La douleur chronique évolue

En ce qui concerne la catégorisation de la douleur chronique, la CIM-11 marque une évolution réjouissante: pour la première fois, la douleur chronique est classée comme une maladie à part entière. De plus, la CIM-11 évite de réduire la douleur sans cause lésionnelle à une cause psychiatrique ou psychogène, mais parle plutôt de «douleurs chroniques primaires», ce qui est neutre du point de vue de l’ interprétation. Pour toutes les formes de maladies douloureuses chroniques, la nouvelle grille diagnostique interroge aussi bien la phénoménologie de la perception subjective de la douleur que les manifestations psychosociales qui l’ accompagnent. Implicitement, la compréhension de la douleur dans la CIM-11 se rapproche d’ une image non-duale de l’ être humain et crée une bonne base de compréhension pour l’ approche thérapeutique multimodale.

As far as the categorization of chronic pain is concerned, there is a welcome development with ICD-11: for the first time, chronic pain is classified as a disease in its own right. ICD-11 also avoids reducing pain without a lesional cause to a psychiatric or psychogenic cause, but speaks of “primary chronic pain” in a neutral way. For all forms of chronic pain disorders, the new diagnostic grid queries both the phenomenology of the subjective pain sensation and psychosocial concomitant symptoms. Implicitly, the understanding of pain in ICD-11 approaches a non-dual view of man and creates a good basis of understanding for the multimodal treatment approach.
Key words: ICD-11, chronic pain, primary chronic pain, pain disorder, classification

D’ une compréhension dualiste à une ­compréhension non-duale de la douleur

La CIM-11 (International Classification of Diseases, 11th Revision) a été introduite dans le monde entier au début de l’ année 2022 et doit remplacer entièrement la CIM-10 après une période de transition (1). La CIM n’ est pas un manuel, mais un instrument de diagnostic épidémiologique de l’ OMS. L’ évolution de la classification des douleurs chroniques dans la CIM est un reflet intéressant de notre pensée médicale collective qui évolue constamment.

Lors de son introduction, la CIM-10 était progressiste dans la mesure où elle créait une catégorie de diagnostic pour les maladies douloureuses sans origine lésionnelle. Dans la conscience médicale collective de l’  époque, il s’  agissait d’  une nouveauté, car la douleur sans cause lésionnelle était impensable pour beaucoup jusqu’  à présent: S’ il n’ y a pas de feu, il n’ y a pas de fumée.Générations de professionnels de la médecine et des assurances médicales ont évolué dans ce paradigme matérialiste et réductionniste.

D’ un point de vue actuel, la classification des douleurs de la CIM-10 était liée à une vision fortement dualiste: soit la personne concernée avait une lésion plausible à présenter pour expliquer ses douleurs chroniques, soit elle était soupçonnée de souffrir d’ une psychopathie. En conséquence, la douleur non lésionnelle a été traitée dans la CIM-10 au chapitre des troubles psychiques (chapitre F) sous le terme «somatoforme» et a été de facto «psychiatrisée».

Cette logique de «l’ un ou l’ autre» a été rompue en 2009 dans les pays germanophones par l’ ajout d’ un diagnostic de douleur «aussi bien que» dans la version locale de la CIM-10: le trouble douloureux chronique avec facteurs somatiques et psychiques (CIM-10, F 45.41). Ce diagnostic reflétait déjà la réalité clinique de manière beaucoup plus complète, car dans la grande majorité des douleurs chroniques, les facteurs organiques et psychiques jouent un rôle.

Maladies liées à la douleur

La notion de maladie douloureuse (en anglais pain disease) est bien établie dans la littérature médicale actuelle (2). En conséquence, la CIM-11 considère la douleur chronique comme une entité pathologique indépendante avec sa propre symptomatologie et ses propres critères de vulnérabilité.

Les maladies douloureuses chroniques ne peuvent être réduites ni à une lésion organique ni à leur modulabilité psychique. Le fait que la douleur soit en premier lieu un processus perceptif et que cette perception puisse se modifier de manière pathologique a longtemps été caché. Le syndrome douloureux régional complexe (abréviation anglaise: CRPS) illustre de manière exemplaire que le système de perception de la douleur peut tomber malade en soi. Les modifications neurologiques périphériques et centrales du CRPS ne sont pas directement liées à la lésion déclenchante ni à une psychopathologie. Les recherches sur les «chronic widespread pain» montrent également une pathophysiologie complexe comparable pour les maladies douloureuses suprarégionales (par ex. hémiplégiques) (3) et généralisées (4). Nous savons aujourd’ hui que la douleur chronique est associée de multiples façons à des modifications neuroplastiques, neurovégétatives et neuroimmunologiques. Un mécanisme physiopathologique central est le phénomène de sensibilisation périphérique et centrale par l’ inflammation neurogène (4, 5).

Les connaissances relatives à la prédisposition aux maladies se renforcent de plus en plus. Une étude récente basée sur les données de 500’ 000 personnes montre quels facteurs de risque pour la santé prédisent statistiquement l’ extension et la chronicité de la douleur (6). Parmi les facteurs cités (événements de vie stressants, troubles de l’ endormissement et du sommeil, irritabilité, épuisement, tension, augmentation du comportement alimentaire/obésité), il est facile de constater la base commune de la physiologie du stress. Tout comme les concepts courants de vulnérabilité de la «pain proneness» (stress de l’ enfance) (7) et de la «action proneness» (dépense à l’ âge adulte) (8), les facteurs cités peuvent être rattachés à l’ hypothèse de vulnérabilité au stress et à la douleur, selon laquelle un stress prolongé ou violent modifie le système de perception de la douleur à différents niveaux (9–12).

Catégories de douleur dans la CIM-11

La CIM-11 mentionne la douleur chronique dans le chapitre MG30 comme un groupe de maladies à part entière. La CIM-11 distingue les deux catégories principales de douleurs chroniques dites primaires et secondaires, sans distinction de valeur ni de vocabulaire. La différence réside dans le fait que, dans le cas des douleurs chroniques secondaires, il existe d’ abord un déclencheur lésionnel sur la base duquel se développe secondairement une maladie douloureuse chronique. Dans le cas des douleurs chroniques primaires, cette condition n’ est pas nécessaire.
Le syndrome douloureux régional complexe mentionné plus haut, le syndrome de fibromyalgie, la migraine chronique ou le syndrome douloureux pelvien chronique sont quelques exemples de maladies douloureuses primaires.

En réalité, la CIM-11 tient compte du fait que ces sous-catégories de douleur ne s’ excluent pas mutuellement, mais qu’ elles présentent toujours des zones de chevauchement. Cela signifie qu’ un cas individuel peut, à juste titre, être classé simultanément dans plusieurs catégories (fig. 1).

La CIM-11 exige l’ intégration du subjectif dans le diagnostic de la douleur

La douleur chronique est aujourd’ hui considérée comme un processus neuro-perceptif désagréable et persistant qui peut avoir des implications psychosociales. La CIM-11 tient compte du fait que la douleur chronique est toujours soumise à une modulation psychique et qu’ elle est régulièrement liée à des facteurs psychosociaux, en exigeant une «postcoordination» pour toutes les formes de maladies douloureuses chroniques. Il s’ agit ici de prendre en compte la dimension individuelle de l’ expérience au moyen de mesures spécifiques et d’ intégrer les aspects psychosociaux. Cette évaluation multidimensionnelle de la douleur constitue une bonne base pour un traitement multimodal individualisé de la douleur et une condition préalable à une expertise de la douleur individualisée et ouverte aux résultats, telle qu’ elle est exigée par les directives suisses (13).

Traitement multimodal de la douleur dans le domaine ambulatoire

Les principes, les contenus et les directives du traitement multimodal de la douleur ont déjà été présentés en détail dans un autre article (14). La thérapie multimodale va au-delà des mesures pharmacologiques et interventionnelles et se concentre en premier lieu sur les ressources comportementales et le reconditionnement physique en cas de douleurs chroniques primaires. Dans la pratique ambulatoire, il est recommandé de mettre en place une «triade thérapeutique» interprofessionnelle, composée en règle générale d’ un médecin, d’ un physiothérapeute et d’ un psychologue. Le médecin est responsable de la gestion du cas clinique, de l’ évaluation diagnostique de la douleur, de la thérapie d’ information ainsi que de l’ élaboration de propositions de traitement pour les deux autres spécialistes impliqués, en fonction du cas. En physiothérapie, il s’ agit souvent de surmonter les myoblèmes associés à la douleur, d’ enseigner des méthodes de relaxation physique et de guider une activation dosée en faveur d’ un reconditionnement physique (pacing). Les interventions psychologiques se concentrent régulièrement sur la réduction du stress, l’ exploration de facteurs de soulagement, la mobilisation de ressources, le développement de stratégies d’ adaptation, le tout dans le but général d’ obtenir une plus grande efficacité personnelle dans le vécu de la douleur.

Des discussions de cas régulières et communes (par ex. par zoom) pour vérifier les objectifs améliorent l’ efficacité de la thérapie. Ce travail d’ équipe est souvent à la fois soulageant et enrichissant pour toutes les personnes impliquées. La concertation thérapeutique peut être facturée via Tarmed (p. ex. position Tarmed 00.0144). Compte tenu de la grande fréquence des maladies douloureuses chroniques, il vaut la peine de bien se positionner dans le traitement de ces maladies.

Cet article est une traduction de «der informierte arzt  – die informierte ärztin» 09/2023

Copyright Aerzteverlag medinfo AG

PD Dr. med.Niklaus Egloff

Akademie für Psychosomatische und
Psychosoziale Medizin (SAPPM)
Postfach 521
6062 Reiden

L’  auteur n’  a déclaré aucun conflit d’  intérêts en relation avec cet article.

  • La CIM-11 classe la douleur chronique comme une entité pathologique à part entière.
  • Les maladies douloureuses sans déclenchement lésionnel sont ­désignées de ­manière neutre dans la CIM-11 comme des douleurs chroniques primaires, le terme de «somatforme» est abandonné.
  • Toute douleur chronique peut être couplée à des comorbidités ­psychiques, mais une psychopathologie n’ est pas une condition.
  • Dans les maladies douloureuses chroniques, la physiologie de la perception de la douleur est souvent hautement régulée à différents niveaux sur le plan neuroplastique et neuroinflammatoire.
  • Pour le traitement des douleurs primaires chroniques dans la ­pratique, la mise en place d’ une «triade thérapeutique» composée d’ un médecin, d’ un physiothérapeute et d’ un psychologue (de la douleur) a fait ses preuves.

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Une étude multicentrique

Grâce au traitement antirétroviral (ART), l’  infection par le VIH est devenue une maladie chronique maîtrisable. Presque toutes les personnes vivant avec le VIH atteignent par un traitement approprié et une bonne observance, une réduction durable de la séropositivité et ont donc une espérance de vie proche de celle des séronégatifs (1, 2). Pour cette raison, la réponse virologique n’  est actuellement pas le seul objectif de la ART; l’  amélioration de la qualité de vie, la nécessité de réduire les toxicités à long terme et les comorbidités chroniques nouvellement diagnostiquées sont autant de facteurs, qui jouent un rôle dans le choix du régime médicamenteux.

Chez les PVVIH (personnes vivant avec le VIH) dont l’  ART a été couronné de succès, il peut être indiqué de passer à une autre combinaison de l’  ART (3). La combinaison de bictégravir, emtricitabine et de ténofovirafénamide (BIC/FTC/TAF) est un régime à trois substances dans un seul comprimé, qui s’  est avéré dans des études internationales randomisées comme étant efficace et bien toléré, y compris chez les patients adultes virologiquement supprimés, VIH séropositifs, qui ont suivi un traitement antirétroviral et sont passés à ce régime (4, 5). Il présente un faible risque de toxicité rénale et d’  interactions médicamenteuses, et un amplificateur pharmacocinétique n’  est pas nécessaire ; de plus il est efficace contre les co-infections par le VHB (6).

Dans des études réelles menées chez des patients ayant déjà suivi le traitement et ayant été au BIC/FTC/TAF, la suppression virale a été évaluée comme la présence d’  un taux d’  ARN VIH plasmatique entre 50 copies/ml (7, 8, 9) et 200 copies/ml. (10, 11), un choix qui reflète la valeur seuil, à partir duquel un échec virologique est reconnu par la European AIDS Clinical Society (12) ou de l’  International Antiviral Society-USA (13). Il convient de noter que cette définition s’  applique à la même catégorie de répondeurs virologiques aussi bien aux patients présentant une très faible virémie (14, 15) que les PVVIH avec une virémie indétectable. L’  identification des patients avec suppression complète de la réplication virale selon des tests biologiques de routine est une approche économique pour analyser le rôle des facteurs connus qui influencent la réponse chez les patients, qui sont passés à un autre régime pour des raisons autres qu’ un échec virologique et pour décrire la réponse immunitaire chez les PVVIH avec une immunité chronique réduite et des réservoirs réduits par rapport aux PVVIH ayant une virémie très faible (16, 17, 18).

L’ objectif d’ une étude récemment publiée (19) était d’ étudier le 24 mois de suivi de patients traités contre le VIH, dont l’ ARN VIH plasmatique n’ a pas été détecté au moment de l’ administration du traitement. le passage au BIC/FTC/TAF étaient indétectables. ou se situait à < 50 copies/ml. Elle se concentre sur les facteurs associés à l’ efficacité du traitement dans les corrélés entre les deux cohortes de patients, y compris le l’ influence du contrôle de l’ ARN du VIH plasmatique dans les 12 mois précédant le début du traitement par BIC/FTC/TAF. Le passage d’ autres traitements antirétroviraux au bictégravir, à l’ emtricitabine et au ténofovirafenamide (BIC/ FTC/TAF) est efficace pour les personnes vivant avec le VIH et présentant une résistance virologique. suppression est sûr et efficace. Le terme suppression virologique comprend à la fois une séropositivité faible mais virémie VIH détectable qu’ une virémie VIH indétectable. VIH, cette dernière pouvant être associée à une suppression de l’ infection. est associée à une activation immunitaire plus faible. Les auteurs décrivent dans cette publication (19) un suivi de 24 mois de suivi de PVVIH expérimentées avec un taux de VIH indétectable ou détectable de l’ ARN VIH plasmatique < 50 copies/ ml, qui ont été convertis au BIC/FTC/TAF. Un suivi préalable surveillance de 12 mois était disponible et les facteurs étaient en corrélation avec l’ efficacité du traitement. Cette étude multicentrique rétrospective a porté sur les PVVIH qui ont été ont été convertis au BIC/FTC/TAF entre 2019 et 2022. Les dates de suivi étaient de 6 (T6), 12 (T12), 18 (T18) et 24 (T24) mois après le changement (T0). Des analyses de survie avec échecs multiples par sujet, des estimations de survie de Kaplan-Meier, une analyse multivariée analyse de variance, une régression linéaire à plusieurs niveaux et un modèle logistique ordonné hiérarchiquement a été appliqué. Au total, 329 PVVIH avaient un ARN VIH plasmatique qui, au temps T0 étaient soit indétectables, soit < 50 copies/ml, et 197 répondaient à tous les critères d’ inclusion: M/F 140/57 ; le nombre médian de cellules CD4+ était de 677 cellules/mm3 ; et chez 108 patients, l’ ARN du VIH à T0 n’ était pas détectable. La plupart des 197 patients (122, 61,9 %) avaient déjà reçu un traitement par inhibiteur de transfert de brin d’ intégrase (INSTI). L’ indétectabilité de l’ ARN du VIH était plus fréquente à chaque date de suivi. plus fréquente chez les patients ayant toujours été indétectables ARN du VIH dans les 12 mois précédant le changement. Un nombre plus élevé de cellules Nadir-CD4 jouait un rôle prédictif, et la positivité HBcAb n’ a eu aucune influence. En résumé on peut dire que le changement est programmé et peut éventuellement être retardé au cas par cas, pour obtenir une indétectabilité durable de l’ ARN du VIH dans le plasma. Une perte non diagnostiquée de HBcAb n’ a pas d’ effet négatif sur la réponse au traitement.réponse au BIC/FTC/TAF.

Conclusion

Le rôle prédictif d’ une virémie VIH indétectable l’ année précédant la transition pour le succès virologique à long terme. suggère que la transition pourrait être programmée et pourrait éventuellement être retardée si la simplification en est la raison, et ce au cas par cas en accord avec accord avec le patient, afin d’ obtenir une indétectabilité durable de l’ ARN du VIH dans le plasma. En outre, une perte non diagnostiquée de HBcAb n’ a pas de conséquences négatives sur la réponse au BIC/FTC/TAF. Une période de suivi plus longue sera certainement nécessaire pour confirmer le rôle prédictif des facteurs étudiés.

Pr Walter F. Riesen

riesen@medinfo-verlag.ch

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L’ i nfection des voies respiratoires supérieures

Les infections des voies respiratoires supérieures peuvent être causées par une grande variété de virus et de bactéries, qui provoquent un grand nombre de maladies chez les patients, y compris la bronchite aiguë, le rhume, la grippe et les symptômes de détresse respiratoire. La définition de la plupart de ces maladies est difficile, car les manifestations des infections des voies respiratoires supérieures se chevauchent souvent et leurs causes sont similaires. Les infections des voies respiratoires supérieures peuvent être définies comme une irritation et un gonflement auto-limité des voies respiratoires supérieures accompagné d’  une toux, sans qu’ une pneumonie ne puisse être prouvée, sans qu’ une maladie distincte ne soit responsable des symptômes du patient ou sans antécédents de BPCO/ emphysème/ bronchite chronique (2). Les infections des voies respiratoires supérieures concernent le nez, les sinus, le pharynx, le larynx et les grandes voies respiratoires.

Le rhume

Les agents pathogènes du rhume sont le rhinovirus, l’ adénovirus, le virus parainflunaire, le virus respiratoire syncitial, l’ entérovirus et le coronavirus. Le rhinovirus, une espèce du genre enterovirus de la famille des picornavirus, est l’ agent pathogène le plus fréquent du rhume et provoque jusqu’ à 80 % de toutes les infections des voies respiratoires en haute saison (3). Des dizaines de sérotypes de rhinovirus et des changements antigéniques fréquents parmi eux rendent l’ identification, la caractérisation et l’ éradication complexe. Il est supposé que la réplication et l’ infection du rhinovirus commencent après le dépôt dans la muqueuse nasale antérieure par le transport muco-ciliaire dans le rhinopharynx postérieur et les adénoïdes. Les premiers symptômes peuvent apparaître 10 à 12 heures après l’ inoculation. La durée moyenne des symptômes est de 7 à 10 jours, mais ils peuvent durer jusqu’ à 3 semaines. L’ infection de la muqueuse nasale et la réaction de refroidissement qui s’ ensuit chez l’ hôte entraînent une vasodilatation et une perméabilité vasculaire. Ces événements entraînent une obstruction nasale et une rhinorrhée, tandis que la stimulation cholinergique déclenche la production de mucus et l’ éternuement.

Les infections des voies respiratoires supérieures sont parmi les affections les plus courantes auxquelles les travailleurs de la santé sont confrontés. L’ infection peut varier d’ une maladie ordinaire à une affection potentiellement mortelle telle qu’ une épiglottite aiguë. En raison des causes et des manifestations différentes, les infections des voies respiratoires supérieures sont mieux traitées par une équipe interprofessionnelle.

La clé réside dans l’ évitement d’ une prescription excessive d’ antibio­tiques tout en ne négligeant pas une infection potentiellement mortelle. Les infirmières et infirmiers qui traitent ces patients devraient consulter un expert en maladies infectieuses en cas de doute sur la gravité de l’ infection. Le pharmacien devrait informer le patient sur les infections des voies respiratoires supérieures et dissuader de l’ utilisation excessive de produits non testés.

De même, le médecin aux urgences ne devrait pas renvoyer les patients chez eux avec des antibiotiques pour un simple rhume sans autre considération. Dans l’ ensemble, les infections des voies respiratoires supérieures entraînent une incapacité de travail élevée sur de courtes périodes. Les absences au travail et à l’ école ne sont pas rares, en outre, les symptômes peuvent être gênants et la fatigue extrême est courante. Les patients devraient être encouragés à boire suffisamment, à se reposer, à arrêter de fumer et à suivre les médicaments prescrits (4).

L’ étiologie

Les maladies respiratoires restent une charge importante pour la société, tant d’ un point de vue économique que social. Le virus le plus fréquent est le rhinovirus. D’ autres virus comprennent le virus de la grippe, l’ adénovirus, l’ entérovirus et le virus respiratoire syncytial. Environ 15 % des pharyngites soudaines peuvent être causées par des bactéries. La bactérie la plus courante est le S. pyogenes, un streptocoque du groupe A.
Les facteurs de risque d’ une infection des voies respiratoires supérieures

– Le contact étroit avec les enfants: Les crèches et les écoles augmentent tous deux le risque d’ infection des voies respiratoires supérieures.
– Le trouble médical: Les personnes asthmatiques et souffrant de rhinite allergique ont un risque accru de contracter une infection des voies respiratoires supérieures.
– Le tabagisme est un facteur de risque fréquent pour une infection des voies respiratoires supérieures.
– Les personnes ayant un système immunitaire affaibli, y compris celles atteintes de fibrose kystique, du VIH, prenant des corticostéroïdes, ayant subi une transplantation ou une splénectomie, présentent un risque accru d’ infection des voies respiratoires supérieures.
– Les anomalies anatomiques telles que des changements dysmorphiques du visage ou une polypose nasale augmentent le risque d’ infection des voies respiratoires supérieures.

L’ épidémiologie

Dans tout le pays, les infections des voies respiratoires supérieures non liées à la grippe figurent parmi les trois diagnostics les plus courants en ambulatoire. Les coûts estimés des infections virales des voies respiratoires supérieures, non liées à la grippe, s’ élèvent à plus de 22 millions de dollars (5). Environ 10 millions de consultations ambulatoires sont estimées chaque année pour des infections des voies respiratoires supérieures. Le soulagement des symptômes est l’ objectif principal des visites en ambulatoire pour les adultes au cours des premières semaines de la maladie, et lors d’ une grande partie de ces consultations et les médecins prescrivent inutilement des antibiotiques. Les adultes contractent un rhume environ deux à trois fois par an, tandis que les enfants peuvent en contracter jusqu’ à huit fois par an.

Source : Thomas M, Bomar PA.2023 Jun 26. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2023 Jan–.

Pr Walter F. Riesen

riesen@medinfo-verlag.ch

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Gynäkologie in der Sportmedizin

Sportmedizin als ausgeprägtes Querschnittsfach zeigt viele Überschneidungen mit den Fachgebieten der Gynäkologie, Geburtshilfe und der gynäkologischen Endokrinologie. In diesem Artikel soll auf die interdisziplinären sportmedizinischen/gynäkologischen Aspekte eingegangen werden. Hierbei werden die Themen Relatives Energiedefizit im Sport (REDs), Polyzystisches Ovarialsyndrom (PCOS), Schwangerschaft und Sport sowie die Rückkehr in den Sport nach der Geburt und Beckenbodendysfunktionen beleuchtet.

Sports medicine as a distinct cross-sectional subject shows many overlaps with the specialist fields of gynecology, obstetrics and gynecological endocrinology. This article will focus on the interdisciplinary aspects of sports medicine and gynecology. The topics of relative energy deficit in sport (REDs), polycystic ovary syndrome (PCOS), pregnancy and sport as well as returning to sport after giving birth and pelvic floor dysfunctions will be highlighted.
Key Words: Sports medicine, gynecology, obstetrics, polycystic ovary sndrome, pelvic flor dysfunctions

Sowohl in der wissenschaftlichen als auch in der populärwissenschaftlichen Literatur hat das Thema «Frau und Sport» in den letzten Jahren zunehmend an Bedeutung gewonnen. So hat die Anzahl der veröffentlichten wissenschaftlichen Artikel, die sich spezifisch mit dieser Thematik auseinandersetzt, exponentiell zugenommen. Die Notwendigkeit dieser Entwicklung macht auch die sportliche Entwicklung von Frauen deutlich. Seit 1900 ist der Anteil an Athletinnen bei den olympischen Spielen ständig gewachsen, und ein ausgewogenes Geschlechterverhältnis wurde erstmals in der Historie im Jahr 2020 bei den olympischen Spielen in Tokyo erreicht. Aufgrund der IOC-Vorgaben soll auch bei zukünftigen Olympischen Spielen ein ausgewogenes Geschlechterverhältnis bestehen. Somit ist auch die gesellschaftliche Sichtweise, dass Frauen als das sogenannte «schwache Geschlecht» gelten, längst überholt und es herrscht Konsens darüber, dass der weibliche Körper ebenfalls zu sportlichen Höchstleistungen im Stande ist.

Relatives Energiedefizit im Sport

Im Zentrum des relativen Energiedefizits im Sport (engl. Relative Energy Deficiency in Sports, kurz: REDs) steht die niedrige Energieverfügbarkeit («low energy availability – LEA»), welche durch eine unzureichende Kalorienzufuhr (und hierbei vor allem eine zu geringe Kohlenhydratverfügbarkeit) und/oder einen übermässigen Kalorienverbrauch entsteht und diverse physiologische Prozesse wie den Stoffwechsel, die Menstruation, den Knochenstoffwechsel, das Immunsystem, die kardiovaskuläre und psychologische Gesundheit sowie weitere betreffen kann (1-4). Das REDs wurde durch das IOC an das frühere Konzept der «Female athlete triad» (FAT) adaptiert und letztmalig 2023 in einer Konsensus-Erklärung aktualisiert (2). Ergänzend zum Syndrom der FAT mit den Symptomen der Essstörung, Zyklusunregelmässigkeiten sowie Knochendichteminderung werden hier weitere Auswirkungen und Zusammenhänge aufgeführt (4). Hierbei sei ausdrücklich erwähnt, dass entgegen der ursprünglichen Annahmen, dass diese Auffälligkeiten lediglich bei weiblichen Athletinnen auftreten würden, auch männliche Athleten betroffen sein können, wobei die Prävalenz hier deutlich tiefer liegt (3). Die tatsächliche Prävalenz von REDs variiert je nach Sportart, wobei die Schätzungen bei Spitzensportlern zwischen 15 und 80 Prozent liegen. Dies deutet darauf hin, dass eine grosse Dunkelziffer vorliegt. Der Prävention und frühzeitigen Erkennung des REDs wird eine grosse Bedeutung beigemessen, um Folgeschäden vermeiden zu können. Das Hauptaugenmerk liegt hierbei auf dem Erreichen einer ausgeglichenen Energiebilanz und Wiederherstellung eines physiologischen Hormonniveaus (3). Somit ist die Kenntnis und das Bewusstsein des betreuenden Umfelds von Athlet/-innen von eminenter Wichtigkeit, um somit frühzeitig entsprechende Massnahmen ergreifen und die geeigneten Expert/-innen beiziehen zu können. Eine frühzeitige Erkennung ist nicht immer einfach, da es durch Ähnlichkeiten mit einem nicht-funktionellen Überlastungs-/Übertrainings-Syndrom verwechselt werden kann.

Um ein REDs behandeln zu können, ist ein multidisziplinäres Team von Mediziner/-innen und Athletenbetreuer/-innen notwendig (3). Von gynäkologischer Seite wird in der Behandlung eine transdermale Hormonersatztherapie (HRT) statt kombinierte orale Kontrazeptiva (KOK) empfohlen – insbesondere bei Sportlerinnen mit einer funktionellen hypothalamischen Amenorrhoe und REDs, da durch KOK die Hypothalamus-Hyphophysen-Achse noch weiter und stärker als mit einer HRT unterdrückt wird (5). Zudem hat eine kombinierte orale Kontrazeption mit Ethinylestradiol (EE) eine geringere knochenschützende Wirkung (6). Bei Bedarf nach einer hormonellen Kontrazeption können zwar KOK eingesetzt werden. Allerdings sollte ein Präparat mit 30 oder 35 Mikrogramm EE oder noch besser mit natürlichem Estradiol gewählt werden.

Polyzystisches Ovarialsyndrom (PCOS)

Das PCOS ist bei Frauen die häufigste endokrine Störung und betrifft 5-20 % der Frauen im gebärfähigen Alter (7, 8). Die Symptome vom PCOS können variabel sein und umfassen neben den im Jahr 2018 revidierten Rotterdam-Kriterien (Diagnosestellung bei zwei von drei Kriterien: Zyklusstörung wie Oligo- oder Amenorrhoe, biochemische und/oder klinische Zeichen einer Androgenisierung oder ultrasonografisch polyzystische Ovarialmorphologie) weitere Symptome wie z.B. eine Insulinresistenz (9). In der immer noch nicht vollständig geklärten Pathogenese spielt die Insulinresistenz, welche bei adipösen Patientinnen häufiger vorkommt und stärker ausgeprägt ist, eine zentrale Rolle (10).

Bei der Behandlung des PCOS werden so genannte Lebensstilanpassungen als Erstlinientherapie empfohlen. Dazu gehört neben einer Ernährungsumstellung und Verhaltensänderung auch die Implementation von regelmässiger körperlicher Aktivität.

In einer systematischen Übersichtsarbeit konnte gezeigt werden, dass ein intensives Training die grössten Auswirkungen auf die kardiorespiratorische Fitness, den BMI und den Taillenumfang sowie die Insulinresistenz hat (11). Bzgl. des freien Androgen-Indexes (FAI) konnte in einigen Studien ein positiver Effekt von Krafttraining gezeigt werden (11). Wie beschrieben, zeigen aktuelle Forschungserbnisse einen deutlichen Vorteil von intensivem Intervall Training (≥90% HFmax oder ≥85% VO2max) bei PCOS im Vergleich zu moderatem Ausdauertraining (55 bis <70% HFmax oder 40 bis < 60% VO2max). Dabei sollte der Trainingsumfang bei mindestens 120min/Woche (intensiv) respektive 150min/Woche (moderat) körperlicher Aktivität liegen (11-13). Aus der klinischen Erfahrung zeigt sich allerdings, dass die HIIT-Trainingsmethode kritisch hinterfragt werden muss, da viele Patientinnen wenig oder keine Bewegungserfahrung haben. Ein individualisiertes Heranführen an die sportliche Aktivität beginnend mit einem moderaten Training zeigt eine bessere Adhärenz an die therapeutischen Massnahmen. Auf Grund der vorliegenden wissenschaftlichen Evidenz ist im Verlauf des Trainings eine Intensivierung der Trainingseinheiten anzustreben.

Ein weiterer interessanter Aspekt in Bezug auf PCOS und Sport ist, dass die häufigste endokrinologische Ursache für Zyklusstörungen bei Olympiaathletinnen ein PCOS und nicht die hypothalamische Hemmung auf Grund eines Energiemangels ist (14). Dabei zeigt sich möglicherweise eine positive Selektion von Athletinnen mit einer bestimmten Form des PCOS. Während die Prävalenz in der Normalbevölkerung bei 4-21% liegt, zeigen sich bei Athletinnen in Populationen mit geringeren Fallzahlen Prävalenzen von bis zu 42.9% bei Kraftsportlerinnen, 33.3% bei Ausdauersportlerinnen und 22.2% Sportlerinnen in technischen Sportarten (14, 15).

Es konnte bereits gezeigt werden, dass Sportlerinnen mit PCOS eine höhere Sauerstoffaufnahmekapazität (VO2max) und insgesamt bessere Leistungswerte aufweisen (16). Das Vorhandensein eines PCOS könnte somit durch die anabole Stoffwechsellage eine Schlüsselrolle bei der Erreichung eines hohen Leistungsniveaus weiblicher Athleten spielen (14).

Technische Sportarten
► technisch-kompositorische Sportarten (z.B. Rhythmische Sportgymnastik, Eiskunstlauf, Kunstturnen)
► materiell-technische Sportarten (z.B. Motorsport, Segeln, alpiner Ski-/Rodelsport, Bogenschiessen, Flugsport)

Schwangerschaft und Sport

Die derzeitigen wissenschaftlichen Erkenntnisse über sportartspezifische Empfehlungen für Leistungs- und Spitzensportlerinnen während der Schwangerschaft sind limitiert. Auch die Auswirkungen intensiver sportlicher Betätigung während der Schwangerschaft und im Wochenbett sind sowohl bei Freizeit- als auch bei Spitzensportlerinnen nur wenig erforscht (17, 18). Aktuelle Empfehlungen für schwangere Spitzensportlerinnen beruhen in erster Linie auf Expertenmeinungen und somit auf limitierter Evidenz (28, 29).

Klinische Empfehlungen in Bezug auf Häufigkeit, Intensität, Umfang und Art der körperlichen Aktivität können nur individuell unter genauer Beobachtung des mütterlichen und kindlichen Wohlbefindens abgeleitet werden (19, 20). Hierbei empfiehlt sich ein kürzeres gynäkologisches Kontrollintervall von ca. 2-4 Wochen bei sehr aktiven Schwangeren wie ambitionierten Freizeitsportlerinnen oder auch Leistungssportlerinnen (20). Einerseits sollte die fetale Biometrie in Bezug auf eine mögliche Wachstumsrestriktion über-wacht werden und andererseits ab der 20. Schwangerschaftswoche die ­Zervix-Länge überprüft werden (20). Bei erhöhtem Eisenbedarf durch die Schwangerschaft und die sportliche Aktivität sollte der Hämoglobinspiegel und das Ferritin regelmässig (alle 4-6 Wochen) überprüft werden (20).

Des Weiteren müssen entsprechende Kontraindikationen für körperliche Aktivität berücksichtigt werden (20, 21). So wird empfohlen Risikosportarten, bei denen das mütterliche Verletzungsrisiko (z.B. Stürze oder Schläge auf den Bauch) erhöht ist oder die Mutter gegenüber extremen Umweltbedingungen (vor allem heisses und feuchtes Klima) exponiert wird, zu meiden. Beispielsweise steigt das Risiko für fetale Neuralrohrdefekte bei erhöhter Körpertemperatur (über 39°C) (22-27). Schwangeren wird empfohlen, die sportliche Aktivität bei warmen und feuchten Temperaturen anzupassen oder zu unterlassen, um eine Erhöhung der Körpertemperatur auf über 39°C zu vermeiden (22-27). In einem Review von Ravanelli et al. konnte allerdings gezeigt werden, dass bei einem intensiven Ausdauertraining (≈90% HFmax) bis zu 35 min bei einer Lufttemperatur von bis zu 25°C und 45% relativer Luftfeuchtigkeit die Kerntemperatur von 39,0°C nicht erreicht respektive überschritten wurde (22).

Trotzdem sind aller Wahrscheinlichkeit nach auch hohe Trainingsumfänge und intensive Belastung während der Schwangerschaft möglich, wie einzelne Beispiele von erfolgreichen Spitzensportlerinnen zeigen (28). Bei Belastungen mit Ansteigen der mütterlichen Herzfrequenz über 90% vom Maximum scheint jedoch Vorsicht geboten zu sein, da hier ein Abfall des mittleren Blutflusses der Arteria uterina mit einem konsekutiven Abfall der fetalen Herzfrequenz beobachtet werden konnte (29). Hierbei ist der Abfall der fetalen Herzfrequenz als Surrogat-Parameter für einen fetalen Stress durch z.B. Hypoper-fusion zu deuten. Allerdings normalisierten sich die Werte zügig nach Sistieren der sportlichen Aktivität, und mögliche langfristige Folgen sind unklar (29). Das Valsalva-Manöver während Krafttrainingseinheiten scheint keine nachteiligen Wirkungen auf die fetale Blutversorgung zu haben (30, 31). Hinsichtlich Übungen in Rückenlage gibt es keine suffiziente wissenschaftliche Evidenz (32). Bei Auftreten von Unwohlsein, Schwindel oder ähnlichen Beschwerden sollte eine Alternative zur Rückenlage gewählt werden.

Beckenbodendysfunktionen

Ein weiteres vernachlässigtes häufiges und belastendes Beschwerdebild der Sportmedizin, welches allerdings nicht nur schwangere Athletinnen betrifft, sind Beckenbodendysfunktionen, welche z.B. in Harninkontinenz resultieren (33). Es ist bekannt, dass die Prävalenz der Harninkontinenz im Sport unterschätzt wird (34) und je nach Sportart bis zu 80 % der (nichtschwangeren) Sportlerinnen betroffen sein können (35). Nach einer Geburt sind die häufigsten Beckenbodendysfunktionen Urininkontinenz, Stuhlinkontinenz und ein Beckenorganprolaps (36). Ein frühzeitiges, systematisches Beckenbodentraining in der Frühschwangerschaft bei kontinenten Frauen kann dem Auftreten von Urininkontinenz in der späten Schwangerschaft so wie postpartal vorbeugen (37). Es gibt einige Hinweise darauf, dass anstrengende körperliche Aktivität (z. B. Gewichtheben, High-impact-Sportarten) einen Beckenorganprolaps verursachen und verschlimmern kann; aber die Daten hierzu sind widersprüchlich (38). Instrumentelle Entbindungen oder Episiotomien sowie Verletzungen des M. levator ani können allerdings das Risiko für einen Beckenorganprolaps um bis zu 50% erhöhen (39, 40). Wie sich der Zeitpunkt der Rückkehr zu anstrengender körperlicher Aktivität respektive zum Leistungssport nach der Geburt auf Beckenbodendysfunktionen auswirkt, ist unklar (36).

Abkürzungen
BMI: Body Mass Index, EE: Ethinylestradiol, FAI: Freier Androgen-Index, FAT: Female Athlete Triad, HFmax: Maximale Herzfrequenz, HIIT: High Intensity Intervall Training, HRT: Hormonersatztherapie, KOK: Kombinierte orale Kontrazeptiva, LEA: Low energy availability, PCOS: Polyzystisches Ovarialsyndrom, REDs: Relatives Energiedefizit im Sport, VO2max: Maximale Sauerstoffaufnahmekapazität

Teile dieses Artikels wurden bereits in der Zeitschrift PRAXIS vom ­Aerzteverlag medinfo AG (Praxis 2023 Oct;112(12):582-588) durch die Autoren veröffentlicht. Vielen Dank an Prof. Dr. med. Bruno Imthurn für die Durchsicht und Kommentare.

Copyright Aerzteverlag medinfo AG

Dr. med. Nora Wieloch

Universitätsklinik Balgrist
Universitäres Zentrum für Prävention und Sportmedizin
Forchstrasse 319
8008 Zürich
Schweiz

nora.wieloch@balgrist.ch

Prof. Dr. med. Johannes Scherr

Chefarzt und Leiter Universitäres Zentrum
für Prävention und Sportmedizin
Universitätsklinik Balgrist
Universitäres Zentrum für Prävention und Sportmedizin
Forchstrasse 319
8008 Zürich

Die Autoren haben keine Interessenskonflikte im Zusammenhang mit ­diesem Artikel deklariert.

◆ Die Bedeutung von Frauensport hat in den letzten Jahren zugenommen, was sich auch in der wachsenden Anzahl von Artikeln zu geschlechtsspezifischen sportmedizinischen Themen widerspiegelt.
◆ Die Prävention und frühzeitige Erkennung eines relativen Energiedefizits im Sport ist von enormer Wichtigkeit, um Folgeschäden wie eine verminderte Knochendichte vermeiden zu können.
◆ Regelmässig körperliche Aktivität spielt eine Schlüsselrolle in der Lebensstilanpassung bei Behandlung des polyzystischen Ovarialsyndroms (PCOS).
◆ Schwangere Spitzensportlerinnen benötigen individuelle Empfehlungen für körperliche Aktivität, um das mütterliche und kindliche Wohlbefinden zu gewährleisten.
◆ Beckenbodendysfunktionen sind ein häufiges Problem bei Sportlerinnen und erfordern eine gezielte Prävention und Behandlung.

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2. Mountjoy M, Sundgot-Borgen J, Burke L, Carter S, Constantini N, Lebrun C, et al. The IOC consensus statement: beyond the Female Athlete Triad–Relative Energy Deficiency in Sport (RED-S). Br J Sports Med. 2014;48(7):491-7.
3. Statuta SM, Asif IM, Drezner JA. Relative energy deficiency in sport (RED-S). Br J Sports Med. 2017;51(21):1570-1.
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Aktuelle Krebspolitik

Aktueller Stand: Das Parlament hat über den ersten Teil der Umsetzung der Pflegeinitiative entschieden. Die Referendumsfrist endete am 6. April 2023.
Am 25. Januar 2023 hat der Bundesrat über die Umsetzung des zweiten Teils informiert. Er hat das Departement des Innern beauftragt, bis im Frühling 2024 in Zusammenarbeit mit dem BJ und SECO ein neues Bundesgesetz über die anforderungsgerechten Arbeitsbedingungen in der Pflege zu entwerfen.
Ausblick: Die Vernehmlassung 2023/102: 2. Etappe zur Umsetzung der Volksinitiative «Für eine starke Pflege (Pflegeinitiative)» soll im Mai 2024 eröffnet werden.

Position Oncosuisse: Die Schweiz muss Lösungen finden, um dem zunehmenden Fachkräftemangel bei steigendem Pflegebedarf zu begegnen. Gerade in der Onkologie ist ausreichend ausgebildetes Pflegepersonal ein zentrales Thema, das sich mit der steigenden Anzahl Krebsbetroffener in der Schweiz verschärft. Die Oncosuisse begrüsst, dass der neue Bundesverfassungsartikel rasch umgesetzt wird und dementsprechende Massnahmen vom Parlament rasch verabschiedet werden. Bereits ausgebildetes Pflegepersonal muss Arbeitsbedingungen vorfinden, die die Berufsverweildauer garantiert. Hier sind umfassende Massnahmen zu planen und gesetzlich zu verankern. Dies wird nicht ohne gezielte zusätzliche Finanzierung solcher Massnahmen möglich sein. Insbesondere müssen auch bezgl. der beruflichen Entwicklungsmöglichkeiten von Pflegefachpersonen (Advanced Practice Nurses APN) weitere Fortschritte gemacht werden, damit erfahrene Pflegkräfte eine langfristige Perspektive haben.

Aktueller Stand: Der Bundesrat soll ersucht werden, in Zusammenarbeit mit der Nationalen Ethikkommission im Bereich der Humanmedizin (NEK) und den anderen betroffenen Akteuren Leitlinien für die Abrechnung sehr kostspieliger Medikamente zulasten der Obligatorischen Krankenpflegeversicherung (OKP) festzulegen. Er wird in diesem Zusammenhang gebeten:
1. in Zusammenarbeit mit den Kantonen anhand des Beispiels Schweden die Möglichkeit zu prüfen, eine landesweite öffentliche Debatte über dieses Thema zu lancieren;
2. auf dieser Grundlage die notwendigen Anpassungen am geltenden Recht und an den einschlägigen Weisungen vorzunehmen und die entsprechenden Verfahren festzulegen.
Die Kommission und der Bundesrat beantragten die Annahme des Postulates. Ohne anderen Antrag wurde dies am 5. März 2024 stillschweigend so entschieden.
Ausblick: Das Postulat ist zur Erfüllung überwiesen.

Weitere Informationen: info@oncosuisse.ch

Interview mit Therese Straubhaar, Fachspezialistin Sozialarbeit

«Zu finanziellen Notlagen soll es gar nicht erst kommen»

Krebs wirkt sich nicht nur auf den Körper und die Psyche aus, sondern auch auf die Familie, den Beruf und die Finanzen. Finanzielle Sorgen sind nebst der Sorge wegen der Erkrankung ein Stress obendrauf. Ein neuer Betreuungsstandard der Krebsliga hilft, kurz nach einer Krebsdiagnose herauszufinden, ob Geldprobleme auf die Betroffenen zukommen könnten. Therese Straubhaar, Fachspezialistin Sozialarbeit bei der Krebsliga Schweiz, gibt Auskunft zum Screening-Instrument.

Was genau ist ein Betreuungsstandard?
Es ist ein Wegweiser für die Qualität einer Betreuungsleistung. In unserem Fall geht es darum: Wie können wir negativen finanziellen Auswirkungen von Krebs begegnen? Dazu haben wir ein Screening-Instrument entwickelt, eine Checkliste, um kurz nach Behandlungsbeginn finanzielle Risiken bei Krebsbetroffenen zu erfragen. Sind diese vorhanden, können Pflegefachleute oder Onkologinnen und Onkologen die Betroffenen frühzeitig an eine Sozialberatung weiterleiten.

Was bringt der Test krebsbetroffenen Menschen?
Krebs kann arm machen. Das wissen viele aber nicht. Zudem haben Betroffene nach der Diagnose oft nicht noch die Kraft, an administrative Dinge zu denken. Der Betreuungsstandard hilft, anhand weniger und zielgerichteter Fragen finanzielle oder soziale Risiken zu erkennen. Das Ziel: Vorsorgen, damit es gar nicht erst zu einer finanziellen Notlage kommt.

Und was bringt der Betreuungsstandard den Fachpersonen?
Pflegefachkräfte und Onkologinnen und Onkologen haben ein standardisiertes Instrument zur Hand. Es bietet ihnen kompakte Informationen zu finanziellen Auswirkungen von Krebs. Zudem ermöglicht der Fragebogen, ein schwieriges Thema überhaupt anzusprechen. Danach können die Fachpersonen einschätzen, ob Handlungsbedarf vorliegt.

Die Entwicklung des Betreuungsstandards war ein Pilotprojekt u.a. mit den Kantonsspitälern St. Gallen und Winterthur. Was haben die Resultate ergeben?
Eine Projektgruppe rund um die Ostschweizer Fachhochschule OST hat den Betreuungsstandard zusammen mit der Krebsliga Ostschweiz und diesen zwei Spitälern entwickelt. Letztere wendeten den Betreuungsstandard testmässig an. Viele Betroffene machten bereitwillig mit, und die Ergebnisse bestätigten den Bedarf nach einem systematischen Screening: 50 Prozent der Tests waren im roten Bereich. Das bedeutet, bei der Hälfte der Patientinnen und Patienten war eine Sozialberatung angezeigt oder empfohlen. Diesen haben die Pflegefachleute die Adresse einer Anlaufstelle – zum Beispiel der regionalen Krebsliga – mitgegeben.

Weitere Informationen unter: www.krebsliga.ch/armut

Kostenloses Informationsmaterial für Betroffene und Angehörige

Die Krebsliga informiert Krebsbetroffene, deren Angehörige, Interessierte und Fachpersonen über Krebs. Das Redaktionsteam der Krebsliga Schweiz bereitet die neusten, evidenzbasierten Informationen zu verschiedenen Krebsarten, zu Therapien und deren Nebenwirkungen und zum Leben mit Krebs sorgfältig auf.

Die meisten Informationen der Krebsliga sind kostenlos – zum Download auf der Webseite oder zum Bestellen als Broschüren. Immer mehr Broschüren sind inzwischen in einfacher Sprache verfügbar. Beispielsweise die überarbeitete Informationsbroschüre «Medikamente gegen Krebs» – eine der beliebtesten Broschüren im Shop der Krebsliga. Sie wurde neu strukturiert und gekürzt, die Sprache wurde vereinfacht und sie enthält nun auch Informationen zur CAR-T-Zelltherapie.

Dr. sc. nat. Michael Röthlisberger

Entwicklungen, Beispiele und Perspektiven

Das Thema Künstliche Intelligenz (KI) ist omnipräsent. Der folgende Beitrag geht darauf ein, was KI ist, welche Rolle Pflegende bei der Entwicklung von KI spielen und welche KI-Anwendungen Potenzial für die Patientenversorgung haben. Pflegende sollten sich engagieren, aktiv KI-Lösungen mitgestalten und am kritischen Diskurs teilnehmen, damit sich die digitale Identität der Profession Pflege etablieren lässt.

Entwicklungen

KI ist bereits seit 70 Jahren in Entwicklung (1). Es gibt verschiedene Definitionen von KI, eine davon lautet: „Künstliche Intelligenz ist ein Oberbegriff für Methoden, Algorithmen und Systeme, um ein (scheinbar) intelligentes Verhalten in einem Computersystem zu implementieren.“ (2) Es geht also um Verfahren, mit denen Computersysteme instruiert werden, um ähnlich oder besser als Menschen wahrzunehmen, zu kommunizieren, zu folgern und Entscheide zu treffen (3). Eine Definition von KI für die Profession Pflege existiert bislang nicht (4). Zum exponentiellen Wachstum von KI-Lösungen in den letzten Jahren führte die stark gestiegene Rechengeschwindigkeit von Computern, die hohe Speicherkapazität und der Zugang zu grossen Datenmengen (5).

Seit 2019 ist die Anzahl von Publikationen im Bereich KI und Pflege sprunghaft angestiegen. Der Involvierungsgrad der Pflege reicht von aktiv über passiv bis zum Nicht-Einbezug. Der aktive Einbezug bedeutet, dass Pflegefachpersonen aus Forschung und/oder klinischer Praxis auf die inhaltliche Gestaltung von Studien einwirken. Passiver Einbezug bedeutet, dass Pflegefachpersonen lediglich als Teilnehmende von Studien partizipieren (6).

Die Nutzung von KI-Lösungen benötigt Wissen und Fertigkeiten. Es fällt auf, dass die meisten Pflegefachpersonen sich Wissen zu KI immer noch im Selbststudium aneignen (7). Nur eine Minderheit informiert sich über KI mittels Weiterbildungskursen. Somit überrascht es kaum, dass die Haltung und die Erwartungen unter Pflegefachpersonen hinsichtlich KI-Lösungen sehr heterogen sind (7,8). Es mischen sich wahrgenommene Chancen mit Befürchtungen und fehlendem Wissen. Es scheint, dass es vielen Pflegenden nicht nur an Wissen und Erfahrung im Umgang mit KI mangelt, sondern dass sie sich auch nicht darüber im Klaren sind, was das Thema KI für die Profession Pflege und die Patientenversorgung bedeutet.

Damit KI-Lösungen zuverlässig funktionieren, braucht es standardisierte und qualitativ gute Daten, genaue Algorithmen und eine gezielte Anwendung im definierten Handlungskontext. Auch KI-Lösungen sind nicht ohne Fehler, das gilt es stets zu berücksichtigen. KI-Lösungen sind als unterstützendes Werkzeug zu verstehen und zu verwenden, das Prozessschritte automatisiert, vereinfacht, effizienter gestaltet und zusätzliche Informationen für die Entscheidungsfindung liefert. Jedoch sollen und müssen Fach- und Kontextwissen, verfügbare Ressourcen, wissenschaftliche Evidenz und Patientenpräferenzen ihren wichtigen Stellenwert in der pflegerischen und klinischen Versorgung behalten (9).

Praxisbeispiele

Zu welchem Zweck können KI-Lösungen in der Praxis eingesetzt werden? Einige Beispiele:

• Mit Spracherkennung, basierend auf KI-Methoden, kann die Pflegedokumentation beschleunigt und deren Qualität gesteigert werden (10).
• Das Schreiben von Texten mit automatisch generierten Begriffsvorschlägen kann die Dokumentation effizienter und präziser machen (11).
• Zur Unterstützung der Pflegeplanung und zur Früherkennung von gesundheitlichen Risiken lassen sich mit sogenannten Text-Mining-Methoden (automatisierte Textanalytik unterschiedlicher Textquellen) umfangreiche Patientendokumentationen effizient durchsuchen, beispielsweise nach Sturzereignissen, Drogen- oder Alkoholkonsumstörungen (12,13).
• Verschiedene KI-Methoden werden bei akut-kritischen Zuständen dazu eingesetzt, Schmerzen oder physisch gesundheitliche Verschlechterungen vorherzusagen (14,15).

Im interprofessionellen Kontext sind auch KI-Lösungen in folgenden Bereichen von Interesse: Vorhersage der 30-Tage-Mortalität bzw. der Überlebenswahrscheinlichkeit (16), Früherkennung einer Urininfektion (17), Früherkennung einer Wundinfektion (18) oder Voraussage eines ungeplanten Wiedereintritts ins Spital (19), um nur einige zu nennen.

KI-Lösungen finden auch den Weg in die Patientenbefähigung, beispielsweise mit virtuellen Schulungen von Patientinnen und Patienten. Gut bekannt ist bereits die Nutzung von KI-Methoden in der Überwachung von Epidemien oder in der Analyse medizinischer Bildgebungen (20).

Perspektiven

Pflegefachpersonen bilden die grösste Berufsgruppe im Gesundheitswesen (21). Folglich generieren und sammeln Pflegefachpersonen riesige Mengen an Daten. Die Profession Pflege ist in allen Versorgungssettings präsent – nicht nur während des gesamten Lebenskontinuums von Patientinnen und Patienten, sondern auch bei allen gesundheitlichen Anliegen in Prävention, Kuration und Palliation. Das ist eine ideale Voraussetzung dafür, dass die anfallenden Daten settingübergreifend für die Entwicklung möglicher KI-Lösungen ziel- und fragegeleitet erarbeitet, geprüft, evaluiert und gegebenenfalls implementiert werden können. KI-Lösungen können dabei helfen, die Komplexität von Patientensituationen gut zu bewältigen und im interprofessionellen Kontext sowie mit Patientinnen, Patienten und Angehörigen effizienter zu kommunizieren. KI-Lösungen sollen sich bewähren und einen mess- und wahrnehmbaren Nutzen generieren, und zwar auf den Ebenen Organisation, Pflege sowie Patientinnen und Patienten.

Damit KI-Lösungen der pflegerischen Versorgung nützen können, müssen sich Pflegende involvieren, Wissen aufbauen und Erfahrungen sammeln. Die Forschungsliteratur zeigt, dass Pflegende noch kaum in die Entwicklung, Testung und Anwendung von KI-Lösungen aktiv involviert sind (6). Deshalb fordert ein internationaler Think-Tank berechtigterweise, dass Pflegefachpersonen verstehen sollten, welche Beziehung zwischen den von ihnen gesammelten Daten und den von ihnen nutzbaren KI-Lösungen besteht. Die Profession Pflege muss in alle Phasen der KI-Entwicklung bis hin zur Implementierung sinnvoll eingebunden sein. Weiter wird dazu aufgerufen, das enorme, ungenutzte und wenig erforschte Potenzial von KI-Methoden für die Pflege zu prüfen, zu nutzen und zur Entwicklung von KI-Lösungen kritisch beizutragen (22).

KI-Lösungen sollen selbstverständlich nicht unkritisch entwickelt werden. Sie sind kein „Allheilmittel“, sondern nur als ein unterstützendes zusätzliches Werkzeug zu verstehen. Berechtigte Zweifel bestehen, inwiefern die durch KI induzierte Effizienzsteigerung von Prozessen zu mehr menschlichem Kontakt zwischen Pflegenden sowie Patientinnen und Patienten führt (23). Offen bleibt auch, inwiefern KI-Lösungen soziale Interaktionen reduzieren können (24). Ein informierter kritischer Diskurs im Kontext von KI und Pflege kann jedoch erst dann erfolgen, wenn Wissen und Erfahrungen vorhanden sind. Dafür müssen Pflegende sich involvieren (25), sich systematisch Wissen aneignen sowie ziel- und problemorientiert KI-Lösungen entwickeln und prüfen. Pflegende sollen und müssen Teil des Entwicklungsteams sein. Die Ziele, die mit einer KI-Lösung erreicht werden sollen, kommen von den Patientinnen und Patienten, den Pflegenden oder Organisationen. Herausforderung ist und bleibt, dass KI-Lösungen kontinuierlich evaluiert werden, um eine längerfristige, nachhaltige, nutzenbringende und patientenzentrierte Implementierung zu sichern (4). Wir Pflegenden sollten uns engagieren, aktiv KI-Lösungen und Einsatzmöglichkeiten gestalten und am kritischen Diskurs teilnehmen, damit sich die digitale Identität der Profession Pflege nach und nach etablieren lässt.

Erstpublikation in der Zeitschrift Onkologiepflege 01-2024

Friederike J. S. Thilo, Prof. Dr., dipl. Pflegefachfrau, PhD,
Professorin und Leiterin Innovationsfeld Digitale Gesundheit
Berner Fachhochschule, aF&E Pflege
3008 Bern
friederike.thilo@bfh.ch

1. Topol EJ. Deep medicine: how artificial intelligence can make healthcare human again. First edition. New York: Basic Books; 2019. 378 p.
2. Auer C, Hollenstein N, Reumann M. Künstliche Intelligenz im Gesundheitswesen. In: Haring R, editor. Gesundheit digital: Perspektiven zur Digitalisierung im Gesundheitswesen [Internet]. Berlin, Heidelberg: Springer; 2019 [cited 2024 Jan 23]. p. 33–46. Available from: https://doi.org/10.1007/978-3-662-57611-3_3
3. Castellanos S. What Exactly Is Artificial Intelligence? Wall Street Journal [Internet]. 2018 Dec 6 [cited 2024 Jan 23]; Available from: https://www.wsj.com/articles/what-exactly-is-artificial-intelligence-1544120887
4. Shang Z. A Concept Analysis on the Use of Artificial Intelligence in Nursing. Cureus. 2021 May 5;13(5):e14857.
5. Pfannstiel MA, editor. Künstliche Intelligenz im Gesundheitswesen: Entwicklungen, Beispiele und Perspektiven [Internet]. Wiesbaden: Springer Fachmedien; 2022 [cited 2024 Jan 23]. Available from: https://link.springer.com/10.1007/978-3-658-33597-7
6. O’Connor S, Yan Y, Thilo FJS, Felzmann H, Dowding D, Lee JJ. Artificial intelligence in nursing and midwifery: A systematic review. J Clin Nurs. 2022 Jul 31;32(13–14):2951–68.
7. Abuzaid MM, Elshami W, Fadden SM. Integration of artificial intelligence into nursing practice. Health Technol (Berl). 2022;12(6):1109–15.
8. Schenk L, Gröble S, Thilo FJS. SocietyByte. 2023 [cited 2024 Jan 23]. Einsatz von Künstlicher Intelligenz in der Pflege – eine ambivalente Haltung. Available from: https://www.societybyte.swiss/2023/11/29/einsatz-von-kuenstlicher-intelligenz-in-der-pflege-eine-ambivalente-haltung/
9. Thilo FJS, Ranegger R, Hackl W. Künstliche Intelligenz für die Pflege. Krankenpflege Soins Infirmiers [Internet]. 2024 Jan 18 [cited 2024 Jan 23];2024(1). Available from: https://app.carelit.de/detail?doc_id=306977
10. Monica K. Rama On Healthcare. 2018 [cited 2024 Jan 23]. Using EHR Voice Recognition to Improve Clinical Documentation, Usability. Available from: https://ramaonhealthcare.com/using-ehr-voice-recognition-to-improve-clinical-documentation-usability/
11. Moen H, Hakala K, Peltonen LM, Matinolli HM, Suhonen H, Terho K, et al. Assisting nurses in care documentation: from automated sentence classification to coherent document structures with subject headings. J Biomed Semantics. 2020 Sep 1;11:10.
12. Topaz M, Murga L, Bar-Bachar O, Cato K, Collins S. Extracting Alcohol and Substance Abuse Status from Clinical Notes: The Added Value of Nursing Data. Stud Health Technol Inform. 2019 Aug 21;264:1056–60.
13. Topaz M, Murga L, Gaddis KM, McDonald MV, Bar-Bachar O, Goldberg Y, et al. Mining fall-related information in clinical notes: Comparison of rule-based and novel word embedding-based machine learning approaches. J Biomed Inform.