Wer sich bewegt lebt besser – und länger

Dass wir uns heute dank moderner Technik zu wenig bewegen, ist eine Binsenwahrheit – eine, die wir zwar kennen, aber allzu oft ignorieren. Dabei belegten neulich wieder zwei Studien, dass mehr Bewegung nicht nur die Lebensqualität verbessert, sondern auch die Lebensdauer deutlich verlängert (1, 2).

Die Unsterblichkeit ist ein Menschheitstraum. Die Sehnsucht, dem Altern zu entkommen, hat inzwischen einen eigenen Wirtschaftszweig hervorgebracht: Mit longevity (Langlebigkeit) lässt sich viel Geld verdienen. Zum Beispiel ist der US-amerikanische Unternehmer Bryan Johnson in den Medien präsent, weil er im Rahmen seines «Project Blueprint» mit 100 Pillen am Tag, speziellen Fitnessübungen, Vorsorgeuntersuchungen und sogar Blutplasma seines Sohnes den Leuten schmackhaft macht, dass sie mit derartigen Massnahmen länger leben werden.

In diesem Zusammenhang stellt sich die seit langem umstrittene Frage, wie hoch der Anteil der Genetik an der individuellen Lebenserwartung ist. Die aktuelle Antwort lautet: 10–30 % (3, 4). Eine neue Studie basierend auf der UK Biobank (n = 492 567) fand 17 % des Sterberisikos mit äusseren Faktoren in Verbindung, während weniger als 2 % auf Gene zurückzuführen waren (5). Das ist eine gute Nachricht, weil wir damit die Möglichkeit haben, unsere Lebensqualität und Lebenserwartung selber zu beeinflussen.

2019 wurde gezeigt, dass leichte körperliche Aktivität wie Spazieren eine lineare Korrelation mit der Lebenserwartung hat. Bei 325 Minuten täglich ergibt sich eine ca. 50 % geringere frühzeitige Sterblichkeit (6). Wer sich noch länger bewegt, hat keinen zusätzlichen Vorteil mehr. Sowohl akute als auch chronische körperliche Aktivität vermindern die epigenetische Altersbeschleunigung (7).

Die Kombination von Vitamin D (2000 IU/d), Omega-3-Fettsäuren (1 g/d) und SEHP (simple home exercise program) für 3 Jahre ergab eine 39 %-ige Verminderung der frühzeitigen Gebrechlichkeit (und eine 61 %-ige Verminderung der Krebserkrankungen). Mit den modernen Biomarkern für den Alterungsprozess (PhenoAge, GrimAge, GrimAge2, DunedinPACE) konnte mit dieser Dreierkombination eine Verminderung des Alterns um 3–4 Monate in 3 Jahren berechnet werden (8).

Epigenetische Faktoren haben ein enormes Potential. Bekannt sind die von der Harvard University bezeichneten fünf Lebensstilfaktoren: nicht rauchen, ein normaler BMI (18.5–24.9 kg/m²), mindestens 30 Minuten tägliche Bewegung, moderater Alkoholkonsum und eine gesunde Ernährung mit einem ­Qualitätsscore über 40 %. Jeder einzelne dieser Faktoren verlängert das Leben, mit additivem Effekt der Kombination aller fünf.

Weniger bedeutend dürften einzelne Substanzen sein, obwohl auf dem Markt viele angeboten werden. Aus wissenschaftlicher Sicht ist Taurin in Tierstudien und beim Menschen zwar vielversprechend, aber eine doppelblinde Vergleichsstudie fehlt (9). Weitere diskutierte Substanzen sind Metformin, Rapamycin, Senolytika und GLP-1-Rezeptor-Agonisten (GLP-1-RA).

Doch zurück zur Bewegung als modifizierender Faktor für 30 chronische Erkrankungen, kognitive Fähigkeiten, mentale Gesundheit und Lebensqualität im Alter und möglicherweise wichtigster Faktor für Langlebigkeit. Eine kanadische Sportmedizinerin, die beim Internationalen Olympischen Komitee die Abteilung Gesundheit, Medizin und Wissenschaft leitet, hat sich unlängst für mehr Bewegung ausgesprochen (10). Auch die WHO fordert, dass ältere Menschen pro Woche 150 bis 300 Minuten in mässiger bis starker körperlicher Aktivität verbringen; ausserdem sollten sie nach Möglichkeit 2-mal wöchentlich eine Einheit Krafttraining und 3-mal wöchentlich Mehrkomponentenübungen mit Schwerpunkt Gleichgewicht absolvieren.

Die Schlussfolgerung für uns Ärztinnen und Ärzte ist klar: Wir sollten unseren Patienten Bewegung verordnen, und wir sollten sie auch selbst praktizieren. Denn wer sich bewegt, lebt besser – und länger.

KD Dr. med. et lic. phil. Marcel Weber

Chefarzt emeritus Rheumaklinik Triemli
8800 Thalwil

marwebdr@gmail.com

1. Veerman L. et al. Physical activity and life expectancy: a life-table analysis. Br J Sports Med 2024:bjsports-2024-108125.
2. Cacciatore S. et al. Physical performance is associated with long-term survival in adults 80 years and older: Results from the ilSIRENTE study. J Am Geriatr Soc 2024;72:2585-2589.
3. López-Otín C. et al. The hallmarks of aging. Cell 2013;153(6):1194-1217.
4. Passarino G. et al. Human longevity: Genetics or Lifestyle? It takes two to tango. Immun Ageing 2016;13:12.
5. Austin Argentieri M. et al. Integrating the environmental and genetic architectures of aging and mortality. Nat Med 2025. doi: 10.1038/s41591-024-03483-9.
6. Ekelund U. et al. Dose-response associations between accelerometry measured physical activity and sedentary time and all cause mortality: systematic review and harmonised meta-analysis. BMJ 2019;366:l4570
7. Voisin S. et al. Exercise training and DNA methylation in humans. Acta Physiol (Oxf) 2015;213(1):39-59.
8. Bischoff-Ferrari H.A. et al. Individual and additive effects of vitamin D, omega-3 and exercise on DNA methylation clocks of biological aging in older adults from the DO-HEALTH trial. Nat Aging 2025;5(3):376-385.
9. Singh P. et al. Taurine deficiency as a driver of aging. Science 2023 Jun 9;380(6649):eabn9257.
10. Thornton J.S. et al. Move more, age well: prescribing physical activity for older adults. CMAJ 2025;197(3):E59-E67.

Vigilance sur la polymédication et ses enjeux

Polymédication en gériatrie: au-delà du nombre, une question de qualité des prescriptions

Nous connaissons tous les enjeux de la polymédi-cation chez nos aînés, en lien avec la prévalence accrue des comorbidités avec l’ âge. La polymédi-cation est classiquement définie par la prise de cinq médicaments ou plus. Toutefois, cette défini-tion purement numérique ne suffit pas à appréhen-der pleinement la complexité du problème. La dimension qualitative, fondée sur l’ adéquation des prescriptions aux conditions du patient, implique de repérer les pres-criptions inappropriées. Celles-ci, encore trop fréquentes chez les personnes âgées, peuvent entraîner une iatrogénie significative, alté-rant la qualité de vie et augmentant le risque d’ hospitalisation et de perte d’ autonomie. Il n’ est pas rare par exemple de constater à l’ ad-mission d’ un patient pour chute, la présence de deux antidépresseurs associés à d’ autres psychotropes dont l’ indication n’ est plus établie; ou des hémorragies sous anticoagulants oraux associés à une polymédication à risque; ou encore des admissions pour état confusionnel aigu à la suite de la prise de plusieurs médicaments à effet anticholinergique «caché». Ces exemples soulignent l’ importance de vérifier l’ adéquation des traitements dans cette population fragile, polymédiquée et plus sensible à l’ iatrogénie médicamenteuse.

Vigilance accrue et bons réflexes pour la prévention de ­l’  iatrogénie médicamenteuse chez la personne âgée
Les effets indésirables médicamenteux sont étroitement liés à la poly-médication et surviennent deux fois plus souvent après 65 ans. Ils conduisent chez un à trois patients sur dix à une hospitalisation, un chiffre alarmant d’ autant qu’ au moins la moitié pourraient être évités. Le plus souvent, ces effets indésirables résultent d’ une prescription ou d’ une utilisation de médicaments non justifiés cliniquement, de poso-logies, fréquences ou durées inadéquates, d’ un rapport risque/bénéfice défavorable, ou d’ une inadéquation avec l’ espérance de vie et l’ auto-nomie du patient. Par ailleurs, la non-prescription d’ un médicament indiqué constitue également une forme de prescription inappropriée. De façon générale, corriger l’ iatrogénie médicamenteuse suppose de suspecter systématiquement comme diagnostic différentiel une cause médicamenteuse devant tout nouveau problème clinique sans étiologie évidente, afin d’ éviter l’ escalade thérapeutique. Les cascades médicamenteuses, phénomène par lequel un effet indésirable d’ un médicament est interprété à tort comme un nouveau symptôme et traité par un autre médicament, sont souvent sous-estimées, alors qu’ elles contribuent à la prescription inappropriée et aggravent la polymédication. Parmi les exemples typiques, on peut citer les inhibiteurs calciques provoquant des œdèmes périphériques, traités à tort par des diurétiques; les ISRS induisant des insomnies, menant à la prescription de benzodiazépines; les anticholinergiques urinaires causant des troubles cognitifs, traités par des procognitifs. Récemment élaboré par Lisa M. McCarthy et al, ThinkCascades (Drugs & Aging 2022) facilite l’ identification et la pré-vention de neuf cascades jugées cliniquement significatives, touchant les systèmes cardiovasculaire, nerveux central, musculosquelettique et urogénital. La Société Européenne de Gériatrie va d’ ailleurs étendre ce travail pour des dizaines de cascades médicamenteuses jugées cliniquement significatives. L’ i mputabilité d’ un effet indésirable à un médicament demeure toutefois complexe à établir, de surcroît lors qu’ i l s’ agit de distinguer un événement iatrogène des manifestations d’ une maladie sous-jacente: l’ hypotension orthostatique chez un patient parkinsonien peut être liée aussi bien à la pathologie elle-même qu’ à la prise de lévodopa.

Finalement, n’ oublions pas qu’ une adhésion stricte aux recommandations cliniques, qui ne tiennent souvent pas compte de l’ ensemble des co-morbidités présentes, peut induire des incitations néfastes lorsque ces dernières ne sont pas adaptées au profil du patient et de son degré de fragilité au détriment du bénéfice clinique attendu. La priorisation des traitements et la dé-prescription des médicaments inappropriés est un processus devenu essentiel lors de la révision des traitements en gériatrie. Des outils d’ aide à la (dé)-prescription, tels que les critères de Beers ou de STOPP/START, ou des recommandations de dé-prescription basées sur les preuves (i.e www.deprescribing.org) peuvent guider cette démarche. Par ailleurs, une collaboration interprofessionnelle étroite entre médecins, pharmaciens et soignants permet une meilleure sécurisation de la prise en charge et la diminution du risque iatrogénique.

En somme, l’  enjeu central de la polymédication réside dans la qualité des prescriptions, pierre angulaire d’  une prise en charge médicamenteuse optimale et sécurisée de nos aînés. Il est essentiel d’ adopter une approche gériatrique globale dans la prescription qui tient compte du rapport risque bénéfice des médicaments et des objectifs de soins: prolonger la vie, maintenir les fonctions ou maximiser le confort, et de régulièrement la réévaluer en raison de son caractère rapidement évolutif. Chers et chères collègues, pensez à dédier quelques minutes précieuses pour vérifier les traitements de vos patients âgés en pensant ThinkCascade, Think Deprescription, Think Health objectives afin de préserver au mieux la santé, l’  autonomie et la qualité de vie des patients âgés!

Source: Lisa M. McCarthy et al. Drugs & Aging 2022; 39:829–840

Pre Chantal Csajka

Centre de Recherche et d’ Innovation en Sciences Pharmaceutiques
Cliniques
Centre Hospitalier Universitaire et Université de Lausanne
Rue du Bugnon 17
1011 Lausanne

Chantal.Csajka@chuv.ch

Politik und Gesundheit: ein Paar in der Krise

Präsident Donald Trump hat nach seinem Amtsantritt in einer mittlerweile gut eingespielten Inszenierung alle möglichen Dekrete in verschiedenen Bereichen unterzeichnet, darunter natürlich auch im Bereich Gesundheit und Forschung. Eine kleine (unvollständige) Bestandsaufnahme:

Austritt aus der Weltgesundheitsorganisation im Januar 2026, Einfrieren von 3 Billionen US-Dollar an Bundeszuschüssen und -krediten, was die Funktionsfähigkeit von Medicaid (medizinische Versorgung für die Ärmsten) gefährdet, Schliessung der US-Behörde für internationale Entwicklung (USAID)*. Darüber hinaus werden rund 1300 Stellen bzw. 10 % der Belegschaft des Zentrums für Krankheitskontrolle und -prävention (CDC) und bis zu 1500 Mitarbeiter der National Institutes of Health (NIH) gestrichen. Schliesslich wird der Impfskeptiker Robert Francis Kennedy Jr. vom US-Kongress als neuer Gesundheitsminister der Vereinigten Staaten bestätigt.

Die tatsächlichen Auswirkungen dieser Entscheidungen können aufgrund der eingereichten Rechtsmittel noch nicht wirklich abgeschätzt werden. Die Reaktionen vieler Wissenschaftler lassen jedoch vermuten, dass die Folgen katastrophal sein werden. Die britische medizinische Fachzeitschrift The Lancet prangerte in einem kürzlich erschienenen Leitartikel «interne und externe Massnahmen an, die keine angemessene Neubewertung der Prioritäten der USA darstellen, sondern einen schnellen und gefährlichen Angriff auf die Gesundheit der Amerikaner und all derer, die von amerikanischer Hilfe abhängig sind.»

«Die vergangenen drei Wochen haben Wut, Angst und Trauer ausgelöst, aber jetzt ist nicht die Zeit, um in Panik zu verfallen. Wir müssen fokussiert bleiben, strategisch vorgehen und natürlich hoffen. Die medizinische und wissenschaftliche Gemeinschaft hat eine lebenswichtige Rolle bei der Verteidigung der Patienten zu spielen.»

«In diesem Sinne wird The Lancet in den nächsten vier Jahren besonders wachsam sein und alle Massnahmen der US-Regierung und die Auswirkungen ihrer Entscheidungen auf die Gesundheit untersuchen», heisst es im Leitartikel abschliessend.

Die Analyse ist korrekt, aber die Lösung wirkt sehr dürftig. Was kann die Ärzteschaft tun, um das Chaos zu verhindern, das sich offenbar anbahnt? Der Schlag gegen die verschiedenen öffentlichen Institutionen scheint im Moment weit entfernt von unserer Schweiz, aber auf lange Sicht werden die Folgen für unsere tägliche Praxis unwiderruflich spürbar sein.

Dr. med. Jérôme Morisod
Monthey

* Der Oberste Gerichtshof der USA setzte am 5. März ein Gerichtsurteil wieder in Kraft, das die Trump-Regierung aufforderte, die Zahlungen an internationale Hilfsorganisationen in Höhe von schätzungsweise 1.5 bis 2 Milliarden US-Dollar wieder aufzunehmen.

Quelle: American chaos: standing up for health and medicine, The Lancet, Editorial, Volume 405, Issue 10477, p439, February 08, 2025.
Übersetzung aus «la gazette médicale» 02/2025

Dr Jérôme Morisod

Monthey

Gute Fortbildung braucht starke Stimmen – Ihre!

Liebe Leserinnen und Leser,

Sich stetig fortzubilden, ist eine Pflicht und eine Notwendigkeit, um die Qualität unserer ärztlichen Arbeit zu erhalten und zu verbessern, damit unsere Patientinnen und Patienten bestmöglich behandelt und betreut werden.

Für die Schweizerische Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin SGAIM ist es nach dem Konkurs des EMH-Verlages und dem zeitgleichen «Niedergang» der Zeitschrift «Primary and Hospital Care» grundlegend, wiederum eine praxisnahe und hochwertige Fortbildungs- und Fachzeitschrift zu erhalten, wie dies beispielsweise bereits bei der «PRAXIS» und «der informierte arzt/die informierte ärztin» der Fall ist. Deshalb hat die SGAIM vor kurzem eine Umfrage durchgeführt, um das Bedürfnis einer praxisnahen und hochwertigen Fortbildungszeitschrift abzuklären. Das Resultat dazu ist deutlich: Es wird ein Nachfolgejournal mit einem Online-Angebot gewünscht, welches inhaltlich den Fokus auf die Fortbildung und die praxisnahe Forschung lenkt. Insbesondere werden Übersichtsartikel sowie Journal-Watch-Beiträge gewünscht. Ebenso bemerkenswert: 36 % der Befragten wären bereit, einen finanziellen Beitrag für die Zeitschrift zu leisten.

Fazit: Das Nachfolgejournal soll in gedruckter und digitaler Form erscheinen, also eine klassische Fachzeitschrift sein, die sich der qualitätsvollen Fortbildung verpflichtet.

Erfreulich ist, dass bei der Umfrage unsere Fortbildungszeitschrift «der informierte arzt/ die informierte ärztin» und die gelistete Fachzeitschrift «PRAXIS» sehr gut beurteilt wurden. Offensichtlich ist es für die Fachärztinnen und Fachärzte der Allgemeinen Inneren Medizin essentiell, eine praxisnahe und attraktive Fortbildungs- und Fachzeitschrift zur Verfügung zu haben.

Dr. med. Christian Häuptle

Otmarweg 8, 9200 Gossau

haeuptle@hin.ch

Journal Watch von unseren Experten

Alzheimer-Risiko bei Chauffeuren von Taxi- und ­Rettungswagen: Eine bevölkerungsbasierte Querschnittsstudie zur Mortalität

Eine aktuelle Studie in der BMJ (1) legt nahe, dass bestimmte Berufe das Risiko, an Alzheimer zu erkranken, verringern könnten: Insbesondere Taxi- und Krankenwagenfahrer, die regelmässig navigieren und ihre räumliche Orientierung beanspruchen, verzeichnen demnach den niedrigsten Anteil an Alzheimer-bedingten Todesfällen. Dies könnte darauf hindeuten, dass diese Berufe das räumliche Gedächtnis im Hippocampus stärken und somit einer allfälligen kognitiven Funktionseinschränkung entgegenwirken.

Bereits eine frühere Londoner Studie unter Taxifahrern stützte diese Hypothese, indem sie das umfassende Navigationswissen der Taxifahrer als besonders förderlich für die kognitive Gesundheit identifizierte.

Die aktuelle BMJ-Studie liefert nun robuste empirische Daten, die auf fast neun Millionen Todesfällen in den USA zwischen 2020 und 2022 basieren. Sie vergleicht berufliche Zugehörigkeit mit den jeweiligen Todesursachen und zeigt dabei signifikante Unterschiede: Während 3.88 % der Todesfälle in der Allgemeinbevölkerung Alzheimer zugeschrieben wurden, betrug dieser Anteil bei Taxi- und Krankenwagenfahrern nur 1.03 % bzw. 0.74 %. Dieser Unterschied blieb auch nach Berücksichtigung von Faktoren wie Alter und Herkunft signifikant und verstärkte sich sogar. Im Vergleich dazu wiesen Berufe mit festen Routen, wie Busfahrer oder Piloten, ein höheres Risiko für eine Dementielle Erkrankung vom Alzheimer Typ auf.

Das Studiendesign lässt allerdings keinen Rückschluss auf einen Kausalzusammenhang zu, es könnte somit auch sein, dass Menschen mit einem ausgesprochenen guten Orientierungssinn eher zu den genannten Berufen tendieren.

Dr. med. Roland Backhaus

Quelle: R Patel V, Liu M, Worsham C M, Jena A B. Alzheimer’s disease mortality among taxi and ambulance drivers: population based cross sectional study BMJ 2024; 387: e082194 doi:10.1136/bmj-2024-082194

Moderater Weinkonsum und kardiovaskuläres Risiko – Alkohol und Mortalität

Im Volksmund heisst es, ein tägliches Glas Wein zum Essen sei gesund. Mässiger Weinkonsum wurde mit einem geringeren Risiko für Herz-Kreislauf-Erkrankungen (CVD) in älteren Bevölkerungsgruppen in Verbindung gebracht. Trotz jahrzehntelanger Forschung wird das Thema kontrovers diskutiert. Einen Beitrag dazu liefert diese Studie, welche sich nicht nur auf die wenig verlässlichen Selbstangaben von Probanden abstützt, sondern einen objektiven Biomarker für den Weinkonsum verwendet: die Messung der Weinsäure im Urin mittels Flüssigkeitschromatographie-Tandem-Massenspektrometrie. Im Rahmen der PREDIMED-Studie wurde eine verschachtelte Fallkohortenstudie mit 1232 Teilnehmern konzipiert: 685 Fälle von Herz-Kreislauf-Erkrankungen und eine zufällige Subkohorte von 625 Teilnehmern (einschliesslich 78 überlappender Fälle), und die Auswertung erfolgte anhand fünf Kategorien der Weinsäureausscheidung im Urin. Die Weinsäure korrelierte zu Studienbeginn mit dem selbstberichteten Weinkonsum (r = 0,46). Konzentrationen von 3–12 und 12–35 μg/ml, die ~3–12 und 12–35 Gläser Wein/Monat entsprechen, waren mit einem geringeren CVD-Risiko verbunden (HR 0.62, p = 0.050 und HR 0.50, p = 0.035).

In dieser Studie war der protektive Effekt von geringem Weinkonsum für kardiovaskuläre Ereignisse viel stärker als in früheren Studien. Eine Risikoreduktion um 50 % (bei 12–35 Gläser Wein/Monat) oder 38 % (bei 3–12 Gläser Wein/Monat) ist höher, als sie beispielsweise mit Medikamenten wie Statinen erreicht wird. Eine Begründung dafür, abgesehen von der neuen Messmethode mit Urinproben, könnte die Auswahl der Studienteilnehmenden sein: eine betagte, mediterrane Population (mit entsprechenden mediterranen Ernährungsgewohnheiten) mit hohem kardiovaskulärem Risiko, was die Wirkung verstärkt haben mag und weshalb die Daten nicht einfach für andere Populationen übernommen werden können.

Aus meiner Sicht sollen diese Daten nicht zum Alkoholkonsum verleiten, welcher nach wie vor, wenn auch sozial akzeptiert («Kavaliersdelikt»), das grösste Suchtproblem unserer Bevölkerung darstellt, obschon in den Medien öfter über Cannabis etc. berichtet wird. Unsere Lebensqualität und Lebenserwartung wird nicht nur durch kardiovaskuläre Ereignisse beeinträchtigt. Die Daten bezüglich Alkohol und Krebsrisiko haben in den letzten Jahren eine bedeutende Stärkung und Ausweitung (über Oesophagus-Magen-Darm-Karzinome hinaus) erfahren, so dass verschiedene Risiken gegeneinander abgewogen werden müssen.

Eine prospektive Kohortenstudie der UK Biobank untersuchte aktuelle Trinker im Alter > 60 Jahren: 135 103 Teilnehmer (Alter 64 Jahre; 50.1 % Frauen). Das Trinken im Vergleich zu gelegentlichem Trinken (≤ 2.86 g Alkohol/d) war bei hohem Alkoholkonsum (Männer: > 40.00 g/d; Frauen: > 20.00 g/d) mit einer höheren Gesamtmortalität (HR 1.33), Krebs (HR 1,39) und kardiovaskulärer Mortalität (HR 1.21) verbunden; mässiger Alkoholkonsum (Männer: > 20.00–40.00 g/d; Frauen: > 10.00–20.00 g/d) war mit einer höheren Gesamt- (HR 1.10) und Krebsmortalität (HR 1.15) verbunden, und geringer Alkoholkonsum (Männer: > 2.86–20.00 g/d; Frauen: > 2.86–10.00 g/d) war mit einer höheren Krebsmortalität (HR 1.11) verbunden.

Ärzte haben früher sehr genau beobachtet und bei niedrigem Alkoholkonsum weniger Herzinfarkte gesehen, was der Volksmund aufgenommen hat. Auch mit den beiden zitierten Studien ist die Diskussion noch nicht zu Ende. Dennoch darf mit heutigem Wissen der selbst geringe Alkoholkonsum aus medizinischer Sicht nicht generell empfohlen werden.

KD Dr. med. Marcel Weber

Quelle: Domínguez-López I. et al. Urinary tartaric acid as a biomarker of wine consumption and cardiovascular risk: the PREDIMED trial. Eur Heart J 2024 Dec 18:ehae804. doi: 10.1093/eurheartj/ehae804. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39689849/
Ortolá R. et al. Alcohol Consumption Patterns and Mortality Among Older Adults With Health-Related or Socioeconomic Risk Factors. JAMA Netw Open 2024;7(8):e2424495. doi: 10.1001/jamanetworkopen.2024.24495. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39133491/

Salzsubstitution und wiederkehrender Schlaganfall und Tod – Eine randomisierte klinische Studie

Die direkten Auswirkungen des ­Konsums von Salzersatzstoffen auf die Häufigkeit von Schlaganfallrezidiven und die Sterblichkeit von Schlaganfallpatienten sind nach wie vor unklar.

Eine kürzlich veröffentlichte Arbeit hatte zum Ziel, die Auswirkungen von Salzersatzstoffen im Vergleich zu Kochsalz auf die Häufigkeit von Schlaganfallrezidiven und die Mortalität bei Schlaganfall­patienten zu untersuchen.

Studiendesign, Setting und Teilnehmer
Die Salt Substitute and Stroke Study (SSaSS), eine offene, cluster-randomisierte klinische Studie, wurde in 600 Dörfern (Clustern) in Nordchina durchgeführt. Patienten, die selbst angaben, dass bei ihnen im Krankenhaus ein Schlaganfall diagnostiziert worden war, wurden in diese vordefinierte Subgruppenanalyse eingeschlossen. Die Daten wurden zwischen November 2023 und August 2024 ausgewertet. Hauptergebnisse: Der primäre Endpunkt war das erneute Auftreten eines Schlaganfalls.

Interventionen
Die Teilnehmer erhielten entweder einen Salzersatz, der zu 75 % aus Natriumchlorid und zu 25 % aus Kaliumchlorid bestand, oder Kochsalz.

Ergebnisse
Nach Ausschluss von 5746 Personen ohne Schlaganfall in der Anamnese wurden 15 249 Patienten mit Schlaganfall eingeschlossen (mittleres [SD] Alter 64.1 [8,8] Jahre; 6999 [45.9 %] Frauen; 8250 Männer [54.1 %]). Bei einer medianen (IQR) Nachbeobachtungszeit von 61.2 (60.9–61.6) Monaten betrug die mittlere Differenz im systolischen Blutdruck –2.05 mm Hg (95 % CI, –3.03 bis –1.08 mm Hg). Insgesamt wurden 2735 rezidivierende Schlaganfälle (691 tödlich und 2044 nicht tödlich) und 3242 Todesfälle registriert. Die Anzahl rezidivierender Schlaganfälle war in der Kochsalz-Substitutionsgruppe signifikant niedriger als in der Gruppe mit normalem Salz (Rate Ratio [RR], 0.86; 95 % CI, 0.77–0.95; P = 0.005), wobei der Effekt auf hämorrhagische Schlaganfälle grösser war (relative Reduktion, 30 %; P = 0.002). Die Mortalitätsraten waren ebenfalls signifikant niedriger (RR, 0.88; 95 % CI, 0.82–0.96; P = .003), mit grösseren Effekten auf Todesfälle im Zusammenhang mit Schlaganfällen (relative Reduktion, 21 %; P = .01). Für Hyperkaliämie wurde kein signifikanter Unterschied festgestellt (RR, 1.01; 95 % CI, 0.74–1.38; P = .96).

Schlussfolgerungen und Relevanz
Die Ergebnisse dieser Cluster-Studie zeigen, dass die Salzsubstitution sicher ist und das Risiko eines erneuten Schlaganfalls und Todesfälle reduziert.

Prof. Dr. Dr. h.c. Walter F. Riesen

Quelle: Ding X et al. Salt Substitution and Recurrent Stroke and Death. A Randomized Clinical Trial. JAMA Cardiol. Published online February 5, 2025. doi:10.1001/jamacardio.2024.5417