic imaging features that usually allow differentiation from malignancy with a negative predictive value close to 100 %. Other benign breast disorders in men include intraductal papilloma, lipoma and abscess. Suspicious or indeterminate masses require biopsy, which can usually be performed with ultrasound guidance. Less than 1 % all of breast cancers occur in men. Affected men often present at a more advanced stage than in women due to delayed diagnosis. The examination of the axilla is important as abnormalities can occur in nodal positive breast cancer patients or in metastatic or lymphatic disease. Understanding the spectrum of diseases in the male breast and its imaging features is important for an accurate diagnosis and optimal care.
Key words: Gynecomastia, breast cancer in men, breast imaging in men

Die Anatomie der männlichen Brust

Die männliche Brust besteht überwiegend aus Fettgewebe sowie 15–25 rudimentären Milchgängen und wenig Stroma. Im Gegensatz zur weiblichen Brust kommen bei den Männern keine Drüsenläppchen, die sogenannten terminalen duktulo-lobulären Einheiten (TDLU’s), und keine Cooper-Ligamente vor (1). Die Abb. 1a und Abb. 1b zeigen je ein histologisches Präparat von einer männlichen (1a) und einer weiblichen Brust (1b). Weil TDLU’s fehlen, entstehen in der männlichen Brust nur sehr selten lobuläre Neoplasien, Fibroadenome, Phylloidestumoren oder Zysten. Die Beschreibung eines Fibroadenoms oder einer Zyste in der Bildgebung bei Männern sollte somit immer hinterfragt und mittels sonografisch gesteuerter Stanzbiopsie abgeklärt werden.

Häufigste Ursachen von Brustbeschwerden

Eine retrospektive Analyse von 555 Mammografien und 454 Mammasonografien bei 628 Männern mit Brustbeschwerden konnte aufzeigen, dass die häufigsten Ursachen hierfür von benigner Natur sind. In den allermeisten Untersuchungen wurde eine Gynäkomastie (80.4 %) diagnostiziert. Seltenere Diagnosen waren eine Pseudogynäkomastie (5.4 %), eine normale Brust (3.8 %), Lipome (2.9 %), Atherome (2 %) oder eine Mastitis/Abszess (1 %). Ein primäres Mammakarzinom wurde in 2.9 % der Untersuchungen diagnostiziert und gehörte somit zur dritthäufigsten Diagnose (2).

Gutartige Brusterkrankungen

Gynäkomastie

Die Gynäkomastie, eine Vergrösserung der männlichen Brust aufgrund einer Proliferation von Milchgängen und Stroma, kommt relativ häufig vor. Ungefähr ein Drittel aller Männer ist einmal in ihrem Leben davon betroffen. In 25 % der Fälle handelt es sich um eine physiologische Gynäkomastie, die bei Neugeborenen, in der Adoleszenz oder im Senium auftreten kann. In weiteren 25 % handelt es sich um eine idiopathische Gynäkomastie. Andere häufige Ursachen der Gynäkomastie sind die Einnahme von Medikamenten und Drogen (25 %), der primäre Hypogonadismus (8–10 %), die Hyperthyreose, chronische Krankheiten (Leberzirrhose, chronische Nierenerkrankungen) oder testikuläre und adrenale Tumoren.

Betroffene Männer klagen über ein Brustwachstum, oft einhergehend mit einer Mastodynie. Klinisch zeigt sich ein uni- oder bilateraler retroareolärer Tastbefund, der eher weich und elastisch ist (3).

Mammografisch und sonografisch kann man drei typische Muster unterscheiden: die noduläre Gynäkomastie, die dendritische Gynäkomastie und die diffuse Gynäkomastie (4).

Die noduläre Gynäkomastie (Abb. 2a) ist die häufigste Form (72 %). Die Gynäkomastie befindet sich in der floriden Phase und besteht seit weniger als einem Jahr. Sonografisch zeigt sich ein retroareoläres ovaläres hypoechogenes Areal. Bei der dendritischen Gynäkomastie (Abb. 2b) ist die Gynäkomastie fortgeschritten und befindet sich im fibrösen Stadium. Sonografisch lässt sich retroareolär ein verzweigtes, hypoechogenes Areal darstellen, welches sonomorphologisch suspekt erscheinen kann. Ist diese Veränderung jedoch in direktem Kontakt zur Mamille ohne Kutisverdickung respektive Mamillenretraktion, so handelt es sich um eine dendritische Gynäkomastie und nicht um ein Mammakarzinom. In dieser Situation ist eine Biopsie nicht notwendig. Die diffuse Gynäkomastie (Abb. 2c) ist selten (< 10 %). Die Sonomorphologie ähnelt der einer dichten, weiblichen Brust. Diese Gynäkomastie ist mit einer Östrogenexposition assoziiert.

Erwähnt sei hier noch die Pseudogynäkomastie. Hierbei handelt es sich um eine Vergrösserung der männlichen Brust durch Fetteinlagerung bei Adipositas.

Bei erwachsenen Männern mit Gynäkomastie sollte routinemässig eine klinische und sonografische Hodenuntersuchung sowie eine Ganzkörperuntersuchung durchgeführt werden. Werden anamnestisch die Einnahme von anabolen Steroiden oder Drogen verneint, sollte eine Labor­ untersuchung (LH, FSH, TSH, T, E2, SHBG, Androstendion, Estron, Prolaktin, hCG, AFP, Leber- und Nierenfunktionswerte) veranlasst werden. Die Therapie richtet sich nach der zugrunde liegenden Ursache. Bei der juvenilen Gynäkomastie zeigt sich meistens innerhalb von 2 Jahren eine Spontanregredienz. Eine chirurgische Therapie ist bei einer symptomatischen, chronischen Gynäkomastie in Erwägung zu ziehen. Eine medikamentöse Therapie (SERMs, Aromatasehemmer, Androgene) ist nicht empfohlen. Bei nachgewiesenem Testosteronmangel kann eine Testosterontherapie angeboten werden (5).

Lipome

Lipome können in etwa 2 %–3 % der Männer mit Brustbeschwerden nachgewiesen werden (2). Klinisch imponiert ein weicher und mobiler, in der Subkutis liegender Tastbefund. Sofern diese als störend wahrgenommen werden, können diese chirurgisch entfernt werden.

Mastitis

Infektiöse Erkrankungen der männlichen Brust sind selten. Abszesse treten meistens periareolär auf (Abb. 3). Häufig handelt es sich eher um ein infiziertes Atherom als um einen tatsächlichen Abszess der Mamma. Meistens können Staphylokokken, seltener Streptokokken, als Erreger nachgewiesen werden. In Abhängigkeit des klinischen Befundes ist eine sonografisch gesteuerte Abszesspunktion oder Inzision und antibiotische Therapie notwendig.

Papilläre Neoplasien

Papilläre Neoplasien treten bei Männern sehr selten auf. In der Literatur finden sich nur wenige Fallbeschreibungen. Eine retrospektive Datenbankanalyse über 19 Jahre konnte 117 Männer mit einer papillären Neoplasie identifizieren. Diese Studie konnte aufzeigen, dass papilläre Neoplasien ohne Atypien insbesondere bei jungen Männern auftreten und insgesamt sehr selten sind. Der grösste Anteil der papillären Neoplasien war mit einem DCIS oder einem Karzinom assoziiert (6). Abb. 4 zeigt ein Papillom bei einem 34-jährigen Mann, der sich aufgrund eines Tastbefundes vorstellte. Der Befund wurde mit einer sonografisch gesteuerten Stanzbiopsie abgeklärt und bei fehlenden Atypien mittels sonografisch gesteuerter Vakuumbiopsie entfernt.

Brustbeschwerden bei Transgender-Frauen

Wir wissen wenig über die Brustgesundheit bei Transgender-Menschen. Es gibt Hinweise, dass die Brustdichte bei Transfrauen viel höher ist als bei Cis-Frauen (7). Die Hormontherapie führt zur Ausbildung von Lobuli analog den Cis-Frauen (8). Bei Transgender-Frauen kann das gewünschte Brustwachstum zu einer Mastodynie führen. Eine Kohortenstudie aus den Niederlanden hat ein 46-fach höheres Brustkrebsrisiko bei Transfrauen im Vergleich zu Cis-Männern aufzeigen können. Jedoch liegt dieses Risiko immer noch deutlich unter dem Erkrankungsrisiko einer Cis-Frau (Odds Ratio 0.3) (9). Es gibt mittlerweile Guidelines zur Brustkrebsfrüherkennung bei Transgender-Menschen. Die meisten empfehlen bei Transfrauen mit seit mindestens 5-jähriger Hormontherapie ab dem Alter von 50 Jahren regelmässige Mammografien alle zwei Jahre (10).

Maligne Brusterkrankungen

Männer erkranken sehr selten an einem Mammakarzinom. In der Schweiz sind jährlich etwa 50 Männer von dieser Erkrankung betroffen. Das virile Mammakarzinom macht weniger als 1 % aller Karzinomerkrankungen bei Männern und 1 % aller Mammakarzinome insgesamt aus (11). Das DCIS bei Männern ist mit 5–10 % aller virilen Mammakarzinome eine noch viel seltenere Entität (12).

Das durchschnittliche Erkrankungsalter bei Männern mit DCIS liegt bei 62 Jahren und beim Mammakarzinom bei 67 Jahren. Im Vergleich zu den Frauen wird sowohl das DCIS als auch das Mammakarzinom durchschnittlich vier Jahre später diagnostiziert. Bei Erstdiagnose befinden sich Männer folglich oft in einem fortgeschrittenerem Tumorstadium als die Frauen. Dabei ist das Karzinom bei Männern in 42 % und bei Frauen in 51 % der Fälle lediglich auf die Brust beschränkt; ein Lymphknotenbefall findet sich bei Männern in 38 % der Fälle und bei Frauen in nur 29 % der Fälle (11, 12). Dies ist dem für Männer nicht vorhandenen Screening, dem fehlenden Bewusstsein, respektive Wissen und der verminderten Körperwahrnehmung geschuldet.

Es gibt Hinweise, dass ein gestörtes Androgen/Östrogen Verhältnis (Testosterondefizit, hohe Östrogenwerte), wie zum Beispiel beim Klinefelter-Syndrom, bei nicht deszendierten Hoden, bei Orchitiden, bei Leberzirrhose und bei Adipositas, mit einem erhöhten Risiko für Brustkrebs einhergeht. Wie bei den Frauen haben auch Lifestylefaktoren einen Einfluss auf das Erkrankungsrisiko, wobei sich mangelnde Bewegung, hoher Alkoholkonsum oder Adipositas negativ auswirken. In 20 % aller betroffenen Männer findet sich eine familiäre Mammakarzinom-Belastung und in 10 % der Fälle liegt eine genetische Mutation vor (BRCA 1/2, CHEK2, PALB2). Eine genetische Beratung, respektive Abklärung wird gemäss internationalen Guidelines allen an Brustkrebs erkrankten Männern empfohlen.

Die brustkrebsspezifische relative 5-Jahres-Überlebensrate beträgt bei Männern 77 %, wohingegen diese bei Frauen bei 87 % liegt. Es gibt nur wenige Daten zur Prognose und Mortalität von Männern mit Brustkrebs. Zahlen aus Kohorten des deutschen Krebsregisters und eine grosse Kohortenstudie aus den USA zeigen, dass das Überleben von Männern mit Brustkrebs schlechter ist als das der an Brustkrebs erkrankten Frauen. Die Autoren denken, dass dieser Unterschied mit anderen biologischen Faktoren, mit der Compliance und mit Lifestyle Faktoren in Zusammenhang stehen könnte (13, 14).

Es gibt beim männlichen Mammakarzinom keine prospektiven randomisierten Studien, die evidenzbasierte Therapieempfehlungen gewähren. Dementsprechend lehnen sich die Therapien an die Protokolle des Mammakarzinoms der Frau (Resektion, Pharmakotherapie, Radiotherapie). Anders als bei Frauen kommt in der adjuvanten Therapie Tamoxifen und kein Aromatasehemmer zum Einsatz, da diese bei Männern nicht zuverlässig wirksam sind. Eine Kombination von einem Aromatasehemmer mit einem GnRH-Analogon ist möglich, führt jedoch zu Potenzstörungen.

Ductales Carcinoma in situ (DCIS)

Im Gegensatz zu Frauen zeigt sich das DCIS bei Männern häufig in Form eines Tastbefundes und kann, wie bei Frauen mit einer Mamillensekretion einhergehen. In mindestens 10 % der Fälle ist in der Mammografie und im Ultraschall ein zystischer Befund darstellbar. Dahingehend sollten zystische Befunde bei Männern immer mittels sonografisch gesteuerter Stanzbiopsie abgeklärt werden. Das DCIS bei Männern ist im Gegensatz zum DCIS bei Frauen selten mit Mikrokalk assoziiert (15, 16).

Abb. 5 zeigt einen typischen Ultraschallbefund eines DCIS bei einem 70-jährigen Patienten: ein zystischer Herdbefund mit einem soliden, vaskularisierten Anteil.

Mammakarzinom

Eine retrospektive Analyse von 1483 Männern mit Mammakarzinom hat gezeigt, dass bei den meisten Männern ein invasiv duktales Mammakarzinom (87 %) vorlag. Es handelte sich dabei fast ausschliesslich um Rezeptor positive Tumoren und mit 8.7 % war HER-2 selten amplifiziert (11).

Klinisch zeigt sich meist ein unilateraler, indolenter, derber Palpationsbefund im Bereich des Mamillen-Areola Komplexes. In etwa 25 % der Fälle kann eine blutige Mamillensekretion auftreten. Im Gegensatz zur Gynäkomastie, bei welcher der Befund konzentrisch der Mamille anliegt, befinden sich die Karzinome eher exzentrisch zur Mamille.

Das virile Mammakarzinom unterscheidet sich sonomorphologisch kaum vom weiblichen Mammakarzinom. Findet sich ein zystischer Herdbefund, so muss dieser dringend biopsiert werden, da ein viriles Mammakarzinom, insbesondere die papillären Neoplasien, auch als Zysten imponieren können. In der Mammografie kann selten Mikrokalk nachgewiesen werden (8).

Abb. 6 zeigt einen Patienten mit einer Gynäkomastie links und einem Mammakarzinom rechts mit Lymphknotenmetastase.

Die klinische und sonografische Untersuchung einer männlichen Brust inkludiert als obligaten Bestandteil die Mitbeurteilung der Axilla. Umgekehrt verlangt eine klinisch auffällige Axilla eine Bildgebung der Mamma. Die Axillasonografie ist einfach durchführbar; suspekte Lymphknoten können problemlos biopsiert werden. Patienten mit einer axillären Schwellung sollten direkt einem Brustzentrum oder Radiologie Zentrum zugewiesen werden, bevor aufwändige Serologien bestimmt oder anderweitige Abklärungen gemacht werden. Eine Biopsie ist meistens der schnellste Weg zur Diagnosefindung. Abb. 7a und Abb. 7b zeigt einen Patienten mit einer dolenten axillären Schwellung rechts. Sonografisch stellt sich ein vergrösserter (7 cm), stark vaskularisierter Lymphknoten dar. Die Histologie der sonografisch gesteuerten Stanzbiopsie ergab ein Melanom.

Stellenwert der Bildgebung bei Männern mit Brustbeschwerden

Munoz et al. haben zur Bestimmung der Wertigkeit der klinischen Untersuchung, der Mammografie und der Mammasonografie bei Männern die Bildgebung von 628 Männern mit Brustbeschwerden retrospektiv analysiert. Sie konnten zeigen, dass die Mammografie die sensitivste Methode für die Entdeckung eines Mammakarzinoms (94.7 % Sensitivität) ist. Auch der Ultraschall hat mit 88.9 % eine hohe Sensitivität. Beide Untersuchungen sind sehr spezifisch (Mammografie 94.8 %, Mammasonografie 95.3 %) (2). Auch die klinische Untersuchung ist mit einer Sensitivität und Spezifität von 88.2 % respektive 86.7 % gut. Der negative Vorhersagewert der Palpation lag bei 99.5 % (2). Daraus kann man folgern, dass, wenn klinisch der Verdacht auf eine Gynäkomastie oder eine normale Brust besteht, prinzipiell auf eine Bildgebung verzichtet werden kann. Abb. 8 zeigt den von Munoz et al. vorgeschlagenen Abklärungsalgorithmus bei Männern mit Brustbeschwerden. Da nur 6 % aller Mammakarzinome bei Männern unter 40 Jahren auftreten, empfehlen die Autoren, eine Mammografie erst ab dem 40. Lebensjahr durchzuführen. Es sollten immer beide Mammae untersucht werden, und bei Verdacht auf Malignität ist sowohl eine Mammografie als auch ein Ultraschall indiziert. Wichtig ist, dass bei Männern diagnostizierte BI-RADS 3 Befunde eine Malignitätsrate von 16 % aufweisen (2). Diese Rate erfüllt die definierte maximal akzeptierte Malignitätsrate bei BI-RADS 3 Befunden von ≤ 2 % nicht. Somit ist die bei der Frau übliche Verlaufskontrolle nach 6 Monaten bei Männern nicht gerechtfertigt und der BI-RADS 3 Befund sollte bei Männern in jedem Fall bioptisch abgeklärt werden.

Bildrechte
Sämtliche Bilder stammen von Patienten aus unserem Brust­zentrum. Ein informed consent zur Verwendung der Bilder der Patienten liegt vor.

Copyright
Aerzteverlag medinfo AG

KD Dr. med. Susanne Bucher

Luzerner Kantonsspital, Brustzentrum
Spitalstrasse
6000 Luzern 16

Die Autorin hat keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

1. S. Yang et al. The ins and outs of male breast and anterior chest wall lesion from childhood to adulthood. Clinical Radiology 77(2022) 503-513
2. R. Munoz Carrasco et al. Mammography and ultrasound in the evaluation of male breast disease. Eur Radi-ol (2010) 20: 2797-2809
3. J. Daniels et al. Gynecomastia. BMJ2022;379:e069771
4. Su Hong Kim et al. Ultrasonographic and Mammographic Findings of Male Breast Disease. J Ultrasound Med 2019;38:243-252
5. George A. Kanakis et al. EAA clinical practice guidelines-gynecomastia evaluation and management. An-drology, 2019, 7, 778-793
6. Elaine Zhong et al. Papillary Lesions of the Male Breast Am J Surg Pathol. 2020 ;44 :68-76
7. Ana A. Bartolamei Ramos et al. Mammography and breast ultrasound analysis in male and female transgender persons using long-term gender affirming hormone therapy: a cross-sectional study in Brazil. Med Ultason 2023, Vol. 25, no. 1, 29-34
8. Allyson L. Chesebro et al. Male Breast Disease: What the Radiologist Needs to Know. Current Problems in Diagnostic Radiology 48 (2019) 482-493
9. Christel J M de Blok et al. Breast cancer risk in transgender people receiving hormone treatment: nation-wide cohort study in the Netherlands.
10. Callisia N. Clarke et al. Breast Cancer Risk and Screening in Transgender Persons: A Call for Inclusive Care. Ann Surg Oncol (2022) 2):2176-2180
11. F. Cardoso et al. Characterization of male breast cancer: results of the EORTC 10085/TBCRC/BIG/NABCG International Male Breast Cancer Program. Annals of Oncology 29: 405-417, 2018
12. Tari et al. Male Breast Cancer Review. A Rare Case of Pure DCIS: Imaging Protocol, Radiomics and Man-agement. Diagnostics 2021, 11, 2199
13. Caroline Preuss et al. Mammakarzinom beim Mann. Dtsch Med Wochenschr 2023;148: 301-305
14. Fei Wang et al. Overall Moirtality After Diagnosis of Breast Cancer in Men vs Women. JAMA Oncol. 2019;5(11):1589-1596
15. Luca Nicosia et al. Ductal carcinoma in situ of the male breast: clinical radiological features and manage-ment in a cancer referral center. Breast Cnacer Research and Treatment (2022) 196:371-377
16. William F. Anderson et al. In Situ Male Breast Carcinoma in the Surveillance, Epidemiology, and End Re-sults Database of the National Cancer Institute. CANCER October 15, 2005/Volume 104/Number 8

Was wissen Schweizerinnen und Schweizer über kardiovaskuläre Risikofaktoren?

Kardiovaskuläre Erkrankungen sind mit einer hohen Morbiditätslast verbunden und stellen die führende Todesursache dar. Wichtige kardiovaskuläre Risikofaktoren, wie Hypertonie, Hyperlipidämie und ein allfälliger Diabetes, sind medikamentös effektiv behandelbar. Voraussetzung für eine gute Therapieadhärenz ist auch ein ausreichendes Wissen bei den Betroffenen. Ein anonymisierter Fragebogen wurde über ein Gesundheitsmagazin verbreitet und durch 3166 Teilnehmende beantwortet. Neben demographischen Daten wurde der Gesundheitszustand, die Kenntnis persönlicher Werte (z. B. Blutdruck, Cholesterin) und die Einschätzung von Risikofaktoren erhoben und detailliert in der PRAXIS veröffentlicht (1). Dieser Artikel fasst die Hauptergebnisse zusammen. Die Mehrheit der Befragten war sich der Häufigkeit und Behandelbarkeit von Herz-Kreislauf-Erkrankungen bewusst. Bewegung und Ernährung wurden als besonders wichtige Faktoren erkannt. Blutdruck und Body-Mass-Index waren die am besten bekannten persönlichen Werte. Rauchen, Cholesterin, Bluthochdruck und Bewegungsmangel wurden als stärkste Risikofaktoren eingeschätzt. Die Ergebnisse zeigen ein erfreuliches Basiswissen, aber auch Defizite. Ein signifikanter Anteil unterschätzte das Risiko des Rauchens. Die Studienautoren betonen die Bedeutung von Arzt-Patienten-Kommunikation und evidenzbasierter Aufklärung, um Prävention und Therapietreue zu fördern. Die Mehrheit der Befragten lehnte die Aussage ab, dass Herz-Kreislauf-Erkrankungen hauptsächlich eine Erfindung der Pharmaindustrie seien.

Cardiovascular disease (CVD) is a major cause of morbidity and mortality. Major cardiovascular risk factors such as hypertension, hyperlipidaemia and diabetes can be effectively treated with medication. A prerequisite for good adherence to treatment is also sufficient knowledge on the part of those affected. An anonymous questionnaire was distributed through a health magazine and was completed by 3’166 participants. Demographic data, health status, knowledge of personal values (e.g. blood pressure, cholesterol) and assessment of risk factors were collected. This is a short version of the original article published in PRAXIS (1). The majority of respondents were aware of the prevalence and treatability of cardiovascular disease. Exercise and diet were identified as particularly important factors. Blood pressure and body mass index were the best known personal values. Smoking, cholesterol and physical inactivity were considered the strongest risk factors. The results show an encouraging level of basic knowledge, but also deficits. A significant proportion underestimated the risk of smoking. The authors of the study emphasise the importance of doctor-patient communication and evidence-based education to promote prevention and adherence to treatment. The majority of respondents rejected the statement that cardiovascular disease is mainly an invention of the pharmaceutical industry.
Key words: Cholesterol, hypertension, Diabetes mellitus, obesity, cardiovascular risk factors

Einleitung

Herz-Kreislauf-Erkrankungen sind die häufigste Todesursache in der Schweiz und verursachen jährliche Kosten von rund 27.8 Milliarden CHF, was 4 % des Bruttoinlandsprodukts entspricht (2). Prävention und Behandlung haben ein grosses Potenzial, dieses Risiko deutlich zu senken (3). Studien zeigen jedoch ein grosses Verbesserungspotenzial bei der Umsetzung von Präventionsmassnahmen (2, 4–8). Ziel dieser Arbeit, die kürzlich vollständig in der Zeitschrift PRAXIS publiziert wurde (1), war es, das Wissen der Bevölkerung über kardiovaskuläre Risikofaktoren und deren Beeinflussbarkeit zu untersuchen, um zukünftige Präventionsstrategien zu optimieren. Der folgende Artikel fasst die wichtigsten Ergebnisse dieser Studie zusammen.

Methodik

Die Befragung zu soziodemographischen Daten, Angaben zum individuellen Gesundheitszustand und zu kardiovaskulären Vorerkrankungen sowie allgemeinen Aussagen zu Herz-Kreislauf-Erkrankungen erfolgte als Online-Befragung über die Zeitschrift «Doktor Stutz», die sich an medizinische Laien richtet. Die Ausschreibung und Datenerhebung erfolgten im Zeitraum vom 28.11.24 bis 8.1.25. Den Fragen konnte mit «ja», «eher ja», «eher nein» und «nein» zugestimmt oder widersprochen werden, ausserdem gab es die Antwortmöglichkeit «weiss nicht».
In einer weiteren Frage wurde erhoben, ob die Teilnehmenden ihre eigenen Werte für Blutdruck, Blutzucker, Cholesterin und Body Mass Index (BMI) «sehr genau», «ungefähr» oder «gar nicht» kennen.

Der Frage nach den Risikofaktoren für Herz-Kreislauf-Erkrankungen wurde ein aufsteigender Zahlenwert von 1 für «gar nicht» bis 5 für «sehr stark» zugeordnet, je nachdem, wie hoch die Befragten den möglichen Einfluss auf das Herz-Kreislauf-Risiko einschätzten. Diese Gewichtung durch die Befragten wurde mit der Anzahl der jeweiligen Antworten multipliziert, um eine Gesamtgewichtung der einzelnen Risikofaktoren zu erhalten.

Ergebnisse

Insgesamt wurden 3166 Antworten erfasst, in 2671 Fällen wurde der Fragebogen vollständig ausgefüllt. Frauen waren mit 79.5 % (2149) gegenüber Männern mit 20.5 % (554) deutlich überrepräsentiert. 32.9 % (1025) der Personen gaben an, an einer Herz-Kreislauf-Erkrankung zu leiden, während dies 66.2 % (2059) verneinten. Die Mehrheit der Teilnehmenden (61.2 %, 1902) waren zwischen 59 und 79 Jahre alt, 16.5 % (513) zwischen 39 und 58 Jahre, 8.6 % (266) älter als 79 Jahre und 0.8 % (24) waren jünger als 39 Jahre alt. Die Mehrheit (1542, 49.6 %,) gab als Bildungsstandard an, die obligatorische Schule absolviert zu haben, 46.2 % (1435) verfügten über eine höhere Berufsbildung (eidg. Berufs-/Fachprüfung), 9.7 % (302) über einen Fachhochschulabschluss und 5.6 % (174) über einen Universitäts- oder ETH-Abschluss.

Den persönlichen Gesundheitszustand schätzten 60.2 % (1871) als gut, 25.8 % (804) als mittel, 12.4 % (387 ) als sehr gut und nur 1.5 % (46) als schlecht ein.

Aussagen zu Herz-Kreislauf-Erkrankungen

Die Frage nach Herz-Kreislauf-Erkrankungen wurde von 2793 (88.2 %) Teilnehmenden beantwortet. Der Aussage, dass Herz-Kreislauf-Erkrankungen häufig sind, stimmten 53.9 % (1587) der Befragten mit ja zu, mit eher ja antworteten 30.7 % (973), während nur sehr wenige dies völlig verneinten (34, 1.2 %). Dass kardiovaskuläre Erkrankungen medikamentös gut behandelbar sind, fanden 1505 Befragte (53.9 %). Mit überwiegend gut behandelbar antworteten 38.6 % (1079), 2.5 % der Befragten (70) verneinten diese Aussage. Bei der Frage, ob Herz-Kreislauf-Erkrankungen eine normale Alterserscheinung sind, waren 46.1 % (1289) Personen der Meinung, dies träfe (eher) zu, während 43.3 % (1210) dies völlig oder eher verneinten. Der positiven Beeinflussbarkeit durch Bewegung (2720; 97.3 %) oder gesunde Ernährung (2413, 86.4 %) wurde überwiegend zugestimmt. 78.5 % (2194 Personen) lehnten die Aussage ab, dass Herz-Kreislauf-Erkrankungen hauptsächlich eine Erfindung der Pharmaindustrie seien.

Kenntnis der eigenen Werte

2766 Befragte (87.4 %) machten Angaben hierzu. Der eigene Blutdruck war den meisten Befragten bekannt: 64.3 % (1781Personen) gaben an, ihn sehr genau zu kennen, 33 % (913 Personen) kennen ihn immerhin ungefähr. Der zweit geläufigste Wert war der Body Mass Index, den 55.7 % (1543 Personen) sehr genau kannten. Nur 7.8 % (217 Personen) kannten ihn überhaupt nicht. Ihren Blutzucker-Wert kannten 37.2 % (1031 Personen) sehr genau bzw. 32.2 % (891 Personen) zumindest ungefähr. Beim Cholesterin gaben 39.2 % (1086 Personen) an, den Wert sehr genau zu kennen, während 25.2 % (697 Personen) angaben, ihren Cholesterinwert gar nicht zu kennen.

Risikofaktoren für Herz- und Kreislauf-­Erkrankungen

2706 Befragte (85.5 %) gaben ihre Einschätzung zu den kardiovaskulären Risikofaktoren ab. Mit einem kumulierten Gesamtwert von 10 687 bzw. einem Mittelwert von 3.97 war Rauchen der am stärksten gewichtete Risikofaktor. Mehr als 50 % bewerteten diesen Faktor als sehr starken Risikofaktor. 16.1 % (435 Personen) waren jedoch der Meinung, dass Rauchen überhaupt keinen Risikofaktor darstellt. Cholesterin und Blutdruck wurden mit Summenwerten von 10 706 bzw. 10 650 und Mittelwerten von 3.97 bzw. 3.95 (Median jeweils 4, IQR 4-5) fast gleichwertig als starke Risikofaktoren eingestuft, gefolgt von Bewegungsmangel mit einem Summenwert von 10 641 (Mittelwert 3.95, Median 4, IQR 4-5), den 39.7 % (1073 Befragte) als sehr starken Risikofaktor einschätzten. Geringer gewichtet wurde der Diabetes mellitus als kardiovaskulärer Risikofaktor mit einem Summenwert von 9465 und einem Durchschnittswert von 3.51 (Median 4, IQR3-5). Diabetes wurde von 13.6 % (367 Befragte) überhaupt nicht als Risikofaktor bewertet. Es folgte familiäre Vorbelastung (9509, 3.52 %), Konsum von Fast Food (9105; 3.39 %), Stress (8861; 3.28 %), Alkoholkonsum (8542; 3.16 %) und erhöhtes Körpergewicht (8301; 3.08 %).

Diskussion

Die vorliegende Umfrage ist nach unserem Wissen die erste Erhebung in der Schweiz unter medizinischen Laien, die Einschätzungen zum kardiovaskulären Risiko im Allgemeinen, Kenntnisse über individuelle Risikofaktoren und die grundsätzliche Beeinflussbarkeit dieser Risikofaktoren erfasste. Die Untersuchungsergebnisse offenbaren ein erfreuliches Bewusstsein für Risikofaktoren, besonders innerhalb der Leserschaft eines Gesundheitsmagazins. Dennoch bestehen Wissenslücken, beispielsweise in Bezug auf die Wahrnehmung von Cholesterin und die Bedeutung von körperlicher Aktivität. Bemerkenswert ist, dass 13.5 % (435 Befragte) Rauchen nicht oder nur als geringen Risikofaktor (29; 1.1 %) bewerteten, was auf einen Bedarf an weiterer Aufklärung hindeutet. Trotz des allgemeinen Wissens erreichen viele Patienten die empfohlenen Blutdruck- und Cholesterinwerte nicht, was die Bedeutung einer verbesserten Kommunikation zwischen Arzt und Patient hervorhebt.

Die Resultate unserer Umfrage sollten im Kontext der befragten Stichprobe interpretiert werden. Die Altersverteilung entspricht der typischen Leserschaft eines Gesundheitsmagazins: Über 60 % der Teilnehmenden waren zwischen 59 und 79 Jahre alt, einem Alter, in dem das Interesse an Gesundheitsthemen und insbesondere an Herz-Kreislauf-Erkrankungen mit hoher Prävalenz zunimmt. Studien zeigen, dass das Bildungsniveau, nicht jedoch das Einkommen, einen Einfluss auf kardiovaskuläre Risikofaktoren hat, insbesondere auf den Cholesterinspiegel durch die Ernährung (9). Obwohl der Bildungsstand unserer Stichprobe keine Verzerrung in Richtung Akademiker (11.3 %) erkennen lässt, kann angenommen werden, dass die meisten Teilnehmenden bereits – besonders als Leser eines Gesundheitsmagazins – mit dem Thema vertraut sind und diesbezüglich als gebildeter einzustufen sind. Die selbstberichtete Prävalenz von Herz-Kreislauf-Erkrankungen liegt mit 33.9 % im erwarteten Bereich; laut schweizerischer Gesundheitsbefragung leiden 27.6 % der 55- bis 64-Jährigen und 45.8 % der 65- bis 74-Jährigen an einer Herz-Kreislauf-Erkrankung (10). Zu beachten ist auch, dass der Anteil der Frauen unter den Teilnehmenden mit fast 80 % deutlich überwiegt, was deren grösseres Interesse an Gesundheitsthemen widerspiegeln dürfte.

Bei der Frage, ob Herz-Kreislauf-Erkrankungen eine natürliche Alterserscheinung seien, waren die Teilnehmenden geteilter Meinung, was möglicherweise darauf zurückzuführen ist, dass ein hoher Prozentsatz überzeugt ist, dass diese Erkrankungen durch einen aktiven Lebensstil (97.3 %) und eine gesundheitsbewusste Ernährung (86.4 %) positiv beeinflusst werden können. Adhärenz Probleme sind im medizinischen Alltag häufig anzutreffen, sodass wir eine skeptische Haltung gegenüber medikamentösen Therapien bzw. der Pharmaindustrie erwartet hatten. In unserer Befragung zeigt sich jedoch, dass eine grosse Mehrheit von der medikamentösen Beeinflussbarkeit von Herz-Kreislauf-Erkrankungen überzeugt ist.

Besser denn erwartet, aber immer noch ungenügend ist auch die Orientierung der Befragten über die eigenen Werte: 64.3 % kannten ihren Blutdruck nach eigener Angabe «sehr genau», in einer Studie von Oliveiria et al. unter Hypertonikern gaben beispielsweise 91 % an, dass ihnen bewusst sei, dass eine Blutdrucktherapie für sie wichtig ist, aber nur 41 % kannten ihren eigenen Blutdruck (11). In einer älteren Studie von Murdoch et al. befragte man Patienten, die eine Cholesterinmessung erhalten hatten zu ihrem Lipidstatus und Cholesterinwerten, nur 19 % konnten ihren Wert genau erinnern, dies war insbesondere der Fall wenn er mit Diätempfehlungen verbunden war (12). Dieses Ergebnis passt zu den qualitativen Ergebnissen von Goldman et al., die zeigen, dass insbesondere konkrete Behandlungsempfehlungen für Patienten wichtig sind (13).

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Prof. Dr. Dr. med.Thomas Rosemann

Institut für Hausarztmedizin
Universitätsspital Zürich
Pestalozzistrasse 24
8091 Zürich

thomas.rosemann@usz.ch

Prof. Dr. med. Thomas F. Lüscher

– MediS – Medizin im Schauspielhaus
Rämistrasse 34
8001 Zürich
– Royal Brompton & Harefield Hospitals
77 Wimpole Street Outpatients and Diagnostics
London W1G 9RU

Dr. med. Andrea Rosemann

Leiterin Guidelines |
Oberärztin, Fachärztin Kardiologie,
Angiologie, Innere Medizin
Universitätsspital Zürich
Institut für Hausarztmedizin
Pestalozzistrasse 24
8091 Zürich

andrea.rosemann@usz.ch

Die Autoren haben keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

  • Die Ergebnisse deuten darauf hin, dass das Wissen um die Bedeutung kardiovaskulärer Risikofaktoren in den für die kardiovaskuläre Prävention relevanten Bevölkerungsgruppen grösser ist als angenommen.
  • Wissen allein garantiert noch keine Therapietreue, ist aber eine entscheidende Voraussetzung. Möglicherweise unterschätzen viele Ärzte die Bereitschaft der Patienten, evidenzbasierte Therapien umzusetzen.
  • Die Ergebnisse sind insofern ermutigend, als das vorhandene Basiswissen, ergänzt durch eine umfassende Aufklärung, z.B. mittels Risikoscores (13), die Voraussetzungen schaffen sollte, höhere Zielerreichungsgrade zu realisieren, als dies derzeit der Fall ist.

1. Rosemann T, Lüscher TF, Rosemann A. Was wissen Schweizerinnen und Schweizer über kardiovaskuläre Risikofaktorem? Praxis 2025; 114:86-91.
2. Rosemann T, Bachofner A, Strehle O. [Cardiovascular diseases in Switzerland – Prevalence and care]. Praxis (Bern 1994). 2024;113(3):57-66.
3. Roth GA, Johnson C, Abajobir A, Abd-Allah F, Abera SF, Abyu G, et al. Global, Regional, and National Burden of Cardiovascular Diseases for 10 Causes, 1990 to 2015. J Am Coll Cardiol. 2017;70(1):1-25.
4. Marz W, Dippel FW, Theobald K, Gorcyca K, Iorga SR, Ansell D. Utilization of lipid-modifying therapy and low-density lipoprotein cholesterol goal attainment in patients at high and very-high cardiovascular risk: Real-world evidence from Germany. Atherosclerosis. 2018;268:99-107.
5. Aminorroaya A, Yoosefi M, Rezaei N, Shabani M, Mohammadi E, Fattahi N, et al. Global, regional, and national quality of care of ischaemic heart disease from 1990 to 2017: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2017. European Journal of Preventive Cardiology. 2021;29(2):371-9.
6. Ray KK, Molemans B, Schoonen WM, Giovas P, Bray S, Kiru G, et al. EU-Wide Cross-Sectional Observational Study of Lipid-Modifying Therapy Use in Secondary and Primary Care: the DA VINCI study. Eur J Prev Cardiol. 2021;28(11):1279-89.
7. Huber CA, Meyer MR, Steffel J, Blozik E, Reich O, Rosemann T. Post-myocardial Infarction (MI) Care: Medication Adherence for Secondary Prevention After MI in a Large Real-world Population. Clin Ther. 2019;41(1):107-17.
8. Di Ganghi SB, R. Grischott, T. Burgstaller, J. Senn O., Rosemann, T. Markun S. Arterial Hypertension Control and Treatment in Swiss General Practice – cross sectional study using routine data from the FIRE primary care database. . submitted.
9. Potvin L, Richard L, Edwards AC. Knowledge of cardiovascular disease risk factors among the Canadian population: relationships with indicators of socioeconomic status. Cmaj. 2000;162(9 Suppl):S5-11.2
10. 2023 Pages. Assessed at OBSAN at https://ind.obsan.admin.ch/indicator/monam/herz-kreislauf-erkrankungen-praevalenz-alter-15 on 26.06.2023
11. Oliveira SA et al. Hypertension knowledege, awarenes and attitudes in a hypertenisve population. J Gen Intern Med 2005;20(3): 219-225
12. Murdoch M, Wilt TJ. Cholesterol awareness after case finding: do patients really know their cholesterol number? Am J Prev Med 1997;13(4):284-289
13. Goldmann RE et al. Patients‘ perceptions of cholesterol, cardiovascular disease risk, and risk communication strategies. Ann Fam Med 2006; 4: 205-212

Journal Watch von unseren Experten

DOAK-Monotherapie bei Vorhofflimmern und stabiler koronarer Herzkrankheit risikoärmer als duale antithrombotische Therapie

Frage: Ist die Inzidenz unerwünschter Ereignisse bei einer Monotherapie mit Edoxaban niedriger als bei einer dualen antithrombotischen Therapie (Edoxaban + Thrombozytenaggregationshemmer) bei Patienten mit Vorhofflimmern und stabiler koronarer Herzkrankheit (KHK)?

Hintergrund: Patienten mit Vorhofflimmern benötigen orale Antikoagulanzien zur Schlaganfallsprävention. Eine Thrombozytenaggregationshemmung ist zur Prävention ischämischer Ereignisse bei KHK indiziert. Der kombinierte Einsatz beider Therapieansätze bei Patienten mit beiden Diagnosen führt allerdings zu einem erhöhten Blutungsrisiko. Deshalb empfehlen die Leitlinien (z. B. ESC 2024) eine duale Therapie nur für 6–12 Monate nach einem akuten Koronarsyndrom und/oder einer entsprechenden Intervention bei gleichzeitig bestehendem Vorhofflimmern. Bei stabiler KHK ist hingegen eine Monotherapie mit oralen Antikoagulanzien empfohlen, bisher gibt es hierzu aber nur limitierte Evidenz aus randomisierten Studien.

Studienort: 18 Zentren in Südkorea

Studiendesign und Methode: EPIC-CAD ist eine multizentrische, open-­label, randomisierte Studie.

Interventionen: Gruppe 1: Monotherapie mit Edoxaban (Lixiana), Gruppe 2: Duale antithrombotische Therapie mit Edoxaban und Thrombozytenaggregationshemmer (Aspirin oder Clopidogrel)

Einschlusskriterien
• ≥18-jährige Personen
• mit Vorhofflimmern (mit CHA2DS2-VASc-Score ≥ 2)
• und stabiler KHK (vor ≥ 6 Monaten mit Stent/Bypass behandeltes chronisches Koronarsyndrom, vor ≥ 12 Monaten behandeltes akutes Koronarsyndrom oder anatomisch bestätigte KHK)

Relevante Ausschlusskriterien
• Kontraindikationen für antithrombotische Medikamente, einschliesslich schwerer Begleiterkrankungen oder eines hohen Blutungsrisikos
• Vorgeschichte intrakranieller Blutungen, künstlicher Herzklappen oder mittelschwerer bis schwerer Mitralstenose
• Schwere Leber- oder Nierenfunktionsstörungen

Outcome
• Primärer Outcome: Kombinierter Endpunkt folgender unerwünschter klinischer Ereignisse innerhalb von 12 Monaten: Gesamtmortalität, Myokardinfarkt, Schlaganfall, systemische Embolie, notfallmässige Revaskularisation, klinisch relevante bis schwere Blutung.
• Sekundäre Outcomes: die einzelnen Komponenten des primären Endpunkts, Stentthrombosen, kombinierter Endpunkt schwerer ischämischer Ereignisse, kombinierter Endpunkt ­unterschiedlicher Blutungsarten.

Resultate
• 1040 Teilnehmende konnten in die Studie eingeschlossen werden; das mittlere Alter betrug 72 Jahre, 23 % waren Frauen, der durchschnittliche CHA2DS2-VASc-Score betrug 4.3 Punkte.
• Nach 12 Monaten trat der primäre Endpunkt bei 6.8 % der Patienten unter Monotherapie und bei 16.2 % unter dualer Therapie auf. Dies entspricht einer Hazard Ratio von 0.44 (95 %-KI 0.3 bis 0.65) und einer Number Needed to Treat von 10.6.
• Blutungsereignisse traten in der Monotherapie-Gruppe signifikant seltener auf (4.7 % gegenüber 14.2 %).
• Die Rate schwerer ischämischer Ereignisse war zwischen den beiden Gruppen nicht signifikant unterschiedlich (1.6 % gegenüber 1.8 %; Hazard Ratio 1.2; 95 %-KI 0.5 bis 3.1).

Kommentar
• Das Risiko für einen negativen klinischen Outcome bei Personen mit Vorhofflimmern und stabiler KHK ist unter Edoxaban-Monotherapie geringer als unter dualer antithrombotischer Therapie mit zusätzlichem Thrombozytenaggregationshemmer. Dieses Ergebnis ist hauptsächlich durch eine geringere Inzidenz von Blutungsereignissen bedingt.
• Zur Feststellung kleiner Unterschiede bei der Inzidenz ischämischer Ereignisse ist die Studie underpowered.
• Aufgrund der ostasiatischen Studienpopulation ist die Übertragbarkeit auf eine westliche Population möglicherweise limitiert, zudem sind Frauen unterrepräsentiert.

Prof. Dr. med. Dr. phil. Thomas Rosemann

Literatur
1. Cho MS, Kang DY, Ahn JM, Yun SC, et al. Edoxaban antithrombotic therapy for atrial fibrillation and stable coronary artery disease. New England Journal of Medicine. 2024;391(22):2075-86.
2. Van Gelder IC, Rienstra M, Bunting KV, Casado-Arroyo R, et al. 2024 ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation developed in collaboration with the European Association for Cardio-Thoracic Surgery (EACTS): Developed by the task force for the management of atrial fibrillation of the European Society of Cardiology (ESC), with the special contribution of the European Heart Rhythm Association (EHRA) of the ESC. Endorsed by the European Stroke Organisation (ESO). European Heart Journal. 2024;45(36):3314-414.

Die Wirkung einer Magnesiumergänzung auf die ­Serumkonzentration des Lipidprofils

Eine aktualisierte systematische Übersicht und Dosis-Wirkungs-Metaanalyse randomisierter kontrollierter Studien untersuchte die Wirkung einer Magnesiumsupplementierung auf den Fettstoffwechsel und damit auf das Risiko für Herz-Kreislauf-Erkrankungen.

Herz-Kreislauf-Erkrankungen sind weltweit eine der häufigsten Ursachen für Morbidität und Mortalität (1). Zu den wichtigsten Risikofaktoren für kardiovaskuläre Erkrankungen gehören Rauchen, Diabetes, Bluthochdruck und Fettstoffwechselstörungen (2, 3). Lipoproteine hoher Dichte (HDL-Cholesterin) können eine schützende Funktion haben, während andere Bestandteile des Lipidprofils das Risiko für Herzerkrankungen negativ beeinflussen können (4). Es gibt Hinweise darauf, dass Magnesium die Serumspiegel des Lipidprofils senken kann. Aufgrund der Bedeutung dieses Themas haben sich die Autoren einer kürzlich publizierten Studie (5) zum Ziel gesetzt, einen systematischen Review und eine Metaanalyse durchzuführen, um den Effekt einer Magnesiumsupplementierung auf die Serumspiegel von Gesamtcholesterin (TC), Triglyceriden (TG), Lipoproteinen niedriger Dichte (LDL-C) und Lipoproteinen hoher Dichte (HDL-C) in der Allgemeinbevölkerung im Alter von ≥ 18 Jahren zu untersuchen.

Methoden
Im Rahmen der Durchführung dieser Studie wurden zunächst relevante Artikel durch eine Datenbankrecherche identifiziert, darunter fünf Datenbanken: Cochrane Library, ClinicalTrials.gov, ISI Web of Science, Scopus und PubMed bis Januar 2024. Nachdem das erste Ziel erreicht war, wurden die mittleren Differenzen und Standardabweichungen berechnet, um die Meta-Analyse durchzuführen. Schließlich wurde eine Bewertung der statistischen Heterogenität der Interventionseffekte mit Hilfe der I-Quadrat-Statistik und des Cochran-Q-Tests.

Resultate
Für die Serumspiegel von TC, TG, LDL-C und HDL-C wurden 21, 23, 20 und 25 Studien in die Metaanalyse eingeschlossen. Die gepoolten Schätzungen zeigten keine signifikanten Unterschiede in den Serumspiegeln von TC, TG und LDL-C zwischen der Magnesiumgruppe und der Kontrollgruppe (gewichtete mittlere Differenz (WMD) = 0.34 mg/dl, 95 % Konfidenzintervall (CI): –1.75 bis 2.43, P = 0.749, I2 = 99.1 %; WMD = –2.06 mg/dl, 95 % CI: –6,35 bis 2.23, P = 0.346, I2 = 99.1; WMD = 1.71 mg/dl, 95 % CI: –0,81 bis 4.24, P = 0.183, I2 = 99.4, jeweils). Magnesium hingegen erhöhte den HDL-C-Wert signifikant (WMD = 1.21 mg/dl, 95 % CI: 0.58 bis 1.85, P < 0.001, I2 = 99.5).

Schlussfolgerung
Zusammenfassend zeigt unsere Studie, dass ­Magnesium den HDL-C-Spiegel signifikant erhöht. Aufgrund der großen Heterogenität müssen wir jedoch darauf hinweisen, dass weitere Untersuchungen notwendig sind, um verlässliche Empfehlungen für eine Magnesiumsupplementierung in der klinischen Praxis geben zu können.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

Literatur:
1. Institute of Medicine Committee on Preventing the Global Epidemic of Cardiovascular Disease. Meeting the Challenges in Developing C. The National Academies Collection: Reports funded by National Institutes of Health. In: Fuster V, Kelly BB, editors. Promoting Cardiovascular Health in the Developing World: A Critical Challenge to Achieve Global Health. Washington (DC): National Academies Press (US) Copyright © 2010, National Academy of Sciences.; 2010.
2. Libby P, Ridker PM, Hansson GK. Progress and challenges in translating the biology of atherosclerosis. Nature. 2011;473(7347):317–25
3. Teo KK, Rafiq T. Cardiovascular Risk factors and Prevention: a perspective from developing countries. Can J Cardiol. 2021;37(5):733–43.
4. Stone NJ, et al. 2013 ACC/AHA guideline on the treatment of blood cholesterol to reduce atherosclerotic cardiovascular risk in adults: a report of the American College of Cardiology/American Heart Association Task Force on Practice guidelines. J Am Coll Cardiol. 2014;63(25 Pt B):2889 – 934. [
5. Hariri M et al The effect of magnesium supplementation on serum concentration of lipid profile: an updated systematic review and dose-response meta-analysis on randomized controlled trials. Nutr J 2025 Feb 4;24:24.

Quelle: Hariri M et al The effect of magnesium supplementation on serum concentration of lipid profile: an updated systematic review and dose-response meta-analysis on randomized controlled trials. Nutr J 2025 Feb 4;24:24. doi: 10.1186/s12937-025-01085-w

Schmerztherapie in der Palliative Care

Komplexe Schmerzsituationen sind in der Palliative Care häufig. Eine Einordnung in das Bio-Psycho-Soziale und Spirituelle Modell ist wichtig für das Verständnis und die Therapieplanung. Zu berücksichtigen ist die Differenzierung des Schmerzes nach nozizeptiven, neuropathischen und gemischten Aspekten. Grundlage für die medikamentöse Therapie sind die WHO-Leitlinien und die erweiterte WHO-Stufenleiter. Der Schmerzmanagementplan umfasst medikamentöse und nicht medikamentöse Massnahmen unter Einbezug des privaten und professionellen Netzwerks.

Complex pain is common in palliative care. The bio-psycho-social and spiritual model is important for understanding and treatment. Differentiation according to nociceptive, neuropathic and mixed pain should be considered. Analgesic therapy is based on the WHO guidelines and the extended WHO analgesic ladder. The pain management plan includes pharmacological and non-pharmacological interventions with involvement of the private and professional network.
Key words: Palliative Schmerztherapie, Total Pain Konzept, Multimodale Behandlung, WHO-Stufenmodell

Einleitung

Palliative Care setzt sich zum Ziel, die Lebensqualität von chronisch erkrankten Personen mit einer reduzierten Lebenserwartung zu verbessern (1). Schmerz ist ein Symptom, unter dem Patienten im Verlauf einer Erkrankung unterschiedlich stark leiden, eine Reevaluation der Therapie sowie eine Adaption der Massnahmen im Krankheitsverlauf sind wichtig (2). Schmerz ist unabhängig von der Grunderkrankung eines der belastendsten und häufigsten Symptome am Lebensende (3). So leiden ca. 66 % der Betroffenen mit fortgeschrittener oder terminaler Krebserkrankung unter Schmerzen. Dies führt zu Beeinträchtigung der Lebensqualität, der Funktionalität und zu psychischer Belastung. Bestimmte Krebstypen wie Pankreas- oder ORL-Tumoren sind besonders häufig mit Schmerzen assoziiert (4).

Die meisten Empfehlungen und Leitlinien gründen auf Therapien bei Patienten mit malignen Erkrankungen. Die AWMF-Leitlinie für Palliativmedizin/S3-Leitlinie bezieht sich explizit auf die Therapie bei onkologischen Erkrankungen. In der Einleitung ist folgender Hinweis zu lesen: «… inwiefern die Empfehlungen auf Patienten mit nicht onkologischen Erkrankungen angewendet werden können, muss im Einzelfall geprüft werden» (5). In der Medizin und auf den Notfallstationen überwiegt jedoch die Anzahl älterer, multimorbider Patienten mit nicht onkologischen, akuten oder chronisch-progredienten lebenslimitierenden Erkrankungen. Zu letzteren gehören u. a. Herzinsuffi­zienz, chronisch-obstruktive Lungenerkrankung (COPD), fortgeschrittene Niereninsuffizienz oder neurologische Erkrankungen, wie z.B. die Amyotrophe Lateralsklerose (ALS) und der M. Parkinson (6). Zu Beginn einer Parkinson-Erkrankung beispielsweise leiden 20 % der Betroffenen unter Schmerzen, im Verlauf der Erkrankung bis zu 80 % (7). Für Patientinnen und Patienten mit fortgeschrittenen ischämischen Herzerkrankungen gehören Schmerzen oft zum Alltag (8).

Trotz der langjährigen Verfügbarkeit von Leitlinien, wie z.B. der WHO-Stufenleiter, ist die Behandlung bei einem Drittel der Betroffenen nach wie vor unzureichend (9). Schmerz in der Palliative Care ist ein komplexes Symptom, welches im Rahmen des bio-psycho-sozialen und spirituellen Konzeptes eingeordnet und behandelt werden muss.

Definitionen

Schmerz ist ein subjektives «unangenehmes Sinnes- und Gefühlserlebnis» (10). Die Definition der IASP (International Association for the Study of Pain) schliesst die emotionalen Anteile des Schmerzes mit ein, unabhängig von der Ursache und dem Ort der Entstehung der Schmerzen. Subjektiv bedeutet, dass die Beurteilung, ob ein Schmerz stark oder schwach ist, ob adäquat erscheinend, immer nur vom Patienten selbst beurteilt werden kann und durch die persönliche Erfahrung geprägt ist.

Je nach Ursache des Schmerzreizes spricht man von nozizeptivem und neuropathischem Schmerz (Tab. 1). Nozizeptoren sind rezeptive Strukturen auf der Oberfläche freier Nervenendigungen, welche die Stärke und den zeitlichen Verlauf u.a. von mechanischen und thermischen Reizen messen, welche kortikal als Schmerz wahrgenommen werden (11). Nozizeptoren kommen nahezu in allen Organen vor, mit grösster Dichte in der Haut, nicht aber im Gehirn und in der Leber. Die Nozizeptoren der inneren Organe vermitteln einen oft dumpfen, schlecht lokalisierbaren Schmerz, der auf Hautareale übertragen werden kann, die von demselben Rückenmarkssegment innerviert werden wie das schmerzende Organ. Diese Hautzonen werden als Head-Zonen bezeichnet (12). Bei den neuropathischen Schmerzen kommt es zu einer Schädigung im Nervensystem, die unter anderem zu salvenartigen Impulsbildungen im Versorgungsgebiet führen und von den Patienten als blitzartig und einschiessend bezeichnet werden (11). Mögliche Ursachen sind neben mechanischen Verletzungen und einwachsenden Metastasen bspw.

auch Stoffwechselstörungen und systemische Noxen (u.a. Diabetes mellitus oder ­Chemotherapeutika) mit daraus folgender Polyneuropathie. Diese Einteilung ist wichtig für die Therapieplanung.

Der Begriff Durchbruchschmerz beschreibt eine vorübergehende Schmerzexazerbation, die bei Patienten mit relativ konstanten und angemessen kontrollierten Dauerschmerzen auftritt (13).

Palliative Care beugt Leiden und Komplikationen vor. Sie umfasst medizinische Behandlungen, pflegerische Interventionen sowie psychologische, soziale und spirituelle Unterstützung (14). Die spirituelle Komponente ergänzt das bio-psycho-soziale Schmerzmodell nach Engel (15). Palliative Patienten sprechen nicht nur von Schmerzen und anderen Symptomen, sondern äussern zusammen mit diesen Beschwerden auch seelische, soziale und spirituelle Not (16). Schenkt man diesen Einflussfaktoren keine oder zu wenig Beachtung, bringt die medikamentöse Behandlung womöglich nicht den gewünschten Effekt. Cicely Saunders, Pionierin der modernen Hospizbewegung und Begründerin unseres heutigen Verständnisses von Palliative Care, hat in diesem Zusammenhang in den 1960er-Jahren den Begriff des Total Pain (Abb. 1) geprägt. In der Palliativmedizin wird Schmerz mehrdimensional gesehen. Schmerz entsteht durch physische, psychische, soziale und spirituelle Stressoren (17). Das Konzept Total Pain bezieht sich auf einen refraktären Schmerz, ein Leiden, das über die physische Dimension hinausgeht (18, 19, 20).

Belastungen in den vier Dimensionen des Total-Pain-Konzeptes können somatisch bedingte Schmerzen verstärken. Dank des multiprofessionellen Ansatzes in der Palliative Care kann lindernd auf Total Pain eingewirkt werden.

Erfassung

Für die Erfassung der Schmerzstärke gibt es verschiedene Messmodelle (21). Am häufigsten wird die Numeric Rating Scale (NRS) mit einer 10-Punkte-Skala von 0 bis 10 verwendet. Die Erfassung sollte routinemässig und in festen Zeitabständen erfolgen, immer auch nach Gabe eines Schmerzmittels, damit dessen Effektivität beurteilt werden kann. Bei älteren Menschen, Patientinnen und Patienten mit eingeschränkter Kommunikationsfähigkeit und/oder kognitiver Beeinträchtigung ist die Selbsteinschätzung mittels NRS oft nicht zuverlässig anwendbar. Hier greift man auf Fremdbeobachtungsskalen zurück, welche insbesondere drei Verhaltenskategorien berücksichtigen. Diese sind Mimik, Lautäusserungen und Körperbewegungen bzw. -haltung. Ein Fragebogen, der diese Elemente aufnimmt, ist z.B. der Doloplus-2, welcher auch in vielen Sprachen verfügbar ist (22). Für die Schmerz­anamnese ist das Akronym SOCRATES hilfreich:

– Site (Ort)
– Onset (Beginn)
– Character (Schmerzcharakter)
– Radiation (Ausstrahlung)
– Associated Factors (assoziierte Faktoren)
– Timing (Zeitpunkt)
– Exacerbating and Relieving Factors (verschlimmernde und lindernde Faktoren)
– Severity (Ausprägung/Schweregrad) (23, 24)
Parallel soll bei der Anamnese die Schmerzart eingeschätzt werden: nozizeptiv oder neuropathisch. Eine Kombination von nozizeptivem und neuropathischem Schmerzcharakter ist möglich und häufig. Auch sollte eingeordnet werden, ob der Schmerz in Zusammenhang mit der Grunderkrankung steht, also z.B. als Tumorschmerz, oder einer anderen Erkrankung zugeordnet werden kann, wie z.B. einer Post-Zoster-Neuralgie oder durch die Rigidität bei Morbus Parkinson.

Zusätzlich zur klinischen Untersuchung soll eine umfassende Anamnese im Sinne des Konzeptes von Total Pain mit dem Erkrankten und den Angehörigen erfolgen: Körperliche und kognitive Ressourcen, kommunikative Fähigkeiten, kultureller Hintergrund, Religionszugehörigkeit und Krankheitssicht beeinflussen den Umgang mit Schmerzen. Die Erwartungen von Patientinnen und Patienten sowie ihren Angehörigen sollten erfasst und, sofern unrealistische Erwartungen bestehen, in einem Gespräch die Ursachen, Therapiemöglichkeiten und Therapieziele gemeinsam besprochen werden.

Essenziell ist, dass die Schmerzerfassung repetitiv erfolgt, damit auf Veränderungen, wie sie z.B. mit Fortschreiten der Grunderkrankung erfolgen, reagiert werden kann (4).

Therapie

Verschiedene Schmerzzustände erfordern verschiedene Massnahmen. Patientinnen und Patienten der Palliative Care benötigen einen individuellen Therapieansatz. Ein multidisziplinäres und multimodales Vorgehen ist häufig erforderlich. Es ist wichtig, Etappenziele in der Schmerzbehandlung zu definieren, wie beispielsweise:
1. Verbesserung des Schlafs
2. Verbesserung der Schmerzkontrolle in Ruhe
3. Verbesserung bei körperlicher Aktivität
Die Verbesserung bei körperlicher Aktivität kann leider nicht immer komplett erreicht werden (24, 20). Wenn passend, gewünscht und möglich, sollte die Behandlung der Grunderkrankung, wie z.B. in der Onkologie die Therapie des Gewebeschadens durch die Neoplasie mit Radiotherapie, Chemotherapie, Biologicals und/oder Chirurgie, erfolgen. Diese Massnahmen haben dann oft Schmerzlinderung zur Folge. In der Neurologie kann die Anpassung der Parkinson-Therapie eine solche schmerztherapeutische Intervention darstellen.

Nicht pharmakologische Massnahmen

In einem kürzlich erschienenen Review beschreibt van Veen als schmerzlindernde, nicht pharmakologische Massnahmen den Einsatz von Massage und Virtual Reality. Wohingegen für Kunsttherapie keine hinreichende Evidenz nachgewiesen werden konnte, ebenso im Hinblick auf mindful breathing interventions. Vielversprechende Resultate zeigten Hypnose, Progressive Muskelrelaxation, cognitive-behavioral audiotapes, warmes Fussbad mit Wickel, Reflexzonenmassage und Musiktherapie.

Musiktherapie und Körperanwendungen/Massage werden häufig angewendet, aber auch Akupunktur, Physiotherapie und Aromatherapie. Wenngleich nicht immer wissenschaftlich bewiesen, soll man sich bei nicht medikamentösen harmlosen Massnahmen individuell durch das Wohlbefinden des kranken Menschen leiten lassen.

Die Anwendung von Transcutaneous Electric Nerve Stimulation (TENS) kann bei neuropathischen Schmerzen sehr erfolgreich sein (26, 27).

Pharmakologische Massnahmen

Die sechs wichtigsten Schritte, welche bei der Verwendung von Analgetika bei palliativen Patientinnen und Patienten mit Krebs oder anderen fortgeschrittenen Krankheiten angewendet werden sollten, entsprechen den WHO-Leitlinien (28, 29, 30, 31):
1. By the clock: Die Einnahme sollte in fixen Intervallen entsprechend der Wirkdauer des Medikaments erfolgen. Bis das Wohlbefinden erreicht ist, sollte die Dosis schrittweise gesteigert werden.
2. By the mouth: Wenn immer möglich sollte das Arzneimittel oral verabreicht werden.
3. For the individual: Die Einordnung des Schmerzes nach: a) Schmerzcharakter (nozizeptiv versus neuropathisch versus gemischt); b) Ursprungsort des Schmerzbildes. Die Dosis soll nach individuellem Bedarf auftitriert werden, bis das persönlich akzeptable Schmerzniveau erreicht ist.
4. As Required: Es sollten immer Reservemedikamente verordnet werden.
5. Effektivität messen und dokumentieren, wie bereits im Abschnitt «Erfassung» beschrieben.
6. Attention to detail: Berücksichtigung der Tagesstruktur bei Festlegung des Einnahmezeitpunkts der Analgetika. Erstellung eines Medikamentenplans mit Basis- und Reservemedikation. Nebenwirkungen sollten besprochen, erfasst und wenn möglich behandelt werden.
Für die Einteilung der Analgetika hat sich die WHO-Stufenleiter bewährt (Abb. 2). Diese wurde 1986 erstmals als Hilfsmittel bei Tumorschmerzen empfohlen und seither stetig weiterentwickelt. Der Einsatz hat sich auch ausserhalb des Bereichs der Tumorschmerzen etabliert. Hierbei entspricht Stufe 1 Non-Opioiden, Stufe 2 und 3 den schwachen bzw. starken Opioiden. Zu den drei genannten Stufen wurde eine vierte hinzugefügt, welche interventionelle analgetische Verfahren beinhaltet, wie bsp. die intra­thekale Schmerztherapie. Zudem wurde die Medikamentengruppe der Co-Analgetika hinzugefügt. Von einem initial unidirektionalen Einsatz ist man zu ­einem bidirektionalen Einsatz übergangen (32).

WHO-Stufe 1: Non-Opioide (Tab. 2)

Paracetamol, ein schwacher Hemmer der Cyclooxygenase COX-2 und/oder COX-3, wirkt analgetisch und antipyretisch (33). Paracetamol verfügt über eine eher schwache analgetische Potenz, lässt sich aber gut mit Opioiden kombinieren (34). Bei 4 x täglicher Einnahme kommt es allerdings zu einer erheblichen Tablettenlast. Die langfristige Anwendung sollte somit auf die Patientinnen und Patienten beschränkt werden, die innert eines kurzen Zeitfensters einen klaren Nutzen zeigen (35). Bei älteren, untergewichtigen oder kachektischen Menschen oder bei Leberinsuffizienz resp. Äthylabusus soll die Dosis reduziert und die intravenöse Verabreichung vermieden werden. Die maximale Tagesdosis von 3 bis 4 g/d soll nicht überschritten werden. Paracetamol ist immer noch eine wichtige Ursache von akutem Leberversagen.

Metamizol (Dipyrone) ist bereits seit 1992 auf dem Markt (23). Der genaue Wirkmechanismus ist nach wie vor unklar. Es wirkt analgetisch, antipyretisch und schwach antiphlogistisch. Zudem hat es auch eine spasmolytische Wirkung, weswegen es oft bei viszeralen (kolikartigen) Schmerzen eingesetzt wird. Der Einsatz erfolgt in Monotherapie oder in Kombination mit Opioiden. Die Wirksamkeit auch in niedrigeren Dosen ist belegt. Die Kombination von Morphin und Metamizol kann eine verbesserte Schmerzlinderung erzielen. Obwohl es mit der seltenen, aber gravierenden Nebenwirkung der Agranulozytose assoziiert ist, gilt Metamizol bezüglich gastrointestinaler und nephrologischer Nebenwirkungen viel sicherer als die NSAR (30, 36, 37, 38, 39).

NSAR, Inhibitoren der COX-2 und COX-1, wie bspw. Ibuprofen oder Diclofenac, werden wegen ihrer potenziellen nephrologischen und gastrointestinalen Toxizität weniger häufig angewendet (38, 39). Ein gezielter Einsatz kann wegen der starken antientzündlichen Wirkung sinnvoll sein bei z.B. Knochenmetastasen, Weichteiltumoren oder Metastasen mit einer inflammatorischen Komponente. Für die Indikation Tumorschmerz ist kein NSAR dem anderen überlegen (40). NSAR haben zu der analgetischen auch eine gute antipyretische Wirkung (24, 29). Die selektiven Inhibitoren der COX-2 werden in der Palliativmedizin nur selten angewendet.

WHO-Stufe 2 und 3: Opioide

Opium ist ein Extrakt aus Mohn (Papaver somniferum), das Morphin und andere verwandte Alkaloide enthält. Es wird schon seit Tausenden von Jahren benützt zur Verbesserung des Schlafs, zum Auslösen von Euphorie, zur Analgesie und Behandlung von Diarrhoe. Die Struktur von Morphin wurde 1902 entdeckt, und seither wurden viele synthetische Opioide entwickelt (33). Opioide interagieren mit den Opioidrezeptoren. Es gibt vier verschiedene Opioidrezeptoren: µ, κ, δ und Opioid-like 1 (OPRL-1). Alle klinisch relevanten opioidhaltigen Analgetika sind Agonisten des µ-Rezeptors. Die Affinität für die übrigen Rezeptoren ist von Molekül zu Molekül unterschiedlich. Buprenorphin ist ein «mixed Agonist-Antagonist»-Analgetikum: Agonist am OPRL-1 und am µ-Rezeptor, Antagonist am κ- und δ-Rezeptor (29, 33, 43).

Auch die Nebenwirkungen, hauptsächlich gastrointestinal und zerebral, werden durch Interaktion mit den zentralen und peripheren µ-Rezeptoren verursacht und sind bei allen Molekülen ähnlich (33, 43). Insbesondere zu nennen sind die Nausea, vor allem zu Beginn der Therapie, und die Obstipation, welche unter der Behandlung bestehen bleibt. Zentrale Nebenwirkungen wie Sedation, Delir und Atemdepression oder auch Myoklonien weisen auf Erreichen des toxischen Bereichs hin. Sie bedingen eine Dosisreduktion oder allenfalls eine Antagonisierung mit Naloxon. Bei sorgfältiger Titration in das analgetisch therapeutische Fenster ist das Risiko einer Atemdepression gering (44).

Nach Twycross 2021 (44) steht bei Patientinnen und Patienten mit einer kurzen Überlebensprognose von Wochen bis Monaten die Schmerzlinderung im Vordergrund.

Zu den schwachen Opioiden der WHO-Stufe 2 zählen Codein, Tramadol und Tapentadol. Diese Stufe spielt in der Palliativmedizin nur eine untergeordnete Rolle (begrenzter Effekt, Maximaldosis, zahlreiche Nebenwirkungen, Interaktionen und Unmöglichkeit der Kombination mit Stufe 3). Deshalb ist der Einsatz von niedrig dosierten Stufe-3-Präparaten oft grösser und führt schneller zum Ziel. Aufgrund fehlender Verfügbarkeit von Stufe-3-Präparaten in vielen Ländern wurde die zweite Stufe jedoch belassen (29, 30, 31, 35, 45).

Die starken Opioide der WHO-Stufe 3 sind die Eckpfeiler der palliativmedizinischen Schmerztherapie. Als reine µ-Rezeptoragonisten stehen Morphin, Oxycodon +/– Naloxon, Hydromorphon, Fentanyl und Methadon zur Verfügung. Keines der genannten Präparate zeigte in systematischen Übersichtsarbeiten eine Überlegenheit gegenüber dem anderen (46). Es gibt grundsätzlich keine Kontraindikationen für starke Opioide, falls man mit der richtigen Dosis startet. Alle starken Opioide haben eine ähnliche Wirkung und Verträglichkeit. Bei der Wahl des Moleküls soll man die Verfügbarkeit und patienteneigenen Faktoren berücksichtigen. Morphin, Hydromorphon und Oxycodon sind die Moleküle der ersten Wahl (45). Ohne Kontraindikationen startet man meistens mit Morphin (47). Zu beachten sind die unterschiedlichen Potenzen. Fentanyl ist als potentestes der genannten Opioide zu werten, gefolgt von Hydromorphon, Oxycodon und Morphin. Dieses spiegelt sich in den Äquipotenzen wider, so entsprechen z.B. 4 mg Hydromorphon oral ca. 30 mg Morphin oral.

Ein paar Faustregeln sind bei Therapiebeginn insbesondere bei opioidnaiven Patientinnen und Patienten zu beachten (29):
01) Perorale Gabe von Morphin, wenn möglich
02) Start low – go slow: Mit tiefer Dosis starten, eintitrieren, bis das therapeutische Fenster (gute Analgesie mit minimalen Nebenwirkungen) erreicht ist (Tab. 3)

03) Kombination eines langwirksamen Präparats mit einem kurzwirksamen als Reserve (Bolus).
04) Dosis der Reserve = 1/10 bis 1/6 der Tagesdosis (z.B. bei einer Tagesdosis von 2 x 15 mg retardiertem Morphin ist die Dosis der Reserve 3 bis 5 mg kurzwirksames Morphin, 5 mg eher bei starken Durchbruchschmerzen, z.B. NRS ≥5). Diese Reserveboli können jede Stunde verabreicht werden. Die Wirksamkeit des Reservebolus soll dokumentiert werden, idealerweise 30 bis 45 Minuten nach der Verabreichung.
05) Die benötigte Gesamtdosis der Reserveboli pro 24 Stunden kann am nächsten Tag zur fixen Tagesdosis dazugerechnet werden. Bsp.: Wenn ein Patient mit 2 x 15 mg retardiertem Morphin die letzten 24 Stunden 3 Reserveboli à 3 mg Morphin benötigte, kann die Tagesdosis auf 2 x 20 mg des retardierten Morphins erhöht und die Reservedosis auf 4 mg kurzwirksames Morphin angepasst werden. Die Tagesdosis soll maximal um 50 % erhöht werden.
06) Bei Umstellung von peroral (p.o.) nach intravenös (i.v.) oder subkutan (s.c.) liegt der Umstellungsfaktor zwischen 1:2 und 1:3. Im Alltag hat es sich bewährt, wie folgt umzurechnen (BOX 1):
– p.o. nach s.c. 1:2
– p.o. nach i.v. 1:3


07) Starke Opioide (Stufe 3) mit Analgetika der Stufe 1 kombinieren
08) Keine Kombination von Stufe-2- und -3-Analgetika
09) Mit einer laxativen Therapie starten zur Vorbeugung von Obstipation
10) Die Nierenfunktion kontrollieren: bei Niereninsuffizienz wenn möglich Hydromorphon oder Fentanyl (transdermal) einsetzen
11) Zu Beginn der Opioidtherapie entwickeln Patientinnen und Patienten oft vorübergehend Nausea. Man kann während den ersten Tagen Antiemetika wie Domperidon oder Metoclopramid dazugeben, alternativ eine tiefe Dosis Haloperidol oder ein Kortikoid erwägen.

Im Folgenden soll noch auf zwei der starken Opioide gesondert eingegangen werden. Methadon ist wegen seiner stark variablen Halbwertszeit, seiner komplexen Dosierung, seiner unter anderem kardialen Nebenwirkungen und möglicher Stigmatisierung (Einsatz bei Opioid-Agonisten-Therapie) ein Molekül, das nur von Ärztinnen und Ärzten mit entsprechender Erfahrung angewendet werden soll (29). Buprenorphin als gemischter Agonist-Antagonist wird zur Analgesie in der Palliativmedizin sehr selten angewendet.

Falls bei ausgebauter Opioidtherapie eine suboptimale Schmerzkontrolle besteht und/oder unerträgliche Nebenwirkungen auftreten, kann eine Opioidrotation durchgeführt werden: Man rotiert das Molekül oder die Applikationsform. Bei Wechsel des Moleküls erfolgt eine Reduktion der Dosis um 20–30 %. Es gibt auch Karten mit Umrechnungstabellen oder gute Onlineapplikationen wie die des Universitätsspitals Zürich (48).
Liegen Organinsuffizienzen vor, soll vorsichtig und in reduzierter Dosis eintitriert werden. Bei schwerer Leberinsuffizienz gilt es, den Einsatz schwacher Opioide (Stufe 2) zu vermeiden. Generell findet sich eine höhere systemische Exposition der meisten Opioide, sodass eine Dosisreduktion um 50–75 % empfohlen wird. Beim Einsatz eines Oxycodon-Naloxon-Kombinationspräparats muss beachtet werden, dass bei mässiger bis schwerer Leberinsuffizienz Naloxon in der Leber weniger eliminiert wird und somit systemische Wirkung entfalten könnte, was die Wirkung des Oxycodons mindert. Hier sollte das Monopräparat Oxycodon genutzt werden.

Bei Niereninsuffizienz kumulieren Hydromorphon, Oxycodon und Fentanyl weniger bzw. gar nicht. Beachtet werden sollte der Einsatz geringerer Initialdosen, vorsichtige Titration und ein längeres Dosisintervall. Beim Einsatz von Morphin hingegen kommt es zur Kumulation von Metaboliten. Wenn ein Einsatz unumgänglich ist, kann eine sehr vorsichtige Titration (1.25–2.5 mg p.o./s.c. bei Bedarf) mit Wechsel auf ein Fentanyl TTS nach Erreichen der Schmerzkontrolle erwogen werden (35). In der Sterbephase ist der Einsatz von Morphin oft sinnvoll, da einfach verfügbar, i.v. und s.c. applizierbar.

Co-Analgetika in verschiedenen Indikationen

Die Behandlung neuropathischer Schmerzen kann he­rausfordernd sein. Als Erstlinientherapie gelten die selektiven Serotonin-Noradrenalin-Reuptake-Inhibitoren (SNRI) Duloxetin und Venlafaxin, die trizyklischen Antidepressiva (TZA), von denen einige auch in Tropfenform gegeben werden können, sowie die Antiepileptika Gabapentin und Pregabalin. Als Zweitlinientherapie werden die topischen Therapeutika Capsacin und Lidocain empfohlen. Zudem wird der Einsatz von Tramadol vorgeschlagen. Allerdings zeigt letztgenanntes oft nicht eine ausreichende analgetische Wirkung trotz der zusätzlichen Serotonin-Reuptake-Hemmung. Somit sind die starken Opioide als dritte Linie eine bessere Option. Kombinationen zwischen den Sub­stanzklassen sind sinnvoll (49).

Die Anwendung in dieser Indikation ist meistens «practice-based» und off-label, obwohl es mittlerweile viele randomisierte Studien zu verschiedenen Indikationen gibt, wie z.B. bei Taxan-induzierten neuropathischen Schmerzen (50). Neben Depression und Angststörung sind auch die diabetische und Chemotherapie-induzierte Polyneuropathie Indikationen für den Einsatz von Duloxetin (51, 62). Wegen der Metabolisierung via CYP2D6 gibt es für Amitryptilin, Venlafaxin und Duloxetin viele Interaktionen und je nach Enzymaktivität verschiedene Phänotypen (slow, rapid intermediate Metabolizer), die beachtet werden müssen (52, 53).

Pregabalin und Gabapentin blockieren zentrale Calciumkanäle und hemmen so die Freisetzung von Neurotransmittern wie Glutamat und Noradrenalin. Obwohl als Antiepileptika entwickelt, werden sie aktuell hauptsächlich für die registrierten Indikationen bei neuropathischem Schmerz eingesetzt. Diese Substanzen werden wenig metabolisiert; daher sind Interaktionen seltener. Bei Niereninsuffizienz muss die Dosis reduziert werden, Gabapentin bietet in diesem Fall mehr Möglichkeiten (54, 55).

Bei Leberkapselschmerz, Kopfschmerzen wegen Hirnmetastasen, Obstruktion oder anderen Schmerzen als Folge von Überdruck und Ödem sind Kortikoide (Dexamethason oder Methylprednisolon) sehr hilfreich (24). Beim Einsatz von Dexamethason hat sich eine Dosis zwischen 4 und 16 mg/d bewährt.

Trotz manchmal euphorischer medialer Berichterstattungen gibt es bis jetzt keine Evidenz für Cannabis in der Schmerztherapie (56, 57).

Applikationsformen

Die orale Applikation ist vorzuziehen. Gewisse Arzneimittel können als Schmelztabletten (auf die Zunge, z.B. Lorazepam oder Domperidon) oder sublingual (unter die Zunge, z.B. Buprenorphin oder Nitroglycerin) verabreicht werden. Wenn Erkrankte schwächer werden, verwirrt sind, unter Nausea/Erbrechen oder an einer intestinalen Ob­struktion leiden, muss eine alternative Applikationsform gewählt werden. In der Palliativmedizin, vor allem zu Hause, ist dabei oft Kreativität gefragt. Siehe auch Fallbeispiel (BOX 2).

Die transdermale Verabreichung (Transdermale Therapeutische Systeme, TTS) ist für z.B. Buprenorphin und Fentanyl eine elegante und effiziente Lösung, wobei letztgenanntes häufiger genutzt wird. Wichtig ist, dass man genau weiss, welche Dosis notwendig ist, da das Eintitrieren wegen der langen Latenzzeit anspruchsvoll ist. Sie sind nicht für eine unkontrollierte Akutschmerzsituation als erstes Opioid geeignet. Für die Resorption muss ein ausreichendes subkutanes Fettpolster vorhanden sein. Für terminal erkrankte Menschen wird diese Anwendung nicht empfohlen.

Der subkutane Applikationsweg hingegen wird in der Palliativmedizin sehr häufig angewendet. Die Vorteile sind der einfache Zugang und die geringe benötigte Flüssigkeitsmenge. Mittels einer s.c.-Pumpe kann das Arzneimittel kontinuierlich verabreicht werden, die Reserven können als Boli s.c. gespritzt werden. Dieser Zugangsweg ist für sehr viele Moleküle geeignet, wenn auch meistens «off-label». Es besteht jedoch eine jahrelange Erfahrung in der Anwendung (58, 59, 60, 61). Als analgetische Substanzen werden Morphin und Hydromorphon verwendet. Für letzteres muss im ambulanten Einsatz eine Kostengutsprache gestellt werden. Nur bei Erkrankten mit ausgeprägten Ödemen, peripheren Durchblutungsverhältnissen (Resorptionsproblemen) oder Gerinnungsstörungen (Hämatomrisiko) wird die subkutane Verabreichung nicht empfohlen. Bis zu einer Thrombozytenzahl von 10 000/μl ist die s.c.-Gabe problemlos möglich (Erfahrungswert). Die intravenöse Verabreichung ist eine Alternative bei hohen Dosen mit zu grosser Flüssigkeitsmenge für die s.c.-Gabe. Für Notfallsituationen ist die in­travenöse Applikation vorzuziehen.

Kopfschmerzen aufgrund von primären Hirntumoren oder Metastasen sprechen häufig sehr gut auf Stufe-1-Analgetika an (Paracetamol/Ibuprofen/Novalgin). Können Betroffene nicht mehr schlucken, ist die rektale Gabe in Erwägung zu ziehen. Fixe Gaben können mit der Körperpflege oder dem Frischmachen nach Wasserlösen oder Stuhlgang verbunden werden.

WHO Stufe 4: Interventionelle Verfahren

Die intrathekale Schmerztherapie mit Opioiden über ein implantiertes Kathetersystem wird der WHO-Stufe 4 zugeordnet. Diese soll als Beispiel für interventionelle Therapien herangezogen werden. Sie kann eine Option bei komplexen Tumorschmerzen sein. Als mögliche Indikationen gelten:
– Therapierefraktäre Schmerzen mit nicht tolerierbarer Schmerzintensität und Beeinträchtigung der Lebensqualität
– Ungenügende Schmerzlinderung oder deutliche Nebenwirkungen durch konservative Opioidtherapie und Co-Analgetika
– Prognose einer kontinuierlichen/fortschreitenden Schmerzproblematik aufgrund des Tumorwachstums oder postinterventioneller Therapiefolgen
Vor einer Implantation müssen psychiatrische Erkrankungen ausgeschlossen bzw. stabilisiert sein, ebenso sollte eine Total-Pain-Komponente beachtet werden. Für eine Implantation ist immer ein stationärer Aufenthalt mit Abstimmung der involvierten Disziplinen notwendig. Auch muss die weitere ambulante Betreuung durch spezialisierte Pflegedienste und ein schmerztherapeutisch anästhesiologisches Team gewährleistet sein (BOX 3) (4).

Copyright
Aerzteverlag medinfo AG

Zweitabdruck aus Therapeutische Umschau 04/2024

Dr. med.Mirjam Buschor-Bichsel

Zentrumsleiterin
Palliativzentrum
Leitende Ärztin
Schmerzzentrum
Kantonsspital St. Gallen
Rorschacher Strasse 95
9007 St. Gallen

mirjam.buschor-bichsel@kssg.ch

Dr. med. MScAndrea Berendes

Leitende Ärztin Palliativzentrum
Kantonsspital St. Gallen
Rorschacher Strasse 95
9007 St. Gallen

Prof. Dr. med. Katelijne De Nys

Leitende Ärztin, Stv. Zentrumsleiterin
Palliativzentrum
Kantonsspital St. Gallen
Rorschacher Strasse 95
9007 St. Gallen

Die Autorinnen haben keine Interessenkonflikte im ­Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

  • Schmerzen sind in der Palliative Care bei unterschiedlichen Grunderkrankungen häufig und sollen unter dem bio-psycho-sozialen-spirituellen Aspekt erfasst und beurteilt werden.
  • Für die Schmerzanamnese kann das Akronym SOCRATES ­genutzt werden.
  • Die Klassifikation des vorliegenden Schmerzmechanismus ­(nozizeptiv, neuropathisch, gemischt) ist wichtig für die Wahl der Medikamente. Hierbei ist die WHO-Stufenleiter nach wie vor ein Hilfsmittel.
  • Die Erstellung eines Schmerzmanagementplans mit medikamentösen und nicht medikamentösen Massnahmen und
    die Besprechung desselben mit den Betroffenen und ihren ­Angehörigen ist ein wichtiger Teil der Schmerztherapie.
  • Eine umfassende Schmerztherapie beinhaltet, wenn immer möglich und sinnvoll, eine Behandlung der Grunderkrankung (z.B. Bestrahlung von Metastasen, Parkinson-spezifische ­Therapie).
  • Zur Schmerzlinderung sollte ein schrittweises Vorgehen ­angestrebt werden, z.B. als erster Schritt eine Verbesserung der Beschwerden in der Nacht.
  • Bei unzureichender Beschwerdelinderung oder herausfordernden Situationen sollte eine spezialisierte schmerztherapeutische ­Expertise beigezogen werden. «Never say: There’s nothing more I can do for you» (44).

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Praktische Empfehlungen zur Nachbetreuung nach Myokarditis

Die Myokarditis ist eine heterogene inflammatorische Erkrankung des Myokards, welche ätiologisch, pathophysiologisch und nicht zuletzt in der klinischen Präsentation stark variiert. Diese drei Aspekte beeinflussen den Verlauf und die Prognose der Erkrankung. Am häufigsten ist die viral bedingte akute Myokarditis, die meist einen unkomplizierten Verlauf und eine gute Prognose aufweist. Therapieoptionen sind limitiert und spezifische Behandlungen beschränkt auf spezielle Formen der Erkrankung. Diese Zusammenfassung soll mit Blick auf klinisch relevante Hintergrundinformationen zum Krankheitsbild eine praktische Anleitung für das Management in der Nachsorge geben.

Practical recommendations for follow-up care after myocarditis
Myocarditis is a heterogeneous inflammatory disease of the myocardium that varies greatly in terms of aetiology, pathophysiology and clinical presentation. These three aspects influence the course and prognosis of the disease. The most common is acute viral myocarditis, which usually has an uncomplicated course and a good prognosis. Therapeutic options are limited and specific treatments are restricted to specific forms of the disease. This summary is intended to provide practical guidance for the management of follow-up care with regard to clinically relevant background information on the clinical picture.
Key words: Acute myocarditis, heart failure, arrhythmia, sudden cardiac death, return to play

Akute Myokarditis: eine Übersicht

Allgemein

Gemäss der Weltgesundheitsorganisation (WHO) Definition von 1995 (1) ist Myokarditis eine inflammatorische Erkrankung des Herzmuskels, die basierend auf etablierten histologischen, immunologischen (2,3) und immunhistochemischen (3) Kriterien diagnostiziert wird. Die europäische Gesellschaft für Kardiologie (ESC) hat diese Definition übernommen (2).

Perimyokarditis oder Myoperikarditis:  Ausräumen von Gerüchten

Perikarditis beschreibt die Entzündung des Herzbeutels und Myokarditis die des Herzmuskels. Diese Begriffe sind nur theoretisch trennbar, denn die Inflammation kennt keine anatomischen Grenzen und eine exakte Differenzierung der betroffenen Gewebestrukturen ist kaum möglich. Über die Bezeichnung der Mischformen bestehen oft Unsicherheiten. Im Gegensatz zu Patient/-innen mit Myoperikarditis haben die mit Perimyokarditis eine Einschränkung der linksventrikuären Ejektionsfraktion (LVEF) von <50 % (2) und die Behandlung erfolgt gleich wie bei einer isolierten Myokarditis.

Diagnostik

Seit Einführung der Dallas-Kriterien für den histopathologischen Nachweis der Myokarditis (3) gilt die Endomyokardbiopsie als Goldstandard in der Diagnosestellung (Abb. 1a). Jedoch hat es in den letzten zwei Dekaden seit Einführung und Entwicklung neuer Mittel – allem voran das Herz-Magnestresonanztomogramm (MRI) (Abb. 1b) und kardiale hochsensitive Troponin T (hs-Trop-T) – eine Anpassung der diagnostischen Aufarbeitung gegeben. Die Kombination von Symptomen, Untersuchungsbefunden, Laborresultaten und kardialer Bildgebung mit trans­thorakaler Echokardiographie (TTE) und Herz-MRI, selten Positronen-Emissions-Tomographie (PET)-CT, ist in der klinischen Routine meist ausreichend, um die Diagnose zu stellen. Wir sprechen je nach Konstellation der Befunde von einer möglichen, wahrscheinlichen oder definitiven Myokarditis (4). Die Endomyokardbiopsie (EMB) bleibt schwerwiegenden Fällen vorbehalten, bei denen nach der Untersuchung eine therapeutische Konsequenz zu erwarten ist. Das Risiko für Komplikationen ist generell – wenn in Zentren mit Erfahrung für den Eingriff durchgeführt – gering (<1 %), aber prinzipiell höher bei inflammatorischen Kardiopathien und bei linksventrikulärer Biopsie. Die EMB aus dem linken Ventrikel (LV) ist häufig bei allein linksseitigem Befall der Myokarditis nötig. Aufgrund der häufig fleckigen Verteilung der Entzündung ist der Stichprobenfehler meist hoch.

Herz-MRI: Diagnose und Prognose

Das Herz-MRI ist das zentrale nicht-invasive Tool für die Diagnosestellung und mithilfe der aktualisierten «Lake Louis Kriterien» (5) erreicht es eine Sensitivität von 88 % und Spezifität von 96 %. Dabei ist eine klare Differenzierung der Inflammation nicht möglich, doch können durch die regionale Verteilung mögliche Schlüsse auf die Aetiologie in Korrelation mit der Klinik gezogen werden, zum Beispiel die Beteiligung des basalen Ventrikelseptums bei kardialer Sarkoidose. Nicht zuletzt hilft das kardiale MRI bei der Prognoseeinschätzung für Patient/-innen mit vermuteter Myokarditis (Abb. 2). So zeigt das Fehlen von late gadolinium enhancement (LGE) eine gute Prognose (6), während das Vorliegen von LGE in einer neueren Studie mit einer Verdoppelung der kardiovaskulären Ereignisse einherging (7).

Epidemologie

Vor der Covid-10 Pandemie betrug die globale Inzidenz der Myokarditis 1 bis 10 Fälle pro 100 000 Personen pro Jahr (8) mit dem grössten Erkrankungsrisiko für junge Männer im Alter von 20 bis 40 Jahre. Eine Zunahme dieser Zahlen ist – mit Verbesserung der «nichtinvasiven» diagnostischen Möglichkeiten und vermehrten Durchführung des Herz-MRIs für unkomplizierte Fälle – zu erwarten.

Pathophysiologie: das Drei-Phasen-Modell

Nach Kontakt mit einem auslösenden Pathogen, infektiös oder nicht-infektiös, kommt es zur Destruktion von Myozyten, entweder direkt durch einen toxischen Effekt oder indirekt durch das Auslösen autoreaktiver immunologischer Prozesse (Phase 1). In den meisten Fällen führt die Elimination der auslösenden Substanzen zur Heilung der Myokarditis, in anderen Fällen jedoch zur Autoantikörper-vermittelten Persistenz der Inflammation, was mit und ohne viraler Perisistenz vonstattengehen kann (Phase 2). Auch in diesem Stadium ist noch ein Übergang zur Heilung möglich. Selten kommt es in der Folge zur chronisch-inflammatorischen Kardiomyopathie mit anhaltender Destruktion und Remodelling des Myokards (Phase 3) und im späten Stadium kann eine dilatierende Kardiomyopathie ohne Nachweis von Mikroorganismen vorliegen. Ein genetischer Hintergrund, der die Neigung des Einzelnen zur Erkrankung an einer Myokarditis und/oder zur Entwicklung der genannten Spätstadien definiert, wird vielfach diskutiert wie auch die überlappenden Kriterien mit bestimmten genetischen Kardiopathien (9). Die Kenntnis der möglichen Verläufe der akuten Myokarditis sind wichtig für die Planung der Nachsorge dieser Personen.

Präsentation und Behandlung

Das klinische Bild der akuten Myokarditis kann sehr variabel sein. Die Hauptmanifestationen sind «infarktähnlich» mit Thoraxschmerzen (97 %) und ST-Streckenhebungen (62 %) im Elektrokardiogramm (EKG) mit meist unkompliziertem Verlauf, das heisst anhaltend normaler LVEF, ohne Arrhythmien und mit transplantatfreiem Überleben (10). In einer geringeren Anzahl Fälle kommt es zu zunehmender Herzinsuffizienz, kardiogenem Schock bei fulminanter Myokarditis, lebensbedrohlichen Arrhythmien wie atrioventrikulärer (AV) Block oder anhaltende ventrikuläre Arrhythmien bis hin zum plötzlichen Herztod (sudden cardiac death, SCD).

Die kardialen Nekrosebiomarker high sensitive-Troponin-T (hs-Troponin-T), Creatinkinase (CK)-MB sowie N-Terminal Natriuretic Peptide pro-Brain (NT-pro-BNP) sind sehr häufig erhöht. Trotzdem schliessen tiefe Enzyme oder das Fehlen eine Myokarditis nicht aus. Die Höhe der Werte korreliert zumeist nicht mit dem Schweregrad der Erkrankung.

Zusammengefasst erfolgt die Behandlung der Myokarditis vor allem symptomatisch für die auftretenden Symptome oder supportiv entsprechend den jeweiligen Leitlinien für z.B. Herzinsuffizienz, Arrhythmien, Verhinderung von plötzlichem Herztod mit internem Defibrillator/ Kardioverter (ICD), falls nötig. In der Regel wird mit einer ICD Implantation oder auch Radiofrequenzkatheterablation von Kammertachykardien bis zur Ausheilung der Inflammation gewartet, allenfalls kann diese Zeit mit einer Life Vest überbrückt werden. Ausnahmen für eine frühe ICD Implantation bilden die kardiale Sarkoidose und die Riesenzellmyokarditis. Auch eine immunsuppressive Therapie ist diesen spezifischen Formen der Myokarditis sowie der eosinophilen und der Immuncheckpointinhibitor (ICI)-Myokarditis vorbehalten, nachdem behandelbare Ursachen wie parasitäre Erkrankungen bei der Eosinophilie ausgeschlossen bzw. die auslösenden Noxen entfernt wurden. Nur wenige Studien haben eine günstige Wirkung auf die Entwicklung der LVEF bei chronischer Myokarditis gezeigt und die Behandlung kann wegen fehlender Evidenz nicht empfohlen werden (11-13). In einem aktuellen Expertenkonsensusdokument der American Heart Association (AHA) wird zu der Gabe von 1g Solumedrol bei fulminanter Myokarditis mit hohem Verdacht auf eine immunmediierte Form noch vor weiterführender Diagnostik wie EMB zum Virenausschluss aufgerufen (20).

Im Klinikalltag wird häufig bereits ab einer LVEF < 50 % oder auch normaler Pumpfunktion eine RASS Blockade in protektiver Absicht eingeleitet und ein Betablocker für alle Patient/-innen eingesetzt. Der Nutzen der Therapie für die Betroffenen hinsichtlich Remodelling, Fibrosebildung respektive Arrhythmien ist unklar. Eine Therapieempfehlung kann daher nicht ausgesprochen werden. Die Indikation für eine medikamentöse Herzinsuffizienztherapie sollte gemäss den Leitlinien der ESC gestellt und weitergeführt werden (14).

Jede Myokarditis sollte für mindestens 48 Stunden hospitalisiert werden, um die Dynamik der Erkrankung zu beobachten.

Nachsorge

Die Nachbetreuung der Patient/-innen mit Myokarditis umfasst die Beobachtung des Rückgangs der Beschwerden und des Verlaufs der Inflammation, um sekundär auftretende Komplikationen zu erfassen, die eine Aenderung der Behandlungsstrategie erfordern würden. Die Einschätzung des Risikos für Arrhythmien und der Entscheid bezüglich Rückkehr zu sportlicher Aktivität ist eine andere wichtige Aufgabe der Nachsorge dieser Patient/-innen. Die Nachsorgeplanung beginnt bereits im Spital mit der Risikoklassifizierung.

Risikoklassifizierung

Für das primäre Management und die Nachsorgeplanung hat sich eine Risikoeinteilung als hilfreich erwiesen, welche insbesondere die initiale Präsentation der Erkrankung berücksichtigt (4, 8). Bei fulminantem Verlauf oder Auftreten von Komplikationen müssen die Nachsorgetermine engmaschiger geplant werden. Limitierend sind vor allem relevante Herzrhythmusstörungen wie AV-Block, anhaltende Kammertachykardien, Kammerflimmern und Herzkreislaufstillstand im Spital oder auswärts.

Gerade bei Sportler/-innen ist der plötzliche Herztod eine gefürchtete Manifestation der akuten Myokarditis und kann in jeder Phase der akuten Erkrankung auftreten (7).

Als Hochrisikofaktoren gelten Symptome der akuten Herzinsuffizienz inklusive kardiogener Schock, die Einschränkung der LVEF auf weniger als 40 % und das Auftreten relevanter Arrhythmien wie ventrikuläre Tachykardien, Kammerflimmern oder AV-Block. Diese Menschen sollten an einem spezialisierten Zentrum behandelt werden, weil das Risiko für eine akute Verschlechterung der kardiorespiratorischen Situation des Patient/-innen hoch ist und allenfalls eine provisorische Schrittmacherstimulation oder eine mechanische Kreislaufunterstützung (MCS) erfordert. Bei der mechanischen Kreislaufunterstützung kommen Geräte wie der «extracorporale life support» (ECLS/ECMO) und/ oder eine temporäre linksventrikuläre axiale Kreislaufpumpe zum Einsatz. Gerade bei Sportler/-innen ist der plötzliche Herztod eine gefürchtete Manifestation der akuten Myokarditis und kann in jeder Phase der akuten Erkrankung auftreten (7).

Als Hochrisikofaktoren gelten Symptome der akuten Herzinsuffizienz inklusive kardiogener Schock, die Einschränkung der LVEF auf weniger als 40 % und das Auftreten relevanter Arrhythmien wie ventrikuläre Tachykardien, Kammerflimmern oder AV-Block. Diese Menschen sollten an einem spezialisierten Zentrum behandelt werden, weil das Risiko für eine akute Verschlechterung der kardiorespiratorischen Situation des Patient/-innen hoch ist und allenfalls eine provisorische Schrittmacherstimulation oder eine mechanische Kreislaufunterstützung (MCS) erfordert. Bei der mechanischen Kreislaufunterstützung kommen Geräte wie der «extracorporale life support» (ECLS/ECMO) und/ oder eine temporäre linksventrikuläre axiale Kreislaufpumpe zum Einsatz.

Plötzlicher Herztod

Das Risiko für einen plötzlichen Herztod bei akuter Myokarditis korreliert nicht immer mit dem Schweregrad der myokardialen Inflammation und/ oder der Troponinkonzentration im Serum. Zwar wird die linksventrikuläre Dysfunktion als wichtigster Prognosemarker für «adverse events» gesehen, doch kann ein plötzlicher Herztod auch bei normaler LVEF auftreten und ist am häufigsten mit Tachyarrhythmien assoziiert. Die pathophysiologische Entstehung der Arrhythmien bei akuter Myokarditis ist vielfältig. Ein möglicher Erklärungsansatz ist die adrenerge Stimulation des inflammatorischen Myokards mit verändertem Milieu und Membranpotenial (19). Die Rückkehr zu sportli­cher Aktivität bzw. körperlich­er Anstrengung sollte erst nach voll­ständigem Ab­klingen der Ent­zündung erfolgen. In der kli­nischen Praxis gilt es, diesbezüglich auch die täglichen beruflichen Herausforderungen der Patient/-innen zu berücksichtigen; eine Büroangstellte Person darf beispielsweise früher mit vollem Pensum zurück zur Ar­beit als ein Logistikmitarbeiter, der schwere Lasten heben muss.

Sportkarenz

Patient/-innen mit akuter Myokarditis wird die Empfehlung zur Sportkarenz für mindestens 3 bis 6 Monate in Anlehnung an die Vorgaben der europäischen Gesellschaft für Kardiologie (2) und Empfehlung der amerikanischen Gesellschaft für Kardiologie (4) ausgesprochen. Diese Empfehlung ist vor allem für Sportler/-innen, die an kompetitiven Wettkämpfen teilnehmen, gültig, unabhängig von Alter, Geschlecht und LVEF. Wegen fehlender Leitlinien für andere Patientengruppen – ausser Athleten – werden dieselben Richtlinien auch auf die Allgemeinbevölkerung angewandt.

Ein Modell (Abb. 3)

Eine erste Kontrolle nach 1–4 Wochen dient in erster Linie der klinischen Verlaufsbeobachtung der Inflammation, denn häufig würde sich eine sekundäre Verschlechterung nach der Erstbeurteilung in diesem Zeitraum zeigen und ein Richtungswechsel des Managements könnte jetzt eingeleitet werden. Neben der anamnestischen Erhebung des Beschwerdeverlaufs erfolgt die Bestimmung der kardialen Biomarker und die Durchführung eines 12-Kanal-EKGs. Das in der Zwischenzeit durchgeführte Herz-MRI kann mit dem/der Patient/-in besprochen und eine bessere Einschätzung der Prognose als nach der ersten Risikobeurteilung erhoben werden. Nicht zuletzt ist diese Konsultation für die Patient/-innen wichtig, die bis anhin zumeist (herz)gesund waren, manche noch nie im Spital und nicht selten durch das Ereignis verunsichert sind. Es gilt, ihnen Sicherheit zu vermitteln und – insbesondere bei den am häufigsten unkomplizierten Verläufen – zu bestätigen, dass sie nach Abklingen der akuten Phase nicht beeinträchtigt sein werden. Der psychologische Aspekt und eine gute Aufklärung sind nicht unerheblich, insbesondere wenn die Patient/-innen Rezidive entwickeln.

Die Zweite Kontrolle erfolgt in der Regel nach 3 Monaten mit einem sogenannten «Triade Test», der 3 Untersuchungsmodalitäten umfasst: 12-Kanal-EKG, TTE, Troponinbestimmung. Die Rückkehr zur sportlichen Aktivität gilt als sicher, wenn zusätzlich keine relevanten Arrhythmien (anhaltende Kammertachykardien, AV-Block) in der 24 Stunden Rhythmusüberwachung und im kardialen Belastungstest vorkommen (15–17). Sofern ein Kriterium des Triade Tests pathologisch ausfällt oder Arrhythmien in einer Untersuchung nachgewiesen werden, gilt die Myokarditis als persistierend und weitere Verlaufskontrollen müssen folgen, z.B. nach weiteren 3 Monaten. Eine Erweiterung der diagnostischen und Aenderung der therapeutischen Strategie ist dann notwendig. In der Regel ist ein erneutes kardiales MRI und die Evaluation einer EMB zu empfehlen. Ein Sonderfall stellt die isolierte Erhöhung des Troponin-T dar. Differentialdiagnostisch muss an das Vorliegen heterophiler Antikörper, die mit dem Labor-Essay interferieren gedacht werden und die Bestimmung des ausschliesslich kardial exprimierten Troponin-I kann klären, ob es sich um einen laboranalytischen Fehler oder eine persistierende Inflammation handelt. Auch chronische Pathologien der Skelettmuskulatur führen zu einer Erhöhung des Troponin-T und müssen insbesondere in Hinblick auf systemische inflammatorische Erkrankungen mit myokardialer Beteiligung an dieser Stelle differenziert werden.

Nach Heilung der Myokarditis und Rückkehr des/der Patient/-in zu normaler körperlicher Aktivität muss die Entscheidung für die weiteren Nachkontrollen individuell, abhängig von der initialen Präsentation, dem klinischen Verlauf und zusätzlichen Befunden der kardialen Bildgebung wie Ausmass des Late Gadolinium Enhancements (LGE) und des Extrazellulärvolumens (ECV) im Herz-MRI getroffen werden. Bei unkompliziertem Verlauf sind zunächst jährliche Kontrollen mit Echokardiographie sinnvoll, später können die Abstände erweitert werden.

Fortsetzung der medikamentösen Therapie

Die Indikation für eine medikamentöse Herzinsuffizienztherapie sollte gemäss den Leitlinien der europäischen Gesellschaft für ­Kardiologie (ESC) 2023 (14) erfolgen und – insbesondere wenn anfangs nicht erfüllt – im Laufe der Nachsorgebehandlung in regelmässigen Abständen evaluiert werden. Nach Normalisierung der LVEF kann die Therapie formal sistiert werden. Eine partielle Fortsetzung, die sich nach den Komorbiditäten richtet, wie ACE-Hemmer bei Bluthochdruck oder Betablocker bei Vorhofflimmern, ist von dieser Empfehlung natürlich ausgenommen. Die häufig gestellte Frage nach der Dauer einer «empirisch» begonnenen medikamentösen Herzinsuffizienztherapie bei einer LVEF >40 % bleibt an dieser Stelle unbeantwortet.

Rehabilitation

In der akuten Phase der Myokarditis ist ein kardiales Rehabilitationsprogramm selbstverständlich obsolet, da den Patient/-innen schon moderate körperliche Aktivität untersagt ist. Doch kann es während der Phase der Sportkarenz rasch zu einer Dekonditionierung kommen und die Symptome der Herzinsuffizienz bei kardialer Inflammation gehen in Leistungsminderung über.

Das Wiedererlangen, der Erhalt und der Aufbau der muskulären Kondition sind unerlässlich für die Rekonvaleszenz. Bleibt dies aus, können im Verlauf Symptome der Dekonditionierung häufig nicht von kardialen unterschieden werden. Ein multimodales Trainingsmodell zur kardialen Rehabilitation hilft, dass die Patient/-innen das Selbstvertrauen in ihr Körpergefühl, die körperliche Fitness zurückerhalten. Die Integration einer kardiopsychologischen Unterstützung in diese Programme fördert die Rückkehr zur Aktivität dieser Personen.

Schlussfolgerung

Daten zum Thema Nachsorge für Patienten und Patientinnen mit akuter Myokarditis sind begrenzt. Wir halten uns generell an die Richtlinien der ESC von 2013 (2) und der amerikanischen Gesellschaft für Kardiologie (ACC) (4), die wir mit Hilfe von aktuellen Studien für unsere klinische Praxis adaptieren können. Mit der Weiterentwicklung der kardialen Bildgebung, insbesondere dem Herz-MRI, sind mehr vielversprechende Untersuchungen zu erwarten, so dass eine weitere evidenzbasierte Verbesserung der Nachsorge von Patient/-innen mit Myokarditis wird folgen können.

Abkürzungen
AHA American Heart Association
AV-Block atrioventrikulärer Block
CT Computertomographie
ECLS/ECMO extracorporale life support
ECV extrazelluläres Volumen
EKG Elektrokardiogramm
EMB Endomyokardbiopsie
ESC europäische Gesellschaft für Kardiologie
hs-Troponin-T high-sensitive Troponin T
LGE Late Gadolinium Enhancement
LV linker Ventrikel
LVEF linksventrikuläre Ejektionsfraktion
MCS mechanische Kreislaufunterstützung
MRI Magnetresonanztomographie
NT-pro-BNP N-Terminal pro-Brain Natriuretic Peptide
PET Positronen Emissions Tomographie
SCD Sudden Cardiac Death

Copyright
Aerzteverlag medinfo AG

Zweitabdruck aus info@herz+gefäss 05/2024

Dr. med. Maryam Pavlicek-Bahlo

Inselspital, Universitätsspital Bern
Universitätsklinik für Kardiologie
Herz Gefäss Zentrum
Freiburgstrasse 20
3010 Bern

Die Autorin hat keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

◆ Die akute Myokarditis ist ein heterogenes Krankheitsbild; die häufigste Manifestation ist der akute Thoraxschmerz mit normaler LVEF und ohne Arrythmien mit meist folgenloser Ausheilung
◆ Die Behandlung erfolgt primär supportiv, eine Herzinsuffizienztherapie sowie Betablockerbehandlung, akut oder im späteren Verlauf, hat erst ab einer LVEF <40 % nachweislichen Nutzen.
◆ Eine Risikoeinteilung für das Management initial und in der Nachsorge ist schon früh sinnvoll
◆ Hauptpfeiler der Nachsorgebehandlung sind regelmässige Verlaufskontrollen für die Beobachtung der Inflammation und die Bestimmung der Sportkarenzdauer
◆ Nach einem unauffälligen Triade Test mit EKG, Troponin-T, TTE sowie Belastungstest ohne auslösbare Herzrrhythmusstörungen ist eine Rückkehr zu sportlicher Aktivität nach frühestens 3 Monaten erlaubt.
◆ Bei Erkennen einer sekundären Verschlechterung (z.B. Abnahme der LVEF, Auftreten von Rhythmusstörungen, persistierend erhöhte oder steigende kardiale Biomarker) ist eine erweiterte Diagnostik mit erneutem Herz MRI, EMB und Abklärung von Erkrankungen aus dem rheumatologischen Formenkreis indiziert.

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